約 3,519,014 件
https://w.atwiki.jp/oper/pages/3441.html
Scène Première (Le Théâtre représente d’un cote la Maison du Devin, de l’autre des Arbres des Fontaines, dans le fond un Hameau. Colette soupirant, s’essuyant les yeux de son tablier) COLETTE J’ai perdu mon serviteur; Colin me délaisse. Hélas, il a pu charter! Je voudrois n’y plus songer J’y songe sans cesse. J’ai perdu mon serviteur; J’ai perdu toit mon bonheur, Colin me délaisse. Il m’aimoit autrefois, ce fut mon malheur. Mais quelle est donc celle qu’il me préfere! Elle est donc bien charmante! imprudente Bergere, Ne crains-tu point les maux que j’éprouve en ce jour? Colin m’a pu changer; tu peux avoir ton tour. Que me sert d’y rêver sans cesse? Rien ne peut guérir mon amour, Et tout augmente ma tristesse. J’ai perdu mon serviteur; J’ai perdu tout mon bonheur, Colin me délaisse. Je veux le hair....je le dois.... Peut-être il m’aime encor... pourquoi me fuir sans cesse? Il me cherchoit tant autrefois. Le Devin du canton fait ici sa demeure; Il fait tout; il faura le sort de mon amour Je le vois, je veux m’éclaircir en ce jour. Scène Seconde (Le Devin, Colette. Tandis que le Devin s’avance gravement, Colette compte dans sa main de la monnoie; puis elle la plie dans un papier, la présente au Devin, après avoir un peu hésite à l’aborder) COLETTE (d’un air timide) Perdrai-je Colin sans retour? Dites-moi s’il faut que je meure. LE DEVIN (gravement) Je lis dans votre cœur, j’ai lu dans le sien. COLETTE O Dieux! LE DEVIN. Modérez-vous. COLETTE Eh bien? LE DEVIN. Colin.... Vous est infidèle. COLETTE Je me meurs. LE DEVIN. Et pourtant, il vous aime toujours. COLETTE (vivement) Que dites-vous? LE DEVIN. Plus adroite moins belle, La Dame de ces lieux.... COLETTE Il me quitte pour elle! LE DEVIN. Je vous l’ai déjà dit, il vous aime toujours. COLETTE (tristement) Et toujours il me fuit. LE DEVIN. Comptez sur mon secours. Je pretends à vos pieds ramener le volage. Colin veut être brave, il aime à se parer Sa vanité vous a fait un outrage Que son amour doit réparer. COLETTE Si des galans de la ville J’eusse écoute les discours, Ah! qu’il m’eut été facile De former d’autres amours! Mise en riche Demoiselle Je brillerois tous les jours; De rubans de dentelle Je chargerois mes atours. Pour l’amour de l’infidelle J’ai refuse mon bonheur, J’aimois mieux être moins belle Et lui conserver mon cœur. LE DEVIN. Je vous rendrai le sien, ce sera mon ouvrage. Vous, à le mieux garder appliquez tous vos soins; Pour vous faire aimer davantage, Feignez d’aimer un peu moins. L’amour croit s’il s’inquiette; Il s’endort s’il est content La Bergere un peu coquette Rend le Berger plus constant. COLETTE A vos sages leçons Colette s’abandonne. LE DEVIN. Avec Colin prenez un autre ton. COLETTE Je feindrai d’imiter l’exemple qu’il me donne. LE DEVIN. Ne l’imitez pas tout de bon; Mais qu’il ne puisse le connoître. Mon art m’apprend qu’il va paroître, Je vous appellerai quand il en sera tems. Scène Troisième LE DEVIN. J’ai tout su de Colin, ces pauvres enfans Admirent tous les deux la science profonde Qui me fait deviner tout ce qu’ils m’ont appris, Leur amour à propos en ce jour me seconde; En les rendant heureux, il faut que je confonde De la Dame du lieu les airs les mépris. Scène Quatrième (Le Devin, Colin) COLIN L’amour vos leçons m’ont enfin rendu sage; Je préfere Colette à des biens superflus Je sus lui plaire en habit de village; Sous un habit dore qu’obtiendrois-je de plus? LE DEVIN. Colin, il n’est plus tems, Colette t’oublie. COLIN Elle m’oublie, o Ciel! Colette a pu changer! LE DEVIN. Elle est femme, jeune jolie; Manqueroit-elle a se venger? COLIN Non, Colette n’est point trompeuse; Elle m’a promis sa foi Peut-elle être l’Amoureuse D’un autre Berger que moi? LE DEVIN Ce n’est point un Berger qu’elle préfere à toi, C’est un beau Monsieur de la Ville. COLIN Qui vous l’a dit? LE DEVIN (avec emphase) Mon art. COLIN Je n’en saurois douter. Hélas qu’il m’en va coûter Pour avoir été trop facile A m’en laisser conter par les Dames de Cour! Aurois-je donc perdu Colette sans retour? LE DEVIN. On sert mal à la fois fortune l’Amour. D’être si beau garçon quelquefois il en coûte. COLIN De grace, apprenez-moi le moyen d’éviter Le coup affreux que je redoute. LE DEVIN. Laisse-moi seul un moment consulter. (Le Devin tire de sa poche un Livre de grimoire un petit bâton de Jacob, avec lesquels il fait un charme. De jeunes Paysannes qui venoient le consulter, laissent tomber leurs presens, se sauvent toutes effrayées en voyant ses contorsions) Le charme est fait. Colette en ce lieu va se rendre; Il faut ici l’attendre. COLIN A l’appaiser pourrai-je parvenir? Hélas, voudra-t-elle m’entendre? LE DEVIN. Avec un cœur fidele tendre On a droit de tout obtenir. (A part) Sur ce qu’elle doit dire allons la prévenir. Scène Cinquième COLIN Je vais revoir ma charmante Maîtresse. Adieu châteaux, grandeurs, richesse, Votre éclat ne me tente plus. Si mes pleurs, mes soins assidus Peuvent toucher ce que j’adore, Je vous verrai renaître encore Doux momens que j’ai perdus. Quand on fait aimer dc plaire A-t’on besoin d’autre bien! Rends-moi ton cœur ma Bergere, Colin t’a rendu le sien. Mon chalumeau, ma houlette, Soyez mes seules grandeurs; Ma parure est ma Colette, Mes trésors sont ses faveurs. Que de seigneurs d’importance Voudroient bien avoir sa foi! Malgré toute leur puissance, Ils sont moins heureux que moi. Scène Sixième (Colin, Colette parée) COLIN (à part) Je l’apperçois... Je tremble en m’offrant À sa vue.... Sauvons-nous....Je la perds si je fuis.... COLETTE (À part) Il me voit....Que je suis émue! Le cœur me bat.... COLIN Je ne sais ou j’en suis. COLETTE Trop près, sans y songer, je me suis approchée. COLIN Je ne puis m’en dédire, il la faut aborder. (A Colette, d’un ton radouci, d’un air moitié riant, moitié embarrasse) Ma Colette....êtes-vous fâchée? Je suis Colin daignez me regarder. COLETTE (osant À peine jetter les yeux sur lui) Colin m’aimoit Colin m’etoit fidelle Je vous regarde, ne vois plus Colin. COLIN Mon cœur n’a point change; mon erreur trop cruelle Venoit d’un sort jette par quelque esprit malin Le Devin l’a détruit; je suis, malgré l’envie, Toujours Colin, toujours plus amoureux. COLETTE Par un sort, À mon tour, je me sens poursuivie. Le Devin n’y peut rien. COLIN Que je suis malheureux! COLETTE D’un amant plus constant.... COLIN Ah! de ma mort suivie Votre infidélité.... COLETTE Vos soins sont superflus; Non, Colin, je ne t’aime plus. COLIN Ta foi ne m’est point ravie; Non, consulte mieux ton cœur Toi-même en m’ôtant la vie Tu perdrois tout ton bonheur. COLETTE (A part) Hélas! (À Colin) Non vous m’avez trahie, Vos soins sont superflus Non, Colin, je ne t’aime plus. COLIN C’en est donc fait; vous voulez que je meure; Et je vais pour jamais rn’éloigner du hameau. COLETTE (rappellant Colin qui s’éloigne lentement) Colin? COLIN Quoi? COLETTE Tu me suis? COLIN Faut-il que je demeure Pour vous voir un amant nouveau? COLETTE Tant qu’a mon Colin j’ai su plaire, Mon sort combloit mes desirs. COLIN Quand je plaisois À ma Bergere, Je vivois dans les plaisirs. COLETTE Depuis que son cœur me méprise Un autre a gagne le mien. COLIN Après le doux nœud quelle brise Seroit-il un autre bien? (D’un ton pénétré) Ma Colette se dégage! COLETTE Je crains un amant volage. COLETTE, COLIN Je me dégage À mon tour. Mon cœur, devenu paisible, Oubliera, s’il est possible, Que tu lui fus cher/chere un jour. COLIN Quelque bonheur qu’on me promette Dans les nœuds qui me sont offerts, J’eusse encor préféré Colette A tous les biens de l’Univers. COLETTE Quoi qu’un Seigneur jeune, aimable, Me parle aujourd’hui d’Amour, Colin m’eut semble préférable A tout l’éclat de la Cour. COLIN (tendrement) Ah Colette! COLETTE (avec un soupir) Ah! Berger volage, Faut-il t’aimer malgré moi? (Colin se jette aux pieds de Colette; elle lui fait remarquer à son chapeau un Ruban fort riche qu’il a reçu de la Dame. Colin le jette avec dédain. Colette lui en donne un plus simple, dont elle etoit parée, qu’il reçoit avec transport) COLIN, COLETTE A jamais Colin je t’engage/t’engage Mon/ Son cœur ma/sa foi. Qu’un doux mariage M’unisse avec toi. Aimons toujours sans partage, Que l’Amour soit notre loi. A jamais... Scène Septième (Le Devin, Colin, Colette) LE DEVIN. Je vous ai délivrés d’un cruel maléfice; Vous vous aimez encor malgré les envieux. COLIN (Ils offrent chacun un présent au Devin) Quel don pourroit jamais payer un tel service? LE DEVIN (recevant des deux mains) Je suis assez paye si vous êtes heureux. Venez jeunes Garçons, venez aimables Filles, Rassemblez-vous, venez les imiter; Venez galans Bergers, venez beautés gentilles En chantant leur bonheur apprendre À le goûter. Scène Dernière (Le Devin, Colin, Colette. Garçons Filles du Village.) CHŒUR. Colin revient À sa Bergere; Célébrons un retour si beau. Que leur amitié sincere Soit un charme toujours nouveau. Du Devin de notre Village Chantons le pouvoir éclatant Il ramene un Amant volage, Et le rend heureux constant. (On danse) COLIN Dans ma cabane obscure Toujours soucis nouveaux; Vent, Soleil, ou froidure, Toujours peine travaux. Colette ma Bergere Si tu viens l’habiter, Colin dans sa chaumière N’a rien À regretter. Des champs, de la prairie Retournant chaque soir, Chaque soir plus chérie Je viendrai te revoir Du Soleil dans nos plaines Devançant le retour, Je charmerai mes peines En chantant notre Amour. (On danse une pantomime) LE DEVIN. Il faut tous À l’envi Nous signaler ici; Si je ne puis fauter ainsi, Je dirai pour ma part une Chanson nouvelle. (Il tire une Chanson de sa poche) I L’art À l’Amour est favorable, Et sans art l’Amour fait charmer; A la Ville on est plus aimable, Au Village on fait mieux aimer Ah! pour l’ordinaire, L’Amour ne fait guère Ce qu’il permet., ce qu’il défend; C’est un Enfant, c’est un Enfant. COLIN (avec le Chœur répete le refrain) Ah! pour l’ordinaire, L’Amour ne fait guère Ce qu’il permet, ce qu’il défend; C’est un Enfant, c’est un Enfant. (Regardant la Chanson) Elle a d’autres Couplets! je la trouve assez belle. COLETTE (avec empressement) Voyons, voyons; nous chanterons aussi. (Elle prend la Chanson) II Ici de la simple Nature, L’Amour suit la naïveté; En d’autres lieux de la parure Il cherche l’éclat emprunte. Ah! pour l’ordinaire, L’Amour ne fait guère Ce qu’il permet, ce qu’il défend; C’est un Enfant, c’est un Enfant. CHŒUR C’est un Enfant, c’est un Enfant. COLIN III Souvent une flâme chérie Est celle d’un cœur ingénu Souvent par la coquetterie Un cœur volage est retenu. Ah! pour l’ordinaire... (À la fin de chaque Couplet, le Chœur répete toujours ce vers) C’est un Enfant, c’est un Enfant. LE DEVIN IV L’Amour selon sa fantaisie, Ordonne dispose de nous Ce Dieu permet la jalousie, Et ce Dieu punit les jaloux. Ah! pour l’ordinaire... COLIN V A voltiger de belle en belle, On perd souvent l’heureux instant; Souvent un Berger trop fidelle Est moins aime qu’un inconstant. Ah! pour l’ordinaire... COLETTE VI A son caprice on est en butte, Il veut les ris, il veut les pleurs; Par les.... par les.... COLIN (lui aidant À lire) Par les rigueurs on le rebutte. COLETTE On l’affoiblit par les faveurs. COLIN, COLETTE Ah! pour l’ordinaire, L’Amour ne fait guère Ce qu’il permet, ce qu’il défend; C’est un Enfant, c’est un Enfant. CHŒUR. C’est un Enfant; c’est un Enfant. (On danse) COLETTE Avec l’objet de mes amours, Rien ne m’afflige, tout m’enchante; Sans cesse il rit, toujours je chante C’est une chaîne d’heureux jours. Quand on fait bien aimer, que la vie est charmante ! Tel, au milieu des fleurs qui brillent sur son cours, Un doux ruisseau coule serpente. Quand on fait bien aimer, que la vie est charmante! (On danse) Allons danser sous les ormeaux, Animez-vous jeunes fillettes Allons danser sous les ormeaux, Galans prenez vos chalumeaux. LES VILLAGEOISES (repentent ces quatre vers) COLETTE Répétons mille chansonnettes, Et pour avoir le cœur joyeux, Dansons avec nos amoureux, Mais n’y restons jamais seulettes. Allons danser sous les ormeaux... LES VILLAGEOISES. Allons danser sous les ormeaux... COLETTE A la Ville on fait bien plus de fracas; Mais sont-ils aussi gais dans leurs ébats? Toujours contens, Toujours chantans; Beauté sans fard, Plaisir sans art; Tous leurs Concerts valent-ils nos musettes? Allons danser sous les ormeaux... LES VILLAGEOISES. Allons danser sous les ormeaux... Scène Première (Le Théâtre représente d’un cote la Maison du Devin, de l’autre des Arbres des Fontaines, dans le fond un Hameau. Colette soupirant, s’essuyant les yeux de son tablier) COLETTE J’ai perdu mon serviteur; Colin me délaisse. Hélas, il a pu charter! Je voudrois n’y plus songer J’y songe sans cesse. J’ai perdu mon serviteur; J’ai perdu toit mon bonheur, Colin me délaisse. Il m’aimoit autrefois, ce fut mon malheur. Mais quelle est donc celle qu’il me préfere! Elle est donc bien charmante! imprudente Bergere, Ne crains-tu point les maux que j’éprouve en ce jour? Colin m’a pu changer; tu peux avoir ton tour. Que me sert d’y rêver sans cesse? Rien ne peut guérir mon amour, Et tout augmente ma tristesse. J’ai perdu mon serviteur; J’ai perdu tout mon bonheur, Colin me délaisse. Je veux le hair....je le dois.... Peut-être il m’aime encor... pourquoi me fuir sans cesse? Il me cherchoit tant autrefois. Le Devin du canton fait ici sa demeure; Il fait tout; il faura le sort de mon amour Je le vois, je veux m’éclaircir en ce jour. Scène Seconde (Le Devin, Colette. Tandis que le Devin s’avance gravement, Colette compte dans sa main de la monnoie; puis elle la plie dans un papier, la présente au Devin, après avoir un peu hésite à l’aborder) COLETTE (d’un air timide) Perdrai-je Colin sans retour? Dites-moi s’il faut que je meure. LE DEVIN (gravement) Je lis dans votre cœur, j’ai lu dans le sien. COLETTE O Dieux! LE DEVIN. Modérez-vous. COLETTE Eh bien? LE DEVIN. Colin.... Vous est infidèle. COLETTE Je me meurs. LE DEVIN. Et pourtant, il vous aime toujours. COLETTE (vivement) Que dites-vous? LE DEVIN. Plus adroite moins belle, La Dame de ces lieux.... COLETTE Il me quitte pour elle! LE DEVIN. Je vous l’ai déjà dit, il vous aime toujours. COLETTE (tristement) Et toujours il me fuit. LE DEVIN. Comptez sur mon secours. Je pretends à vos pieds ramener le volage. Colin veut être brave, il aime à se parer Sa vanité vous a fait un outrage Que son amour doit réparer. COLETTE Si des galans de la ville J’eusse écoute les discours, Ah! qu’il m’eut été facile De former d’autres amours! Mise en riche Demoiselle Je brillerois tous les jours; De rubans de dentelle Je chargerois mes atours. Pour l’amour de l’infidelle J’ai refuse mon bonheur, J’aimois mieux être moins belle Et lui conserver mon cœur. LE DEVIN. Je vous rendrai le sien, ce sera mon ouvrage. Vous, à le mieux garder appliquez tous vos soins; Pour vous faire aimer davantage, Feignez d’aimer un peu moins. L’amour croit s’il s’inquiette; Il s’endort s’il est content La Bergere un peu coquette Rend le Berger plus constant. COLETTE A vos sages leçons Colette s’abandonne. LE DEVIN. Avec Colin prenez un autre ton. COLETTE Je feindrai d’imiter l’exemple qu’il me donne. LE DEVIN. Ne l’imitez pas tout de bon; Mais qu’il ne puisse le connoître. Mon art m’apprend qu’il va paroître, Je vous appellerai quand il en sera tems. Scène Troisième LE DEVIN. J’ai tout su de Colin, ces pauvres enfans Admirent tous les deux la science profonde Qui me fait deviner tout ce qu’ils m’ont appris, Leur amour à propos en ce jour me seconde; En les rendant heureux, il faut que je confonde De la Dame du lieu les airs les mépris. Scène Quatrième (Le Devin, Colin) COLIN L’amour vos leçons m’ont enfin rendu sage; Je préfere Colette à des biens superflus Je sus lui plaire en habit de village; Sous un habit dore qu’obtiendrois-je de plus? LE DEVIN. Colin, il n’est plus tems, Colette t’oublie. COLIN Elle m’oublie, o Ciel! Colette a pu changer! LE DEVIN. Elle est femme, jeune jolie; Manqueroit-elle a se venger? COLIN Non, Colette n’est point trompeuse; Elle m’a promis sa foi Peut-elle être l’Amoureuse D’un autre Berger que moi? LE DEVIN Ce n’est point un Berger qu’elle préfere à toi, C’est un beau Monsieur de la Ville. COLIN Qui vous l’a dit? LE DEVIN (avec emphase) Mon art. COLIN Je n’en saurois douter. Hélas qu’il m’en va coûter Pour avoir été trop facile A m’en laisser conter par les Dames de Cour! Aurois-je donc perdu Colette sans retour? LE DEVIN. On sert mal à la fois fortune l’Amour. D’être si beau garçon quelquefois il en coûte. COLIN De grace, apprenez-moi le moyen d’éviter Le coup affreux que je redoute. LE DEVIN. Laisse-moi seul un moment consulter. (Le Devin tire de sa poche un Livre de grimoire un petit bâton de Jacob, avec lesquels il fait un charme. De jeunes Paysannes qui venoient le consulter, laissent tomber leurs presens, se sauvent toutes effrayées en voyant ses contorsions) Le charme est fait. Colette en ce lieu va se rendre; Il faut ici l’attendre. COLIN A l’appaiser pourrai-je parvenir? Hélas, voudra-t-elle m’entendre? LE DEVIN. Avec un cœur fidele tendre On a droit de tout obtenir. (A part) Sur ce qu’elle doit dire allons la prévenir. Scène Cinquième COLIN Je vais revoir ma charmante Maîtresse. Adieu châteaux, grandeurs, richesse, Votre éclat ne me tente plus. Si mes pleurs, mes soins assidus Peuvent toucher ce que j’adore, Je vous verrai renaître encore Doux momens que j’ai perdus. Quand on fait aimer dc plaire A-t’on besoin d’autre bien! Rends-moi ton cœur ma Bergere, Colin t’a rendu le sien. Mon chalumeau, ma houlette, Soyez mes seules grandeurs; Ma parure est ma Colette, Mes trésors sont ses faveurs. Que de seigneurs d’importance Voudroient bien avoir sa foi! Malgré toute leur puissance, Ils sont moins heureux que moi. Scène Sixième (Colin, Colette parée) COLIN (à part) Je l’apperçois... Je tremble en m’offrant À sa vue.... Sauvons-nous....Je la perds si je fuis.... COLETTE (À part) Il me voit....Que je suis émue! Le cœur me bat.... COLIN Je ne sais ou j’en suis. COLETTE Trop près, sans y songer, je me suis approchée. COLIN Je ne puis m’en dédire, il la faut aborder. (A Colette, d’un ton radouci, d’un air moitié riant, moitié embarrasse) Ma Colette....êtes-vous fâchée? Je suis Colin daignez me regarder. COLETTE (osant À peine jetter les yeux sur lui) Colin m’aimoit Colin m’etoit fidelle Je vous regarde, ne vois plus Colin. COLIN Mon cœur n’a point change; mon erreur trop cruelle Venoit d’un sort jette par quelque esprit malin Le Devin l’a détruit; je suis, malgré l’envie, Toujours Colin, toujours plus amoureux. COLETTE Par un sort, À mon tour, je me sens poursuivie. Le Devin n’y peut rien. COLIN Que je suis malheureux! COLETTE D’un amant plus constant.... COLIN Ah! de ma mort suivie Votre infidélité.... COLETTE Vos soins sont superflus; Non, Colin, je ne t’aime plus. COLIN Ta foi ne m’est point ravie; Non, consulte mieux ton cœur Toi-même en m’ôtant la vie Tu perdrois tout ton bonheur. COLETTE (A part) Hélas! (À Colin) Non vous m’avez trahie, Vos soins sont superflus Non, Colin, je ne t’aime plus. COLIN C’en est donc fait; vous voulez que je meure; Et je vais pour jamais rn’éloigner du hameau. COLETTE (rappellant Colin qui s’éloigne lentement) Colin? COLIN Quoi? COLETTE Tu me suis? COLIN Faut-il que je demeure Pour vous voir un amant nouveau? COLETTE Tant qu’a mon Colin j’ai su plaire, Mon sort combloit mes desirs. COLIN Quand je plaisois À ma Bergere, Je vivois dans les plaisirs. COLETTE Depuis que son cœur me méprise Un autre a gagne le mien. COLIN Après le doux nœud quelle brise Seroit-il un autre bien? (D’un ton pénétré) Ma Colette se dégage! COLETTE Je crains un amant volage. COLETTE, COLIN Je me dégage À mon tour. Mon cœur, devenu paisible, Oubliera, s’il est possible, Que tu lui fus cher/chere un jour. COLIN Quelque bonheur qu’on me promette Dans les nœuds qui me sont offerts, J’eusse encor préféré Colette A tous les biens de l’Univers. COLETTE Quoi qu’un Seigneur jeune, aimable, Me parle aujourd’hui d’Amour, Colin m’eut semble préférable A tout l’éclat de la Cour. COLIN (tendrement) Ah Colette! COLETTE (avec un soupir) Ah! Berger volage, Faut-il t’aimer malgré moi? (Colin se jette aux pieds de Colette; elle lui fait remarquer à son chapeau un Ruban fort riche qu’il a reçu de la Dame. Colin le jette avec dédain. Colette lui en donne un plus simple, dont elle etoit parée, qu’il reçoit avec transport) COLIN, COLETTE A jamais Colin je t’engage/t’engage Mon/ Son cœur ma/sa foi. Qu’un doux mariage M’unisse avec toi. Aimons toujours sans partage, Que l’Amour soit notre loi. A jamais... Scène Septième (Le Devin, Colin, Colette) LE DEVIN. Je vous ai délivrés d’un cruel maléfice; Vous vous aimez encor malgré les envieux. COLIN (Ils offrent chacun un présent au Devin) Quel don pourroit jamais payer un tel service? LE DEVIN (recevant des deux mains) Je suis assez paye si vous êtes heureux. Venez jeunes Garçons, venez aimables Filles, Rassemblez-vous, venez les imiter; Venez galans Bergers, venez beautés gentilles En chantant leur bonheur apprendre À le goûter. Scène Dernière (Le Devin, Colin, Colette. Garçons Filles du Village.) CHŒUR. Colin revient À sa Bergere; Célébrons un retour si beau. Que leur amitié sincere Soit un charme toujours nouveau. Du Devin de notre Village Chantons le pouvoir éclatant Il ramene un Amant volage, Et le rend heureux constant. (On danse) COLIN Dans ma cabane obscure Toujours soucis nouveaux; Vent, Soleil, ou froidure, Toujours peine travaux. Colette ma Bergere Si tu viens l’habiter, Colin dans sa chaumière N’a rien À regretter. Des champs, de la prairie Retournant chaque soir, Chaque soir plus chérie Je viendrai te revoir Du Soleil dans nos plaines Devançant le retour, Je charmerai mes peines En chantant notre Amour. (On danse une pantomime) LE DEVIN. Il faut tous À l’envi Nous signaler ici; Si je ne puis fauter ainsi, Je dirai pour ma part une Chanson nouvelle. (Il tire une Chanson de sa poche) I L’art À l’Amour est favorable, Et sans art l’Amour fait charmer; A la Ville on est plus aimable, Au Village on fait mieux aimer Ah! pour l’ordinaire, L’Amour ne fait guère Ce qu’il permet., ce qu’il défend; C’est un Enfant, c’est un Enfant. COLIN (avec le Chœur répete le refrain) Ah! pour l’ordinaire, L’Amour ne fait guère Ce qu’il permet, ce qu’il défend; C’est un Enfant, c’est un Enfant. (Regardant la Chanson) Elle a d’autres Couplets! je la trouve assez belle. COLETTE (avec empressement) Voyons, voyons; nous chanterons aussi. (Elle prend la Chanson) II Ici de la simple Nature, L’Amour suit la naïveté; En d’autres lieux de la parure Il cherche l’éclat emprunte. Ah! pour l’ordinaire, L’Amour ne fait guère Ce qu’il permet, ce qu’il défend; C’est un Enfant, c’est un Enfant. CHŒUR C’est un Enfant, c’est un Enfant. COLIN III Souvent une flâme chérie Est celle d’un cœur ingénu Souvent par la coquetterie Un cœur volage est retenu. Ah! pour l’ordinaire... (À la fin de chaque Couplet, le Chœur répete toujours ce vers) C’est un Enfant, c’est un Enfant. LE DEVIN IV L’Amour selon sa fantaisie, Ordonne dispose de nous Ce Dieu permet la jalousie, Et ce Dieu punit les jaloux. Ah! pour l’ordinaire... COLIN V A voltiger de belle en belle, On perd souvent l’heureux instant; Souvent un Berger trop fidelle Est moins aime qu’un inconstant. Ah! pour l’ordinaire... COLETTE VI A son caprice on est en butte, Il veut les ris, il veut les pleurs; Par les.... par les.... COLIN (lui aidant À lire) Par les rigueurs on le rebutte. COLETTE On l’affoiblit par les faveurs. COLIN, COLETTE Ah! pour l’ordinaire, L’Amour ne fait guère Ce qu’il permet, ce qu’il défend; C’est un Enfant, c’est un Enfant. CHŒUR. C’est un Enfant; c’est un Enfant. (On danse) COLETTE Avec l’objet de mes amours, Rien ne m’afflige, tout m’enchante; Sans cesse il rit, toujours je chante C’est une chaîne d’heureux jours. Quand on fait bien aimer, que la vie est charmante ! Tel, au milieu des fleurs qui brillent sur son cours, Un doux ruisseau coule serpente. Quand on fait bien aimer, que la vie est charmante! (On danse) Allons danser sous les ormeaux, Animez-vous jeunes fillettes Allons danser sous les ormeaux, Galans prenez vos chalumeaux. LES VILLAGEOISES (repentent ces quatre vers) COLETTE Répétons mille chansonnettes, Et pour avoir le cœur joyeux, Dansons avec nos amoureux, Mais n’y restons jamais seulettes. Allons danser sous les ormeaux... LES VILLAGEOISES. Allons danser sous les ormeaux... COLETTE A la Ville on fait bien plus de fracas; Mais sont-ils aussi gais dans leurs ébats? Toujours contens, Toujours chantans; Beauté sans fard, Plaisir sans art; Tous leurs Concerts valent-ils nos musettes? Allons danser sous les ormeaux... LES VILLAGEOISES. Allons danser sous les ormeaux... Rousseau,Jean-Jacques/Le Devin du village
https://w.atwiki.jp/satoschi/pages/1050.html
Tsuvan【tsh】 ツヴァン語 00 Afro-Asiatic 01 Chadic 02 Biu-Mandara 03 A 04 A.8 《現》living language カメルーン【CM】 言語名別称 alternate names Matsuvan Motsuvan Tchede Telaki Teleki Terki 方言名 dialect names 参考文献 references WEB ISO 639-3 Registration Authority - SIL International LINGUIST List Ethnologue Wikipedia
https://w.atwiki.jp/bemanilyrics/pages/1544.html
Chance / Aimee Blackschleger Don't know that much about it Others can't live without it So they say What do they know anyway? I think I'll take my chances Respond to your advances Suddenly It's making sense to me Like everybody I run away With this idea I am thinking through And it's called you Don't know how fast this train will go Don't know how strong the wild will blow Don't know how long before I'll know As long as you come by today Not sure how fast the time will fly Not sure if all the rules apply Not sure I care and why should I As long as you come by today
https://w.atwiki.jp/oper/pages/3235.html
ATTO II (Ricevimento in casa della principessa Fedora Romazoff a Parigi. Un arcata, sorretta da snelle colonne, divide il Salone propriamente detto dall antisala, che serve da sfogatoio. Nel fondo si scorge l entrata d una serra a cristalli ricca di piante rare. Di là dall arcata, sopra un rialzo un pianoforte a coda intorno molte poltroncine. Quando si alza il sipario, vediamo che il ricevimento è in pieno svolgimento. Fedora dirige il servizio del thé, assistita dal conte Loris Ipanoff) OLGA (presentando Boleslao Lazinski agli invitati. È un bellissimo dammeno dai capelli biondi alla Liszt, ed è ovvio che sta facendo la corte ad Olga per raggiungere i propri fini. Lei è una farfalla madonna, che si prefigge il piacere come unico scopo della vita.) Signori, vi presento Lazinski. Basta il nome nevvero? (a Lazinski) Il dottor Boroff... Il barone Rouvel... ROUVEL (ironico) Felice! BOROFF (scientemente) Lusingato! OLGA Un esule, sapete. ROUVEL, BOROFF Come voi? OLGA Come me. Vedete, la politica é la mia passione. BOROFF (assecondandola) Davvero? OLGA (con entusiasmo) Come é bello il cospirar! ROUVEL (celiando) Vi cercano. OLGA (Infervorandosi) V ascondete. BOROFF (celiando) Vi arrestano. OLGA Fuggite. ROUVEL E vi ripigliano! (Tutti ridono.) FEDORA (tendendo la mano a De Siriex) Oh! II signor de Siriex.. . (a Loris con un sorriso) Vecchi amici di Russia. (a De Siriex) Ed ecco uno recente... Il conte Loris Ipanoff... (a Loris) II signor de Siriex, segretario degli Esteri. (De Siriex esce al sentir nominare Ipanoff, ma si riprende subito mentre Fedora gli offre una tazza di thé.) BOROFF Loris... (conduce Loris alla sinistra in modo che possono parlare in privato) LORIS Che vuoi? DE SIRIEX (a Fedora, con riferimento a Loris) Egli è qui? FEDORA Lo tengo. DE SIRIEX Come faceste? FEDORA Semplicemente. (A questo punto, le due conversazioni cominciano a sovrapposi musicalmente.) So ch è a Parigi; lo cerco, lo spio, lo adesco, l inebrio... BOROFF (a Loris, gravemente) Giurato avevi di non riporre piedi qui dentro. LORIS La cortesia! DE SIRIEX Ed egli? FEDORA E innamorato! Ignoto a tutti. BOROFF Mio Loris, del fulgido sguardo diffida. DE SIRIEX E il suo delitto? FEDORA Ignoto a tutti... (Le due conversazioni distinte - L una tra Fedora e De Siriex, l altra tra Loris e Boroff- procedono in questo brano concertato; tra poco vi si unisce una terza conversazione tra Olga e il Barone Rouvel) DE SIRIEX (a Fedora) Ed ora? LORIS (appassionatamente. A Boroff) L amo.. . FEDORA (A De Siriex) Aspetto... DE SIRIEX (a Fedora) Che mai? FEDORA (A De Siriex) La prova. DE SIRIEX (a Fedora) Come? BOROFF (A Loris) Questa notte io parto... Pensa a tua madre! FEDORA (A De Siriex) Dalla sua bocca. Oh! se lo fosse! Non l odio quanto dovrei... LORIS (A Boroff) L amo, l amo! DE SIRIEX (a Fedora) E se innocente? ROUVEL (ad Olga) Non comprendo... OLGA (spensieratamente. A Rouvel) Lo sono il capriccio leggiero, veloce, che invidia le rondini, e ignora il perché! DE SIRIEX (a Fedora) L amate? FEDORA (A De Siriex) Forse! BOROFF (A Loris) Sei vinto! Ti assista il ciel! DE SIRIEX (a Fedora) Se parla? FEDORA (A De Siriex) Senza pietà! LORIS (a Boroff) Forte io son! ROUVEL (ad Olga) Il vostro cuor. (Fedora e De Siriex risalgono parlando sempre.) OLGA (continuando a civettare con Rouvel) Lo son, io son lo sbadiglio molesto, tenace, che dissipa il bacio, che uccide la gioia, e ignora il perché! ROUVEL Voi siete un bisticcio! (galantemente a Fedora) Principessa, ci fate languir! FEDORA (sorridendo gravosamente) Ognuno porta la sua Croce. (toccandosi quella bizantina che le pende sol petto) Vedete, anch io! ROUVEL É un talismano? FEDORA (facendosi seria subitamente e indicando col dito un piccolo scompartimento nel ciondolo) In quest antica Croce, era una pia reliquia; io vi riposi un farmaco, che sana ogni malor... LORIS (con intenzione) Per voi o per gli amici? FEDORA (Sorridendo) Chi lo sa! LORIS (con un inchino) Grazie. ROUVEL, DE SIRIEX, BOROFF (ridendo) Grazie. OLGA (presentandolo a Fedora) Vi presento Lazinski, il maestro polacco, nipote e successore di Chopin... un poeta del pianoforte, un principe del sentimento, un mago... FEDORA (interrompendo Olga con un saluto a Boleslao) Vi applaudirem stasera? OLGA (con entusiasmo) Naturalmente! FEDORA Bene! (Mentre si allontanano Fedora e Loris, De Siriex e Boleslao offrono entrambi il braccio ad Olga, la quale, dopo alquante moine, si decide per quello di Boleslao) DE SIRIEX (tra l offeso e il galante, ad Olga, che si discosta a braccio di Boleslao) Cosacca! OLGA (attirando l attenzione degli invitati maschi allo scopo di fare una scenata) Miei signori, venite... M hanno offesa! ROUVEL (comicamente) Chi mai? BOROFF (comicamente) Chi mai? CORO Chi mai? OLGA II signor de Siriex. ROUVEL, BOROFF, CORO (con stupore) Lui? DE SIRIEX (piegandosi come un colpevole) lo stesso. OLGA (sempre comicamente) Osò chiamarmi cosacca! Ma perché? ROUVEL, BOROFF, CORO (sempre comicamente, a De Siriex) Risponda il reo! Risponda! DE SIRIEX (con motteggievo le eleganza, canta una canzone russa) La donna russa è femmina due volte, doppiamente adorabile ed ostil.. . Essa é la vera donna, d Eva la figlia vera, con le dolcezze e gl impeti, le audacie e le viltà, l ali e gli artigli, l estasi e le frodi, pronta a immolarsi e facile a tradir. Tutto il suo sesso è in lei, tutto l esser umano un altare, un abisso, un mistero! Angelo e serpe, zingara e regina, sol d oriente e gelo boreal! Ecco la donna russa, con le dolcezze e gl impeti, le audacie e le viltà, pronta a immolarsi e facile a tradir! Ecco la donna russa, (con un inchino galante ad Olga) ed ecco l ideal! BOROFF (a De Siriex) Il ritratto è preciso. ROUVEL (a De Siriex) Benché non troppo gaio... OLGA Evvia! Eccone un altro più somigliante ancor. Il Parigino é come il vino, il vino della vedova, la Vedova Clicquot. Fragrante e perfido, giocondo e gelido, ci fa girar la testa ed i garretti; ma il cuor? Il cuore? Ohibò! Acido e zucchero, vapore e spirito, ribolle, balza, crepita, gorgoglia, freme, e poi? e poi? passò! Farmaco biondo, tossico blando, fa troppo vano strepito, fa troppa spuma... perché? perché? Non so... Svanito il fumo, spenta l ebbrezza, resta il tedio, e l emicrania. Adunque? Dunque? Buon pro! II Parigino é come il vino della Vedova Clicquot! BOROFF Brava, Contessa! DE SIRIEX (inchinandosi) Toccato! ROUVEL (a Olga) Benissimo! OLGA (a Boleslao, investendolo quasi gelosamente) Finalmente! vi colgo... Con chi eravate? Cosa faceste? Rispondete! (Boleslao altro non fa che inchinarsi profondamente.) (Loris e Fedora rientrano dalla sinistra a braccetto. ella freddamente istigante, egli sempre più inebriato, parlando, passeggiano per l anticamera.) FEDORA Ma dunque, é amore? LORIS (con forza) Delirio. FEDORA (ironica) Che sperate? LORIS Tutto. FEDORA (fingendosi offesa) E s io t impedissi? LORIS Con qual dritto? FEDORA (insistendo nel fingere irritazione) Amarvi per forza or dunque dovrò? LORIS Amor ti vieta di non amar. La man tua lieve, che mi respinge, cerca la stretta della mia man; la tua pupilla esprime T amo! " se il labbro dice "Non t amerò!" BOROFF (rientrato dalla dritta, si accosta vivamente a Fedora e Loris, ed inchinandosi a Fedora) Principessa, se aveste ordini per la Russia... FEDORA Partite? BOROFF A mezzanotte. FEDORA Ed io domani. LORIS (con un grido soffocato) voi? BOROFF (a Fedora, inchinandosi) Ci rivedremo allora... FEDORA (porgendogli la destra) A Pietroburgo... BOROFF (dopo aver baciato la mano alla Principessa, a Loris tristemente, con un gesto di saluto) Addio! LORIS Addio! (a Fedora) Doman? FEDORA (con un sospiro subdolo) Lascio Parigi... LORIS Sciagurato! ed io seguirvi la non posso! FEDORA (come per consolarlo) Appena giunta, pregherò per voi perdono... LORIS Vana impresa! FEDORA (fissandolo intensamente) Perchè no? Che faceste? E cosa grave? LORIS (capo) Grave. FEDORA Dunque sei reo? LORIS No. FEDORA (con gioia) Innocente? LORIS D un delitto... (Fedora, ben decisa a carpire a Loris la verità, trovandosi presso il divanetto, con dolce violenza vi fa sedere Loris, e quindi siede al sul banco.) OLGA Principessa, Boleslao può cominciar? FEDORA (facendo con la mano un gesto di indifferenza, e non volendo essere disturbata) Cominci... (Lazinski si siede al pianoforte. Assicuratasi che non ci saranno altre interruzioni, Fedora si concentra sulla preda. Lei e Loris sono parzialmente nascosti olla vista degli altri invitati da un paravento ornamentale e un gruppo di palme in vaso.) FEDORA (sottovoce) Dimmi, dunque... Di ... che fu? LORIS (si guarda intorno per assicurarsi di non essere udito) Fu l accusa d aver teso un tranello a Vladimiro Andrejevich.. . FEDORA (rabbrividendo) E non corri a scolparti? LORIS Da suo padre? Contro tutti? FEDORA Se innocente sei davvero, crederà... (Lazinski comincia a suonare un notturno.) LORIS (tentennando il capo) Egli? (tutta questa scena a mezzavoce) FEDORA E tu qui propormi ardisci l amor tuo contaminato dal terribile sospetto... e il tuo nome... il turpe nome d un assassino! LORIS Innocente! FEDORA (con simulata passione) Prova, dunque, questa tua grande innocenza... e la gitta in taccia al mondo pel tuo onor, per l amor mio! (lo guarda con feroce ansietà affascinando Loris con la persona piegata e palpitante) Tu taci? Rispondi... rispondi! LORIS (con intensità) Fedora, m amate? FEDORA (affascinandolo sempre più) Si, t amo... t amo. Ma parla... parla. . . LORIS (dopo uno sforzo supremo, subito con voce spenta) Ebben... Si... l uccisi... FEDORA (sorgendo in piedi di scatto, inorridita) Eri tu? LORIS Fedora! FEDORA Assassino! (Nel salone tutti applaudiscono Lazinski, che a finito il notturno e é in procinto di iniziare il secondo brano.) LORIS T inganni! Tu ignori... FEDORA (sogghignando) Fu qualche disgrazia? LORIS Castigo! FEDORA Un agguato codardo? LORIS E che ne sai tu? FEDORA (fra sé) Nulla io so! (Loris si alza e manifesta chiaramente la propria intenzione di lasciare la festa.) Mi sfugge! (più forte) Ma dove ten vai? Vuoi, dunque, lasciarmi nel dubbio? LORIS (fermandosi, con grande tristezza) Che giova? Non m ami! T incuto ribrezzo! FEDORA (sforzandosi di sorridere) Rifletti... la prima sorpresa... LORIS (con un gesto disperato) Chiamarmi assassino potesti! FEDORA (accostandosi con mal repressa ripugnanza) Fu il grido del sangue. Ma poi, il cuore risponde chi sa? LORIS (con grande trasporto) Che sii benedetta! FEDORA (procurando di farlo un altra volta sedere) Ma dimmi... Perché l uccidesti? LORIS (resistendo) Parlare, in mezzo a una testa? Vo darti la prova... Domani... qui stesso... FEDORA (fermandolo) Stanotte! Rispondi... Verrai? LORIS Si, verrò... FEDORA (quasi amorosamente) Lo vedi! Non provo ribrezzo. LORIS (baciandole ardentemente la mano) Oh, grazie! Fra un ora? (s allontana rapidamente e scompare a sinistra. Fedora fa l atto di strapparsi rabbiosamente dalla mano l impronta del bacio) FEDORA (trucemente) Infame! Più non mi sfuggi! (Le signore circondano il concertista per complimentarlo) OLGA (con entusiasmo a una dama) Portentoso! ROUVEL (a De Siriex, astutamente) Strepitoso! DE SIRIEX (ridendo a Rouvel) Schiacciante! OLGA (giocondamente a Fedora) Si fanno quattro salti? FEDORA (distratta, e sempre intenta alla vendetta contra Loris) Veramente, è un po tardi. OLGA (chiedendo) Un altro giro? ROUVEL Il ballo è il cognac dell amor. (Olga prende il braccio di Lazinski, un generale offre Il suo a Fedora. Mentre le coppie si muovono verso la pista da ballo, un lacchè reca un dispaccio su d un vassoio a De Siriex, che lo apre in disparte e lo legge con crescente emozione.) DE SIRIEX (accostandosi rapidamente a Fedora) Principessa! Un dispaccio ufficiale. Vi consiglio di sospendere la festa. FEDORA (stupita) Perché? DE SIRIEX Un attentato! FEDORA Contro lo Czar? DE SIRIEX (porgendole il dispaccio) Leggete. FEDORA (leggendo) Quei maledetti! (il dispaccio passa di mano in mano. La costernazione si dipinge su tutti i volti.) DE SIRIEX (a Fedora, con intenzione baciandole la mano) I nichilisti! OLGA (prendendo il braccio di Boleslao, spensieratamente a Fedora) Che peccato! Il mio giro! FEDORA (quasi solennemente) Dio protegga lo Czar! (Gli invitati si congedano da Fedora. Molta confusione nel fondo. La Principessa stringe a tutti la mano. Le due sale si sfollano rapidamente. I servi spengono i lumi dei lampadar e dei doppieri. un cameriere tira un ampia cortina di velluto cupo tra le colonne che dividono l antisala dal gran salone, chiudendo così tutta l arcata. L antisala rimane illuminata da una lampada sola. Fedora ridiscende nell antisala, siede e resta pensosa. Ad un tratio si alza, apre la piccola scrivania Settecento e si mette a scrivere. Dopo essersi occupata per un po in questa maniera, si alza, va verso una porta al lato del salone, e chiama il detective russo.) FEDORA Gretch! (Egli compare sulla porta, e lei lo interroga nervosamente.) I vostri uomini? GRETCH (accennando all uscio donde è entrato) Sono là... FEDORA Bene! (ritorna alla scrivania, e ricomincia a scrivere) GRETCH (rispettosamente) Sempre ho seguito Loris Ipanoff. FEDORA (chiudendo la lettera) Dite! GRETCH (consultando il proprio taccuino) Stasera un uom sospetto, Giunto appena di Russia, gli recava una lettera del fratel Valeriano. FEDORA Il fratello? Anche lui! (riapre la lettera e vi aggiunge alcune parole) Valeriano... Null altro? GRETCH Nulla. FEDORA (chiude la lettera e la suggella) Ho la prova suprema... la confessione sua! GRETCH (meravigliato) Confessa il suo delitto? FEDORA Confessa! GRETCH Finalmente! FEDORA Egli sta per tornare. Voi scendete in giardino. Appena pronti, un segno! Io lo congederò. GRETCH E poscia? FEDORA (alteramente) Fate il vostro mestiere. Non un grido, non un singulto! GRETCH Abbiamo un bavaglio. FEDORA Alle foce della Senna vi attende la nave Elisabetta. È quello suolo russo. GRETCH Obbedirò, signora... O vivo o morto! FEDORA (porgendogli la lettera) Questa per l Ambasciata. Sia spedita all istante a Pietroburgo... GRETCH Forse al generale Jariskin? FEDORA D ogni cosa lo informo. GRETCH Sarà fatto, Eccellenza! FEDORA (in un sussurro improvviso) Silenzio... (va in fondo ad ascoltare) È lui! È lui! (a Gretch) Andate. (Gretch esce per dove è entrato. Come Loris compare all ingresso, Fedora, maestosamente in piedi vicino alla scrivania, gli punta contro un dito accusatore, e gli parla con il tono di chi siede in un tribunale.) FEDORA Loris Ipanoff, oggi lo Czar, nostro signore, venia atrocemente colpito, come un giorno Vladimiro Andrejevich, dai nichilisti... E voi siete di quelli! LORIS (stupito) lo? FEDORA Voi! LORIS È falso! FEDORA Ma perché l uccideste? LORIS (con fredda energia) Per una donna... FEDORA Una donna? LORIS La mia... FEDORA (soffocata dall emozione) La tua LORIS Mia moglie... FEDORA (smarrita) Dimmi tutto... LORIS (sedendo sul divanetto. Guardandolo quasi spaventata Fedora siede essa pure.) Mia madre, la mia vecchia madre, Solinga vive, Come in sogno di pace, Nel suo castel lontan. L ultimo april, vi accolse Una giovin lettrice, Una sirena bionda, Wanda era il nome suo fatal. FEDORA (soffocata) Wanda! LORIS Cedendo alle lusinghe, l amai beato. Ma la mia buona madre L ascosa vampa travide, e lunge volle l incantatrice. lo la raggiungo, l adduco al tempio, mia la proclamo davanti a Dio! M eran padrini due vecchi amici... FEDORA (interrompendolo) Vladimiro? LORIS Vladimiro. Nel segreto nostro asilo tanto assiduo egli si mostra che il sospetto m entra in core. (con crescente emozione) Un vespro, a Natale, partendo pel dolce castello paterno, sovvienmi d un dono promesso a mia madre. Risalgo in slitta, E ratto ritorno. A mezzo la via, Discesa dall uscio del nobile amico. ravviso la fante di Wanda. L inseguo. La donna vacilla, balbetta, confessa. Di Wanda un biglietto reco a Vladimiro, lo salgo egli è uscito. II servo mi lascia un istante. lo corro al tiretto e trovo... FEDORA (interrompendolo) La lettera infame? LORIS (continuando) Che dice "Ti attendo stasera, alle nove!" FEDORA (fissandolo quasi con spavento) lo mi domando ancora se chi mi parla sia l uomo più turpe o più infelice. LORIS (stupito) Come? FEDORA (con la voce piena di odio) Se tu mentissi? LORIS (alzandosi di scatto) Di me dubiti ancora? FEDORA Chi mi da la certezza? LORIS Lui stesso. FEDORA (incredula sempre) Vladimiro? LORIS Ecco la prova. (getta sulla tavola un pacco di lettere) Leggi! FEDORA (riconosce la scrittura di Vladimiro, legg) "Anima mia!" (fra sè, esterrefatta) La sua scrittura. (correndo con l occhio alla firma) "Vladimiro tuo che t adora" (guardando l acclusa fotografia da biglietto da visita) Il suo ritratto! Dunque è vero? LORIS (porgendole un altra lettera) Leggi! Ed era fidanzato! FEDORA (leggendo) Pensa alla mia fortuna" (fra sé) Alla fortuna sua! (prende la lettura) Colei che sposerò non sarà tua rivale la sola donna mia, sei tu, Wanda adorata!" (straccia la lettera) Vile! Vile! FEDORA, LORIS Vile! FEDORA (guardando il ritratto) Essere abbietto! Cuore di fango! (straccia il ritratto e se getta via i pezzi. poi, agitata fin quasi alla frenesia, fissa l attenzione su Loris.) Ed or narra il castigo... LORIS La fante mi svela l immondo ritrovo. All ora fissata vi penetro armato. Deserta è la prima stanzetta. Vi ascolto. Un onda di risa... Un onda di baci! FEDORA Avanti! LORIS II mio nome! Cieco di rabbia! Un urto alla porta e mi slancio. FEDORA (afferrando con le mani il tavolino) Avanti... avanti! LORIS Ella balza. lo l afferro, e l atterro. "Lascia quella donna" grida il vile. Mi rivolgo furibondo al vedermi armato ei s arma. Spara... al fianco mi ferisce... lo rispondo... ma l uccido. FEDORA (come un grido di gioia selvaggia) Ah! anche lei! LORIS (calmo) Ella fuggi... ma inferma cadde... langui... si spense. (fieramente) Ma chi m accusa? Chi dunque mi spia? Conosci tu gl infami? FEDORA (presto) Nulla io so! LORIS Vedi, io piango... ma, se piango, no, non è per la mia vita. A mia madre penso, e piango per il suo gran dolor. Non sarò nella mia casa a implorare il suo perdono, e quei dolci occhi morenti socchiuder non potrò! Vedi, io piango, ma, se piango, no, non è il piango mio viltà! FEDORA (dolcemente, con passione, tentando di consolarlo) Lascia che pianga io sola e pianga di vergogna pianga L infame accusa, pianga il profondo inganno. T avea creduto un vile schiavo dell odio altrui ed eri un forte, un nobile, un santo punitor. LORIS (sconsolatamente) Vana pietà! Vana pietà, se parti! lo patria e tetto e nome e madre più non ho! Vana, vana pietà! FEDORA Loris, non parto più, non parto più! Un altra madre tra le mie braccia avrai! LORIS (alzandosi, risoluto) Addio! (lontano fischio interno) FEDORA (fra sè) Il segnale! LORIS (dirigendosi all uscio di destra) Addio! a domani... FEDORA (sbarrandogli il passo) Dove ten vai? LORIS Rincaso... È tardi. FEDORA No, non partire! LORIS Perché? FEDORA (cercando di prendere tempo) Le spie che ti circondano? LORIS (sfiorandola mentre le passa accanto) lo non le temo! FEDORA (cercando ancora di prendere tempo) Ben io le temo! (tra sè) L uccideranno! LORIS Non vo recarti sventura... Addio... FEDORA (frapponendosi tra lui e l uscio) Ah! rimani! Ho paura. Tu corri a un agguato... Fors anche alla morte. LORIS (cercando di allontanarla) Diranno che sono il tuo amante! FEDORA (fissandolo amorosamente) Che importa? LORIS Se t amo! FEDORA Non m ami! LORIS Io t amo! FEDORA No, tu non m ami, non m ami! LORIS (abbracciandola con passione) Fedora, io t amo, il tuo sguardo m inebria! FEDORA Nè patria, Nè madre Rimpiangi per me? LORIS Più nulla! (Tranquillamente, senza togliere gli occhi da Loris, Fedora si sposta indietro verso la porta del salone, la tira, e la chiude a chiave.) Fedora, ti perdi! FEDORA Ti salvo! Ma ripeti ancor Che m ami... LORIS (avvicinandosi lentamente a lei, le mani tese, fissandola negli occhi) T adoro! FEDORA (con gioia profonda) E dunque, rimani! FEDORA, LORIS (avvicinandosi l uno all altra al centro della stanza, nella felicità più intensa) T amo! (Dopo quest ultima dichiarazione, i due amanti s incontrano in un abbraccio appassionato, mentre cala lentamente il sipario.) ATTO II (Ricevimento in casa della principessa Fedora Romazoff a Parigi. Un arcata, sorretta da snelle colonne, divide il Salone propriamente detto dall antisala, che serve da sfogatoio. Nel fondo si scorge l entrata d una serra a cristalli ricca di piante rare. Di là dall arcata, sopra un rialzo un pianoforte a coda intorno molte poltroncine. Quando si alza il sipario, vediamo che il ricevimento è in pieno svolgimento. Fedora dirige il servizio del thé, assistita dal conte Loris Ipanoff) OLGA (presentando Boleslao Lazinski agli invitati. È un bellissimo dammeno dai capelli biondi alla Liszt, ed è ovvio che sta facendo la corte ad Olga per raggiungere i propri fini. Lei è una farfalla madonna, che si prefigge il piacere come unico scopo della vita.) Signori, vi presento Lazinski. Basta il nome nevvero? (a Lazinski) Il dottor Boroff... Il barone Rouvel... ROUVEL (ironico) Felice! BOROFF (scientemente) Lusingato! OLGA Un esule, sapete. ROUVEL, BOROFF Come voi? OLGA Come me. Vedete, la politica é la mia passione. BOROFF (assecondandola) Davvero? OLGA (con entusiasmo) Come é bello il cospirar! ROUVEL (celiando) Vi cercano. OLGA (Infervorandosi) V ascondete. BOROFF (celiando) Vi arrestano. OLGA Fuggite. ROUVEL E vi ripigliano! (Tutti ridono.) FEDORA (tendendo la mano a De Siriex) Oh! II signor de Siriex.. . (a Loris con un sorriso) Vecchi amici di Russia. (a De Siriex) Ed ecco uno recente... Il conte Loris Ipanoff... (a Loris) II signor de Siriex, segretario degli Esteri. (De Siriex esce al sentir nominare Ipanoff, ma si riprende subito mentre Fedora gli offre una tazza di thé.) BOROFF Loris... (conduce Loris alla sinistra in modo che possono parlare in privato) LORIS Che vuoi? DE SIRIEX (a Fedora, con riferimento a Loris) Egli è qui? FEDORA Lo tengo. DE SIRIEX Come faceste? FEDORA Semplicemente. (A questo punto, le due conversazioni cominciano a sovrapposi musicalmente.) So ch è a Parigi; lo cerco, lo spio, lo adesco, l inebrio... BOROFF (a Loris, gravemente) Giurato avevi di non riporre piedi qui dentro. LORIS La cortesia! DE SIRIEX Ed egli? FEDORA E innamorato! Ignoto a tutti. BOROFF Mio Loris, del fulgido sguardo diffida. DE SIRIEX E il suo delitto? FEDORA Ignoto a tutti... (Le due conversazioni distinte - L una tra Fedora e De Siriex, l altra tra Loris e Boroff- procedono in questo brano concertato; tra poco vi si unisce una terza conversazione tra Olga e il Barone Rouvel) DE SIRIEX (a Fedora) Ed ora? LORIS (appassionatamente. A Boroff) L amo.. . FEDORA (A De Siriex) Aspetto... DE SIRIEX (a Fedora) Che mai? FEDORA (A De Siriex) La prova. DE SIRIEX (a Fedora) Come? BOROFF (A Loris) Questa notte io parto... Pensa a tua madre! FEDORA (A De Siriex) Dalla sua bocca. Oh! se lo fosse! Non l odio quanto dovrei... LORIS (A Boroff) L amo, l amo! DE SIRIEX (a Fedora) E se innocente? ROUVEL (ad Olga) Non comprendo... OLGA (spensieratamente. A Rouvel) Lo sono il capriccio leggiero, veloce, che invidia le rondini, e ignora il perché! DE SIRIEX (a Fedora) L amate? FEDORA (A De Siriex) Forse! BOROFF (A Loris) Sei vinto! Ti assista il ciel! DE SIRIEX (a Fedora) Se parla? FEDORA (A De Siriex) Senza pietà! LORIS (a Boroff) Forte io son! ROUVEL (ad Olga) Il vostro cuor. (Fedora e De Siriex risalgono parlando sempre.) OLGA (continuando a civettare con Rouvel) Lo son, io son lo sbadiglio molesto, tenace, che dissipa il bacio, che uccide la gioia, e ignora il perché! ROUVEL Voi siete un bisticcio! (galantemente a Fedora) Principessa, ci fate languir! FEDORA (sorridendo gravosamente) Ognuno porta la sua Croce. (toccandosi quella bizantina che le pende sol petto) Vedete, anch io! ROUVEL É un talismano? FEDORA (facendosi seria subitamente e indicando col dito un piccolo scompartimento nel ciondolo) In quest antica Croce, era una pia reliquia; io vi riposi un farmaco, che sana ogni malor... LORIS (con intenzione) Per voi o per gli amici? FEDORA (Sorridendo) Chi lo sa! LORIS (con un inchino) Grazie. ROUVEL, DE SIRIEX, BOROFF (ridendo) Grazie. OLGA (presentandolo a Fedora) Vi presento Lazinski, il maestro polacco, nipote e successore di Chopin... un poeta del pianoforte, un principe del sentimento, un mago... FEDORA (interrompendo Olga con un saluto a Boleslao) Vi applaudirem stasera? OLGA (con entusiasmo) Naturalmente! FEDORA Bene! (Mentre si allontanano Fedora e Loris, De Siriex e Boleslao offrono entrambi il braccio ad Olga, la quale, dopo alquante moine, si decide per quello di Boleslao) DE SIRIEX (tra l offeso e il galante, ad Olga, che si discosta a braccio di Boleslao) Cosacca! OLGA (attirando l attenzione degli invitati maschi allo scopo di fare una scenata) Miei signori, venite... M hanno offesa! ROUVEL (comicamente) Chi mai? BOROFF (comicamente) Chi mai? CORO Chi mai? OLGA II signor de Siriex. ROUVEL, BOROFF, CORO (con stupore) Lui? DE SIRIEX (piegandosi come un colpevole) lo stesso. OLGA (sempre comicamente) Osò chiamarmi cosacca! Ma perché? ROUVEL, BOROFF, CORO (sempre comicamente, a De Siriex) Risponda il reo! Risponda! DE SIRIEX (con motteggievo le eleganza, canta una canzone russa) La donna russa è femmina due volte, doppiamente adorabile ed ostil.. . Essa é la vera donna, d Eva la figlia vera, con le dolcezze e gl impeti, le audacie e le viltà, l ali e gli artigli, l estasi e le frodi, pronta a immolarsi e facile a tradir. Tutto il suo sesso è in lei, tutto l esser umano un altare, un abisso, un mistero! Angelo e serpe, zingara e regina, sol d oriente e gelo boreal! Ecco la donna russa, con le dolcezze e gl impeti, le audacie e le viltà, pronta a immolarsi e facile a tradir! Ecco la donna russa, (con un inchino galante ad Olga) ed ecco l ideal! BOROFF (a De Siriex) Il ritratto è preciso. ROUVEL (a De Siriex) Benché non troppo gaio... OLGA Evvia! Eccone un altro più somigliante ancor. Il Parigino é come il vino, il vino della vedova, la Vedova Clicquot. Fragrante e perfido, giocondo e gelido, ci fa girar la testa ed i garretti; ma il cuor? Il cuore? Ohibò! Acido e zucchero, vapore e spirito, ribolle, balza, crepita, gorgoglia, freme, e poi? e poi? passò! Farmaco biondo, tossico blando, fa troppo vano strepito, fa troppa spuma... perché? perché? Non so... Svanito il fumo, spenta l ebbrezza, resta il tedio, e l emicrania. Adunque? Dunque? Buon pro! II Parigino é come il vino della Vedova Clicquot! BOROFF Brava, Contessa! DE SIRIEX (inchinandosi) Toccato! ROUVEL (a Olga) Benissimo! OLGA (a Boleslao, investendolo quasi gelosamente) Finalmente! vi colgo... Con chi eravate? Cosa faceste? Rispondete! (Boleslao altro non fa che inchinarsi profondamente.) (Loris e Fedora rientrano dalla sinistra a braccetto. ella freddamente istigante, egli sempre più inebriato, parlando, passeggiano per l anticamera.) FEDORA Ma dunque, é amore? LORIS (con forza) Delirio. FEDORA (ironica) Che sperate? LORIS Tutto. FEDORA (fingendosi offesa) E s io t impedissi? LORIS Con qual dritto? FEDORA (insistendo nel fingere irritazione) Amarvi per forza or dunque dovrò? LORIS Amor ti vieta di non amar. La man tua lieve, che mi respinge, cerca la stretta della mia man; la tua pupilla esprime T amo! " se il labbro dice "Non t amerò!" BOROFF (rientrato dalla dritta, si accosta vivamente a Fedora e Loris, ed inchinandosi a Fedora) Principessa, se aveste ordini per la Russia... FEDORA Partite? BOROFF A mezzanotte. FEDORA Ed io domani. LORIS (con un grido soffocato) voi? BOROFF (a Fedora, inchinandosi) Ci rivedremo allora... FEDORA (porgendogli la destra) A Pietroburgo... BOROFF (dopo aver baciato la mano alla Principessa, a Loris tristemente, con un gesto di saluto) Addio! LORIS Addio! (a Fedora) Doman? FEDORA (con un sospiro subdolo) Lascio Parigi... LORIS Sciagurato! ed io seguirvi la non posso! FEDORA (come per consolarlo) Appena giunta, pregherò per voi perdono... LORIS Vana impresa! FEDORA (fissandolo intensamente) Perchè no? Che faceste? E cosa grave? LORIS (capo) Grave. FEDORA Dunque sei reo? LORIS No. FEDORA (con gioia) Innocente? LORIS D un delitto... (Fedora, ben decisa a carpire a Loris la verità, trovandosi presso il divanetto, con dolce violenza vi fa sedere Loris, e quindi siede al sul banco.) OLGA Principessa, Boleslao può cominciar? FEDORA (facendo con la mano un gesto di indifferenza, e non volendo essere disturbata) Cominci... (Lazinski si siede al pianoforte. Assicuratasi che non ci saranno altre interruzioni, Fedora si concentra sulla preda. Lei e Loris sono parzialmente nascosti olla vista degli altri invitati da un paravento ornamentale e un gruppo di palme in vaso.) FEDORA (sottovoce) Dimmi, dunque... Di ... che fu? LORIS (si guarda intorno per assicurarsi di non essere udito) Fu l accusa d aver teso un tranello a Vladimiro Andrejevich.. . FEDORA (rabbrividendo) E non corri a scolparti? LORIS Da suo padre? Contro tutti? FEDORA Se innocente sei davvero, crederà... (Lazinski comincia a suonare un notturno.) LORIS (tentennando il capo) Egli? (tutta questa scena a mezzavoce) FEDORA E tu qui propormi ardisci l amor tuo contaminato dal terribile sospetto... e il tuo nome... il turpe nome d un assassino! LORIS Innocente! FEDORA (con simulata passione) Prova, dunque, questa tua grande innocenza... e la gitta in taccia al mondo pel tuo onor, per l amor mio! (lo guarda con feroce ansietà affascinando Loris con la persona piegata e palpitante) Tu taci? Rispondi... rispondi! LORIS (con intensità) Fedora, m amate? FEDORA (affascinandolo sempre più) Si, t amo... t amo. Ma parla... parla. . . LORIS (dopo uno sforzo supremo, subito con voce spenta) Ebben... Si... l uccisi... FEDORA (sorgendo in piedi di scatto, inorridita) Eri tu? LORIS Fedora! FEDORA Assassino! (Nel salone tutti applaudiscono Lazinski, che a finito il notturno e é in procinto di iniziare il secondo brano.) LORIS T inganni! Tu ignori... FEDORA (sogghignando) Fu qualche disgrazia? LORIS Castigo! FEDORA Un agguato codardo? LORIS E che ne sai tu? FEDORA (fra sé) Nulla io so! (Loris si alza e manifesta chiaramente la propria intenzione di lasciare la festa.) Mi sfugge! (più forte) Ma dove ten vai? Vuoi, dunque, lasciarmi nel dubbio? LORIS (fermandosi, con grande tristezza) Che giova? Non m ami! T incuto ribrezzo! FEDORA (sforzandosi di sorridere) Rifletti... la prima sorpresa... LORIS (con un gesto disperato) Chiamarmi assassino potesti! FEDORA (accostandosi con mal repressa ripugnanza) Fu il grido del sangue. Ma poi, il cuore risponde chi sa? LORIS (con grande trasporto) Che sii benedetta! FEDORA (procurando di farlo un altra volta sedere) Ma dimmi... Perché l uccidesti? LORIS (resistendo) Parlare, in mezzo a una testa? Vo darti la prova... Domani... qui stesso... FEDORA (fermandolo) Stanotte! Rispondi... Verrai? LORIS Si, verrò... FEDORA (quasi amorosamente) Lo vedi! Non provo ribrezzo. LORIS (baciandole ardentemente la mano) Oh, grazie! Fra un ora? (s allontana rapidamente e scompare a sinistra. Fedora fa l atto di strapparsi rabbiosamente dalla mano l impronta del bacio) FEDORA (trucemente) Infame! Più non mi sfuggi! (Le signore circondano il concertista per complimentarlo) OLGA (con entusiasmo a una dama) Portentoso! ROUVEL (a De Siriex, astutamente) Strepitoso! DE SIRIEX (ridendo a Rouvel) Schiacciante! OLGA (giocondamente a Fedora) Si fanno quattro salti? FEDORA (distratta, e sempre intenta alla vendetta contra Loris) Veramente, è un po tardi. OLGA (chiedendo) Un altro giro? ROUVEL Il ballo è il cognac dell amor. (Olga prende il braccio di Lazinski, un generale offre Il suo a Fedora. Mentre le coppie si muovono verso la pista da ballo, un lacchè reca un dispaccio su d un vassoio a De Siriex, che lo apre in disparte e lo legge con crescente emozione.) DE SIRIEX (accostandosi rapidamente a Fedora) Principessa! Un dispaccio ufficiale. Vi consiglio di sospendere la festa. FEDORA (stupita) Perché? DE SIRIEX Un attentato! FEDORA Contro lo Czar? DE SIRIEX (porgendole il dispaccio) Leggete. FEDORA (leggendo) Quei maledetti! (il dispaccio passa di mano in mano. La costernazione si dipinge su tutti i volti.) DE SIRIEX (a Fedora, con intenzione baciandole la mano) I nichilisti! OLGA (prendendo il braccio di Boleslao, spensieratamente a Fedora) Che peccato! Il mio giro! FEDORA (quasi solennemente) Dio protegga lo Czar! (Gli invitati si congedano da Fedora. Molta confusione nel fondo. La Principessa stringe a tutti la mano. Le due sale si sfollano rapidamente. I servi spengono i lumi dei lampadar e dei doppieri. un cameriere tira un ampia cortina di velluto cupo tra le colonne che dividono l antisala dal gran salone, chiudendo così tutta l arcata. L antisala rimane illuminata da una lampada sola. Fedora ridiscende nell antisala, siede e resta pensosa. Ad un tratio si alza, apre la piccola scrivania Settecento e si mette a scrivere. Dopo essersi occupata per un po in questa maniera, si alza, va verso una porta al lato del salone, e chiama il detective russo.) FEDORA Gretch! (Egli compare sulla porta, e lei lo interroga nervosamente.) I vostri uomini? GRETCH (accennando all uscio donde è entrato) Sono là... FEDORA Bene! (ritorna alla scrivania, e ricomincia a scrivere) GRETCH (rispettosamente) Sempre ho seguito Loris Ipanoff. FEDORA (chiudendo la lettera) Dite! GRETCH (consultando il proprio taccuino) Stasera un uom sospetto, Giunto appena di Russia, gli recava una lettera del fratel Valeriano. FEDORA Il fratello? Anche lui! (riapre la lettera e vi aggiunge alcune parole) Valeriano... Null altro? GRETCH Nulla. FEDORA (chiude la lettera e la suggella) Ho la prova suprema... la confessione sua! GRETCH (meravigliato) Confessa il suo delitto? FEDORA Confessa! GRETCH Finalmente! FEDORA Egli sta per tornare. Voi scendete in giardino. Appena pronti, un segno! Io lo congederò. GRETCH E poscia? FEDORA (alteramente) Fate il vostro mestiere. Non un grido, non un singulto! GRETCH Abbiamo un bavaglio. FEDORA Alle foce della Senna vi attende la nave Elisabetta. È quello suolo russo. GRETCH Obbedirò, signora... O vivo o morto! FEDORA (porgendogli la lettera) Questa per l Ambasciata. Sia spedita all istante a Pietroburgo... GRETCH Forse al generale Jariskin? FEDORA D ogni cosa lo informo. GRETCH Sarà fatto, Eccellenza! FEDORA (in un sussurro improvviso) Silenzio... (va in fondo ad ascoltare) È lui! È lui! (a Gretch) Andate. (Gretch esce per dove è entrato. Come Loris compare all ingresso, Fedora, maestosamente in piedi vicino alla scrivania, gli punta contro un dito accusatore, e gli parla con il tono di chi siede in un tribunale.) FEDORA Loris Ipanoff, oggi lo Czar, nostro signore, venia atrocemente colpito, come un giorno Vladimiro Andrejevich, dai nichilisti... E voi siete di quelli! LORIS (stupito) lo? FEDORA Voi! LORIS È falso! FEDORA Ma perché l uccideste? LORIS (con fredda energia) Per una donna... FEDORA Una donna? LORIS La mia... FEDORA (soffocata dall emozione) La tua LORIS Mia moglie... FEDORA (smarrita) Dimmi tutto... LORIS (sedendo sul divanetto. Guardandolo quasi spaventata Fedora siede essa pure.) Mia madre, la mia vecchia madre, Solinga vive, Come in sogno di pace, Nel suo castel lontan. L ultimo april, vi accolse Una giovin lettrice, Una sirena bionda, Wanda era il nome suo fatal. FEDORA (soffocata) Wanda! LORIS Cedendo alle lusinghe, l amai beato. Ma la mia buona madre L ascosa vampa travide, e lunge volle l incantatrice. lo la raggiungo, l adduco al tempio, mia la proclamo davanti a Dio! M eran padrini due vecchi amici... FEDORA (interrompendolo) Vladimiro? LORIS Vladimiro. Nel segreto nostro asilo tanto assiduo egli si mostra che il sospetto m entra in core. (con crescente emozione) Un vespro, a Natale, partendo pel dolce castello paterno, sovvienmi d un dono promesso a mia madre. Risalgo in slitta, E ratto ritorno. A mezzo la via, Discesa dall uscio del nobile amico. ravviso la fante di Wanda. L inseguo. La donna vacilla, balbetta, confessa. Di Wanda un biglietto reco a Vladimiro, lo salgo egli è uscito. II servo mi lascia un istante. lo corro al tiretto e trovo... FEDORA (interrompendolo) La lettera infame? LORIS (continuando) Che dice "Ti attendo stasera, alle nove!" FEDORA (fissandolo quasi con spavento) lo mi domando ancora se chi mi parla sia l uomo più turpe o più infelice. LORIS (stupito) Come? FEDORA (con la voce piena di odio) Se tu mentissi? LORIS (alzandosi di scatto) Di me dubiti ancora? FEDORA Chi mi da la certezza? LORIS Lui stesso. FEDORA (incredula sempre) Vladimiro? LORIS Ecco la prova. (getta sulla tavola un pacco di lettere) Leggi! FEDORA (riconosce la scrittura di Vladimiro, legg) "Anima mia!" (fra sè, esterrefatta) La sua scrittura. (correndo con l occhio alla firma) "Vladimiro tuo che t adora" (guardando l acclusa fotografia da biglietto da visita) Il suo ritratto! Dunque è vero? LORIS (porgendole un altra lettera) Leggi! Ed era fidanzato! FEDORA (leggendo) Pensa alla mia fortuna" (fra sé) Alla fortuna sua! (prende la lettura) Colei che sposerò non sarà tua rivale la sola donna mia, sei tu, Wanda adorata!" (straccia la lettera) Vile! Vile! FEDORA, LORIS Vile! FEDORA (guardando il ritratto) Essere abbietto! Cuore di fango! (straccia il ritratto e se getta via i pezzi. poi, agitata fin quasi alla frenesia, fissa l attenzione su Loris.) Ed or narra il castigo... LORIS La fante mi svela l immondo ritrovo. All ora fissata vi penetro armato. Deserta è la prima stanzetta. Vi ascolto. Un onda di risa... Un onda di baci! FEDORA Avanti! LORIS II mio nome! Cieco di rabbia! Un urto alla porta e mi slancio. FEDORA (afferrando con le mani il tavolino) Avanti... avanti! LORIS Ella balza. lo l afferro, e l atterro. "Lascia quella donna" grida il vile. Mi rivolgo furibondo al vedermi armato ei s arma. Spara... al fianco mi ferisce... lo rispondo... ma l uccido. FEDORA (come un grido di gioia selvaggia) Ah! anche lei! LORIS (calmo) Ella fuggi... ma inferma cadde... langui... si spense. (fieramente) Ma chi m accusa? Chi dunque mi spia? Conosci tu gl infami? FEDORA (presto) Nulla io so! LORIS Vedi, io piango... ma, se piango, no, non è per la mia vita. A mia madre penso, e piango per il suo gran dolor. Non sarò nella mia casa a implorare il suo perdono, e quei dolci occhi morenti socchiuder non potrò! Vedi, io piango, ma, se piango, no, non è il piango mio viltà! FEDORA (dolcemente, con passione, tentando di consolarlo) Lascia che pianga io sola e pianga di vergogna pianga L infame accusa, pianga il profondo inganno. T avea creduto un vile schiavo dell odio altrui ed eri un forte, un nobile, un santo punitor. LORIS (sconsolatamente) Vana pietà! Vana pietà, se parti! lo patria e tetto e nome e madre più non ho! Vana, vana pietà! FEDORA Loris, non parto più, non parto più! Un altra madre tra le mie braccia avrai! LORIS (alzandosi, risoluto) Addio! (lontano fischio interno) FEDORA (fra sè) Il segnale! LORIS (dirigendosi all uscio di destra) Addio! a domani... FEDORA (sbarrandogli il passo) Dove ten vai? LORIS Rincaso... È tardi. FEDORA No, non partire! LORIS Perché? FEDORA (cercando di prendere tempo) Le spie che ti circondano? LORIS (sfiorandola mentre le passa accanto) lo non le temo! FEDORA (cercando ancora di prendere tempo) Ben io le temo! (tra sè) L uccideranno! LORIS Non vo recarti sventura... Addio... FEDORA (frapponendosi tra lui e l uscio) Ah! rimani! Ho paura. Tu corri a un agguato... Fors anche alla morte. LORIS (cercando di allontanarla) Diranno che sono il tuo amante! FEDORA (fissandolo amorosamente) Che importa? LORIS Se t amo! FEDORA Non m ami! LORIS Io t amo! FEDORA No, tu non m ami, non m ami! LORIS (abbracciandola con passione) Fedora, io t amo, il tuo sguardo m inebria! FEDORA Nè patria, Nè madre Rimpiangi per me? LORIS Più nulla! (Tranquillamente, senza togliere gli occhi da Loris, Fedora si sposta indietro verso la porta del salone, la tira, e la chiude a chiave.) Fedora, ti perdi! FEDORA Ti salvo! Ma ripeti ancor Che m ami... LORIS (avvicinandosi lentamente a lei, le mani tese, fissandola negli occhi) T adoro! FEDORA (con gioia profonda) E dunque, rimani! FEDORA, LORIS (avvicinandosi l uno all altra al centro della stanza, nella felicità più intensa) T amo! (Dopo quest ultima dichiarazione, i due amanti s incontrano in un abbraccio appassionato, mentre cala lentamente il sipario.) Giordano,Umberto/Fedora/III
https://w.atwiki.jp/hmiku/pages/57647.html
【検索用 YOU 登録タグ 2023年 BIGHEAD Hiroto Ishiguro JUVENILE SHUN Shoko Morisaki VOCALOID Y ニコニコ外公開曲 人間 初音ミク 曲 曲英】 + 目次 目次 曲紹介 歌詞 コメント 作詞:SHUN 作曲:JUVENILE 編曲:JUVENILE 調声:BIGHEAD MV制作:Hiroto Ishiguro(CLUTCH) MV制作監督:Shoko Morisaki(UPAN inc.) 唄:初音ミク・SHUN 曲紹介 ProducerにJUVENILEを迎え、デスクトップ・ミュージックの在り様を電子感あふれるサウンドと聞き心地良いラップの掛け合いで綴るHIP HOPナンバー。 『また繰り返す “行ってきます”』 至るところに“こだわり“を沢山盛り込んだリリックに要注目な、切なく甘酸っぱいラブソング。 曲名:『YOU』(ユウ) ダンスやラップなどのストリートカルチャーと高度な映像演出で、新たなカルチャーを構築するプロジェクト『MIKU BREAK』の楽曲。 歌詞 (動画より書き起こし) どんな時も君だけを見てる 電源落とせば私は消える 大勢の中の1人だとしても 私 君の顔 わかってる どんな時も君だけを見てる 電源落とせば私は消える また繰り返す "行ってきます" その先でまた君に出会う 君に費やす16 睡眠時間ならNah 部屋に漂うヌードル smell 連日 夜遊びでメルト 俺なりのSense 俺だけの Phrase だけど未だに掴めない My girl 今日も不発のフラグは立ってる それと裏腹ニコニコ笑ってる ならば一かバチか毒舌で Spit それが裏目 君はまた 刺激求めて P P P Ya 夜な夜な作戦会議 振り絞る 強烈なIdeas 残ってるのはどの選択肢? 調教されるかするかをJudge 気づけばまた違うアプローチで 皆はあっという間に虜 トレンドの先頭 JAPAN TOKYO その姿部屋で眺める 今日も 釣り合わないのはわかってる 高スペック 不釣り合いだけど俺のHoney Up Doen 感情が入り乱れる 気づいたら3AM 君下ろすツインテールと思った瞬間Fell asleep Dance floor 舞い踊るYou, you, 宙に舞うこの気持ちはUmm, umm 人差し指が触れる PLAY 再生を始める Yeah 雑音が消える Yeah, Dance floor 舞い踊るYou, you, 宙に舞うこの気持ちはUmm, umm 人差し指が触れる PLAY その時、目が合う Yeah, yeah どんな時も君だけを見てる 電源落とせば私は消える 大勢の中の1人だとしても 私 君の顔 わかってる どんな時も君だけを見てる 電源落とせば私は消える また繰り返す "行ってきます" その先でまた君に出会う キミの中に 宿す私の意志 急に意味不明なコト言ったり 突然尖ったり だけど気づいたら好きにさせちゃってるみたい 両足 沼ハマってるけど後悔させない それが私 君も君も キミのことも愛すし タイムリーな話題 私なりに料理 病みつき Yeah 独占欲なら結構です です 遊んでる時間なんてないのです Test 1 2 3 飛んで 9 目と目が合うタイミング これだけは言えるこの関係性 私動く キミの愛と歓声で キミと私は表裏一体 だからこそ興味ない一切 Love ya! 雨降る 降る 降る 気持ち浮遊 浮遊 浮遊 You, you, you 紛らわす為に開く YouTube どんな時も君だけを見てる 電源落とせば私は消える 大勢の中の1人だとしても 私 君の顔 わかってる どんな時も君だけを見てる 電源落とせば私は消える また繰り返す "行ってきます" その先でまた君に出会う コメント 名前 コメント コメントを書き込む際の注意 コメント欄は匿名で使用できる性質上、荒れやすいので、 以下の条件に該当するようなコメントは削除されることがあります。 コメントする際は、絶対に目を通してください。 暴力的、または卑猥な表現・差別用語(Wiki利用者に著しく不快感を与えるような表現) 特定の個人・団体の宣伝または批判 (曲紹介ページにおいて)歌詞の独自解釈を展開するコメント、いわゆる“解釈コメ” 長すぎるコメント 『歌ってみた』系動画や、歌い手に関する話題 「カラオケで歌えた」「学校で流れた」などの曲に直接関係しない、本来日記に書くようなコメント カラオケ化、カラオケ配信等の話題 同一人物によると判断される連続・大量コメント Wikiの保守管理は有志によって行われています。 Wikiを気持ちよく利用するためにも、上記の注意事項は守って頂くようにお願いします。
https://w.atwiki.jp/oper/pages/525.html
MANON (pensive, à elle-même) Dans mon coeur... quel tourment... DES GRIEUX (à lui-même) Puisse du bonheur où j aspire Le jour se lever souriant! (Entre la servante avec une lumière) Que nous veut-on? LA SERVANTE C est l heure du souper, Monsieur. DES GRIEUX C est vrai pourtant. Et je n ai pas encore porté ma lettre! (La Servante dispose le couvert pour le souper) MANON Eh bien, va la porter! DES GRIEUX (indécis) Manon! MANON Après? DES GRIEUX (tendre et lent) Je t aime, je t adore! Et toi, dis, m aimes-tu? MANON Oui, mon cher chevalier, je t aime... DES GRIEUX (avec un ton de reproche) Tu devrais, en ce cas, me promettre... MANON Quoi? DES GRIEUX (changeant de ton) Rien du tout! Je vais porter ma lettre! (Il sort.) MANON (reste seule, très troublée) Allons!... il le faut! Pour lui-même! Mon pauvre chevalier! Oh! Oui, c est lui que j aime! Et pourtant, j hésite aujourd hui! Non! non! je ne suis plus digne de lui! J entends cette voix qui m entraîne Contre ma volonté "Manon, tu seras reine, Reine par la beauté!" (avec reproche) Je ne suis que faiblesse et que fragilité! Ah! malgré moi je sens couler mes larmes. Devant ces rêves effacés! L avenir aura-t-il les charmes De ces beaux jours déjà passés? (Manon s est approchée peu à peu de la table toute servie avec émotion et simplicité) Adieu, notre petite table Qui, nous réunit si souvent! Adieu, notre petite table, Si grande pour nous cependant! (avec un triste sourire) On tient, c est inimaginable, Si peu de place... en se serrant... Adieu, notre petite table!.. Un même verre était le nôtre, Chacun de nous, quand il buvait, Y cherchait les lèvres de l autre... Ah! Pauvre ami, comme il m aimait! Adieu... notre petite table. (avec un sanglot) Adieu! (Entendant Des Grieux, à part et vivement) C est lui! Que ma pâleur ne me trahisse pas! DES GRIEUX (avec élan) Enfin, Manon, nous voilà seuls ensemble! (Il s approche d elle.) Eh quoi?... des larmes? MANON Non! DES GRIEUX Si fait, ta main tremble... MANON (s efforçant de sourire) Voici notre repas. DES GRIEUX C est vrai, ma tête est folle! Mais le bonheur est passager, Et le ciel l a fait si léger Qu on a toujours peur qu il s envole! A table! MANON A table! DES GRIEUX Instant charmant Où la crainte fait trêve, Où nous sommes deux seulement! (simplement) Tiens, Manon, en marchant, je viens de faire un rêve. MANON (avec amertume, à part) Hélas! qui ne fait pas de rêve? DES GRIEUX (à Manon avec intimité) En fermant les yeux, je vois Là-bas... une humble retraite, Une maisonnette Toute blanche au fond des bois! Sous ses tranquilles ombrages Les clairs et joyeux ruisseaux, Où se mirent les feuillages, Chantent avec les oiseaux! C est le paradis!... Oh non! Tout est là triste et morose, Car il y manque une chose, Il y faut encore Manon! MANON (doucement) C est un rêve, une folie! DES GRIEUX Non! Là sera notre vie! Si tu le veux, ô Manon, (On entend frapper à la porte.) MANON (à part) Oh ciel! déjà! DES GRIEUX Quelqu un? (gaîment) Il ne faut pas de trouble fête... (se levant) Je vais renvoyer l importun. (souriant) Et je reviens. MANON (troublée) Adieu! DES GRIEUX (étonné) Comment! MANON (avec embrassas et émotions contenue) Non! Je ne veux pas! DES GRIEUX (insistant) Pourquoi? MANON (de même) Ah! Tu n ouvriras pas cette porte! Je veux rester dans tes bras! DES GRIEUX (se dégageant doucement) Enfant!... laisse-moi... MANON Non! DES GRIEUX Que t importe! MANON Non! DES GRIEUX Allons! MANON Je ne veux pas! DES GRIEUX Quelque inconnu! C est singulier! Je le congédierai d un façon polie, Je reviens, nous rirons tous deux de ta folie! (On entend un bruit de lutte. Manon se lève et court vers la fenêtre; roulement de voiture.) MANON Mon pauvre chevalier! (Manon paraît en proie à la plus vive douleur.) MANON (pensive, à elle-même) Dans mon coeur... quel tourment... DES GRIEUX (à lui-même) Puisse du bonheur où j aspire Le jour se lever souriant! (Entre la servante avec une lumière) Que nous veut-on? LA SERVANTE C est l heure du souper, Monsieur. DES GRIEUX C est vrai pourtant. Et je n ai pas encore porté ma lettre! (La Servante dispose le couvert pour le souper) MANON Eh bien, va la porter! DES GRIEUX (indécis) Manon! MANON Après? DES GRIEUX (tendre et lent) Je t aime, je t adore! Et toi, dis, m aimes-tu? MANON Oui, mon cher chevalier, je t aime... DES GRIEUX (avec un ton de reproche) Tu devrais, en ce cas, me promettre... MANON Quoi? DES GRIEUX (changeant de ton) Rien du tout! Je vais porter ma lettre! (Il sort.) MANON (reste seule, très troublée) Allons!... il le faut! Pour lui-même! Mon pauvre chevalier! Oh! Oui, c est lui que j aime! Et pourtant, j hésite aujourd hui! Non! non! je ne suis plus digne de lui! J entends cette voix qui m entraîne Contre ma volonté "Manon, tu seras reine, Reine par la beauté!" (avec reproche) Je ne suis que faiblesse et que fragilité! Ah! malgré moi je sens couler mes larmes. Devant ces rêves effacés! L avenir aura-t-il les charmes De ces beaux jours déjà passés? (Manon s est approchée peu à peu de la table toute servie avec émotion et simplicité) Adieu, notre petite table Qui, nous réunit si souvent! Adieu, notre petite table, Si grande pour nous cependant! (avec un triste sourire) On tient, c est inimaginable, Si peu de place... en se serrant... Adieu, notre petite table!.. Un même verre était le nôtre, Chacun de nous, quand il buvait, Y cherchait les lèvres de l autre... Ah! Pauvre ami, comme il m aimait! Adieu... notre petite table. (avec un sanglot) Adieu! (Entendant Des Grieux, à part et vivement) C est lui! Que ma pâleur ne me trahisse pas! DES GRIEUX (avec élan) Enfin, Manon, nous voilà seuls ensemble! (Il s approche d elle.) Eh quoi?... des larmes? MANON Non! DES GRIEUX Si fait, ta main tremble... MANON (s efforçant de sourire) Voici notre repas. DES GRIEUX C est vrai, ma tête est folle! Mais le bonheur est passager, Et le ciel l a fait si léger Qu on a toujours peur qu il s envole! A table! MANON A table! DES GRIEUX Instant charmant Où la crainte fait trêve, Où nous sommes deux seulement! (simplement) Tiens, Manon, en marchant, je viens de faire un rêve. MANON (avec amertume, à part) Hélas! qui ne fait pas de rêve? DES GRIEUX (à Manon avec intimité) En fermant les yeux, je vois Là-bas... une humble retraite, Une maisonnette Toute blanche au fond des bois! Sous ses tranquilles ombrages Les clairs et joyeux ruisseaux, Où se mirent les feuillages, Chantent avec les oiseaux! C est le paradis!... Oh non! Tout est là triste et morose, Car il y manque une chose, Il y faut encore Manon! MANON (doucement) C est un rêve, une folie! DES GRIEUX Non! Là sera notre vie! Si tu le veux, ô Manon, (On entend frapper à la porte.) MANON (à part) Oh ciel! déjà! DES GRIEUX Quelqu un? (gaîment) Il ne faut pas de trouble fête... (se levant) Je vais renvoyer l importun. (souriant) Et je reviens. MANON (troublée) Adieu! DES GRIEUX (étonné) Comment! MANON (avec embrassas et émotions contenue) Non! Je ne veux pas! DES GRIEUX (insistant) Pourquoi? MANON (de même) Ah! Tu n ouvriras pas cette porte! Je veux rester dans tes bras! DES GRIEUX (se dégageant doucement) Enfant!... laisse-moi... MANON Non! DES GRIEUX Que t importe! MANON Non! DES GRIEUX Allons! MANON Je ne veux pas! DES GRIEUX Quelque inconnu! C est singulier! Je le congédierai d un façon polie, Je reviens, nous rirons tous deux de ta folie! (On entend un bruit de lutte. Manon se lève et court vers la fenêtre; roulement de voiture.) MANON Mon pauvre chevalier! (Manon paraît en proie à la plus vive douleur.) Massenet,Jules/Manon/ActⅢ-1
https://w.atwiki.jp/aesthetica/pages/23.html
François Boucher, 1703- 1770 Boucher J.-B. Le Blanc, Observations sur les ouvrages de MM. de l Académie de peinture et de sculpture, 1753, p. 14- 18. ブーシェを賞賛する。cité par Démoris [2008] 130. La Font de Saint-Yenne ラ・フォンは他の批評家に先駆けてブーシェを批判した愛好家とされるが(cf. Démoris [2008] 129)、『省察』(1754)におけるブーシェ批判は一種の韜晦をもって始まることに注意しなければならない。『省察』の話者は対話相手の心情を推し量るかたちで、「貴方は彼〔ブーシェ〕の彩色も構成もデッサンの趣味も思惟pensséeも好まないでしょう。〔…〕同様に、彼の〔描く人物像の〕媚びた化粧や、まるで薔薇か菫のような色をした不自然な肉体の染め方が我等の画派〔フランス派〕の進歩を挫く、そう言い切ってしまうほど過剰な嫌悪感を彼に抱いているのでしょう」と述べる(34)。しかし、話者はすぐに「貴方のその先入見はやや意固地に過ぎる」と釘を刺してから、ブーシェの長所にも言及している(35)。 La Font de Saint-Yenne, Sentiments sur quelques ouvrages de peinture, sculpture et gravure, 1754, p. 34-35. Je vais à présent vous parler des tableaux d un autre peintre contre lesquels je vous ai toujours vû fort prévenu. C est M. Boucher. Vous n aimez ni son coloris, ni sa composition, ni son goût de dessin, ni ses pensées. Vous portez même l excès de votre antipathie jusques à dire qu il a énervé les progrès de notre école par son fard séduisant, par la teinte de ses chairs qui ne sont point celles de la nature étant presque toutes couleur de rose violettes. Vous en faites même une comparaison peu avantageuse d un faiseur de jolies chansonettes vis-à-vis d un bon poëte épique tragique. Enfin vous réduisez ses talens au genre pastoral à la houlette. Votre prévention, mon cher Monsieur, est un peu trop forte. Je conviens avec vous qu il réussit beaucoup mieux dans les petits tableaux les sujets galans, que dans ceux qui exigent une grande composition. Mais vous devez accorder à son pinceau une fraicheur une suavité qui plaît à bien des gens, ses airs de tête sont extrêmement piquans gracieux quoique sans variété. Baillet de Saint-Julien, La Peinture, poème. Caractère des peintres français actuellement vivans, Amsterdam, 1755, p. 13. Platon jadis accusoit certains Philosophes de n avoir jamais sacrifié aux Grâces ; Je n ose faire à quelques Pintres, surtout à quelques-uns de nos Ecrivains François le même reproche; mais Boucher ne l encourra jamais. Son imagination vive abondante ne s est point bornée à ce nombre. Boucher en connoît plus de trois ses yeux ont vû plus d une Vénus il semble dans ses rêveries tendres passionnées, que ce Peintre privilégié ait assisté à tous les mystères de l Amour. Œuvres Le coucher du Soleil,1752, Wallace Collection, London, exposé au Salon de 1753. Le lever du Soleil,1753, Wallace Collection, London, exposé au Salon de 1753. ******************************************
https://w.atwiki.jp/bemanimusicwiki/pages/1675.html
2000/05/06 CLUB VERSION 稼動開始新規収録:13曲 収録総数:全13曲 稼働日数:82日 2000/07/27 CLUB VERSION 2 稼動開始新規収録:29曲 収録総数:全42曲 タイトル アーティスト 備考 DanceDanceRevolution CLUB VERSION Dreamcast Edition DanceDanceRevolution 2ndReMIX APPEND CLUB VERSION vol.1 DanceDanceRevolution 2ndReMIX APPEND CLUB VERSION vol.2 20,November dj nagureo been so long m-flo 提供曲 celebrate JJ COMPANY Do you love me? reo-nagumo Dr.LOVE baby weapon feat.Asuka.M jam jam reggae jam master 73 LUV TO ME(disco mix) tiger YAMATO Melt in my arms Honey P feat.Asuka.M R3 tiger YAMATO special energy DJ FX The Rhyme Brokers m-flo 提供曲 The Theme from flo-jack m-flo 提供曲 YOU MAKE ME MONDAY MICHIRU 提供曲 DanceDanceRevolution 2ndMIX with beatmania IIDX substream CLUB VERSION 2 22DUNK SLAKE 5.1.1. dj nagureo Be in my paradise JJ COMPANY BEGINNING-OF-LIFE QUADRA BRILLIANT 2U NAOKI Deep Clear Eyes QUADRA deep in you dj nagureo diving money QUADRA e-motion e.o.s g.m.d. DJ Mazinger featuring Muhammad GAMBOL SLAKE GENOM SCREAMS L.E.D.LIGHT gentle stress DJ Swan GRADIUSIC CYBER TAKA Into the World QUADRA KEEP ON MOVIN N.M.R. LOVE SO GROOVY LOVEMINTS Macho Gang ANAL SPYDER OVERDOSER MIRAK PARANOiA MAX~DIRTY MIX~ 190 patsenner dj nagureo PERFECT FREE nite system Prince on a star SPIRITUAL RIDE Queen s Jamaica (astria mix) Crunky Boy featuring Muhammad RUGGED ASH SYMPHONIC DEFOGGERS Salamander Beat Crush mix nite system ska a go go THE BALD HEADS THE EARTH LIGHT L.E.D.LIGHT ちょっときいてな (ZANSHIN-NA MIX) Laugh Peace 提供曲
https://w.atwiki.jp/dynamix2ch/pages/420.html
Smile Encounter 譜面情報 難易度 Casual Normal Hard MEGA GIGA Level 2 6 10 - - ノーツ数 231 364 872 - - スタイル 左トラック 右トラック ノーマル ノーマル 楽曲情報 BPM 210 アーティスト名 yaseta + Hidra-Xjeil ジャンル Future Bass 長さ 1 57 解禁方法 イベント解禁 初出 2021/03/05 ~ 2021/03/09 yaseta氏はArty Partyで、Hidra-Xjail氏はEmulisyで既にDynamixに楽曲を提供しているが、本楽曲は彼らの合作となっている。 攻略情報 Hard 譜面画像(クリックで拡大表示) BPM210という高速かつ16分交互やリズム難が含まれ、レベル10の中ではフルコンボ難易度は高いといえる。 とはいえ左右との複合はかなり控えめで、同時押しが要求される場面もかなり密度の薄い部分ばかりであるため、速度に慣れてさえしまえば苦労はしないだろう。 序盤の忙しい部分が一通り終わった37小節目からリズム難が続く。前半はメロディの音を、後半はリズムの音を取っているので、よく聞いて合わせよう。 譜面・難易度修正情報 コメント欄 名前 コメント
https://w.atwiki.jp/paserss/pages/15.html
Sony a présenté aujourd hui une nouvelle gamme de portables fins et légers avec des regards élégants et disponibles dans cinq couleurs brillantes. Les ordinateurs portables Sony VAIO CR sont destinés aux plus jeunes utilisateurs intéressés de regards et compacité plutôt que des performances haut de gamme. Taillée en argent et disponible en cinq couleurs curieusement nommées (sangria, cosmopolite, Colombe, indigo et noir), les nouveaux portables de CR sont plus à l aise dans un dortoir de collège qu une salle de conférence. Batterie Sony vaio vgp-bps24 Touches intéressantes incluent une police spécialisée clavier, une LED qui palpite sous la garniture de l ordinateur portable pour indiquer ce qui se passe — démarrage, mettre hors tension, hibernation — et rougeoyant et à la décoloration en conséquence. Chaque cahier de CR est livré avec son propre VAIO marqué papier peint et couleurs assorties en option sac de transport et souris. Pesant 5,5 kilos avec la batterie standard, le CR vous permet de bouger tout en se faire remarquer. Chargé avec un Intel Centrino Core 2 Duo 1,8 GHz processeur T7100 (Intel Santa Rosa) fournissant avec beaucoup de puissance et efficacité énergétique pour la plupart des utilisateurs. Le CR est livré pré-installé avec système d exploitation Windows Vista Home Premium et l édition de Windows Vista Professionnel est une mise à niveau en option. Équipé d un écran de 14,1 pouces doté de la technologie XBRITE-ECO LCD de Sony, un modèle d enceintes le CR CD/DVD lecteur/graveur et fonction intégrée saura satisfaire la plupart de vos besoins de divertissement. Mode de fusion instantanée et A / V contrôles fournissent un accès sur demande à des films, Batterie Sony vaio vgp-bps22a de musique et de photos sans avoir besoin de démarrage du système d exploitation. Les carnets de CR viennent également chargés avec le logiciel de Sony LocationFree, ainsi vous pouvez regarder la télévision, accéder à vos personnel magnétoscope ou lecteur DVD et découvre que le contenu de votre ordinateur portable via Internet et d une station de base disponible. Un appareil photo numérique intégré et un microphone vous permettent de prendre des photos ou participer à des chats vidéo direct. Équipé d un Memory Stick Duo, Memory Stick Pro, Batterie Sony vaio vgp-bps21a carte SD et carte ExpressCard fentes de média, le CR vous permet d accéder instantanément à vos fichiers multimédias numériques provenant d autres appareils. Le port S-vidéo inclus le rend pratique pour connecter le CR à un téléviseur et regarder un DVD ou jouer à des jeux sur grand écran.