約 3,069,703 件
https://w.atwiki.jp/robocraftjpwiki/pages/182.html
目次 GCとは?使用できる場面 購入可能な方法 購入手順 購入額一覧(2015年02月21日現在) Comments 更新時バージョン 0.6.780 GCとは? 「Galaxy Cash」。課金することで購入できる、Robocraftのもう1つの通貨です。 初プレイ時に100GCが与えられています。 使用できる場面 プレミアムアカウントの購入 ペイントの課金ユーザー限定色が使用可能に 各種ブロックの購入 ロボファクトリーでのロボット購入 購入可能な方法 bitcoinやGoogleWalletでの支払いも可能なようですが一般的ではないので省略。 1.PayPalで支払う 対応するクレジットカード、またはVISAデビットのような対応デビットカード、もしくはVプリカがあれば可能です。 2.¥Coinsを使う(ランチャー版のみ) 電子マネー(Webmoney,BitCash,NETCASH)か携帯キャリア払い(docomo,au,softbank)で、¥Coins(エンコイン)にチャージすることが可能です。上記の6種などは\Coinsを経由して決済することができます。 手数料分が引かれるのか、PayPalでの支払いとくらべて少しだけ割高になります。 ¥Coins(エンコイン)の詳細は、この下の質問もお読みください。 3.SteamWalletで支払う(Steam版のみ) Steam版をご使用の方は、SteamWalletに入金することで課金できます。入金は最低$5.00からで、クレジットカードとPayPalからのみ可能です。間接的にであればVプリカも使用できます。 コンビニ代替決済も可能です。 ※電子マネーと携帯キャリア払いでの決済ができるようになったの? いつの間にか¥Coins(エンコイン)での支払いに対応した模様で、直接支払いができるわけではありませんが、\Coinsにチャージすることで電子マネーや携帯払いからでも決済ができるようになりました。 (ランチャー版専用) ¥Coins(エンコイン)公式サイト 最初にアカウントを作成します。メールアドレスとパスワードを入力し、次へ進みます。 入力したメールアドレス宛に認証メールが届きますので、届いたメールのリンクからアカウントを認証します。これでアカウント作成は完了です。 後は自分のアカウントにログインし、電子マネー(Webmoney,BitCash,NETCASH)か携帯キャリア払い(docomo,au,softbank)でチャージします。 1円=1¥Coin(1エンコイン)になります、詳細は説明を読んでください。 ちなみにエンコインでの支払いは「World of Tanks」などいくつかのゲームにも対応しているようです。 対応ゲームリスト(外部サイト) 購入手順 上のステータスバーにある、「BUY FUNDS」をクリックしてください。 SELECT A GALAXY CASH OPTION?という画面が表示されたら、YEN¥に切り替えて購入する額を選択します。 Steam版は、Steamオーバーレイブラウザのほうに支払い画面が表示されますので、そちらから支払い手続きを続けてください。 1.PayPalでの支払い 画面の左側に購入GC額と支払い金額がでていますので確認してください。 すでにPayPalアカウントを持っている人は、右上のPayPalアカウントから支払うを選択、アカウントにログインして支払いを済ませれば完了です。 新規の方は、画面上にクレジットカードで支払うと表示されているのを確認したら、必要事項を埋めて下の支払うをクリックしてください。すべて日本語で入力して構いません。 記入とカード自体(Vプリカなら残高)に問題がなければ支払いが完了します。 2.¥Coins(エンコイン)での支払い(ランチャー版のみ) すでに\Coinsのアカウント作成が完了しており、チャージも済んでいるという前提で解説します。 購入するGC額を確認したら、その下の¥Coinsと書かれたバナーをクリック。 \Coinsの説明がでますので、次へをクリック。 \Coinsのアカウントへのログインを求められるので、\Coinsのメールアドレスとパスワードを入れて次へ進みます。 残高に問題がなければそのまま支払いが完了します。 エンコインでの支払いは反映されるまで数十分から数時間程度(長くて4時間)かかることがあります。焦らず待ちましょう。 3.SteamWalletでの支払い(Steam版のみ) GC購入画面で購入額を選択後、下のSteamWalletと書かれたバナーをクリックしてください。 ゲームウインドウ内にSteamオーバーレイが表示され、購入確認画面が表示されます。残高に問題がなければそのまますぐに購入できます。 残高がない場合は「クレジットを追加」ボタンをクリックして入金してください。支払いは以下に対応しています。 PayPal(Vプリカ) Visa MasterCard JCB MoneyBookers American・Expless Discover WebMoney ※Steam版でプレイしているのに誤って¥Coinsにチャージしてしまった!という方は、 Robocraft公式サイト/ランチャー版ダウンロード の「DOWNLOAD ALPHA」をクリックし、「始めるために」に記載されている手順で、ランチャー版をダウンロードしてください。 ランチャー版であれば、上記のように手続きを行うことができます。 購入額一覧(2015年02月21日現在) GC 支払額(USD/米ドル/$) 支払額(GBP/英ポンド/£) 支払額(EUR/EUユーロ/€) 支払額(RUB/露ルーブル) 支払額(YEN/日本円/¥) 4500 4.95 3.15 3.95 325 585 10000 9.95 6.35 7.95 955 1175 27000 24.95 15.95 19.95 1635 2940 60000 49.95 31.95 39.95 3275 5890 100000 74.95 47.95 59.95 4915 8835 200000 99.95 93.95 79.95 6555 11780 Comments 注意 コメント欄を利用する場合、必ずコミュニティのページを参照してください。 +コミュニティを読んで理解した方のみ展開してください 名前
https://w.atwiki.jp/edh-commander/pages/311.html
冠雪の平地/Snow-Covered Plains 基本氷雪土地 — 平地(Plains) (白) 引用元 Wisdom Guild 評価 (氷雪基本土地全般の評価を記述しています) マジックに存在する5種の基本土地(平地(Plains)、島(Island)、沼(Swamp)、山(Mountain)、森(Forest))には、氷雪版が存在する。 白 冠雪の平地(Snow-Covered Plains) 青 冠雪の島(Snow-Covered Island) 黒 冠雪の沼(Snow-Covered Swamp) 赤 冠雪の山(Snow-Covered Mountain) 緑 冠雪の森(Snow-Covered Forest) 氷雪土地であることにはデメリットもあるが、わざわざ氷雪を対策するプレイヤーはまず居ないため、それが問題になることはかなり少ない。基本的にはメリットの方が大きいと言えるだろう。 基本土地を氷雪にする理由づけになりそうなカードはこのあたり。 汚れた契約(Tainted Pact) 同じ名前のカードを採用しづらい関係上、複数枚基本土地を採用したいときに通常のものと氷雪土地に分けて採用することがある。 このカードの場合名前が違うことが重要であり、氷雪土地であること自体に意味はない。 占術の岩床(Scrying Sheets) 氷雪パーマネントを手札に加える能力を持った土地。土地でありながらアドバンテージを獲得できる。 ロノムの口(Mouth of Ronom) クリーチャーにダメージを飛ばせる土地。起動に氷雪マナが必要。 北方行(Into the North) 氷雪土地を持って来られる不屈の自然(Rampant Growth)。氷雪土地なら何でもサーチできるので、上記の占術の岩床やロノムの口、あとは氷雪2色土地や暗黒の深部(Dark Depths)もサーチできる。 Withering Wisps 氷雪沼のみを参照するエンチャント。制限はあるが、1マナ軽い黒死病(Pestilence)として使える。 Glacial Crevasses 氷雪山のみを参照するエンチャント。氷雪山を生け贄にすると濃霧(Fog)のような能力を使える。 類似カードとしてSunstoneがある。そちらは氷雪土地なら何でもいいが、起動に2マナが必要。 汚れた契約以外はあまり見ることのないカードも多いが、どれも独自性のある面白いカードであり、デッキによっては採用できるだろう。 通常の基本土地とほぼ変わらない使い方ができることから、何のシナジーがなくとも基本土地を氷雪にしているプレイヤーもいる。 類似カード 普通の基本土地 白:平地(Plains) 青:島(Island) 黒:沼(Swamp) 赤:山(Mountain) 緑:森(Forest) 他の氷雪土地 氷雪2色土地サイクル 占術の岩床(Scrying Sheets) ロノムの口(Mouth of Ronom) 暗黒の深部(Dark Depths) 相性の良いカード 汚れた契約(Tainted Pact) 占術の岩床(Scrying Sheets) ロノムの口(Mouth of Ronom) 北方行(Into the North) Withering Wisps Glacial Crevasses Sunstone
https://w.atwiki.jp/francoise/pages/15.html
Nous étions à l’Étude, quand le Proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail. Le Proviseur nous fit signe de nous rasseoir ; puis, se tournant vers le maître d’études – Monsieur Roger, lui dit-il à demi-voix, voici un élève que je vous recommande, il entre en cinquième. Si son travail et sa conduite sont méritoires, il passera dans les grands, où l’appelle son âge. Resté dans l’angle, derrière la porte, si bien qu’on l’apercevait à peine, le nouveau était un gars de la campagne, d’une quinzaine d’années environ, et plus haut de taille qu’aucun de nous tous. Il avait les cheveux coupés droit sur le front, comme un chantre de village, l’air raisonnable et fort embarrassé. Quoiqu’il ne fût pas large des épaules, son habit-veste de drap vert à boutons noirs devait le gêner aux entournures et laissait voir, par la fente des parements, des poignets rouges habitués à être nus. Ses jambes, en bas bleus, sortaient d’un. pantalon jaunâtre très tiré par les bretelles. Il était chaussé de souliers forts, mal cirés, garnis de clous. On commença la récitation des leçons. Il les écouta de toutes ses oreilles, attentif comme au sermon, n’osant même croiser les cuisses, ni s’appuyer sur le coude, et, à deux heures, quand la cloche sonna, le maître d’études fut obligé de l’avertir, pour qu’il se mît avec nous dans les rangs. Nous avions l’habitude, en entrant en classe, de jeter nos casquettes par terre, afin d’avoir ensuite nos mains plus libres ; il fallait, dès le seuil de la porte, les lancer sous le banc, de façon à frapper contre la muraille en faisant beaucoup de poussière ; c’était là le genre. Mais, soit qu’il n’eût pas remarqué cette manœuvre ou qu’il n’eut osé s’y soumettre, la prière était finie que le nouveau tenait encore sa casquette sur ses deux genoux. C’était une de ces coiffures d’ordre composite, où l’on retrouve les éléments du bonnet à poil, du chapska, du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton, une de ces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d’expression comme le visage d’un imbécile. Ovoïde et renflée de baleines, elle commençait par trois boudins circulaires ; puis s’alternaient, séparés par une bande rouge, des losanges de velours et de poils de lapin ; venait ensuite une façon de sac qui se terminait par un polygone cartonné, couvert d’une broderie en soutache compliquée, et d’où pendait, au bout d’un long cordon trop mince, un petit croisillon de fils d’or, en manière de gland. Elle était neuve ; la visière brillait. – Levez-vous, dit le professeur. Il se leva ; sa casquette tomba. Toute la classe se mit à rire. Il se baissa pour la reprendre. Un voisin la fit tomber d’un coup de coude, il la ramassa encore une fois. – Débarrassez-vous donc de votre casque, dit le professeur, qui était un homme d’esprit. Il y eut un rire éclatant des écoliers qui décontenança le pauvre garçon, si bien qu’il ne savait s’il fallait garder sa casquette à la main, la laisser par terre ou la mettre sur sa tête. Il se rassit et la posa sur ses genoux. – Levez-vous, reprit le professeur, et dites-moi votre nom. Le nouveau articula, d’une voix bredouillante, un nom inintelligible. – Répétez ! Le même bredouillement de syllabes se fit entendre, couvert par les huées de la classe. – Plus haut ! cria le maître, plus haut ! Le nouveau, prenant alors une résolution extrême, ouvrit une bouche démesurée et lança à pleins poumons, comme pour appeler quelqu’un, ce mot Charbovari. Ce fut un vacarme qui s’élança d’un bond, monta en crescendo, avec des éclats de voix aigus (on hurlait, on aboyait, on trépignait, on répétait Charbovari ! Charbovari !), puis qui roula en notes isolées, se calmant à grand-peine, et parfois qui reprenait tout à coup sur la ligne d’un banc où saillissait encore çà et là, comme un pétard mal éteint, quelque rire étouffé. Cependant, sous la pluie des pensums, l’ordre peu à peu se rétablit dans la classe, et le professeur, parvenu à saisir le nom de Charles Bovary, se l’étant fait dicter, épeler et relire, commanda tout de suite au pauvre diable d’aller s’asseoir sur le banc de paresse, au pied de la chaire. Il se mit en mouvement, mais, avant de partir, hésita. – Que cherchez-vous ? demanda le professeur. – Ma cas… fit timidement le nouveau, promenant autour de lui des regards inquiets. – Cinq cents vers à toute la classe ! exclamé d’une voix furieuse, arrêta, comme le Quos ego, une bourrasque nouvelle. – Restez donc tranquilles ! continuait le professeur indigné, et s’essuyant le front avec son mouchoir qu’il venait de prendre dans sa toque Quant à vous, le nouveau, vous me copierez vingt fois le verbe ridiculus sum. Puis, d’une voix plus douce – Eh ! vous la retrouverez, votre casquette ; on ne vous l’a pas volée ! Tout reprit son calme. Les têtes se courbèrent sur les cartons, et le nouveau resta pendant deux heures dans une tenue exemplaire, quoiqu’il y eût bien, de temps à autre, quelque boulette de papier lancée d’un bec de plume qui vînt s’éclabousser sur sa figure. Mais il s’essuyait avec la main, et demeurait immobile, les yeux baissés. Le soir, à l’Étude, il tira ses bouts de manches de son pupitre, mit en ordre ses petites affaires, régla soigneusement son papier. Nous le vîmes qui travaillait en conscience, cherchant tous les mots dans le dictionnaire et se donnant beaucoup de mal. Grâce, sans doute, à cette bonne volonté dont il fit preuve, il dut de ne pas descendre dans la classe inférieure ; car, s’il savait passablement ses règles, il n’avait guère d’élégance dans les tournures. C’était le curé de son village qui lui avait commencé le latin, ses parents, par économie, ne l’ayant envoyé au collège que le plus tard possible. Son père, M. Charles-Denis-Bartholomé Bovary, ancien aide-chirurgien-major, compromis, vers 1812, dans des affaires de conscription, et forcé, vers cette époque, de quitter le service, avait alors profité de ses avantages personnels pour saisir au passage une dot de soixante mille francs, qui s’offrait en la fille d’un marchand bonnetier, devenue amoureuse de sa tournure. Bel homme, hâbleur, faisant sonner haut ses éperons, portant des favoris rejoints aux moustaches, les doigts toujours garnis de bagues et habillé de couleurs voyantes, il avait l’aspect d’un brave, avec l’entrain facile d’un commis voyageur. Une fois marié, il vécut deux ou trois ans sur la fortune de sa femme, dînant bien, se levant tard, fumant dans de grandes pipes en porcelaine, ne rentrant le soir qu’après le spectacle et fréquentant les cafés. Le beau-père mourut et laissa peu de chose ; il en fut indigné, se lança dans la fabrique, y perdit quelque argent, puis se retira dans la campagne, où il voulut faire valoir. Mais, comme il ne s’entendait guère plus en culture qu’en indiennes, qu’il montait ses chevaux au lieu de les envoyer au labour, buvait son cidre en bouteilles au lieu de le vendre en barriques, mangeait les plus belles volailles de sa cour et graissait ses souliers de chasse avec le lard de ses cochons, il ne tarda point à s’apercevoir qu’il valait mieux planter là toute spéculation. Moyennant deux cents francs par an, il trouva donc à louer dans un village, sur les confins du pays de Caux et de la Picardie, une sorte de logis moitié ferme, moitié maison de maître ; et, chagrin, rongé de regrets, accusant le ciel, jaloux contre tout le monde, il s’enferma dès l’âge de quarante-cinq ans, dégoûté des hommes, disait-il, et décidé à vivre en paix. Sa femme avait été folle de lui autrefois ; elle l’avait aimé avec mille servilités qui l’avaient détaché d’elle encore davantage. Enjouée jadis, expansive et tout aimante, elle était, en vieillissant, devenue (à la façon du vin éventé qui se tourne en vinaigre) d’humeur difficile, piaillarde, nerveuse. Elle avait tant souffert, sans se plaindre, d’abord, quand elle le voyait courir après toutes les gotons de village et que vingt mauvais lieux le lui renvoyaient le soir, blasé et puant l’ivresse ! Puis l’orgueil s’était révolté. Alors elle s’était tue, avalant sa rage dans un stoïcisme muet, qu’elle garda jusqu’à sa mort. Elle était sans cesse en courses, en affaires. Elle allait chez les avoués, chez le président, se rappelait l’échéance des billets, obtenait des retards ; et, à la maison, repassait, cousait, blanchissait, surveillait les ouvriers, soldait les mémoires, tandis que, sans s’inquiéter de rien, Monsieur, continuellement engourdi dans une somnolence boudeuse dont il ne se réveillait que pour lui dire des choses désobligeantes, restait à fumer au coin du feu, en crachant dans les cendres. Quand elle eut un enfant, il le fallut mettre en nourrice. Rentré chez eux, le marmot fut gâté comme un prince. Sa mère le nourrissait de confitures ; son père le laissait courir sans souliers, et, pour faire le philosophe, disait même qu’il pouvait bien aller tout nu, comme les enfants des bêtes. À l’encontre des tendances maternelles, il avait en tête un certain idéal viril de l’enfance, d’après lequel il tâchait de former son fils, voulant qu’on l’élevât durement, à la spartiate, pour lui faire une bonne constitution. Il l’envoyait se coucher sans feu, lui apprenait à boire de grands coups de rhum et à insulter les processions. Mais, naturellement paisible, le petit répondait mal à ses efforts. Sa mère le traînait toujours après elle ; elle lui découpait des cartons, lui racontait des histoires, s’entretenait avec lui dans des monologues sans fin, pleins de gaietés mélancoliques et de chatteries babillardes. Dans l’isolement de sa vie, elle reporta sur cette tête d’enfant toutes ses vanités éparses, brisées. Elle rêvait de hautes positions, elle le voyait déjà grand, beau, spirituel, établi, dans les ponts et chaussées ou dans la magistrature. Elle lui apprit à lire, et même lui enseigna, sur un vieux piano qu’elle avait, à chanter deux ou trois petites romances. Mais, à tout cela, M. Bovary, peu soucieux des lettres, disait que ce n’était pas la peine ! Auraient-ils jamais de quoi l’entretenir dans les écoles du gouvernement, lui acheter une charge ou un fonds de commerce ? D’ailleurs, avec du toupet, un homme réussit toujours dans le monde. Madame Bovary se mordait les lèvres, et l’enfant vagabondait dans le village. Il suivait les laboureurs, et chassait, à coups de motte de terre, les corbeaux qui s’envolaient. Il mangeait des mûres le long des fossés, gardait les dindons avec une gaule, fanait à la moisson, courait dans le bois, jouait à la marelle sous le porche de l’église les jours de pluie, et, aux grandes fêtes, suppliait le bedeau de lui laisser sonner les cloches, pour se pendre de tout son corps à la grande corde et se sentir emporter par elle dans sa volée. Aussi poussa-t-il comme un chêne. Il acquit de fortes mains, de belles couleurs. À douze ans, sa mère obtint que l’on commençât ses études. On en chargea le curé. Mais les leçons étaient si courtes et si mal suivies, qu’elles ne pouvaient servir à grand-chose. C’était aux moments perdus qu’elles se donnaient, dans la sacristie, debout, à la hâte, entre un baptême et un enterrement ; ou bien le curé envoyait chercher son élève après l’Angélus, quand il n’avait pas à sortir. On montait dans sa chambre, on s’installait les moucherons et les papillons de nuit tournoyaient autour de la chandelle. Il faisait chaud, l’enfant s’endormait ; et le bonhomme, s’assoupissant les mains sur son ventre, ne tardait pas à ronfler, la bouche ouverte. D’autres fois, quand M. le curé, revenant de porter le viatique à quelque malade des environs, apercevait Charles qui polissonnait dans la campagne, il l’appelait, le sermonnait un quart d’heure et profitait de l’occasion pour lui faire conjuguer son verbe au pied d’un arbre. La pluie venait les interrompre, ou une connaissance qui passait. Du reste, il était toujours content de lui, disait même que le jeune homme avait beaucoup de mémoire. Charles ne pouvait en rester là. Madame fut énergique. Honteux, ou fatigué plutôt, Monsieur céda sans résistance, et l’on attendit encore un an que le gamin eût fait sa première communion. Six mois se passèrent encore ; et, l’année d’après, Charles fut définitivement envoyé au collège de Rouen, où son père l’amena lui-même, vers la fin d’octobre, à l’époque de la foire Saint-Romain. Il serait maintenant impossible à aucun de nous de se rien rappeler de lui. C’était un garçon de tempérament modéré, qui jouait aux récréations, travaillait à l’étude, écoutant en classe, dormant bien au dortoir, mangeant bien au réfectoire. Il avait pour correspondant un quincaillier en gros de la rue Ganterie, qui le faisait sortir une fois par mois, le dimanche, après que sa boutique était fermée, l’envoyait se promener sur le port à regarder les bateaux, puis le ramenait au collège dès sept heures, avant le souper. Le soir de chaque jeudi, il écrivait une longue lettre à sa mère, avec de l’encre rouge et trois pains à cacheter ; puis il repassait ses cahiers d’histoire, ou bien lisait un vieux volume d’Anacharsis qui traînait dans l’étude. En promenade, il causait avec le domestique, qui était de la campagne comme lui. À force de s’appliquer, il se maintint toujours vers le milieu de la classe ; une fois même, il gagna un premier accessit d’histoire naturelle. Mais à la fin de sa troisième, ses parents le retirèrent du collège pour lui faire étudier la médecine, persuadés qu’il pourrait se pousser seul jusqu’au baccalauréat. Sa mère lui choisit une chambre, au quatrième, sur l’Eau-de-Robec, chez un teinturier de sa connaissance Elle conclut les arrangements pour sa pension, se procura des meubles, une table et deux chaises, fit venir de chez elle un vieux lit en merisier, et acheta de plus un petit poêle en fonte, avec la provision de bois qui devait chauffer son pauvre enfant. Puis elle partit au bout de la semaine, après mille recommandations de se bien conduire, maintenant qu’il allait être abandonné à lui-même. Le programme des cours, qu’il lut sur l’affiche, lui fit un effet d’étourdissement cours d’anatomie, cours de pathologie, cours de physiologie, cours de pharmacie, cours de chimie, et de botanique, et de clinique, et de thérapeutique, sans compter l’hygiène ni la matière médicale, tous noms dont il ignorait les étymologies et qui étaient comme autant de portes de sanctuaires pleins d’augustes ténèbres. Il n’y comprit rien ; il avait beau écouter, il ne saisissait pas. Il travaillait pourtant, il avait des cahiers reliés, il suivait tous les cours ; il ne perdait pas une seule visite. Il accomplissait sa petite tâche quotidienne à la manière du cheval de manège, qui tourne en place les yeux bandés, ignorant de la besogne qu’il broie. Pour lui épargner de la dépense, sa mère lui envoyait chaque semaine, par le messager, un morceau de veau cuit au four, avec quoi il déjeunait le matin ; quand il était rentré de l’hôpital, tout en battant la semelle contre le mur. Ensuite il fallait courir aux leçons, à l’amphithéâtre, à l’hospice, et revenir chez lui, à travers toutes les rues. Le soir, après le maigre dîner de son propriétaire, il remontait à sa chambre et se remettait au travail, dans ses habits mouillés qui fumaient sur son corps, devant le poêle rougi. Dans les beaux soirs d’été ; à l’heure où les rues tièdes sont vides, quand les servantes, jouent au volant sur le seuil des portes, il ouvrait sa fenêtre et s’accoudait. La rivière, qui fait de ce quartier de Rouen comme une ignoble petite Venise, coulait en bas, sous lui, jaune, violette ou bleue, entre ses ponts et ses grilles. Des ouvriers, accroupis au bord, lavaient leurs bras dans l’eau. Sur des perches partant du haut des greniers, des écheveaux de coton séchaient à l’air. En face, au-delà des toits, le grand ciel pur s’étendait, avec le soleil rouge se couchant. Qu’il devait faire bon là-bas ! Quelle fraîcheur sous la hêtraie ! Et il ouvrait les narines pour aspirer les bonnes odeurs de la campagne, qui ne venaient pas jusqu’à lui. Il maigrit, sa taille s’allongea, et sa figure prit une sorte d’expression dolente qui la rendit presque intéressante. Naturellement, par nonchalance ; il en vint à se délier de toutes les résolutions qu’il s’était faites. Une fois, il manqua la visite, le lendemain son cours, et, savourant la paresse, peu à peu, n’y retourna plus. Il prit l’habitude du cabaret, avec la passion des dominos. S’enfermer chaque soir dans un sale appartement public, pour y taper sur des tables de marbre de petits os de mouton marqués de points noirs, lui semblait un acte précieux de sa liberté, qui le rehaussait d’estime vis-à-vis de lui-même. C’était comme l’initiation au monde, l’accès des plaisirs défendus ; et, en entrant, il posait la main sur le bouton de la porte avec une joie presque sensuelle. Alors, beaucoup de choses comprimées en lui, se dilatèrent ; il apprit par cœur des couplets qu’il chantait aux bienvenues, s’enthousiasma pour Béranger, sut faire du punch et connut enfin l’amour. Grâce à ces travaux préparatoires, il échoua complètement à son examen d’officier de santé. On l’attendait le soir même à la maison pour fêter son succès. Il partit à pied et s’arrêta vers l’entrée du village, où il fit demander sa mère, lui conta tout. Elle l’excusa, rejetant l’échec sur l’injustice des examinateurs, et le raffermit un peu, se chargeant d’arranger les choses. Cinq ans plus tard seulement, M. Bovary connut la vérité ; elle était vieille, il l’accepta, ne pouvant d’ailleurs supposer qu’un homme issu de lui fût un sot. Charles se remit donc au travail et prépara sans discontinuer les matières de son examen, dont il apprit d’avance toutes les questions par cœur. Il fut reçu avec une assez bonne note. Quel beau jour pour sa mère ! On donna un grand dîner. Où irait-il exercer son art ? À Tostes. Il n’y avait là qu’un vieux médecin. Depuis longtemps madame Bovary guettait sa mort, et le bonhomme n’avait point encore plié bagage, que Charles était installé en face, comme son successeur. Mais ce n’était pas tout que d’avoir élevé son fils, de lui avoir fait apprendre la médecine et découvert Tostes pour l’exercer il lui fallait une femme. Elle lui en trouva une la veuve d’un huissier de Dieppe, qui avait quarante-cinq ans et douze cents livres de rente. Quoiqu’elle fût laide, sèche comme un cotret, et bourgeonnée comme un printemps, certes madame Dubuc ne manquait pas de partis à choisir. Pour arriver à ses fins, la mère Bovary fut obligée de les évincer tous, et elle déjoua même fort habilement les intrigues d’un charcutier qui était soutenu par les prêtres. Charles avait entrevu dans le mariage l’avènement d’une condition meilleure, imaginant qu’il serait plus libre et pourrait disposer de sa personne et de son argent. Mais sa femme fut le maître ; il devait devant le monde dire ceci, ne pas dire cela, faire maigre tous les vendredis, s’habiller comme elle l’entendait, harceler par son ordre les clients qui ne payaient pas. Elle décachetait ses lettres, épiait ses démarches, et l’écoutait, à travers la cloison, donner ses consultations dans son cabinet, quand il y avait des femmes. Il lui fallait son chocolat tous les matins, des égards à n’en plus finir. Elle se plaignait sans cesse de ses nerfs, de sa poitrine, de ses humeurs. Le bruit des pas lui faisait mal ; on s’en allait, la solitude lui devenait odieuse ; revenait-on près d’elle, c’était pour la voir mourir, sans doute. Le soir, quand Charles rentrait, elle sortait de dessous ses draps ses longs bras maigres, les lui passait autour du cou, et, l’ayant fait asseoir au bord du lit, se mettait à lui parler de ses chagrins il l’oubliait, il en aimait une autre ! On lui avait bien dit qu’elle serait malheureuse ; et elle finissait en lui demandant quelque sirop pour sa santé et un peu plus d’amour.
https://w.atwiki.jp/niconicokaraokedb/pages/2503.html
AGAINST あけんすと【登録タグ:GUMI VOCALOID buzzG 曲 曲あ 曲あけ】 曲情報 作詞:buzzG 作曲:buzzG 編曲:buzzG 唄:GUMI ジャンル・作品:VOCALOID カラオケ動画情報 オフボーカルワイプあり オンボーカルワイプあり コメント 名前 コメント
https://w.atwiki.jp/monacoin_mahjong/pages/92.html
2015年春季(4月~6月期)ランキング 大会順位偏差値ランキング 獲得賞金ランキング 大会順位偏差値ランキング 「平均大会順位偏差値」は大会別の順位の偏差値を平均した値の順位です。(偏差値を平均していいものかはわかりませんw) 決勝がある大会の場合、決勝の結果は含まれていません。予選の最終結果を集計しています。 対戦数が少ない場合、平均順位に比べて上位にくる事があります。 「平均得点」や「平均順位」が発表されていない大会もあるので、実際の結果とは異なる値になる事があります。 「平均順位」については大会毎の平均順位を平均したもので、厳密な平均値ではありません。 № プレーヤ名 出場回数 対戦 平均得点 平均順位 平均大会順位偏差値 1 NONANE 1 5 34.86 1.4 65.84 2 ikqmpz 1 4 56.5 1 65.75 3 白帯 1 6 21.55 1.83 65.21 4 みっきー 1 7 20.13 1.71 64.85 5 おもちの下の初美 1 3 37.07 1.33 63.86 6 VIPPP2 1 4 26.23 1.75 63.54 7 (‘3‘) 1 3 36.47 1.33 63.37 8 オデッセイ 2 13 12.72 1.94 62.84 9 だめ雀 1 3 34.67 1.33 62.6 10 匿名P 2 6 39 1.33 61.57 11 二頭身 1 5 27.6 1.4 61.55 12 だだっこ 1 5 16.26 2 60.83 13 ミュース 5 19 19.23 1.78 60.48 14 どなりん620 1 3 23.53 1.67 60.33 15 W75 5 28 17.06 1.84 60.03 16 上卓民 1 4 28.88 1.75 59.68 17 もな天太郎 2 6 22.37 1.84 59.37 18 えびとろ 1 5 13.26 2 59.12 19 saburoku 1 5 14.84 2.2 58.66 20 桃太郎侍-斬- 2 8 13.73 1.88 58.36 21 ハナザーワールド 1 3 22.77 1.67 57.92 22 2second 1 6 9.88 2 57.9 23 まっほー 1 6 11.65 2.33 57.64 24 linkaged 2 7 25.73 1.75 57.63 25 とちぎのかっぱ2 1 6 8.72 2.17 57.61 26 蛋白質 1 3 20.33 1.67 57.36 27 Perlo18 1 4 16 1.75 57.11 28 Felicia 6 29 6.09 2.18 56.73 29 けいち 2 10 12.95 2.04 56.23 30 Suomi 3 18 6.23 2.36 56.23 31 わたどん 1 4 15 1.75 56.22 32 ジャポニカ学習帳 6 26 10.78 1.99 56 33 miokun 4 24 8.5 2.24 55.5 34 檸檬 5 21 17.06 2.01 55.45 35 kurapika 13 79 10.18 2.18 55.32 36 照@絶対絶望少女 4 19 4.95 2.1 55.06 37 vi 7 29 10.52 2.07 54.96 38 Choco 11 44 9.92 2.14 54.8 39 u2u2u2 5 25 8.44 2.23 54.69 40 剣ヶ峰@モナゲ団 2 8 6.65 2.54 54.31 41 すっとこっこ 12 71 6.47 2.26 54.08 42 tikimono 10 50 10.24 2.17 54.01 43 ISSTKG 8 47 10.66 2.29 54.01 44 チップス 1 4 7 2.25 53.57 45 AZX 2 7 1.13 2 53.06 46 lae 4 22 7.72 2.42 53.04 47 水戸郁魅 6 20 15.99 2.24 52.77 48 船頭 7 37 5.19 2.32 52.56 49 美少女☆彡新子憧 6 30 5.96 2.17 52.5 50 白ブタ 9 48 4.15 2.31 51.73 51 aki1987 11 58 8.67 2.28 51.41 52 Nitto999 1 5 1.5 2.4 51.37 53 alx 1 6 2 2.33 51.22 54 fyoke 1 3 -0.33 2 51.05 55 ロンのみ 1 3 1.27 2.67 50.99 56 あすたろう 8 40 4.45 2.37 50.79 57 Kazutora 9 54 1.53 2.46 50.79 58 ぐう聖ユンオ 5 19 8.01 2.28 50.74 59 engawa 1 3 1.27 2.67 50.61 60 摸菜 13 82 0.18 2.43 50.26 61 ☆ミルク☆ 1 3 -0.97 3 50 62 シンタロウ 13 87 1.11 2.46 49.99 63 heihati 10 53 4.04 2.31 49.84 64 オロナミ 13 79 0.34 2.42 49.71 65 裏技君2nd 4 19 -1.13 2.57 49.69 66 kenlark 8 39 2 2.49 49.53 67 upya 4 20 0.8 2.48 49.5 68 呂蒙子明 10 58 0.41 2.37 49.42 69 nodeil 1 6 0.33 2.5 49.11 70 チェケラおじさん 8 57 2.59 2.31 49.01 71 BlueSky 2 10 0.09 2.7 48.97 72 harley01 5 24 0.81 2.48 48.49 73 赤いけつね 1 4 -4.5 2.25 48.47 74 つなみん 7 43 -1.77 2.49 48.17 75 asitaka 4 18 -2.13 2.38 48.14 76 tebasa 4 22 -1.41 2.5 48.01 77 東横桃k... 8 38 -0.16 2.54 47.93 78 鯛山 2 9 -8.32 2.75 47.92 79 monaまぁじゃ 8 50 0.54 2.47 47.87 80 ペンギン皇帝 11 47 -0.53 2.47 47.82 81 なめたい2 6 28 -4.07 2.72 47.74 82 colonbo 1 6 -1.37 2.67 47.72 83 つちのこ王子 6 33 -2.15 2.45 47.42 84 モナ~ 13 78 -4.95 2.56 47.11 85 rooll 1 3 -3.23 2.33 46.81 86 首長 10 40 -6.66 2.69 46.77 87 REYU735 1 4 -8.25 2.5 46.43 88 monaQ 8 42 -5.37 2.65 46.39 89 shinki10 6 18 -3.44 2.72 46.37 90 エクストリーム 3 13 -8.42 2.62 46.12 91 ヤマダマチ 5 20 -6.32 2.51 46.05 92 求不得苦 11 56 -4.42 2.54 45.93 93 マムシのごとく 1 4 -6 2.75 44.75 94 YAz 4 16 -8.67 2.67 44.31 95 zori 5 25 -11.16 2.79 44.27 96 ふぁね 6 30 -9.96 2.65 44.16 97 knight.. 6 33 -10.45 2.83 43.81 98 kujira55 5 19 -16.33 2.92 43.76 99 たいやま 2 12 -6.73 2.67 42.9 100 緒方智絵里P 2 11 -7.99 2.74 42.6 101 _Momove 3 13 -8.66 2.64 42.56 102 ふうらいの置物 5 21 -16.02 2.87 42.03 103 すねこ23 2 7 -9.99 3.04 41.53 104 Nitto418 5 28 -12.21 2.98 41.16 105 発情したアルパカ 5 19 -14.31 2.99 40.9 106 99takuto 3 21 -6.56 2.67 40.78 107 帽子と眼鏡 2 11 -13.67 2.98 40.27 108 odenk 3 9 -20.64 3 40.12 109 五分刈主婦 1 6 -8 2.67 39.5 110 烏帽子 1 3 -26.23 3.33 37.32 111 うすみどり 3 16 -16.61 3.16 37.24 112 ペペロンチーノ 1 3 -32.7 3.67 37.24 113 parmy683 2 9 -23.84 3.33 36.66 114 TamakiN 1 7 -12.97 2.86 35.63 115 ネクシ・コロロ 1 4 -39.5 2.75 34.25 116 はむら 2 8 -32.8 3.7 33.98 117 枯れ葉@win8 2 7 -32.05 3.63 33.62 118 Yoooo 3 14 -31.21 3.58 33.15 上へ 獲得賞金ランキング 「獲得賞金計」は端数を四捨五入してあります。賞金が不明な場合、賞金割り当て%をそのまま賞金として計算しています。 「平均獲得賞金」は「獲得賞金計」を「出場回数」で割ったもので、1大会での平均獲得賞金になります。 順位 プレーヤ名 1位 2位 3位 4位 5位以下・他 出場回数 平均獲得賞金 獲得賞金計 1 すっとこっこ 2 1 12 37.40 448.80 2 ミュース 2 1 3 112.80 338.40 3 aki1987 1 2 8 40.63 325.00 4 檸檬 2 4 78.50 314.00 5 tikimono 1 1 2 10 31.00 310.00 6 ISSTKG 1 1 5 56.00 280.00 7 u2u2u2 1 1 3 92.80 278.40 8 摸菜 2 1 9 30.58 275.20 9 kurapika 1 1 9 25.00 225.00 10 美少女☆彡新子憧 2 5 44.20 221.00 11 水戸郁魅 1 1 4 53.25 213.00 12 upya 1 3 55.00 165.00 13 monaまぁじゃ 1 3 52.00 156.00 14 モナ~ 1 1 8 18.10 144.80 15 W75 1 1 2 64.20 128.40 16 ikqmpz 1 1 120.00 120.00 17 NONANE 1 1 115.20 115.20 18 Choco 1 1 2 7 15.54 108.80 19 呂蒙子明 1 5 21.60 108.00 20 linkaged 1 2 49.50 99.00 21 求不得苦 1 4 22.80 91.20 22 みっきー 1 1 86.40 86.40 23 白ブタ 1 3 28.80 86.40 24 オロナミ 1 4 21.60 86.40 25 チェケラおじさん 1 1 6 13.33 80.00 26 Kazutora 2 8 9.30 74.40 27 Suomi 1 3 22.80 68.40 28 オデッセイ 1 2 33.00 66.00 29 白帯 1 1 64.80 64.80 30 ペンギン皇帝 1 3 20.00 60.00 30 シンタロウ 1 4 15.00 60.00 30 東横桃k... 1 4 15.00 60.00 33 おもちの下の初美 1 1 57.60 57.60 34 VIPPP2 1 1 54.00 54.00 35 lae 1 2 26.00 52.00 35 miokun 1 2 26.00 52.00 37 桃太郎侍-斬- 1 1 45.60 45.60 38 Felicia 1 3 14.67 44.00 39 あすたろう 1 3 14.40 43.20 40 ふぁね 1 4 10.00 40.00 41 けいち 1 1 36.00 36.00 42 vi 1 2 14.40 28.80 43 shinki10 1 3 9.60 28.80 上へ
https://w.atwiki.jp/wiki2_affiliate/pages/618.html
シンプルポイントサイト! W-Point 分類 PC用リードメール 運営会社 有限会社ダイエットナビ JANet(ジャネット) [40][BR][TX][本] Cross-A(クロスエー) [40]
https://w.atwiki.jp/pocketplanes/pages/91.html
CONCORDE CONCORDE は CLASS 3 の飛行機。最大積載数は 8 で、プレイヤーレベル X から購入可能。 バリエーション 乗客 荷物 CONCORDE 6P 2C 組立 購入 BODY CONTROLS ENGINE BUILD TOTAL Bux Bux Bux Bux 0 Bux Bux アップグレード タンク エンジン 軽量化 Bux Bux Bux コスト(1Mileあたり) コスト(1Mile,1Slotあたり) 43.24 Coins 5.40 Coins 再就航 売価 Bux Coins 基本 レベル1 レベル2 レベル3 飛距離 3500 Miles 3675 Miles 3850 Miles 4025 Miles 速度 400 Mph 420 Mph 440 Mph 460 Mph 重量 8.0 Tons 7.6 Tons 7.2 Tons 6.8 Tons アップグレードとコスト(1Mileあたり/1Mile,1Slotあたり) 速度 重量 基本 レベル1 レベル2 レベル3 基本 43.24 / 5.40 41.80 / 5.13 38.91 / 4.86 36.75 / 4.59 レベル1 45.40 / 5.67 43.13 / 5.39 40.86 / 5.11 38.59 / 4.82 レベル2 47.56 / 5.95 45.18 / 5.65 42.81 / 5.35 40.43 / 5.50 レベル3 49.72 / 6.22 47.24 / 5.90 44.75 / 5.59 42.26 / 5.28 飛行機 一覧 Class 1 AIRVAN・ANAN・BEARCLAW・BLIMP・BOBCAT・GRIFFON・HOT AIR BALLOON・HUEY・KANGAROO・MOHAWK・NAVIGATOR・P-40 WARHAWK・SEA KNIGHT・SUPERGOPHER・WALLABY Class 2 AEROEAGLE・BIRCHCRAFT・EQUINOX・PEARJET Class 3 C-130 HERCULES・CLOUDLINER・CONCORDE・CYCLONE・FOGBUSTER・SEQUOIA・STARSHIP・TETRA
https://w.atwiki.jp/prima/pages/574.html
Blogs on Vinson Cole #bf レパートリー 作曲家名(全角フルネーム)に置き換えてください [部分編集] 作曲家名(全角フルネーム)に置き換えてください 作品名(全角)に置き換えてください役名(全角)に置き換えてください Last Update 2011/01/29 22 45ページ先頭へ
https://w.atwiki.jp/novel2ch/pages/133.html
【サイト名】 RUINS 【h抜きのURL】 ttp //m-space.jp/?luyang 【管理人】 路英(ルーイン) 氏 【コメント】 近親関係中心。 姉弟小説「BODY LINE」や兄妹小説「PURE BLUE」など。
https://w.atwiki.jp/wiki-inspiron/pages/59.html
Inspiron 530のCPUを載せ替えたい Core 2 DuoはBIOS 1.0.15以上でE8600まで搭載可能:マザーボードはG33M02 E6750からE8400への載せ替え例あり(XP):詳細は下記のHPの記事を参照のこと 45nmプロセスの最新Core 2 Duoを試す http //nattokude.gozaru.jp/nikki/penryn/1_outline.html E6850からE8600への載せ替え例あり(BIOSは1.0.18、Vista/Windows 7のデュアルブート) G33M02ではCore 2 Quadは搭載不可:下記を参照のこと 「Q6600(G0)、起動しませんでした」 http //bbs.kakaku.com/bbs/0010X119293/SortID=7074115/ なお、ビックカメラではQ6600搭載のInspiron 530を販売していた 「D90V-F・D E L L・Inspiron 530 D90V-F (2009年春モデル)」 オンラインストアでもカスタマイズでQ8200を選択可能だった時あり Pentium Dual-Core E6700の動作例あり Pentium Dual-Core E6800の動作例あり(BIOSは1.0.16) Celeron D 347は搭載しても動作しない 通りがかりの者ですが、Intel VTをサポートしないCPUに注意。Windows 7 の XPモードを利用するには、Intel VTをサポートするCPUが必要です。(2010/03/19 VTサポートは不要になりました) 参考URL:http //journal.mycom.co.jp/news/2010/03/19/016/index.html ZDNetにつぎのような情報があります(2009年5月5日現在) YESがIntel VTサポート有りです。ご参考まで。 Desktop CPUS Core 2 Duo E4300/4400/4500/4600/4700NO E6300/6320/6400/6420/6540/6550YES E6600/6700/6750/6850YES E7200/7300/7400/7500NO E8190NO E8200/8300/8400/8500/8600YES Core 2 Extreme QX6700/6800/6850YES QX9650/9770/9775YES X6800YES Core 2 Quad Q6600/6700YES Q8200/8200S/8300/8400/8400SNO Q9300/9400/9400SYES Q9450/9550/9550S/9650YES Core i7/Core i7 Extreme I7-920/940YES I7-965YES Pentium D/Pentium EE 805/820/830/840NO 915/925/935/945NO 920/930/940/950/960YES 955/965YES Pentium for Desktop E2140/2160/2180/2200/2220NO E5200/5300/5400NO