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ACTE TROISIÈME Premier Tableau (La chambre de Chimène. La nuit Une lampe brûle sur la table. Au fond, on aperçoit les jardins éclairés par la lune) RIDEAU (Chimène est assise, accablée, la tête dans les mains.) ▼CHIMÈNE▲ De cet affreux combat je sors l âme brisée! Mais enfin je suis libre et je pourrai du moins Soupirer sans contrainte et souffrir sans témoins. (avec un grand sentiment) Pleurez! pleurez mes yeux! tombez triste rosée Qu un rayon de soleil ne doit jamais tarir! S il me reste un espoir, c est de bientôt mourir! Pleurez toutes vox larmes! pleurez mes yeux! (Elle pleure. Se redressant.) Mais qui donc a voulu l éternité des pleurs? O chers ensevelis, trouvez-vous tant de charmes à léguer aux vivants d implacables douleurs? (Rêveuse) Hélas! je me souviens, il me disait Avec ton doux sourire… Tu ne saurais jamais conduire Qu aux chemins glorieux ou qu aux sentiers bénis! (douloureux) Ah! mon père! Hélas! (Rodrigue paraît) (Avec effroi) Rodrigue! Toi! toi! dans cette demeure! ▼RODRIGUE▲ (doux et résigne) Alors que je te laisse, ou devant que je meure Une dernière fois j ai voulu te revoir! ▼CHIMÈNE▲ (sombre) Tu viens me reprocher l éclat de ma colère! Pourtant, je sais de toi comme on fait son devoir! ▼RODRIGUE▲ (toujours loin d elle) De ce que tu peux faire Je ne reproche rien! Venant de toi, Chimène, tout est bien! En vain tu seras cruelle, Je garde à ton coeur fermé, Reconnaissance éternelle De m avoir un jour aimé! ▼ENSEMBLE▲ O jours de première tendresse, Même alors que vous n êtes plus En nous demeure votre ivresse, Comme on reste ébloui de rayons disparus! ▼CHIMÈNE▲ (émue) Qui de nous deux, Rodrigue, a la plus rude peine? ▼RODRIGUE▲ Celui-là qui n a pas l oubli de ses amours! ▼CHIMÈNE▲ Mais la gloire t attend aux chemins où tu cours! ▼RODRIGUE▲ Y devais-je courir en emportant ta haine! ▼CHIMÈNE▲ Va! je ne te hais point! ▼RODRIGUE▲ (Se rapprochant) Tu le dois! ▼CHIMÈNE▲ Je ne puis! Hélas! si d un autre que toi j avais appris les larmes, Mon âme aurait trouvé dans le bien de te voir L unique allégement qu elle eût pu recevoir; Mais quand c est de toi seul que viennent mes alarmes, Mon faible coeur… se brise… à te vouloir punir. Je demande ta vie… et crains de l obtenir! ▼RODRIGUE▲ (comme extasié) Ô miracle d amour! ▼CHIMÈNE▲ Ô comble de misères! ▼ENSEMBLE▲ Que de maux et de pleurs… nous coûteront nos pères! ▼CHIMÈNE▲ (s attendrissant de plus en plus) Ah! Rodrigue, qui l eût pensé? ▼RODRIGUE▲ Qui nous l aurait dit… Chimène? ▼ENSEMBLE▲ Que la félicité prochaine Aurait si loin de nous et si vite passé… pour jamais! ▼CHIMÈNE▲ Ah! tais-toi! C est assez de blasphèmes! J offense en t écoutant Et la tombe et le ciel! Va-t-en! va-t-en! Ah! ▼RODRIGUE▲ (qui a reculé sous le geste et les paroles de Chimène) Reçois donc mes adieux suprêmes! Je vais mourir! ▼CHIMÈNE▲ (faisant un pas vers Rodrigue comme pour le retenir) Mourir! Tu vas mourir! L ennemi qui t attend est-il se redoutable… Qu il donne l épouvante à cette âme indomptable? Ou n as-tu de courage… et d élan, et d ardeur… Que pour frapper mon père (avec des sanglots) et me briser le coeur? Tu vas mourir! Quoi! faut-il que ce soit Chimène qui t engage a conserver des jours qui lui sont un outrage! Va! cours! vole au combat! et qu importent la rage… Et le nombre… et l instant… et le lieu! Souviens-toi! Sauve, tu l as juré, ton pays et ton roi! Sauve, tu l as juré, ton pays et ton roi! Te dirai-je encore plus? (avec tendresse) Si jamais je t aimai, cher Rodrigue! Si jamais, je t aimai! Va! songe à ta défense! Pour forcer mon devoir et m imposer silence… Reviens! reviens! Reviens si grand! reviens chargé de tants d exploits qu on serait moins coupable en contemplant ta gloire d oublier le passé que d en garder mémoire! ▼RODRIGUE▲ (extasié) Pouvais-je le croire? Dieu! elle pardonnerait! ▼CHIMÈNE▲ Ah! mon coeur tressaille encore! Mais le Dieu que j implore Nous sépare à jamais! ▼RODRIGUE▲ Ô Dieu bon! Dieu bon! tu le permets! Ah! son coeur tressaille encore Pour celui qu elle adore, A jamais! son coeur tressaille encore! (avec éclat) Chimène! tu l as dit je reviendrai vainqueur! ▼CHIMÈNE▲ (éperdue) Ah! qu ai-je dit? Non! non! je n ai rien dit! rien! rien! rien! Ah! pas d oubli ni de pardon! Adieu! va-t-en! Ces mots me font mourir de honte! Ah! adieu! (Elle s enfuit) ▼RODRIGUE▲ Chimène! je reviendrai vainqueur! (transfiguré) Est-il quelque ennemi qu à présent je ne dompte? Paraissez Navarrais, Maures et Castillans! Et tout ce que l Espagne a nourri de vaillants! Accourez par les mers, par les monts et la plaine! La terre est à Rodrigue, et Rodrigue à Chimène! Paraissez, Navarrais, Maures et Castillans! RIDEAU Deuxième Tableau (Le camp de Rodrigue. A l horizon la mer C est le soir - Des capitaines et de soldats navarrais et castillans boivent et chantent. A gauche sont accroupis des prisonniers, des prisonnières et des musiciens maures. Désordre très pittoresque.) RIDEAU ▼CAPITAINES et SOLDATS▲ Vivons sans peur et sans remords! L Enfer est un mensonge… et le ciel est un rêve! Mais la terre est à nous! Car nous sommes les forts! Et notre droit c est notre glaive! Vivons sans peur et sans remords! Du vin, de l amour, de l or! Chaque jour fêtes nouvelles! (Rodrigue paraît suivi d un groupe de capitaines et de soldats) ▼RODRIGUE▲ (avec autorité, aux soldats que boivent) Arrêtez! Est-ce ainsi qu à la honteuse ivresse Vous employez le temps que le Seigneur vous laisse pour vous préparer à la mort? (Mouvement) ▼LES CAPITAINES et LES SOLDATS▲ (avec assurance) La victoire est à nous! ▼RODRIGUE▲ Non! Une armée immense S étend autour de nous et grandit et s avance… Contre elle il faut tenter notre suprême effort! ▼SOLDATS▲ (1er Groupe) Non! pourquoi résister? partons avant l aurore! fuyons! fuyons! ▼RODRIGUE▲ Qui parle de s enfuir? ▼SOLDATS▲ (2d groupe, pour Rodrigue) Nous sommes avec toi! ▼RODRIGUE▲ Nous pouvons vaincre encore! ▼SOLDATS▲ (1er groupe) Le sort est contre nous! ▼RODRIGUE▲ (avec élan) On peut toujours mourir! ▼SOLDATS▲ (2d groupe) Tu ne seras pas seul à l instant redoutable! Il en est parmi nous qui ne désertent pas! ▼SOLDATS▲ (1er groupe) Combattre sans espoir est démence coupable! Nous gardons notre sang pour de plus sûrs combats! ▼RODRIGUE▲ Lâches! lâches! fuyez! (Rodrigue d un dernier geste chasse les fuyards, puis se tourne vers soldats. La nuit est venue peu à peu.) Amis au coeur fidèle Cherchez dans le repos l oubli de votre sort! Que l ange du sommeil effleure de son aile Les fronts déjà promis à l ange de la mort! Moi! je veillerai! (Les soldats s éloignent. Les derniers appels des trompettes, se répondent puis s éloignent , au loin dans le camp. Tout repose.) Troisième Tableau (La tente de Rodrigue) ▼RODRIGUE▲ (seul, avec un profond découragement) Ah! tout est bien fini… Mon beau rêve de gloire, Mes rêves de bonheur S envolent à jamais! Tu m as pris mon amour… Tu me prends la victoire… Seigneur, je me soumets! O souverain, ô juge, ô père, Toujours voilé, présent toujours, Je t adorais au temps prospère Et te bénis aux sombres jours! Je vais où la loi me réclame Libre de tous regrets humains! Ô souverain, ô juge, ô père, Ta seule image est dans mon âme Que je remets entre tes mains! (Un lueur grandit peu à peu et se détache sur le fond de la tente. C est l image vivante de Saint Jacques le Major qui apparaît pendant que des voix célestes se font entendre) ▼VOIX DU CIEL▲ Ô souverain, ô juge, ô père! Toujours voilé, toujours présent! ▼RODRIGUE▲ (extasié) Ces voix! ces voix d en haut! la nuit s éclaire! ▼SAINT JACQUES▲ Rodrigue! ▼RODRIGUE▲ Saint Jacques! ▼SAINT JACQUES▲ Jusqu au ciel a monté ta prière! ▼RODRIGUE▲ Naguère, il a reçu ma foi! Il m entendait! il vient à moi! à moi! Ô souverain ô juge, ô père! Ta seule image est dans mon âme que je remets entre tes mains Ô souverain ô juge, ô père! ▼SAINT JACQUES▲ Qui donne le fardeau prête aussi le soutien… Et je l apporte au fils, au soldat, au chrétien! ▼VOIX DU CIEL▲ Ô souverain ô juge, ô père! Tu seras vainqueur! Va! Va! Va! ▼SAINT JACQUES▲ (répétant, comme en extase) Tu seras vainqueur! (La vision disparaît.) ▼RODRIGUE▲ (avec égarement) La vision s efface! (comme transfiguré) Ah! le souffle d en haut a passé sur ma face! Dieu m a parlé! (La fondre éclate, le tonnerre gronde avec force. La tente s engloutit ) Quatrième Tableau (Le camp - La bataille Lever du jour. Les soldats accourent par groupes. Les fanfares se rapprochent. Rodrigue. Soldats.) ▼SOLDATS▲ Alerte, amis, aux armes! Aux armes! Nous somme prêts! mourons en combattant! ▼RODRIGUE▲ (à l armée) Dieu m a parlé! Compagnons! plus d alarmes! ▼LES SOLDATS▲ Nous sommes prêts! mourons! ▼RODRIGUE▲ C est le triomphe, et non la mort qui nous attend! (Il tire son épée; tous l imitent) ▼RODRIGUE ET LES SOLDATS▲ O noble lame étincelante, Pure comme un regard d enfant! Combats, gardienne vigilantes, Et fais l honneur seul triomphant! Dans les batailles nouvelles Tressaille encore à sa clarté! Mais sois de flamme. et prends des ailes. Pour l Espagne et sa liberté! En avant! en avant! en avant!!! RIDEAU ACTE TROISIÈME Premier Tableau (La chambre de Chimène. La nuit Une lampe brûle sur la table. Au fond, on aperçoit les jardins éclairés par la lune) RIDEAU (Chimène est assise, accablée, la tête dans les mains.) CHIMÈNE De cet affreux combat je sors l âme brisée! Mais enfin je suis libre et je pourrai du moins Soupirer sans contrainte et souffrir sans témoins. (avec un grand sentiment) Pleurez! pleurez mes yeux! tombez triste rosée Qu un rayon de soleil ne doit jamais tarir! S il me reste un espoir, c est de bientôt mourir! Pleurez toutes vox larmes! pleurez mes yeux! (Elle pleure. Se redressant.) Mais qui donc a voulu l éternité des pleurs? O chers ensevelis, trouvez-vous tant de charmes à léguer aux vivants d implacables douleurs? (Rêveuse) Hélas! je me souviens, il me disait Avec ton doux sourire… Tu ne saurais jamais conduire Qu aux chemins glorieux ou qu aux sentiers bénis! (douloureux) Ah! mon père! Hélas! (Rodrigue paraît) (Avec effroi) Rodrigue! Toi! toi! dans cette demeure! RODRIGUE (doux et résigne) Alors que je te laisse, ou devant que je meure Une dernière fois j ai voulu te revoir! CHIMÈNE (sombre) Tu viens me reprocher l éclat de ma colère! Pourtant, je sais de toi comme on fait son devoir! RODRIGUE (toujours loin d elle) De ce que tu peux faire Je ne reproche rien! Venant de toi, Chimène, tout est bien! En vain tu seras cruelle, Je garde à ton coeur fermé, Reconnaissance éternelle De m avoir un jour aimé! ENSEMBLE O jours de première tendresse, Même alors que vous n êtes plus En nous demeure votre ivresse, Comme on reste ébloui de rayons disparus! CHIMÈNE (émue) Qui de nous deux, Rodrigue, a la plus rude peine? RODRIGUE Celui-là qui n a pas l oubli de ses amours! CHIMÈNE Mais la gloire t attend aux chemins où tu cours! RODRIGUE Y devais-je courir en emportant ta haine! CHIMÈNE Va! je ne te hais point! RODRIGUE (Se rapprochant) Tu le dois! CHIMÈNE Je ne puis! Hélas! si d un autre que toi j avais appris les larmes, Mon âme aurait trouvé dans le bien de te voir L unique allégement qu elle eût pu recevoir; Mais quand c est de toi seul que viennent mes alarmes, Mon faible coeur… se brise… à te vouloir punir. Je demande ta vie… et crains de l obtenir! RODRIGUE (comme extasié) Ô miracle d amour! CHIMÈNE Ô comble de misères! ENSEMBLE Que de maux et de pleurs… nous coûteront nos pères! CHIMÈNE (s attendrissant de plus en plus) Ah! Rodrigue, qui l eût pensé? RODRIGUE Qui nous l aurait dit… Chimène? ENSEMBLE Que la félicité prochaine Aurait si loin de nous et si vite passé… pour jamais! CHIMÈNE Ah! tais-toi! C est assez de blasphèmes! J offense en t écoutant Et la tombe et le ciel! Va-t-en! va-t-en! Ah! RODRIGUE (qui a reculé sous le geste et les paroles de Chimène) Reçois donc mes adieux suprêmes! Je vais mourir! CHIMÈNE (faisant un pas vers Rodrigue comme pour le retenir) Mourir! Tu vas mourir! L ennemi qui t attend est-il se redoutable… Qu il donne l épouvante à cette âme indomptable? Ou n as-tu de courage… et d élan, et d ardeur… Que pour frapper mon père (avec des sanglots) et me briser le coeur? Tu vas mourir! Quoi! faut-il que ce soit Chimène qui t engage a conserver des jours qui lui sont un outrage! Va! cours! vole au combat! et qu importent la rage… Et le nombre… et l instant… et le lieu! Souviens-toi! Sauve, tu l as juré, ton pays et ton roi! Sauve, tu l as juré, ton pays et ton roi! Te dirai-je encore plus? (avec tendresse) Si jamais je t aimai, cher Rodrigue! Si jamais, je t aimai! Va! songe à ta défense! Pour forcer mon devoir et m imposer silence… Reviens! reviens! Reviens si grand! reviens chargé de tants d exploits qu on serait moins coupable en contemplant ta gloire d oublier le passé que d en garder mémoire! RODRIGUE (extasié) Pouvais-je le croire? Dieu! elle pardonnerait! CHIMÈNE Ah! mon coeur tressaille encore! Mais le Dieu que j implore Nous sépare à jamais! RODRIGUE Ô Dieu bon! Dieu bon! tu le permets! Ah! son coeur tressaille encore Pour celui qu elle adore, A jamais! son coeur tressaille encore! (avec éclat) Chimène! tu l as dit je reviendrai vainqueur! CHIMÈNE (éperdue) Ah! qu ai-je dit? Non! non! je n ai rien dit! rien! rien! rien! Ah! pas d oubli ni de pardon! Adieu! va-t-en! Ces mots me font mourir de honte! Ah! adieu! (Elle s enfuit) RODRIGUE Chimène! je reviendrai vainqueur! (transfiguré) Est-il quelque ennemi qu à présent je ne dompte? Paraissez Navarrais, Maures et Castillans! Et tout ce que l Espagne a nourri de vaillants! Accourez par les mers, par les monts et la plaine! La terre est à Rodrigue, et Rodrigue à Chimène! Paraissez, Navarrais, Maures et Castillans! RIDEAU Deuxième Tableau (Le camp de Rodrigue. A l horizon la mer C est le soir - Des capitaines et de soldats navarrais et castillans boivent et chantent. A gauche sont accroupis des prisonniers, des prisonnières et des musiciens maures. Désordre très pittoresque.) RIDEAU CAPITAINES et SOLDATS Vivons sans peur et sans remords! L Enfer est un mensonge… et le ciel est un rêve! Mais la terre est à nous! Car nous sommes les forts! Et notre droit c est notre glaive! Vivons sans peur et sans remords! Du vin, de l amour, de l or! Chaque jour fêtes nouvelles! (Rodrigue paraît suivi d un groupe de capitaines et de soldats) RODRIGUE (avec autorité, aux soldats que boivent) Arrêtez! Est-ce ainsi qu à la honteuse ivresse Vous employez le temps que le Seigneur vous laisse pour vous préparer à la mort? (Mouvement) LES CAPITAINES et LES SOLDATS (avec assurance) La victoire est à nous! RODRIGUE Non! Une armée immense S étend autour de nous et grandit et s avance… Contre elle il faut tenter notre suprême effort! SOLDATS (1er Groupe) Non! pourquoi résister? partons avant l aurore! fuyons! fuyons! RODRIGUE Qui parle de s enfuir? SOLDATS (2d groupe, pour Rodrigue) Nous sommes avec toi! RODRIGUE Nous pouvons vaincre encore! SOLDATS (1er groupe) Le sort est contre nous! RODRIGUE (avec élan) On peut toujours mourir! SOLDATS (2d groupe) Tu ne seras pas seul à l instant redoutable! Il en est parmi nous qui ne désertent pas! SOLDATS (1er groupe) Combattre sans espoir est démence coupable! Nous gardons notre sang pour de plus sûrs combats! RODRIGUE Lâches! lâches! fuyez! (Rodrigue d un dernier geste chasse les fuyards, puis se tourne vers soldats. La nuit est venue peu à peu.) Amis au coeur fidèle Cherchez dans le repos l oubli de votre sort! Que l ange du sommeil effleure de son aile Les fronts déjà promis à l ange de la mort! Moi! je veillerai! (Les soldats s éloignent. Les derniers appels des trompettes, se répondent puis s éloignent , au loin dans le camp. Tout repose.) Troisième Tableau (La tente de Rodrigue) RODRIGUE (seul, avec un profond découragement) Ah! tout est bien fini… Mon beau rêve de gloire, Mes rêves de bonheur S envolent à jamais! Tu m as pris mon amour… Tu me prends la victoire… Seigneur, je me soumets! O souverain, ô juge, ô père, Toujours voilé, présent toujours, Je t adorais au temps prospère Et te bénis aux sombres jours! Je vais où la loi me réclame Libre de tous regrets humains! Ô souverain, ô juge, ô père, Ta seule image est dans mon âme Que je remets entre tes mains! (Un lueur grandit peu à peu et se détache sur le fond de la tente. C est l image vivante de Saint Jacques le Major qui apparaît pendant que des voix célestes se font entendre) VOIX DU CIEL Ô souverain, ô juge, ô père! Toujours voilé, toujours présent! RODRIGUE (extasié) Ces voix! ces voix d en haut! la nuit s éclaire! SAINT JACQUES Rodrigue! RODRIGUE Saint Jacques! SAINT JACQUES Jusqu au ciel a monté ta prière! RODRIGUE Naguère, il a reçu ma foi! Il m entendait! il vient à moi! à moi! Ô souverain ô juge, ô père! Ta seule image est dans mon âme que je remets entre tes mains Ô souverain ô juge, ô père! SAINT JACQUES Qui donne le fardeau prête aussi le soutien… Et je l apporte au fils, au soldat, au chrétien! VOIX DU CIEL Ô souverain ô juge, ô père! Tu seras vainqueur! Va! Va! Va! SAINT JACQUES (répétant, comme en extase) Tu seras vainqueur! (La vision disparaît.) RODRIGUE (avec égarement) La vision s efface! (comme transfiguré) Ah! le souffle d en haut a passé sur ma face! Dieu m a parlé! (La fondre éclate, le tonnerre gronde avec force. La tente s engloutit ) Quatrième Tableau (Le camp - La bataille Lever du jour. Les soldats accourent par groupes. Les fanfares se rapprochent. Rodrigue. Soldats.) SOLDATS Alerte, amis, aux armes! Aux armes! Nous somme prêts! mourons en combattant! RODRIGUE (à l armée) Dieu m a parlé! Compagnons! plus d alarmes! LES SOLDATS Nous sommes prêts! mourons! RODRIGUE C est le triomphe, et non la mort qui nous attend! (Il tire son épée; tous l imitent) RODRIGUE ET LES SOLDATS O noble lame étincelante, Pure comme un regard d enfant! Combats, gardienne vigilantes, Et fais l honneur seul triomphant! Dans les batailles nouvelles Tressaille encore à sa clarté! Mais sois de flamme. et prends des ailes. Pour l Espagne et sa liberté! En avant! en avant! en avant!!! RIDEAU Massenet,Jules/Le Cid/IV
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Voting/Getting AP Ok here we will explain how to get Ap To start off, you need to know how and where to vote, if you look at the right hand of your screen and towards the bottom you will see a "vote" banner. Below that banner you will see these links SoG BestRPG OzG TWG MPOG TOP MMORPG 100 TGS Top RP WO Games OnRPG PBBGW GS 100 Apex Hot RP DoG You click on one of those links and it will open another site, you then follow the directions given for each site. Make sure you DO follow these directions, if you do not, you may not get your AP. The directions include things like inputting a code or clicking a link. Ok we now have AP you will notice beside of of the sites you click is a (+1 AP) or (+2 AP) we get +2 ap for every site we are first for at the end of the month so it does pay to vote. AP can be used for a few different things, to use your AP go to Your hut or use this link Use Ap Now comes the fun part what do we want to spend it on 1 Energy [1 AP] - Gives you Energy 1 Mythril Ore [1 AP] - That can help to make Mythril 1 Faith Point [1 AP] - That can be used for Faith 0.5 Strength [10 AP] - Gives you Strength 0.5 Agility [10 aps] - Gives you Agility Information on these stats and items can be found at Game Resources Game Stats now the rest is up to you........
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Benbecula レーベル 1999年、Phase 6ことSteven McConnellによって設立されたスコットランド・エディンバラを拠点とするレーベル。 国内外を問わず、積極的に才能を見出し、作品を世に送り出した。その質には高い評価が送られており、故John Peelもこのレーベルのファンだった。 2000年にリリースしたコンピレーションアルバム"Music Volume One"が好評を得てレーベルの知名度も上昇。このシリーズは現在"Four"までリリースされている。 2005年にはiTunesより作品の配信を開始。同年12月、 Minerals Series をスタートさせる。 多くの作品をリリースしたBenbeculaだが、人気の低迷が原因で2009年11月をもって活動を停止した。 Mineral Series 主に未発表作品やライブ演奏、有名でないミュージシャンの作品をリリースするシリーズ。全ての作品が限定プレスである。 第一作は13枚組という大作だが、限定100部のみのプレスだったため、発売2週間前には既にソールドアウトしていた。 以降は一月ごとにリリースを重ねる。ちなみに2006年3月のリリースには音楽だけでなくTシャツも含まれている。公式サイト 現在ではこのシリーズがレーベルのメインとなっている。 所属・関係ミュージシャン Achrid Araya Birdengine Brian Ellis Calika Cheer Christ. Colditz Gareth Dickson e.stonji The Fence Collective Frog Pocket Genaro Greenbank Free Festival The Impossible Flower Jasper Leyland Jack Marchment Jonas Munk Mikael Romanenko Nimrod 33 Ochre Operator Prhizzm Rasmus Rasmussen Reverbaphon Michael Santos Damien Shingleton Slug Pocket Jakob Skøtt Syntaks Talkingmakesnosense Wounded Knee Links 公式
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teton /// / 無関係者、無縁者、関係ないもの、部外者、非関係者 \ 16 seren klel \
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Wasetterについて Wasetter(http //wasetter.com/)は、Twitterを使ったポータルサイトです。Wasetterは「Twitter特有のゆるくて親密なツナガリを利用して、学生生活をもっと楽しくする」ことの実現を目指しております。具体的には、学部や学年、サークルの枠を超えた幅広いツナガリの中から、新たな出会いや発見を手助けするプラットフォームを作り出します。 Wasetterの運営 Wasetterは、特定の運営組織を持ちません。全てのTwitter好きの皆様のアイディアと協力で成り立っております。このWikiやTwitter上でのやり取り、定期企画会議での話し合いを通じて、どんどんアイディアを出し合い、それに取り組んでいきます。 興味をお持ちの方は、毎週木曜日のお昼休みに11号館2Fラウンジで行われている定期会議に参加してみてください。
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【Tags C K Miku tC cokesi】 Original Music Title コンビニ Convenience Store (Konbini) Music Lyrics written, Voice edited by cokesi Music arranged by cokesi Singer 初音ミク (Hatsune Miku) Fanmade Promotional Videos Click here for the Japanese Lyrics English Lyrics (translated by soundares): My usual way home Again, I m stopping by the shop today A bit Cute new face, I (happen to) find wktk(=heart thumping, sweating) I ll buy pack meal back (home) My holding(pocket) are... seven 100 yen-coin Now to the front of girl s cash register Now is the chance (Breakneck) dash Now Everything arranged (on the counter) The girl s voice "That d be 685yen" Setting my change together on the counter and... Then I noticed Missing 35yen I ve mistaken to see (50 as 100 yen-coin) Glance from people in Checkout line In small voice "I guess I won t have this (one)..." Finished checkout Rusing to the exit My usual stop-by Convini(ence store) Coming here tomorrow s kind of embarrassing Why you (guys) Look so a like except for the hole? 100 yen-coin and 50 yen-coin Seeing (her) was joy so Again today I m stopping by the shop My face she (now) remembers (right?) My heart Ex! plode! ing! Would you like your (meal) hot? With that voice (of yours) I feel toasty warm That... no way to say them, Alone (In) mirage Placed my (grocery)bag in Basket and, Grin faced Straddle onto the saddle Working pedals Across signal and Then I noticed I forgot my meal I was getting them warmed In front of the shop is Girl s figure searching me.. Running standing(=out of saddle), full-bore Rushing to get away there Car in between Look into the shop So many people Going back Immediately Little embarrassing Why did i run away? If I went back I might had the chance to talk to her... Accidentally Opened page Was a bit no-no snapshot Close by was girls Got my bag caught in shelf Showily, throw out items all over the floor Door opened unexpectedly Hit right (in to me) Spilled ODEN soup Yet Again I ll come to this convini(ence store) Cause I get to see you With bashful face(look)...Watching this way!? I gotta a hunch that FLAG might go up Acting to read, standing... Checking my wallet s content Finished checkout Nothing happens... Just before leaving, The girl quietly told me "Stop joking" (After all) I was being laughed at Your pants window(zipper) were fully opened Missing 35yen I ve mistaken to see (50 as 100 yen-coin) Glance from people in Checkout line In small voice I guess I won t have this (one)... Finished checkout hurrying to the exit My usual stop-by Convini(ence store) Coming here tomorrow s kind of embarrassing Why you (guys) Look so a like except for the hole? 100 yen-coin and 50 yen-coin Romaji lyrics (transliterated by motokokusanagi2009): itsumo no kaeri michi kyō mo omise ni tachi yoru chotto kawaii shinjin mitsuketa waku teka obentō katte kaerō shojikin wa hyaku en ga nana mai ano ko no reji no mae ima ga chance mō dash sā zenbu narabeta yo ano ko no koe "roppyaku hachi jū go en desu" counter ni kozeni o narabete soko de kizuita san jū go en tari nai mi machigae teta reji ni naranda kaikei machi no hito no shisen chīsai koe de yappari kore yame toki masu... kaikei sumase deguchi eto isogu itsumo yoru konbini ashita kuru noga chotto hazukashī dōshite anata wa ana igai nite iru no? hyakuen dama to gojūen dama aeru noga tanoshimi de kyō mo omise ni tachi yoru kao o oboete kureta yone heart ba ku ha tsu atatamete iki masuka? sono koe de boku poka poka ni naru yo♪ sonna no ieru wake nai yo hitori mōsō kago ni fukuro irete niyaketa kao de saddle o matagu yo pedal funde shingō watatte soko de kizuita obentō wasurete kita atatameteta noni mise no mae niwa boku o sagasu ano ko no sugata tachi kogi zenkai isoide soko kara nige dasu kuruma hasande mise no naka o nozoku hito ga takusan iru yo sugu ni iku nowa chotto hazukashī dōshite nigeta no? modotte reba hanasu chance mo atta hazu nanoni gūzen hiraia page ga chotto ikenai shashin soba ni onnanoko kaban tana ni hikkakete hade ni shōhin buchi makeru totsuzen hiraita door ni chokugeki oden no shiru koboshita sore demo mata kono konbini e kuru yo aeru kara hanikanda kao o shite kocchi o mite iru yo!? kore wa flag ga tachi sōna yokan ga shite kita yo tachi yomi suru furi osaifu no nakami o kakunin kaikei owaru nani mo okora nai kaeru chokuzen ano ko ga sotto oshiete kureta jōdan yamete yo waraware teta none zubon no mado ga zenkai dayo san jū go en tari nai mi machigae teta reji ni naranda kaikei machi no hito no shisen chīsai koe de yappari kore yame toki masu... kaikei sumase deguchi eto isogu itsumo yoru konbini ashita kuru noga chotto hazukashī dōshite anata wa ana igai nite iru no? hyaku en dama to go jū en dama
https://w.atwiki.jp/harrietta4/
夏は始まったばっかり~ 今日は用事でぇ某所へ出向く。 室内いっちゃん乗りやったせいか、むやっってやる~。 エアコン入ってへんやー。 しやろな、これはおのれがあかんねんけども、運動のためって4階までぇ階段歩おってきよったのやちゅーねん。 しんどい上に暑い! 窓は4階のため、ちびっとしか開おってあらへんし。 まや夏は始まったばっかりやけど、体が暑さに慣れてへんよってにか、キツイなぁ。 8月になっても、そらほんでキツイのだけぇれど。 しやろな、スニーカー履おってきてしもた……。 素足でぇかわええミュール履きの人がけなりー。 夏のスニーカーはやっぱ暑すぎ! http //amalie.fruitblog.net/ http //blog.goo.ne.jp/elviraz
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このテンプレはポリウト方式で作成されています。 こちらの役名一覧に和訳を記載して管理人までお知らせください。 ATTO PRIMO Un prato fra i monti, ricinto di abeti sonori. A sinistra, in fondo, si vede una piccola casa, mezzo nascosta dalla rupe imminente. Dall'altra parte, ma più innanzi, sul limitare della selva, è un antico pozzo. Una fanciulla, una bimba quasi, è seduta sulla sponda del pozzo è RAUTENDELEIN, creatura di spiriti. Pettina essa la sua fluente capellatura d'oro e di rame, e si schermisce da un' ape che le aleggia intorno al capo. ▼RAUTENDELEIN▲ Su, ronzio d'oro, su! Che vuoi? Che cerchi? Perchè t'avvolgi, uccelletto di sole, contro di me? Va! lasciami! Son forse un fiore? E la mia bocca una corolla? Via, lasciami, via! Hulle, hulle, hulle, via, marsch! (L'ape vola via.) Oh! finalmente! (Si pettina silenziosamente un poco. Ad un tratto s'affaccia sul pozzo e grida ) Ondino, olà! Resta in ascolto. Non m'ode. (Scrolla le spalle e riprende a ravviarsi la chioma, cantando ) Chi son io? Piccola fata son gemmata fuor del cortice d' un pino, o fluii, cerulea ninfa, dalla linfa d' un ruscello cristallino? Nata son da una carezza della brezza alla fiamma d'un roseto porporino? Ah, conoscer la mia mamma! … ah, sapere il mio destino … (S'affaccia ancora sul pozzo e chiama ) O vecchio ondino, vieni su, sii buono! … Nonna dei boschi è andata a cercar pigne ed io m' annoio tanto … Via, raccontami qualcosa … Viene, viene! Fa glu glu, glu glu … Le bollicine argentee salgono … (Appare fuor del pozzo. dalla cintola in su, un vecchio SPIRITO DELLE ACQUE, coronato di giunchi e di musco.) Eccolo! Ah, bello no, bello non sei … ▼L' ONDINO▲ (stillante acqua, soffia come una foca e batte le palpebre pei assuefar l'occhio alla luce del giorno.) Brekekekex! ▼RAUTENDELEIN▲ (imitando.) Brekekekex, già! Senti la primavera e te ne maravigli? ▼L' ONDINO▲ Brekekekex ! ▼RAUTENDELEIN▲ Dormivi? dormi ancora? Non mi vedi? ▼L' ONDINO▲ (offeso.) Brekekekex! Non essere impertinente, scimmietta … M'intendi? Sì, scimmia … E dico quorax, quorax, quak, quak, quak, quak … ▼RAUTENDELEIN▲ (ridendo e saltellando.) Signor zio, se lei s'adira, giro tondo, gira gira, un compagno più giocondo troverò, chè son giovine e son bella, mirondella, e lo so… (Con grido di baldanza ) Eja, giovine e bella! ▼IL FAUNO DELLA FORESTA▲ (ancora invisibile ) Holdriho! Holdriho! ▼RAUTENDELEIN▲ Vieni, faunetto, a danzare con me! ▼IL FAUNO▲ (appare tra gli abeti ha piccole corna sulla fronte, rada barba caprina, coscie e zampe di becco. Saltella gaiamente fin presso Rautendelein, e la tenta, lascivo ) Io danzare non so… ma un altro ballo. ninfetta, se lo vuoi, t'insegnerò … Vieni con me nel folto, dov' è un salice cavo ed antico, che mai non intese canto di gallo nè murmure d' acque.. . Vieni! Laggiù sul mirabile sufolo un invito alla danza intonerò … ▼RAUTENDELEIN▲ (schivando l' avvolgimento, beffarda ) Io, con te? Zampa vellosa, zampa caprina, sette e sette, corri dietro alle caprette … Io son svelta e la pelle ho ròsa … Marameo! (Fugge, invano inseguita dal Fauno.) ▼L' ONDINO▲ (che ora è seduto sulla sponda del pozzo, si che s'intravvede la parte inferiore del suo corpo, squamosa e muscosa ) Quak, brekekekex! Selvatica è sempre, il fuoco folletto l'abbruci! ▼IL FAUNO▲ (ritornando verso il pozzo ) Bene sarebbe l'addomesticarla … (Accende una sua pipetta, sfregando un fiammifero sullo zoccolo.) ▼L' ONDINO▲ Che nuove, a casa? ▼IL FAUNO▲ Bah, così, così … Qui si sta bene è caldo. Ma da noi lassù, sibila il vento, e sferza, e spazza. ▼L' ONDINO▲ E nient' altro di nuovo? ▼IL FAUNO▲ Ieri ho mangiato i primi raperonzoli, e stamane sull' alba sono uscito di casa, e pel burrone sono disceso nell'alta foresta. Han scavato la terra, han spezzato la roccia … Maledetti! Ecco non v'ha cosa che più m'irriti che vedere inalzar cappelle e chiese e udire il cupo suon delle campane. ▼L' ONDINO▲ Oimè ! ▼IL FAUNO▲ Sta il nuovo tempio sull'ardua rupe sorge con le finestre acute e con la torre ed in cima la croce. S' io non era già qui s'udrebbe il bestiale muggir della campana pendula in alto … Ah, no! Giace silente in fondo al lago. Poffare! È stata una celia diabolica … Otto rozze soffiavano, legate alle corde, e tiravano su il mostro penosamente; il carro cigolava per lo sforzo e soffriva anch'esso. Quando furono presso alla ruina, io svelto, alla maniera faunesca, li tolsi tutti di pena. Ghermii la ruota e ne divelsi un raggio la campana oscillò, scivolò giù; un altro colpo, un' altra spinta ed eccola che a capo steso ululando precipita. Vedi come saltella e ad ogni salto strilla! Di roccia in roccia la palla di ferro suona e risuona, geme, rugge, supplica.. . In fondo l' acque s' aprono e l' accolgono. Or vi resti per sempre e dorma in pace. È disceso il crepuscolo.Durante il racconto del Fauno, si erano udite, flebili e indistinte poi più vicine, invocazioni di aiuto. Ed ecco apparire ENRICO subito il FAUNO dilegua nella selva e l'ONDINO scivola giù nel suo pozzo. Il fonditore di campane è pallido, affranto, riarso dalla febbre e dall'angoscia penosamente si trascina fino alla porta della casetta. ▼ENRICO▲ O buona gente, apritemi … Sono smarrito … Aiuto ! Sono caduto … non ne posso più … È caduto sull' erba. Cumuli di nubi purpuree trascorrono sulle vette. tramontato il sole una brezza notturna accarezza il prato e lo fa rabbrividire. RAUTENDELEIN apre la porta della casetta. si avvicina al giovine, si inginocchia presso di lui. ▼ENRICO▲ Dove son io? Buona fanciulla, dimmi. ▼RAUTENDELEIN▲ Qui, in mezzo ai monti … ▼ENRICO▲ Gih … sui monti … Si … ma… come son qui giunto … come? Dimmelo. ▼RAUTENDELEIN▲ Questo, caro straniero, io non lo so. ▼ENRICO▲ Tutto mi sembra un sogno … un sogno … E, certo, io sto sognando ancora… (RAUTENDELEIN entra rapidamente nella casetta e subito ne esce recando una ciotola di latte.) ▼RAUTENDELEIN▲ Ecco del latte debole sei, bisogna che tu beva … ▼ENRICO▲ Si, bere … voglio bere … Dammi, dammi … ▼RAUTENDELEIN▲ Avvezzo alla montagna non mi sembri Sei degli uomini che abitan le valli e smarrita hai la via, come una sera avvenne a un cacciatore che, inseguendo la selvaggina, qui cadde per morto. ▼ENRICO▲ Ah, parla, parla ancora! La tua bevanda era fresca più dolce è il refrigerio delle tue parole. Non mi destare, bimba; ti dirò … sono caduto … Ma no… parla tu. .. La tua voce soltanto io voglio udire, voce fatta da Dio pura e celeste. Parla… parla… Perchè taci? Perchè non canti? Io son caduto, te l'ho detto, ma non so come. Ed ora… ora son morto. Dimmi che son morto, di' che nessuno mi risvegli più. ▼RAUTENDELEIN▲ (incerta ) Mi sembra che tu viva … ▼ENRICO▲ (in estasi, prendendo la mano della fanciulla tra le sue mani. Essa la ritrae, esita, poi l'abbandona indecisa, inquieta.) Come sei dolce … Resta. Io già ti vidi … dove t'ho veduta? Ho lottato, ho servito per te … per te … Quanto tempo? Volevo mescolare la tua voce nel bronzo della campana, disposarla all' oro del giorno, quando si festeggia il sole ecco il capolavoro cui tendevo e cui giungere non seppi! Ed ho pianto tante lagrime di sangue … ▼RAUTENDELEIN▲ (commossa ) Piangevi … che vuol dire? Non ti posso comprendere. Che cosa son le lagrime? ▼ENBICO▲ (dolcemente, perdutamente, volgendo intorno lo sguardo ) È bello qui risuonano strane voci. Gli abeti cupi accennano solennemente, e muovono le braccia. La leggenda trascorre la foresta, sì, la leggenda vestita di nebbia … ▼RAUTENDELEIN▲ Sta quieto, dormi … ▼ENRICO▲ (con voce debolicsima, cercando di trattenere la fanciulla che si è un po' discostata ) O tu, leggenda, abbracciami! ▼RAUTENDELEIN▲ (si leva stupita, trepidante, e guarda fiso il giovine. Subitamente getta un grido angoscioso ) Nonnina ! ▼LA STREGA▲ (risponde dail, interno deila casetta ) Figlia ! ▼RAUTENDELEIN▲ Vieni ! ▼LA STREGA▲ (ancora invisibile ) Entra tu, aiutami ad accendere il fuoco … ▼RAUTENDELEIN▲ (sempre immobile e fisa nell'aspetto del giovine che giace come morto ) Nonna ! ▼LA STREGA▲ Sbrigati, chè bisogna dar l' erba alla capretta e mungerla … ▼RAUTENDELEIN▲ Nonnina, aiuto… muore ! ▼LA STREGA▲ (appare sulla soglia, recando in mano una scodella.) Micio, micino, vieni … (Volge lo sguardo indifferente al caduto e crolla il capo ) Non C' è nulla da fare. È figlio d'uomini e morire deve. È, così. Lascialo stare è meglio. (Sbucano dalla selva otto o dieci SPIRITELLI e s'aggruppano intorno alla scodella che la Strega ha deposto in terra.) Hulle, hulle, mimmina bella, ecco il latte nella scodella. Hulle, hulle, gnomi del bosco, eccovi il latte e il pane fresco, il crostino che si rosicchia … Un po' per uno e si sparecchia. Ecco fatto. Più non ce n'ho basta per oggi! Sciò, sciò, sciò! Gli SPIRITELLI fuggono nella selva, come sono venuti. È sorta la luna. Sulla rupe che sovrasta alla casetta appare il FAUNO e con la mano alla bocca imita l' eco d' un grido. ▼IL FAUNO▲ Aiuto ! Aiuto ! ▼LA STREGA▲ Che C' è? ▼VOCI LONTANE▲ (dalla selva) Mastro Enrico! ▼IL FAUNO▲ Aiuto ! Aiuto ! ▼LE VOCI▲ Mastro Enrico! ▼IL FAUNO▲ Vengono.. . dilegua ▼LA STREGA▲ Vengano pure a me che me ne importa? Rientriamo in casa e spegni il lume. Noi dormiamo. Presto. ▼RAUTENDELEIN▲ (che era rimasta fin ora assorta e fisa nel tormento di Enrico, risponde con voce di dispetto, torva ) Non voglio. ▼LA STREGA▲ Non vuoi? ▼RAUTENDELEIN▲ No. ▼LA STREGA▲ Che cosa? ▼RAUTENDELEIN▲ Lo vengono a cercare… ▼LA STREGA▲ Ebbene? ▼RAUTENDELEIN▲ … ed io non voglio. ▼LA STREGA▲ Figlia, vieni. Lascia questo mucchietto di miserie del cielo e che lo levino e lo portino … I morti con il morto. Morir deve, e lascialo morir, chè gli fa bene. ▼ENRICO▲ (vaneggiando ) Il sole fugge … ▼LA STREGA▲ E non l' ha mai veduto il sole, poveraccio … Andiamo, andiamo. Ascolta me, figlia io ti voglio bene. (Entra nella sua casetta. RAUTENDELEIN, rimasta sola. ascolta. S' ode ancora chiamare "Enrico, Enrico!". Allora la fanciulla coglie un ramo fiorito e traccia un cerchio intorno al caduto, pronunciando magiche parole) ▼RAUTENDELEIN▲ Col primo ramo fiorito io traccio il magico cerchio, come la nonna m' apprese. O tu che venisti, immune rimanti, e restami, tuo e mio, però che niuno qui entri, nè uomo nè donna, nè adolescente nè vecchio. Si nasconde nell' ombra. (L'un dopo l'altro, escono dalla selva il BARBIERE, il MAESTRO, il CURATO.) ▼IL CURATO▲ Vedo una luce. ▼IL MAESTRO▲ Anch' io. ▼IL CURATO▲ Ma dove siamo? ▼IL BARBIERE▲ Lo sa il buon Dio … ▼IL MAESTRO▲ E dev' esser qui presso di qui veniva il grido. ▼VOCE LONTANISSIMA▲ Aiuto ! ▼IL CURATO▲ Ancora una voce… ▼IL BARBIERE▲ Lontana … ▼IL CURATO▲ E vicinissima era dianzi … ▼IL MAESTRO▲ Non l' odo. ▼IL BARBIERE▲ Iddio ci guardi, questo è il Piano d' Argento, ecco, e noi siamo a men di cento passi dalla casa della strega! Carogna maledetta! Andiamo via! ▼IL MAESTRO▲ Ma che strega! che streghe! Io vi dico che qui certo è il Maestro delle Campane, certo come spero d'andare un giorno in Paradiso… Attenti, or che le nubi svelano la luna, attenti, amici, attenti … Ah! che v'ho detto? ▼IL CURATO▲ È vero! ▼IL BARBIERE▲ Mastro Enrico! (Accorrono tutti, urtano nel cerchio magico, retrocedono gridando insieme ) ▼IL BARBIERE, IL MAESTRO, IL CURATO▲ Ahi! ▼RhUTENDELEIN▲ (appare e scompare, ridendo beffarda.) Ah! ah! ah! ▼IL BARBIERE E IL MAESTRO▲ (dopo un momento di sileiizio e di stupore ) Che cosa è questo? ▼IL CURATO▲ Un riso. ▼IL MAESTRO▲ Già. ▼IL BARBIERE▲ La femmina d' inferno … ▼IL CURATO▲ (impugnaiido alta la croce, avanza risolutamerite verso la casetta ) Sia come dite. E se è il Diavolo stesso, che qui s'annida, avanti! addosso! Lottiamo armati del verbo di Dio, chè rare volte Satana ne apparve così maligno come oggi, che in una abbattè la campana e il suo artefice, il servo del Signore e quella voce che doveva cantare le sue lodi dall' alta vetta e spargere nei cieli un messaggio d' amore e di bontà. Or qui noi siamo i soldati di Dio. Batto alla porta. ▼IL BARBIERE▲ Non lo fate! ▼IL CURATO▲ (battendo ) lo batto. ▼LA VOCE DELLA STREGA▲ Chi è là? ▼IL CURATO▲ Un cristiano! ▼LA VOCE DELLA STREGA▲ Cristiano o pagano che volete da me? ▼IL CURATO▲ Apri ! ▼LA STREGA▲ (apre e appare siilla soglia, con in mano un lumino acceso) Che vuoi? ▼IL CURATO▲ Donna, in nome del Dio che tu non temi … ▼LA STREGA▲ (interrompe.) Oè, qui male si comincia! male! ▼IL MAESTRO▲ Chiudi la gola maledetta, e taci! ▼IL BARBIERE▲ (facendosi continuamente il segno della croce) E non credere ch'io tema il malocchio! ▼IL CURATO▲ Donna, in nome del Dio che non conosci, lascia il tuo gioco d' inferno, ed aiutaci. Qui giace un uomo, un servitor di Dio, che mercè l' arte sua domina l' aria per gloria del Signore e per maledizione eterna ed onta delle potenze infernali… ▼LA STREGA▲ Finiamola ! Che vi prendiate quel povero diavolo che giace là, non mi cale. Io non feci a lui male. Se può, campi. Per me finchè avrà fiato lascierò che viva … Prendete la barella, e trasportatelo il fonditore di campane fesse. .. ▼IL CURATO▲ Bestemmiatrice, immagine di froda, taci e riprendi la via dell' inferno. (I tre uomini hanno rapidamente formato una barella di rami e di frasche ed ora vi adagiano Enrico.) ▼LA STREGA▲ Basta di ciancie! So le vostre prediche … le so… le so… Rientra e sbatte la porta. ▼IL CURATO▲ Diavolessa! ▼IL BARBIERE▲ Tacete a esasperarla ci porta sventura. (Il Barbiere e il Maestro levano la barella e si avviano. Tutti scompaiono eritro la selva. La luna è piena, alta. Il prato è inondato d'argento. Sul limitare del prato appare una ELFE, poi un' altra, poi un' altra … Emergono lunghe nei fluenti veli, e per la cheta sera chiamano le sorelle; poi guidano danze sotto l' imminente luna, cantando in coro.) ▼LA PRIMA ELFE▲ (mormora ) Sorella! ▼LA SECONDA ELFE▲ Sorella! ▼LA PRIMA ELFE▲ Bianca e bionda regna la luna sovra il paese dei monti fredda è quest' alba sui prati. ▼LA SECONDA ELFE▲ Donde vieni? ▼LA PRIMA ELFE▲ Di laggiù ove la luce si frange sull' acqua della cascata nei sette vaghi colori; dov' è la roccia che piange perle e la spuma si sfiocca, entro gli abissi sonori la via secreta ho trovata. ▼LA TERZA ELFE▲ (accorrendo ) Sorelle, si danza a tondo? ▼PRIMA ELFE▲ Via, presto, il volo si scocca! ▼LA SECONDA ELFE▲ Donde tu vieni? ▼LA TERZA ELFE▲ Lassù, nel lago freddo e profondo che m' è adamantina cuna, dove si specchian le stelle, ho preso al chiaro di luna un velo a lame d' argento, e giù verso voi, sorelle, sono fuggita sul vento. ▼LA PRIMA ELFE▲ Sorelle! Su, capo biondo! ▼LA SECONDA ELFE▲ Canta, ghirlanda, il tuo coro! ▼LA TERZA ELFE▲ Ghirlanda, canta, ghirlanda! ▼LA PRIMA ELFE▲ Gira a tondo! capo d' oro. ▼TUTTE▲ Ghirlanda, canta, ghirlanda! (RAUTENDELEIN è venuta sulla soglia della casetta e guarda la danza delle Elfi. La luna l'irraggia di luce.) ▼RAUTENDELEIN▲ O Elfi, o Elfi ! ▼LA PRIMA ELFE▲ Una voce… ▼LA SECONDA ELFE▲ Ahi, mi s'impiglia la veste a un ramo secco di noce… ▼RAUTENDELEIN▲ O Elfi, o Elfi! ▼LA TERZA ELFE▲ Su leste, chè mi si lacera il velo trapunto a fili d'argento! ▼RAUTENDELEIN▲ (entrando nel giro tondo ) Prendetemi nella ghirlanda ch' io danzi con voi giro tondo l' argentea mia veste confondo con la tua veste, o Elfe blanda. Prendetemi nel vostro coro, Elfi dalla chioma d' oro. Anch'io sono lieve e son bionda … ▼TUTTE▲ Ghirlanda, ah, canta, ghirlanda! ▼RAUTENDELEIN▲ … pur vago un pensiero m'attrista … Elfe, è caduta nell' onda una campana … L'hai vista? ▼LE TRE ELFI▲ Ghirlanda, canta, ghirlanda! Danza con noi giro tondo. ▼RAUTENDELEIN▲ Elfe, è caduta nell' onda una campana … L' hai vista? ▼TUTTE▲ Il canto nell' aria si spanda giro tondo, giro tondo, ghirlanda, ghirlanda, ghirlanda! c'è una campana nel fondo. ▼IL FAUNO▲ (sopraggiunge e a salti caprini irroinpe nel giro) Il canto è un invito all' amore, il ballo alle nozze c' invita or grida, s'io colgo il tuo fiore, il canto di gioia e di vita! (Ghermisce un'Elfe e la solleva l'Elfe si torce e repugna, inentre il Fauno la rapisce via dentro il bosco. Le altre ELFI dileguano ululando. RAUTENDELEIN, sola e pensosa, siede sulla sponda del pozzo. Emerge lo SPIRITO DELLE ACQUE.) ▼L' ONDINO▲ Brekekekex, hrekekekex … Sei tu? che hai? ▼RAUTENDELEIN▲ Son tanto triste, ondino caro, tanto triste … ▼L' ONDINO▲ (malizioso) 'Brekekekex, da quale occhio? ▼RAUTENDELEIN▲ (turbata, confusa, indicando l'occhio sinistro ) Da questo … Perchè? non mi credi? ▼L' ONDINO▲ Si, credo, credo … ▼RAUTENDELEIN▲ Guarda cosa c'è. ▼L' ONDINO▲ Un bel diamante brillano in questa gemma, a riguardarla, tutte le gioie e le pene del mondo. Si chiama lagrima. ▼RAUTENDELEIN▲ E allora mi sembra che son io che l' ho pianta questa lagrima … (Fissa lontano gli occhi lagrimosi.) Voglio andarmene, andarmene lontano.. . ▼L' ONDINO▲ (dolorosamente ) E che t'ho fatto? Perchè, dove andare? Forse nel mondo maledetto e cieco? ▼RAUTENDELEIN▲ Nonna dice che tu sei buono e saggio guarda i ruscelli che saltan fra i sassi filo d' acqua non v' ha, per quanto piccolo, che non trascorra giù verso la valle. ▼L' ONDINO▲ (con voce dolorosa, poi insistente, suasiva ) Quorax, brekekekex … Ma non tu ,… no, principessa Rautendelein, non tu, nata per esser la sposa d'un re! Ho una corona di cristallo verde e te la donerò, nella mia reggia che azzurro ha il pavimento, e le pareti di madreperla e di roseo corallo. ▼RAUTENDELEIN▲ Se la corona è di puro zaffiro cingine il capo alle tue vaghe figlie. Basta a me l'elmo d'oro dei capelli è una corona che splende e non pesa. (Si leva, s'avvia.) ▼L' ONDINO▲ (con angoscia crescente ) Dove vai? dove vai? ▼RAUTENDELEIN▲ Che te ne importa? ▼L' ONDINO▲ Assai, brekekekex … ▼RAUTENDELEIN▲ Dove m' aggrada.. . ▼L' ONDTNO▲ Dove t' aggrada? ▼RAUTENDELEIN▲ Andrò … di qua … di là… ▼L' ONDINO▲ Di qua. .. di là … ▼RAUTENDELEIN▲ (levando alte le braccia ) Nel paese degli uomini! (Correndo dilegua entro la selva.) ▼L' ONDINO▲ (costernatissimo ) Quorax! (gemendo) Quorax! (come un sospiro) Quorax! (crollando il capo) Brekekekex! ATTO PRIMO Un prato fra i monti, ricinto di abeti sonori. A sinistra, in fondo, si vede una piccola casa, mezzo nascosta dalla rupe imminente. Dall'altra parte, ma più innanzi, sul limitare della selva, è un antico pozzo. Una fanciulla, una bimba quasi, è seduta sulla sponda del pozzo è RAUTENDELEIN, creatura di spiriti. Pettina essa la sua fluente capellatura d'oro e di rame, e si schermisce da un' ape che le aleggia intorno al capo. RAUTENDELEIN Su, ronzio d'oro, su! Che vuoi? Che cerchi? Perchè t'avvolgi, uccelletto di sole, contro di me? Va! lasciami! Son forse un fiore? E la mia bocca una corolla? Via, lasciami, via! Hulle, hulle, hulle, via, marsch! (L'ape vola via.) Oh! finalmente! (Si pettina silenziosamente un poco. Ad un tratto s'affaccia sul pozzo e grida ) Ondino, olà! Resta in ascolto. Non m'ode. (Scrolla le spalle e riprende a ravviarsi la chioma, cantando ) Chi son io? Piccola fata son gemmata fuor del cortice d' un pino, o fluii, cerulea ninfa, dalla linfa d' un ruscello cristallino? Nata son da una carezza della brezza alla fiamma d'un roseto porporino? Ah, conoscer la mia mamma! … ah, sapere il mio destino … (S'affaccia ancora sul pozzo e chiama ) O vecchio ondino, vieni su, sii buono! … Nonna dei boschi è andata a cercar pigne ed io m' annoio tanto … Via, raccontami qualcosa … Viene, viene! Fa glu glu, glu glu … Le bollicine argentee salgono … (Appare fuor del pozzo. dalla cintola in su, un vecchio SPIRITO DELLE ACQUE, coronato di giunchi e di musco.) Eccolo! Ah, bello no, bello non sei … L' ONDINO (stillante acqua, soffia come una foca e batte le palpebre pei assuefar l'occhio alla luce del giorno.) Brekekekex! RAUTENDELEIN (imitando.) Brekekekex, già! Senti la primavera e te ne maravigli? L' ONDINO Brekekekex ! RAUTENDELEIN Dormivi? dormi ancora? Non mi vedi? L' ONDINO (offeso.) Brekekekex! Non essere impertinente, scimmietta … M'intendi? Sì, scimmia … E dico quorax, quorax, quak, quak, quak, quak … RAUTENDELEIN (ridendo e saltellando.) Signor zio, se lei s'adira, giro tondo, gira gira, un compagno più giocondo troverò, chè son giovine e son bella, mirondella, e lo so… (Con grido di baldanza ) Eja, giovine e bella! IL FAUNO DELLA FORESTA (ancora invisibile ) Holdriho! Holdriho! RAUTENDELEIN Vieni, faunetto, a danzare con me! IL FAUNO (appare tra gli abeti ha piccole corna sulla fronte, rada barba caprina, coscie e zampe di becco. Saltella gaiamente fin presso Rautendelein, e la tenta, lascivo ) Io danzare non so… ma un altro ballo. ninfetta, se lo vuoi, t'insegnerò … Vieni con me nel folto, dov' è un salice cavo ed antico, che mai non intese canto di gallo nè murmure d' acque.. . Vieni! Laggiù sul mirabile sufolo un invito alla danza intonerò … RAUTENDELEIN (schivando l' avvolgimento, beffarda ) Io, con te? Zampa vellosa, zampa caprina, sette e sette, corri dietro alle caprette … Io son svelta e la pelle ho ròsa … Marameo! (Fugge, invano inseguita dal Fauno.) L' ONDINO (che ora è seduto sulla sponda del pozzo, si che s'intravvede la parte inferiore del suo corpo, squamosa e muscosa ) Quak, brekekekex! Selvatica è sempre, il fuoco folletto l'abbruci! IL FAUNO (ritornando verso il pozzo ) Bene sarebbe l'addomesticarla … (Accende una sua pipetta, sfregando un fiammifero sullo zoccolo.) L' ONDINO Che nuove, a casa? IL FAUNO Bah, così, così … Qui si sta bene è caldo. Ma da noi lassù, sibila il vento, e sferza, e spazza. L' ONDINO E nient' altro di nuovo? IL FAUNO Ieri ho mangiato i primi raperonzoli, e stamane sull' alba sono uscito di casa, e pel burrone sono disceso nell'alta foresta. Han scavato la terra, han spezzato la roccia … Maledetti! Ecco non v'ha cosa che più m'irriti che vedere inalzar cappelle e chiese e udire il cupo suon delle campane. L' ONDINO Oimè ! IL FAUNO Sta il nuovo tempio sull'ardua rupe sorge con le finestre acute e con la torre ed in cima la croce. S' io non era già qui s'udrebbe il bestiale muggir della campana pendula in alto … Ah, no! Giace silente in fondo al lago. Poffare! È stata una celia diabolica … Otto rozze soffiavano, legate alle corde, e tiravano su il mostro penosamente; il carro cigolava per lo sforzo e soffriva anch'esso. Quando furono presso alla ruina, io svelto, alla maniera faunesca, li tolsi tutti di pena. Ghermii la ruota e ne divelsi un raggio la campana oscillò, scivolò giù; un altro colpo, un' altra spinta ed eccola che a capo steso ululando precipita. Vedi come saltella e ad ogni salto strilla! Di roccia in roccia la palla di ferro suona e risuona, geme, rugge, supplica.. . In fondo l' acque s' aprono e l' accolgono. Or vi resti per sempre e dorma in pace. È disceso il crepuscolo.Durante il racconto del Fauno, si erano udite, flebili e indistinte poi più vicine, invocazioni di aiuto. Ed ecco apparire ENRICO subito il FAUNO dilegua nella selva e l'ONDINO scivola giù nel suo pozzo. Il fonditore di campane è pallido, affranto, riarso dalla febbre e dall'angoscia penosamente si trascina fino alla porta della casetta. ENRICO O buona gente, apritemi … Sono smarrito … Aiuto ! Sono caduto … non ne posso più … È caduto sull' erba. Cumuli di nubi purpuree trascorrono sulle vette. tramontato il sole una brezza notturna accarezza il prato e lo fa rabbrividire. RAUTENDELEIN apre la porta della casetta. si avvicina al giovine, si inginocchia presso di lui. ENRICO Dove son io? Buona fanciulla, dimmi. RAUTENDELEIN Qui, in mezzo ai monti … ENRICO Gih … sui monti … Si … ma… come son qui giunto … come? Dimmelo. RAUTENDELEIN Questo, caro straniero, io non lo so. ENRICO Tutto mi sembra un sogno … un sogno … E, certo, io sto sognando ancora… (RAUTENDELEIN entra rapidamente nella casetta e subito ne esce recando una ciotola di latte.) RAUTENDELEIN Ecco del latte debole sei, bisogna che tu beva … ENRICO Si, bere … voglio bere … Dammi, dammi … RAUTENDELEIN Avvezzo alla montagna non mi sembri Sei degli uomini che abitan le valli e smarrita hai la via, come una sera avvenne a un cacciatore che, inseguendo la selvaggina, qui cadde per morto. ENRICO Ah, parla, parla ancora! La tua bevanda era fresca più dolce è il refrigerio delle tue parole. Non mi destare, bimba; ti dirò … sono caduto … Ma no… parla tu. .. La tua voce soltanto io voglio udire, voce fatta da Dio pura e celeste. Parla… parla… Perchè taci? Perchè non canti? Io son caduto, te l'ho detto, ma non so come. Ed ora… ora son morto. Dimmi che son morto, di' che nessuno mi risvegli più. RAUTENDELEIN (incerta ) Mi sembra che tu viva … ENRICO (in estasi, prendendo la mano della fanciulla tra le sue mani. Essa la ritrae, esita, poi l'abbandona indecisa, inquieta.) Come sei dolce … Resta. Io già ti vidi … dove t'ho veduta? Ho lottato, ho servito per te … per te … Quanto tempo? Volevo mescolare la tua voce nel bronzo della campana, disposarla all' oro del giorno, quando si festeggia il sole ecco il capolavoro cui tendevo e cui giungere non seppi! Ed ho pianto tante lagrime di sangue … RAUTENDELEIN (commossa ) Piangevi … che vuol dire? Non ti posso comprendere. Che cosa son le lagrime? ENBICO (dolcemente, perdutamente, volgendo intorno lo sguardo ) È bello qui risuonano strane voci. Gli abeti cupi accennano solennemente, e muovono le braccia. La leggenda trascorre la foresta, sì, la leggenda vestita di nebbia … RAUTENDELEIN Sta quieto, dormi … ENRICO (con voce debolicsima, cercando di trattenere la fanciulla che si è un po' discostata ) O tu, leggenda, abbracciami! RAUTENDELEIN (si leva stupita, trepidante, e guarda fiso il giovine. Subitamente getta un grido angoscioso ) Nonnina ! LA STREGA (risponde dail, interno deila casetta ) Figlia ! RAUTENDELEIN Vieni ! LA STREGA (ancora invisibile ) Entra tu, aiutami ad accendere il fuoco … RAUTENDELEIN (sempre immobile e fisa nell'aspetto del giovine che giace come morto ) Nonna ! LA STREGA Sbrigati, chè bisogna dar l' erba alla capretta e mungerla … RAUTENDELEIN Nonnina, aiuto… muore ! LA STREGA (appare sulla soglia, recando in mano una scodella.) Micio, micino, vieni … (Volge lo sguardo indifferente al caduto e crolla il capo ) Non C' è nulla da fare. È figlio d'uomini e morire deve. È, così. Lascialo stare è meglio. (Sbucano dalla selva otto o dieci SPIRITELLI e s'aggruppano intorno alla scodella che la Strega ha deposto in terra.) Hulle, hulle, mimmina bella, ecco il latte nella scodella. Hulle, hulle, gnomi del bosco, eccovi il latte e il pane fresco, il crostino che si rosicchia … Un po' per uno e si sparecchia. Ecco fatto. Più non ce n'ho basta per oggi! Sciò, sciò, sciò! Gli SPIRITELLI fuggono nella selva, come sono venuti. È sorta la luna. Sulla rupe che sovrasta alla casetta appare il FAUNO e con la mano alla bocca imita l' eco d' un grido. IL FAUNO Aiuto ! Aiuto ! LA STREGA Che C' è? VOCI LONTANE (dalla selva) Mastro Enrico! IL FAUNO Aiuto ! Aiuto ! LE VOCI Mastro Enrico! IL FAUNO Vengono.. . dilegua LA STREGA Vengano pure a me che me ne importa? Rientriamo in casa e spegni il lume. Noi dormiamo. Presto. RAUTENDELEIN (che era rimasta fin ora assorta e fisa nel tormento di Enrico, risponde con voce di dispetto, torva ) Non voglio. LA STREGA Non vuoi? RAUTENDELEIN No. LA STREGA Che cosa? RAUTENDELEIN Lo vengono a cercare… LA STREGA Ebbene? RAUTENDELEIN … ed io non voglio. LA STREGA Figlia, vieni. Lascia questo mucchietto di miserie del cielo e che lo levino e lo portino … I morti con il morto. Morir deve, e lascialo morir, chè gli fa bene. ENRICO (vaneggiando ) Il sole fugge … LA STREGA E non l' ha mai veduto il sole, poveraccio … Andiamo, andiamo. Ascolta me, figlia io ti voglio bene. (Entra nella sua casetta. RAUTENDELEIN, rimasta sola. ascolta. S' ode ancora chiamare "Enrico, Enrico!". Allora la fanciulla coglie un ramo fiorito e traccia un cerchio intorno al caduto, pronunciando magiche parole) RAUTENDELEIN Col primo ramo fiorito io traccio il magico cerchio, come la nonna m' apprese. O tu che venisti, immune rimanti, e restami, tuo e mio, però che niuno qui entri, nè uomo nè donna, nè adolescente nè vecchio. Si nasconde nell' ombra. (L'un dopo l'altro, escono dalla selva il BARBIERE, il MAESTRO, il CURATO.) IL CURATO Vedo una luce. IL MAESTRO Anch' io. IL CURATO Ma dove siamo? IL BARBIERE Lo sa il buon Dio … IL MAESTRO E dev' esser qui presso di qui veniva il grido. VOCE LONTANISSIMA Aiuto ! IL CURATO Ancora una voce… IL BARBIERE Lontana … IL CURATO E vicinissima era dianzi … IL MAESTRO Non l' odo. IL BARBIERE Iddio ci guardi, questo è il Piano d' Argento, ecco, e noi siamo a men di cento passi dalla casa della strega! Carogna maledetta! Andiamo via! IL MAESTRO Ma che strega! che streghe! Io vi dico che qui certo è il Maestro delle Campane, certo come spero d'andare un giorno in Paradiso… Attenti, or che le nubi svelano la luna, attenti, amici, attenti … Ah! che v'ho detto? IL CURATO È vero! IL BARBIERE Mastro Enrico! (Accorrono tutti, urtano nel cerchio magico, retrocedono gridando insieme ) IL BARBIERE, IL MAESTRO, IL CURATO Ahi! RhUTENDELEIN (appare e scompare, ridendo beffarda.) Ah! ah! ah! IL BARBIERE E IL MAESTRO (dopo un momento di sileiizio e di stupore ) Che cosa è questo? IL CURATO Un riso. IL MAESTRO Già. IL BARBIERE La femmina d' inferno … IL CURATO (impugnaiido alta la croce, avanza risolutamerite verso la casetta ) Sia come dite. E se è il Diavolo stesso, che qui s'annida, avanti! addosso! Lottiamo armati del verbo di Dio, chè rare volte Satana ne apparve così maligno come oggi, che in una abbattè la campana e il suo artefice, il servo del Signore e quella voce che doveva cantare le sue lodi dall' alta vetta e spargere nei cieli un messaggio d' amore e di bontà. Or qui noi siamo i soldati di Dio. Batto alla porta. IL BARBIERE Non lo fate! IL CURATO (battendo ) lo batto. LA VOCE DELLA STREGA Chi è là? IL CURATO Un cristiano! LA VOCE DELLA STREGA Cristiano o pagano che volete da me? IL CURATO Apri ! LA STREGA (apre e appare siilla soglia, con in mano un lumino acceso) Che vuoi? IL CURATO Donna, in nome del Dio che tu non temi … LA STREGA (interrompe.) Oè, qui male si comincia! male! IL MAESTRO Chiudi la gola maledetta, e taci! IL BARBIERE (facendosi continuamente il segno della croce) E non credere ch'io tema il malocchio! IL CURATO Donna, in nome del Dio che non conosci, lascia il tuo gioco d' inferno, ed aiutaci. Qui giace un uomo, un servitor di Dio, che mercè l' arte sua domina l' aria per gloria del Signore e per maledizione eterna ed onta delle potenze infernali… LA STREGA Finiamola ! Che vi prendiate quel povero diavolo che giace là, non mi cale. Io non feci a lui male. Se può, campi. Per me finchè avrà fiato lascierò che viva … Prendete la barella, e trasportatelo il fonditore di campane fesse. .. IL CURATO Bestemmiatrice, immagine di froda, taci e riprendi la via dell' inferno. (I tre uomini hanno rapidamente formato una barella di rami e di frasche ed ora vi adagiano Enrico.) LA STREGA Basta di ciancie! So le vostre prediche … le so… le so… Rientra e sbatte la porta. IL CURATO Diavolessa! IL BARBIERE Tacete a esasperarla ci porta sventura. (Il Barbiere e il Maestro levano la barella e si avviano. Tutti scompaiono eritro la selva. La luna è piena, alta. Il prato è inondato d'argento. Sul limitare del prato appare una ELFE, poi un' altra, poi un' altra … Emergono lunghe nei fluenti veli, e per la cheta sera chiamano le sorelle; poi guidano danze sotto l' imminente luna, cantando in coro.) LA PRIMA ELFE (mormora ) Sorella! LA SECONDA ELFE Sorella! LA PRIMA ELFE Bianca e bionda regna la luna sovra il paese dei monti fredda è quest' alba sui prati. LA SECONDA ELFE Donde vieni? LA PRIMA ELFE Di laggiù ove la luce si frange sull' acqua della cascata nei sette vaghi colori; dov' è la roccia che piange perle e la spuma si sfiocca, entro gli abissi sonori la via secreta ho trovata. LA TERZA ELFE (accorrendo ) Sorelle, si danza a tondo? PRIMA ELFE Via, presto, il volo si scocca! LA SECONDA ELFE Donde tu vieni? LA TERZA ELFE Lassù, nel lago freddo e profondo che m' è adamantina cuna, dove si specchian le stelle, ho preso al chiaro di luna un velo a lame d' argento, e giù verso voi, sorelle, sono fuggita sul vento. LA PRIMA ELFE Sorelle! Su, capo biondo! LA SECONDA ELFE Canta, ghirlanda, il tuo coro! LA TERZA ELFE Ghirlanda, canta, ghirlanda! LA PRIMA ELFE Gira a tondo! capo d' oro. TUTTE Ghirlanda, canta, ghirlanda! (RAUTENDELEIN è venuta sulla soglia della casetta e guarda la danza delle Elfi. La luna l'irraggia di luce.) RAUTENDELEIN O Elfi, o Elfi ! LA PRIMA ELFE Una voce… LA SECONDA ELFE Ahi, mi s'impiglia la veste a un ramo secco di noce… RAUTENDELEIN O Elfi, o Elfi! LA TERZA ELFE Su leste, chè mi si lacera il velo trapunto a fili d'argento! RAUTENDELEIN (entrando nel giro tondo ) Prendetemi nella ghirlanda ch' io danzi con voi giro tondo l' argentea mia veste confondo con la tua veste, o Elfe blanda. Prendetemi nel vostro coro, Elfi dalla chioma d' oro. Anch'io sono lieve e son bionda … TUTTE Ghirlanda, ah, canta, ghirlanda! RAUTENDELEIN … pur vago un pensiero m'attrista … Elfe, è caduta nell' onda una campana … L'hai vista? LE TRE ELFI Ghirlanda, canta, ghirlanda! Danza con noi giro tondo. RAUTENDELEIN Elfe, è caduta nell' onda una campana … L' hai vista? TUTTE Il canto nell' aria si spanda giro tondo, giro tondo, ghirlanda, ghirlanda, ghirlanda! c'è una campana nel fondo. IL FAUNO (sopraggiunge e a salti caprini irroinpe nel giro) Il canto è un invito all' amore, il ballo alle nozze c' invita or grida, s'io colgo il tuo fiore, il canto di gioia e di vita! (Ghermisce un'Elfe e la solleva l'Elfe si torce e repugna, inentre il Fauno la rapisce via dentro il bosco. Le altre ELFI dileguano ululando. RAUTENDELEIN, sola e pensosa, siede sulla sponda del pozzo. Emerge lo SPIRITO DELLE ACQUE.) L' ONDINO Brekekekex, hrekekekex … Sei tu? che hai? RAUTENDELEIN Son tanto triste, ondino caro, tanto triste … L' ONDINO (malizioso) 'Brekekekex, da quale occhio? RAUTENDELEIN (turbata, confusa, indicando l'occhio sinistro ) Da questo … Perchè? non mi credi? L' ONDINO Si, credo, credo … RAUTENDELEIN Guarda cosa c'è. L' ONDINO Un bel diamante brillano in questa gemma, a riguardarla, tutte le gioie e le pene del mondo. Si chiama lagrima. RAUTENDELEIN E allora mi sembra che son io che l' ho pianta questa lagrima … (Fissa lontano gli occhi lagrimosi.) Voglio andarmene, andarmene lontano.. . L' ONDINO (dolorosamente ) E che t'ho fatto? Perchè, dove andare? Forse nel mondo maledetto e cieco? RAUTENDELEIN Nonna dice che tu sei buono e saggio guarda i ruscelli che saltan fra i sassi filo d' acqua non v' ha, per quanto piccolo, che non trascorra giù verso la valle. L' ONDINO (con voce dolorosa, poi insistente, suasiva ) Quorax, brekekekex … Ma non tu ,… no, principessa Rautendelein, non tu, nata per esser la sposa d'un re! Ho una corona di cristallo verde e te la donerò, nella mia reggia che azzurro ha il pavimento, e le pareti di madreperla e di roseo corallo. RAUTENDELEIN Se la corona è di puro zaffiro cingine il capo alle tue vaghe figlie. Basta a me l'elmo d'oro dei capelli è una corona che splende e non pesa. (Si leva, s'avvia.) L' ONDINO (con angoscia crescente ) Dove vai? dove vai? RAUTENDELEIN Che te ne importa? L' ONDINO Assai, brekekekex … RAUTENDELEIN Dove m' aggrada.. . L' ONDTNO Dove t' aggrada? RAUTENDELEIN Andrò … di qua … di là… L' ONDINO Di qua. .. di là … RAUTENDELEIN (levando alte le braccia ) Nel paese degli uomini! (Correndo dilegua entro la selva.) L' ONDINO (costernatissimo ) Quorax! (gemendo) Quorax! (come un sospiro) Quorax! (crollando il capo) Brekekekex! Respighi,Ottorino/La campana sommersa/II
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