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PREMIERE ACTE La campagne aux environs de Thêbes (Au fond des blés et des bleuets A gauche au premier plan la cabane d`Aristée surmontée de cette enseigne « Aristée, fabricant de miel, gros et détail, dépôt au Mont Hymene…» A droite, un premier plan, la cabane d`Orphée avec cette inscription «Orphée, directeur de l orphéon de Thèbes, leçons au mois et au cachet » Des sentiers travenient les blés et conduisent à un temple placé sur une petite colline au troisième plan à gauche ce plan est praticable. Au lever du le rideau le théâtre est vide des bergers et des bergères entrent par la gauche.) N° 1 Choeur des bergers et scène du conseil municipal LES BERGERES Voici la douzième heure, que chacun retourne en sa demeure. Allons, rentrons nos blancs moutons. LES BERGERS Voici la douzième heure, retournons en notre demeure. Allons, rentrons nos blancs moutons UN LICTEUR Place, place au conseil municipal qui casse, qui passe. TOUS Place, place! (Entrée du conseil municipal) LE CONSEIL Conseil municipal de la ville de Thébes, nous sommes les gardiens du bonheur pastoral, nous soignons les enfants, dirigeons les éphèbes, bref, nous sommes un bon conseil municipal. LE CHOEUR Honneur, honneur à nos doyens! Honneur, honneur à nos anciens! LE CONSEIL Merci, merci mes chers entants, vos anciens de vous sont contents. LE CHOEUR Honneur, honneur à nos doyens! Honneur, honneur à nos anciens! LE CONSEIL Vos anciens de vous etc. (L Opinion Publique paraît précède de licteurs. Elle est armée d un fouet) LE LICTEUR (annoncent) L Opinion Publique! L OPINION PUBLIQUE (sur une mélodée) Qui je suis? Du théâtre antique j ai perfectionné le chœur; je suis l Opinion Publique, un personnage symbolique, ce qu on appelle un raisonneur. La choeur antique an confidence se chargeait d expliquer aux gens ce qu ils avaient compris d avance quand ils étaient intelligents. Moi, je fais mieux j agis moi-même, et, prenant part à l action, de la palme ou de l anathème je fais la distribution. Que prenne garde à moi la femme qui voudrait tromper son époux, et que se garde aussi l époux qui ferait des traits à sa femme!. C est aux Personnages du drame que je parle, rassurez-vous! Voici venir notre Eurydice je pars… mais je suis toujours là, prêt à sortir de la coulisse comme un Deus ex machina. (L Opinion Publique suive de tout son cortège remonte vers le temple. Les veilllards l accompagnent en reprenant le chœur. Les bergers sortent par les côtés. Le théâtre reste vide. Seule, au milieu des blés, on aperçoit Eurydice qui cueille des fleurs et en fait une guirlande.) N° 2 Couplets du Berger Joli EURYDICE La femme dont le coeur rêve n a pas de sommeil chaque jour elle se lève avec le soleil. Le matin de fleurs plus belles les prés sont brodes. Mais ces fleurs pour qui sont-elles? Vous le demandez? Vous le demandez? Pour qui? Ah! ah! ah! ah! N en dites rien à mon mari, Car c est pour le berger joli qui loge ici. (Elle s approche avec inquiétude de la cabane d Aristée et suspend à sa porte une guirlande) Chaque jour ainsi j apporte au berger galant de beaux bleuets, qu à sa porte j accroche en tremblant, et mon pauvre coeur palpite à bonds saccadés; pour qui donc bat-il si vite? Vous le demandez ? Vous le demandez? Pour qui? Ah! ah! ah! ah! N en dites rien à mon mari, car c est pour le berger joli qui loge ici. (Elle entrouvre le porte de la cabane et regarde un innant a l intérieur pendant ce temps, Orphée paraît à gauche, prenant à la main son violon. Eurydice prend le reste des fleurs qu elle tient dans sa robe et les jette dans la cabane.) ORPHÉE Que vois-je? N est-ce pas la nymphe Maquilla, la belle nymphe que j adore? Seule?... Révélons ma présence par ce trait qu elle aime tant! (Il joue une phrase passionnée sur son violine. Eurydice se retourne) EURYDICE Mon mari! ORPHÉE Ma femme!... Imbécile!... Dépêchons-nous de crier avant elle!... Ah! je vous y prends, Madame... A qui donc jetiez-vous ces fleurs, s il vous plaît? EURYDICE Ces fleurs? Au vent! Et vous mon tendre ami, à qui jetiez vous ce chant passionne de votre… crin-crin? ORPHÉE Mon violon!... Ne touchez pas à cette corde, Madame! EURYDICE Il m ennuie comme vos vers votre violon!... Allez charmer de ses sons les bergères de troisième ordres dont vous raffolez. Quant à moi, j aime aujourd hui ce berger, il m aime, rien ne me séparera d Aristée! N° 3. Duo du Concerto ORPHÉE Ah! c est ainsi! EURYDICE Oui, mon ami. ORPHÉE Tu me trompes comme mari? EURYDICE Oui, mon ami! ORPHÉE Tu me dédaignes comme artiste? EURYDICE Oui, mon ami! ORPHÉE Tu n aimes pas le violoniste? EURYDICE Non, mon ami, Le violoniste me paraît triste; l instrumentiste est assommant, et l instrument me déplaît souverainement. ORPHÉE Ah! de ton insolence je dois tirer vengeance! EURYDICE Et comment, je vous prie? ORPHÉE Je vais ma tendre amie vous jouer aussitôt une œuvre de génie, mon dernier concerto! EURYDICE Grâce, grâce, je t en supplie! ORPHÉE Non, non, pas de retard, c est le comble de l art, il dure une heure un quart! EURYDICE Miséricorde, une heure un quart! ORPHÉE Une heure un quart, c est le comble de l art. EURYDICE Je n écouterai pas. ORPHÉE Si, tu m écouteras! EURYDICE Non, non, non, non, non! (Orphée joue sur son violon) Grâce, grâce, ah! C est déplorable, c est effroyable, c est assommant, c est irritant! ORPHÉE C est adorable, c est délectable, c est ravissant, c est entraînant. Ah! c est charmant, c est ravissant! Ecoutez encore ce motif, langoureux, expressif! EURYDICE La, la, la, la, la! C est assommant, c est irritant! La la la, la, la! Non, je ne veux rien entendre. ORPHÉE Ah ! c est doux, ah ! c est tendre! EURYDICE Non, non, non, non, c est horrible, c est terrible! ORPHÉE Quel trémolo! Presto, presto! Largo, largo! Pizzicato, pizzicato! Presto, presto! Amoroso! Agitato! EURYDICE C est terrible, c est terrible! Ah! Seigneur, quel supplice! C est fini, le voilà parti! O Vénus, sois-moi propice, délivre-moi de mon mari. A la bonne heure! Séparons-nous donc! ORPHÉE Je le ferais de bon cœur se cela ne devait pas nuire a ma considération. Je suis esclave de l opinion publique j ai besoin du monde, je ne veux pas le heurter. Mais je me suis mis en tête de pourfendre chacun de vos adorateurs. EURYDICE (riant) Avec votre archet? ORPHÉE Non, Madame, je crois inutile de vous apprendre le moyen que j ai choisi pour attraper le maraudeur. EURYDICE Le maraudeur! ORPHÉE Oui... cet espèce de berger d aventure. EURYDICE Aristée? ORPHÉE Précisément ! Eh bien, qu il vous suffise de savoir ceci je ne lui conseille pas de continuer à folâtrer dans les blés que voilà! EURYDICE Et qui l en empêchera? ORPHÉE Oui?... Certaine petite surprise que j ai semée à son intention dans ces blonds épis. (Il sort.) EURYDICE Que veut-il dire avec sa surprise? Et ses blonds épis ? C est que ce vilain homme est capable de tout… Quelque piège peut-être! Courons au-devant d Aristée!… Les autres. Cela m est égal, mais lui. Courons! (Elle sort à gauche. Le théâtre se remplit de bergers et de bergères qui dansent un ballet pastoral. Après le ballet, on entend le son d un chalumeau et tous les bergers s arrêtent suivant des yeux Aristée qui descend la colline.) N° 4. Ballet Pastoral N° 5 Chanson D Aristée ARISTÉE Moi; je suis Aristée. un berger d Arcadie, un fabricant de miel, ivre de mélodie, sachant se contenter des plaisirs innocents que les dieux ont permis â l habitant des champs. Voir voltiger sous les treilles entre terre et ciel les essaims de mes abeilles butinant leur miel, voir le lever de l aurore et chaque matin se dire je veux encore le revoir demain. Voilà la fête d une âme honnête, le vrai bonheur d un tendre coeur. Ah! Voir bondir dans la plaine les petits moutons, accrochant leur blanche laine â tous les buissons, voir sommeiller la bergère tandis qu à pas lents, le berger qu elle préfère vient et la surprend! Voilà la fête d une âme honnête, le vrai bonheur d un tendre coeur Ah! (Il regarde avec précaution avoir de lui.) Voilà ! Voilà ce que je dis pour inspirer de la confiance! Oui, je chante les petits moutons, mais si vous saviez qui je suis en réalité, et quels projets infernaux je médite! Je vous dirai cela tout à l heure. (Les bergers se retirent) N° 5 bis. Sortie des Bergers (Eurydice s approche) Voici la tendre Eurydice! N avons pas l air d avoir passé dans les blés! (Il remonte.) EURYDICE (entrant) Ah! Le voici! J arrive à temps! Aristée, mon beau berger, prends garde! Ne bouge pas! ARISTÉE Comment, ne bouge pas! (Il fait un pas vers les blés.) EURYDICE Aristée! Au nom de mon amour, n approche pas! ARISTÉE Comment? EURYDICE Mon mari sait tout! Il nous aura espionnés! Et il a semé des serpents dans ces blés, témoins ordinaires de nos innocentes amours… ARISTÉE (à part) Est-il bête, l animal! Il veut me surprendre et il me fast prévenir! Réparons sa maladresse… (haut) Allons donc ! Regarde comme je me moque de ses reptiles! Regarde! (Il trottine dans les blés.) EURYDICE Aristée! Ton amour et ton courage t emportent! Aristée! Tu cours â la Mort! ARISTÉE Il n y a pas de danger! EURYDICE Eh bien, alors, je veux mourir avec toi! ARISTÉE (à part) Allons donc! (Ils marchent dans les blés, à la rencontre l un de l autre Eurydice s arrête tout à coup, un pied en l air.) N° 5 ter Mélodrame EURYDICE Aie! ARISTÉE Crac! Çà y est! EURYDICE Je suis mordue!... ARISTÉE (tout bas) Et plus que tu ne crois! Complètement mordue! (Il la prend dans ses bras et la dépose sur le banc, à gauche.) Maintenant, Pluton, redeviens toi-même! Une, deux, trois! (Son costume de berger disparaît, il est vêtu en dieu des enfers. Il s adresse au public.) Pas berger du tout! Pluton, roi des Enfers! Voilà ce que le voulais vous dire tout a l heure. Et maintenant, désorganisons les éléments! (Il fait un signe de son bident. Tonnerre. La nuit arrive subitement. Le décor prend une couleur sinistre. Orage. Lorsque l orage est fini, il ajoute) Ici, voilà comment on désorganise les éléments. EURYDICE Dieux puissants! Est-ce que le vais mourir? ARISTÉE Entièrement! Lasciate ogni speranza! (Il rit d un rire strident.) EURYDICE Et cependant, je ne souffre pas. ARISTÉE (bas) Je t expliquerai pourquoi. EURYDICE Ah ! c est étrange ARISTÉE C est logique! N° 6 Invocation a la Mort EURYDICE La mort m apparaît souriante, qui vient me frapper près de toi... Elle m attire, elle me tente… Mon, je t appelle, emporte moi!... Mon ton ivresse me pénètre, ton froid ne me fait pas souffrir, il semble que je vais renaître, oui, renaître au bau de mourir! ARISTÉE (lui tâtant le pouls) Ça y est! Une larme, et partons! Ah! avant de partir, abusons de notre divinité pour jeter un dernier défi au mari! N° 6 bis Mélodrame (Aristée étends son bident sur la tête d Eurydice qui se réveille et se dresse comme dominée. Il lui donne et bident et montrent du geste la cabane d Orphée) Voilà une plume et tout ce qu il faut pour écrire! (Eurydice écrit sur la porte ces quatre vers qui se tracent en lettres de feu.) EURYDICE Je quitte la maison parce que je suis morte. Aristée est Pluton et le diable m emporte! ARISTÉE La rime n est pas riche... mais la richesse ne fait pas le bonheur! (Armé de son bident, i1 fascine Eurydice et la force à gagner le milieu du théâtre où elle s agenouille.) Le fakir! Le vrai fakir! J en fais ce que je veux! Et maintenant, aux sombres bords! (Ils disparaissent tous deux dans une trappe Orphée rentre par la droite. Il gagne sa maison et sur le point d entrer s arrête frappé par l inscription.) ORPHÉE Que vois-je ? L écriture de ma femme! (lisant) Je quitte la maison parce que je suis morte, Aristée est Pluton et le diable m emporte! Comment, elle est… Oh! Mais ce n est pas possible! (Il entre dans sa cabane et en ressort immédiatement.) Mais si! Elle est bien morte, puisqu elle le dit elle-même!… Ah! merci, merci, Jupin! N° 7 Final ORPHÉE Libre! ô bonheur ! ô joie extrême! Courons conter le fait à la nymphe que j aime! LE CHOEUR (en coulisse) Anathème, anathème, sur celui qui sans pitié, anathème, anathème, refuse une larme même à sa moitié. ORPHÉE Etranges cris ! Encore ces voix! De tous les côtés à la fois! Quel phénomène d acoustique! LE CHOEUR (en coulisse) Anathème, etc. (Orphée éperdu traverse les blés et gravit le sentier qui mène au temple. Les portes du temple s ouvrent et laissent voir l Opinion Publique. Elle descend, suivre de son cortège et du Conseil Municipal.) ORPHÉE Ciel! l Opinion Publique qui me poursuit déjà! LE CHOEUR Ciel! l Opinion Publique qui le poursuit déjà! L OPINION PUBLIQUE C est l Opinion Publique qui proclame qu elle sait qui peut dans un sentier oblique saisir la trace d un forait, qui dit à la main sacrilège dans le blé tu semas le piège! Halte là! Çà n peut pas s passer, non, ça n peut pas s passer comm ça! LE CHOEUR Halte la! Ça n peut pas s passer, non, ça n peut pas s passer comm çà! L OPINION PUBLIQUE Epoux indigne, ma colère te suivra de toutes façons, je veux te mettre en la misère, te faire perdre tes leçons et du crépuscule à l aurore troublant tes nuits, crier encore Halte là! etc. LE CHOEUR Halte là! Etc. L OPINION PUBLIQUE Viens! à l Opinion c est en vain qu on résiste! LE CHOEUR Pars! À l Opinion c est en vain qu on résiste! ORPHÉE Grâce! L OPINION PUBLIQUE Pour te soustraire à ma sévérité et pour servir d exemple à la postérité, un seul moyen te reste! ORPHÉE Et lequel, dis? L OPINION PUBLIQUE Bédane, c est de courir après ta femme! ORPHÉE Mais ne je l aime pas! L OPINION PUBLIQUE L exemple à tous yeux n en sera que plus glorieux! ORPHÉE Fut-il jamais un sort plus triste! L OPINION PUBLIQUE Cours, cours après ta femme! LE CHOEUR Cours, cours après ta femme! ORPHÉE A ton implacable voix il faut céder, je le vois. Mais avant d être l époux, je suis orphéoniste, à mes élèves studieux permets qu au moins je fasse mes adieux! L OPINION PUBLIQUE C est un bon sentiment, il ne peut que me plaire. ORPHÉE Dans un petit moment, j aurai fait mon affaire. A moi, mes amis ! Ecoutez un peu! Votre professeur veut vous dire adieu! (Les élèves d Orphée entrent et préludent sur leurs violons.) Quelle attention délicate! C est ma dernière cantate! L OPINION PUBLIQUE Ah! ces adieux sont vraiment touchants, et ce sont là de charmants enfants! La la la la... LE CHOEUR Ces adieux sont vraiment touchants, il avait là de charmants enfants! La la la la, etc. ORPHÉE Adieu, mes chers enfants, adieu jeunes élèves, les destins sont vraiment changeants, je pars pour le pays des rêves on ne fait pas toujours ce qu on veut et voilà! Quand vous vous marierez, vous comprendrez cela. LES ENFANTS Adieu, Maestro, partez donc presto! Adieu, Maestro, le temps est très beau, le temps est beau, n allez pas là-haut oublier Toto, Lolo ni Coco. Oui, partez donc presto! O grand Maestro! ORPHÉE Ah ! mes enfants, mes chers enfants! LES ENFANTS Adieu, Maestro, etc. L OPINION PUBLIQUE Allons! c est le moment! Trêve a l attendrissement! ORPHÉE C est le moment! LE CHOEUR, LES ENFANTS C est le moment! L OPINION PUBLIQUE Viens! c est l honneur qui t appelle, et l honneur passe avant l amour… Viens! Je serai ton compagnon fidèle pendant l aller et le retour! TOUS Va! C est l honneur qui t appelle, et l honneur passe avant l amour… Bénis donc le guide fidèle qui te suivra jusqu au retour. Va! C est l honneur, etc. PREMIERE ACTE La campagne aux environs de Thêbes (Au fond des blés et des bleuets A gauche au premier plan la cabane d`Aristée surmontée de cette enseigne « Aristée, fabricant de miel, gros et détail, dépôt au Mont Hymene…» A droite, un premier plan, la cabane d`Orphée avec cette inscription «Orphée, directeur de l orphéon de Thèbes, leçons au mois et au cachet » Des sentiers travenient les blés et conduisent à un temple placé sur une petite colline au troisième plan à gauche ce plan est praticable. Au lever du le rideau le théâtre est vide des bergers et des bergères entrent par la gauche.) N° 1 Choeur des bergers et scène du conseil municipal LES BERGERES Voici la douzième heure, que chacun retourne en sa demeure. Allons, rentrons nos blancs moutons. LES BERGERS Voici la douzième heure, retournons en notre demeure. Allons, rentrons nos blancs moutons UN LICTEUR Place, place au conseil municipal qui casse, qui passe. TOUS Place, place! (Entrée du conseil municipal) LE CONSEIL Conseil municipal de la ville de Thébes, nous sommes les gardiens du bonheur pastoral, nous soignons les enfants, dirigeons les éphèbes, bref, nous sommes un bon conseil municipal. LE CHOEUR Honneur, honneur à nos doyens! Honneur, honneur à nos anciens! LE CONSEIL Merci, merci mes chers entants, vos anciens de vous sont contents. LE CHOEUR Honneur, honneur à nos doyens! Honneur, honneur à nos anciens! LE CONSEIL Vos anciens de vous etc. (L Opinion Publique paraît précède de licteurs. Elle est armée d un fouet) LE LICTEUR (annoncent) L Opinion Publique! L OPINION PUBLIQUE (sur une mélodée) Qui je suis? Du théâtre antique j ai perfectionné le chœur; je suis l Opinion Publique, un personnage symbolique, ce qu on appelle un raisonneur. La choeur antique an confidence se chargeait d expliquer aux gens ce qu ils avaient compris d avance quand ils étaient intelligents. Moi, je fais mieux j agis moi-même, et, prenant part à l action, de la palme ou de l anathème je fais la distribution. Que prenne garde à moi la femme qui voudrait tromper son époux, et que se garde aussi l époux qui ferait des traits à sa femme!. C est aux Personnages du drame que je parle, rassurez-vous! Voici venir notre Eurydice je pars… mais je suis toujours là, prêt à sortir de la coulisse comme un Deus ex machina. (L Opinion Publique suive de tout son cortège remonte vers le temple. Les veilllards l accompagnent en reprenant le chœur. Les bergers sortent par les côtés. Le théâtre reste vide. Seule, au milieu des blés, on aperçoit Eurydice qui cueille des fleurs et en fait une guirlande.) N° 2 Couplets du Berger Joli EURYDICE La femme dont le coeur rêve n a pas de sommeil chaque jour elle se lève avec le soleil. Le matin de fleurs plus belles les prés sont brodes. Mais ces fleurs pour qui sont-elles? Vous le demandez? Vous le demandez? Pour qui? Ah! ah! ah! ah! N en dites rien à mon mari, Car c est pour le berger joli qui loge ici. (Elle s approche avec inquiétude de la cabane d Aristée et suspend à sa porte une guirlande) Chaque jour ainsi j apporte au berger galant de beaux bleuets, qu à sa porte j accroche en tremblant, et mon pauvre coeur palpite à bonds saccadés; pour qui donc bat-il si vite? Vous le demandez ? Vous le demandez? Pour qui? Ah! ah! ah! ah! N en dites rien à mon mari, car c est pour le berger joli qui loge ici. (Elle entrouvre le porte de la cabane et regarde un innant a l intérieur pendant ce temps, Orphée paraît à gauche, prenant à la main son violon. Eurydice prend le reste des fleurs qu elle tient dans sa robe et les jette dans la cabane.) ORPHÉE Que vois-je? N est-ce pas la nymphe Maquilla, la belle nymphe que j adore? Seule?... Révélons ma présence par ce trait qu elle aime tant! (Il joue une phrase passionnée sur son violine. Eurydice se retourne) EURYDICE Mon mari! ORPHÉE Ma femme!... Imbécile!... Dépêchons-nous de crier avant elle!... Ah! je vous y prends, Madame... A qui donc jetiez-vous ces fleurs, s il vous plaît? EURYDICE Ces fleurs? Au vent! Et vous mon tendre ami, à qui jetiez vous ce chant passionne de votre… crin-crin? ORPHÉE Mon violon!... Ne touchez pas à cette corde, Madame! EURYDICE Il m ennuie comme vos vers votre violon!... Allez charmer de ses sons les bergères de troisième ordres dont vous raffolez. Quant à moi, j aime aujourd hui ce berger, il m aime, rien ne me séparera d Aristée! N° 3. Duo du Concerto ORPHÉE Ah! c est ainsi! EURYDICE Oui, mon ami. ORPHÉE Tu me trompes comme mari? EURYDICE Oui, mon ami! ORPHÉE Tu me dédaignes comme artiste? EURYDICE Oui, mon ami! ORPHÉE Tu n aimes pas le violoniste? EURYDICE Non, mon ami, Le violoniste me paraît triste; l instrumentiste est assommant, et l instrument me déplaît souverainement. ORPHÉE Ah! de ton insolence je dois tirer vengeance! EURYDICE Et comment, je vous prie? ORPHÉE Je vais ma tendre amie vous jouer aussitôt une œuvre de génie, mon dernier concerto! EURYDICE Grâce, grâce, je t en supplie! ORPHÉE Non, non, pas de retard, c est le comble de l art, il dure une heure un quart! EURYDICE Miséricorde, une heure un quart! ORPHÉE Une heure un quart, c est le comble de l art. EURYDICE Je n écouterai pas. ORPHÉE Si, tu m écouteras! EURYDICE Non, non, non, non, non! (Orphée joue sur son violon) Grâce, grâce, ah! C est déplorable, c est effroyable, c est assommant, c est irritant! ORPHÉE C est adorable, c est délectable, c est ravissant, c est entraînant. Ah! c est charmant, c est ravissant! Ecoutez encore ce motif, langoureux, expressif! EURYDICE La, la, la, la, la! C est assommant, c est irritant! La la la, la, la! Non, je ne veux rien entendre. ORPHÉE Ah ! c est doux, ah ! c est tendre! EURYDICE Non, non, non, non, c est horrible, c est terrible! ORPHÉE Quel trémolo! Presto, presto! Largo, largo! Pizzicato, pizzicato! Presto, presto! Amoroso! Agitato! EURYDICE C est terrible, c est terrible! Ah! Seigneur, quel supplice! C est fini, le voilà parti! O Vénus, sois-moi propice, délivre-moi de mon mari. A la bonne heure! Séparons-nous donc! ORPHÉE Je le ferais de bon cœur se cela ne devait pas nuire a ma considération. Je suis esclave de l opinion publique j ai besoin du monde, je ne veux pas le heurter. Mais je me suis mis en tête de pourfendre chacun de vos adorateurs. EURYDICE (riant) Avec votre archet? ORPHÉE Non, Madame, je crois inutile de vous apprendre le moyen que j ai choisi pour attraper le maraudeur. EURYDICE Le maraudeur! ORPHÉE Oui... cet espèce de berger d aventure. EURYDICE Aristée? ORPHÉE Précisément ! Eh bien, qu il vous suffise de savoir ceci je ne lui conseille pas de continuer à folâtrer dans les blés que voilà! EURYDICE Et qui l en empêchera? ORPHÉE Oui?... Certaine petite surprise que j ai semée à son intention dans ces blonds épis. (Il sort.) EURYDICE Que veut-il dire avec sa surprise? Et ses blonds épis ? C est que ce vilain homme est capable de tout… Quelque piège peut-être! Courons au-devant d Aristée!… Les autres. Cela m est égal, mais lui. Courons! (Elle sort à gauche. Le théâtre se remplit de bergers et de bergères qui dansent un ballet pastoral. Après le ballet, on entend le son d un chalumeau et tous les bergers s arrêtent suivant des yeux Aristée qui descend la colline.) N° 4. Ballet Pastoral N° 5 Chanson D Aristée ARISTÉE Moi; je suis Aristée. un berger d Arcadie, un fabricant de miel, ivre de mélodie, sachant se contenter des plaisirs innocents que les dieux ont permis â l habitant des champs. Voir voltiger sous les treilles entre terre et ciel les essaims de mes abeilles butinant leur miel, voir le lever de l aurore et chaque matin se dire je veux encore le revoir demain. Voilà la fête d une âme honnête, le vrai bonheur d un tendre coeur. Ah! Voir bondir dans la plaine les petits moutons, accrochant leur blanche laine â tous les buissons, voir sommeiller la bergère tandis qu à pas lents, le berger qu elle préfère vient et la surprend! Voilà la fête d une âme honnête, le vrai bonheur d un tendre coeur Ah! (Il regarde avec précaution avoir de lui.) Voilà ! Voilà ce que je dis pour inspirer de la confiance! Oui, je chante les petits moutons, mais si vous saviez qui je suis en réalité, et quels projets infernaux je médite! Je vous dirai cela tout à l heure. (Les bergers se retirent) N° 5 bis. Sortie des Bergers (Eurydice s approche) Voici la tendre Eurydice! N avons pas l air d avoir passé dans les blés! (Il remonte.) EURYDICE (entrant) Ah! Le voici! J arrive à temps! Aristée, mon beau berger, prends garde! Ne bouge pas! ARISTÉE Comment, ne bouge pas! (Il fait un pas vers les blés.) EURYDICE Aristée! Au nom de mon amour, n approche pas! ARISTÉE Comment? EURYDICE Mon mari sait tout! Il nous aura espionnés! Et il a semé des serpents dans ces blés, témoins ordinaires de nos innocentes amours… ARISTÉE (à part) Est-il bête, l animal! Il veut me surprendre et il me fast prévenir! Réparons sa maladresse… (haut) Allons donc ! Regarde comme je me moque de ses reptiles! Regarde! (Il trottine dans les blés.) EURYDICE Aristée! Ton amour et ton courage t emportent! Aristée! Tu cours â la Mort! ARISTÉE Il n y a pas de danger! EURYDICE Eh bien, alors, je veux mourir avec toi! ARISTÉE (à part) Allons donc! (Ils marchent dans les blés, à la rencontre l un de l autre Eurydice s arrête tout à coup, un pied en l air.) N° 5 ter Mélodrame EURYDICE Aie! ARISTÉE Crac! Çà y est! EURYDICE Je suis mordue!... ARISTÉE (tout bas) Et plus que tu ne crois! Complètement mordue! (Il la prend dans ses bras et la dépose sur le banc, à gauche.) Maintenant, Pluton, redeviens toi-même! Une, deux, trois! (Son costume de berger disparaît, il est vêtu en dieu des enfers. Il s adresse au public.) Pas berger du tout! Pluton, roi des Enfers! Voilà ce que le voulais vous dire tout a l heure. Et maintenant, désorganisons les éléments! (Il fait un signe de son bident. Tonnerre. La nuit arrive subitement. Le décor prend une couleur sinistre. Orage. Lorsque l orage est fini, il ajoute) Ici, voilà comment on désorganise les éléments. EURYDICE Dieux puissants! Est-ce que le vais mourir? ARISTÉE Entièrement! Lasciate ogni speranza! (Il rit d un rire strident.) EURYDICE Et cependant, je ne souffre pas. ARISTÉE (bas) Je t expliquerai pourquoi. EURYDICE Ah ! c est étrange ARISTÉE C est logique! N° 6 Invocation a la Mort EURYDICE La mort m apparaît souriante, qui vient me frapper près de toi... Elle m attire, elle me tente… Mon, je t appelle, emporte moi!... Mon ton ivresse me pénètre, ton froid ne me fait pas souffrir, il semble que je vais renaître, oui, renaître au bau de mourir! ARISTÉE (lui tâtant le pouls) Ça y est! Une larme, et partons! Ah! avant de partir, abusons de notre divinité pour jeter un dernier défi au mari! N° 6 bis Mélodrame (Aristée étends son bident sur la tête d Eurydice qui se réveille et se dresse comme dominée. Il lui donne et bident et montrent du geste la cabane d Orphée) Voilà une plume et tout ce qu il faut pour écrire! (Eurydice écrit sur la porte ces quatre vers qui se tracent en lettres de feu.) EURYDICE Je quitte la maison parce que je suis morte. Aristée est Pluton et le diable m emporte! ARISTÉE La rime n est pas riche... mais la richesse ne fait pas le bonheur! (Armé de son bident, i1 fascine Eurydice et la force à gagner le milieu du théâtre où elle s agenouille.) Le fakir! Le vrai fakir! J en fais ce que je veux! Et maintenant, aux sombres bords! (Ils disparaissent tous deux dans une trappe Orphée rentre par la droite. Il gagne sa maison et sur le point d entrer s arrête frappé par l inscription.) ORPHÉE Que vois-je ? L écriture de ma femme! (lisant) Je quitte la maison parce que je suis morte, Aristée est Pluton et le diable m emporte! Comment, elle est… Oh! Mais ce n est pas possible! (Il entre dans sa cabane et en ressort immédiatement.) Mais si! Elle est bien morte, puisqu elle le dit elle-même!… Ah! merci, merci, Jupin! N° 7 Final ORPHÉE Libre! ô bonheur ! ô joie extrême! Courons conter le fait à la nymphe que j aime! LE CHOEUR (en coulisse) Anathème, anathème, sur celui qui sans pitié, anathème, anathème, refuse une larme même à sa moitié. ORPHÉE Etranges cris ! Encore ces voix! De tous les côtés à la fois! Quel phénomène d acoustique! LE CHOEUR (en coulisse) Anathème, etc. (Orphée éperdu traverse les blés et gravit le sentier qui mène au temple. Les portes du temple s ouvrent et laissent voir l Opinion Publique. Elle descend, suivre de son cortège et du Conseil Municipal.) ORPHÉE Ciel! l Opinion Publique qui me poursuit déjà! LE CHOEUR Ciel! l Opinion Publique qui le poursuit déjà! L OPINION PUBLIQUE C est l Opinion Publique qui proclame qu elle sait qui peut dans un sentier oblique saisir la trace d un forait, qui dit à la main sacrilège dans le blé tu semas le piège! Halte là! Çà n peut pas s passer, non, ça n peut pas s passer comm ça! LE CHOEUR Halte la! Ça n peut pas s passer, non, ça n peut pas s passer comm çà! L OPINION PUBLIQUE Epoux indigne, ma colère te suivra de toutes façons, je veux te mettre en la misère, te faire perdre tes leçons et du crépuscule à l aurore troublant tes nuits, crier encore Halte là! etc. LE CHOEUR Halte là! Etc. L OPINION PUBLIQUE Viens! à l Opinion c est en vain qu on résiste! LE CHOEUR Pars! À l Opinion c est en vain qu on résiste! ORPHÉE Grâce! L OPINION PUBLIQUE Pour te soustraire à ma sévérité et pour servir d exemple à la postérité, un seul moyen te reste! ORPHÉE Et lequel, dis? L OPINION PUBLIQUE Bédane, c est de courir après ta femme! ORPHÉE Mais ne je l aime pas! L OPINION PUBLIQUE L exemple à tous yeux n en sera que plus glorieux! ORPHÉE Fut-il jamais un sort plus triste! L OPINION PUBLIQUE Cours, cours après ta femme! LE CHOEUR Cours, cours après ta femme! ORPHÉE A ton implacable voix il faut céder, je le vois. Mais avant d être l époux, je suis orphéoniste, à mes élèves studieux permets qu au moins je fasse mes adieux! L OPINION PUBLIQUE C est un bon sentiment, il ne peut que me plaire. ORPHÉE Dans un petit moment, j aurai fait mon affaire. A moi, mes amis ! Ecoutez un peu! Votre professeur veut vous dire adieu! (Les élèves d Orphée entrent et préludent sur leurs violons.) Quelle attention délicate! C est ma dernière cantate! L OPINION PUBLIQUE Ah! ces adieux sont vraiment touchants, et ce sont là de charmants enfants! La la la la... LE CHOEUR Ces adieux sont vraiment touchants, il avait là de charmants enfants! La la la la, etc. ORPHÉE Adieu, mes chers enfants, adieu jeunes élèves, les destins sont vraiment changeants, je pars pour le pays des rêves on ne fait pas toujours ce qu on veut et voilà! Quand vous vous marierez, vous comprendrez cela. LES ENFANTS Adieu, Maestro, partez donc presto! Adieu, Maestro, le temps est très beau, le temps est beau, n allez pas là-haut oublier Toto, Lolo ni Coco. Oui, partez donc presto! O grand Maestro! ORPHÉE Ah ! mes enfants, mes chers enfants! LES ENFANTS Adieu, Maestro, etc. L OPINION PUBLIQUE Allons! c est le moment! Trêve a l attendrissement! ORPHÉE C est le moment! LE CHOEUR, LES ENFANTS C est le moment! L OPINION PUBLIQUE Viens! c est l honneur qui t appelle, et l honneur passe avant l amour… Viens! Je serai ton compagnon fidèle pendant l aller et le retour! TOUS Va! C est l honneur qui t appelle, et l honneur passe avant l amour… Bénis donc le guide fidèle qui te suivra jusqu au retour. Va! C est l honneur, etc. Offenbach,Jacques/Orpheé aux Enfers/II
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1 男声合唱: 皇帝陛下は写真を撮らせる。皇帝陛下は写真を撮らせる。皇帝陛下は写真を撮らせる。皇帝陛下は!皇帝陛下は!(ハミング) (幕が開く。) 2 (アンジェルの写真スタジオ。部屋は奥に行くに従って狭くなっていて、左手にはがっしりした造りの窓、右手には幅広の寝椅子がある。部屋の側面は壁で、狭く短い通路を形成し、その端はドアになっている。中途半端な高さのニス塗りのテーブルの上に載せられた、電話が鳴る。) (左手から、お仕着せを着た使い走りの子供が現れ、受話器を取る。) 使い走り: ハイ、アトリエ・アンジェルです。どちら様でしょうか?(取り乱して)ど?ど?どちら様?(度を失って)呼んで参ります。(受話器を取り落とし、右手のドアの所まで走って、さっとドアを開け)ロメインさん!ロメインさん! (黒いリネンの上っ張りを着たアシスタントが、右手から現れる。) アシスタント: 俺をツンボだとでも思ってるのか? 使い走り: (吃りながら)電話に……出て下さい。 アシスタント: 俺に誰が用があるんだ? 使い走り: あなた宛じゃないです。 アシスタント: じゃあ、何で俺が出なきゃならないんだ? 使い走り: だって、だって……急いで電話に出て下さい! アシスタント: (近付いて、受話器を取り)こちらはアトリエ・アンジェルです。そちらはどなた様でしょうか?(すぐに落ち着きを失って)ど?ど?どなた様?呼んで参ります。(大慌てで受話器を置き、右手に走り、大声で呼ぶ)マダム!マダム!マダム! (アンジェルが右手から現れる。スリムで、美しく、夢のような衣装で着飾っている。アシスタントは彼女に付き従う。) アンジェル: 私を呼ぶのには、そんな大きな声を上げなくてもいいのよ、ロメイン。お行儀が悪いこと。ここは兵舎じゃなくてよ。何か言いたいことがあるの?(アシスタントは深呼吸する)落ち着いて、落ち着いて。私の耳は世界一よ。ハエの囁きだって聞こえますからね。それで、一体どうしたの? アシスタント: (喘ぎながら)御自分で電話に出て下さい。 アンジェル: そのためにこの子を雇っているんでしょう?(彼女は戻ろうとする) アシスタント: こいつが私を呼んだんです。それで、私は、受話器を置いて。 アンジェル: (気付いて)二人とも震えているじゃないの! アシスタント: (使い走りを指さし)こいつも…… 使い走り: (アシスタントを指さし)ロメインさんも…… 使い走り/アシスタント: 二人とも震えている。 (アンジェルは意を決し―ニス塗りのテーブルの所まで歩いて―受話器を取り上げる。) アンジェル: こちらはアトリエ・アンジェルです。どちら様でしょう?(たちまち、はきはきとして)どちら様?はい、了解いたしましたわ。式部庁からの御用達。今は、わたくし本人が電話に出ておりますが……使用人達がのぼせ上がってしまったものですから。このような栄誉を受けて、わたくしの頭まで混乱しておりますわ。どのようにですって?わたくしがお願いしたと言うのですか?そのようなことをした憶えは御座いませんが。もう少し詳しく、お話願えませんでしょうか?誰かに盗聴されているようですわ。たくさんの声が!そこで話しているのはどなた?一体どなた?一体どなたなの?もしもし!こちらはアトリエ・アンジェル。あら、また繋がったようですわね。混線していたようですわ。 アシスタント/使い走り: 式部庁からの御用達?式部庁からの御用達?一体どういうことなんだろう?一体どういうことなんだろう? アンジェル: わたくしに? アシスタント/使い走り: 私達に? アンジェル: 十二分で!用意しておりますわ。 アシスタント/使い走り: ……分で!一体、一体どういうことなんだろう? アンジェル: (彼女はゆっくりと受話器を下ろす。アシスタントと使い走りは彼女のことを見守っている―気圧されたように)皇帝陛下が写真を撮りにみえられるのよ。 男声合唱: (ハミング) (間。) アンジェル: (気を取り直し)カメラ、照明!ちょっと待って、ロメイン!いつ私が、皇帝陛下のお写真を撮らせて頂けるように、お願いしたのかしら?一枚目の手紙に、二枚目の手紙、手紙の洪水ですって?私は一行だって書いてはいないのに!これは一体どういうことなのかしら? アシスタント: 皇帝陛下はあなたの撮った写真が欲しいんですよ。あなたはパリで有名になり、彼は彼の望みをあなたの望みに変える。皇帝と言うものは、自分が望むことを人から請願させるものです。皇帝は神の庇護を受けた専制君主なのですから。 アンジェル: 皇帝が私の所にやって来られる。皇帝陛下がこのスタジオに。これはきっと私の生涯で最良の時になるのよ。レンズの前の皇帝陛下。明日になれば、私のスタジオは大繁盛。私は女王様みたいに崇められる。私は有名になれる、有名によ!(アシスタントに)カメラは中央。(使い走りに)肘掛け椅子はそこ。(鏡の前で)私はどう見えるかしら?(スカーフを寝椅子から取り上げ、身に纏う)これではいけないわ。(彼女はそれを投げ捨て、別のを取り衝立に掛ける)こちらの方がいいわ。(アシスタントに)フィルムを取ってきて頂戴。すっかり準備しておかなくてはいけないわ。(アシスタント、右手に退場。使い走りに)肘掛け椅子の所に座って頂戴。ピントを合わせるのよ。(使い走りは肘掛け椅子に座る。フィルムを持って戻って来たアシスタントに)明かりが足りないわ!(アシスタントは窓のカーテンを高く挙げる)そのままで、よくてよ。(使い走りに)今まで、あなたは皇帝だったけど、坊や。今度は、また坊やに戻って、皇帝陛下。飛んで行って、皇帝が入られるのに、ドアがきちんと開いてるかどうか見てくるのよ。(アシスタントに)あなたは後ろに控えていて頂戴。私が合図したら、フィルムを持って来て、また戻って頂戴。リハーサルしてみましょう。呼び鈴が鳴るまで後、五分あるわ。 (遠くで、けたたましく呼び鈴の音。) 使い走り: 呼び鈴が鳴りました。 アシスタント: ああ、とても大きな音で。 (再びより大きな音で呼び鈴の音。) アンジェル: もう! 使い走り: またです! アシスタント: さっきより大きな音で! アンジェル: あれはきっと皇帝ですわ!私はここに立っていましょう。(アシスタントに)あなたはそこにいて!(使い走りに)お前は向こうにお行き!皇帝をお迎えするのよ。 (使い走りは左に退場。) 3 (外で、人声と足音の短いざわめきが起こり、急速に近づいてくる。外套を羽織った人の一群―五人の男、一人の女、一人の青年、テロの首謀者―が使い走りを引っ張って入ってくる。) テロの首謀者: (アンジェルとアシスタントにピストルを突き付け)誰が喚いているんだ?(一人また一人と、武器の狙いを定めながら)がたがた喚くんじゃない!(自分の同胞たちに)始めろ。時間は貴重だ。これは皇帝の血で贖われるんだ。 五人の共謀者: 皇帝の血で! テロの首謀者: 始めろ! 男声合唱(オーケストラボックスから): 皇帝の血で! (男の一人が後ろからアンジェルに飛びついて、彼女の手を背中に回して押さえつける、第二の男はアシスタントを取り押さえ、三番目は使い走りを同じように捕まえる。) アシスタント/使い走り: どうして? アンジェル: なぜ? テロの首謀者: (ピストルを彼女に向けて)お静かにマダム! アシスタント/使い走り/アンジェル: どうしようって言うの? テロの首謀者: あなた方にお許し願って、これから十五分ばかりあなた方の代役を務めさせていただきたいんですが、よろしいですかな?(彼は狙いを定める。アンジェルは黙り込む。アンジェルのと同じ様な、ゆったりとした衣装を着た女が立っている。男の一人と青年も上着を脱ぐ。女はアンジェルの前に立ち、男はアシスタントの前、青年は使い走りの前に立つ)マダムの許可が下りたぞ。(彼の同胞に)変装を仕上げろ。 偽アンジェル: (アンジェルに)あなたのスカーフがいるわ。 偽使い走り: (使い走りに)お前のジャケットをよこせ。 偽アシスタント: (アシスタントに)お前の上っ張りをもらうぞ。 偽アンジェル: スカーフを頂戴。 偽使い走り: ジャケットを頂戴。 偽アシスタント: 上っ張りを頂戴。 テロの首謀者: (ピストルを振り上げ)スカーフ!上っ張り!ジャケット! (三人を押さえている男たちは、それらを彼らから奪い、偽者たちに渡す。) 偽アンジェル: あなたの髪は分かれているわ。(彼女は髪を整える) 偽使い走り: お前は小帽子を被っている。(彼は使い走りの帽子を被る) 偽アシスタント: お前は巻き毛だ。(彼は髪をカールする) 偽アンジェル: 紅を差した唇。 偽使い走り: 髪が分けてある。 偽アシスタント: 弓なりの眉毛。 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント: 変装完了です。 テロの首謀者: 素晴らしい似せ方だ。(他の者に)違いが分かるか? 五人の共謀者: 全然、分かりません。ばっちりです。 男声合唱: ばっちりだ! (偽アンジェルと偽アシスタントがカメラの方へ行く。) テロの首謀者: 次はカメラだ。レンズを外せ! アンジェル: まあ、私のカメラを壊さないで。 テロの首謀者: (ピストルを持ち上げ)口を挟まないで、マダム。 アンジェル: それには触らないで。撮影のためにセットしてあるんですから。私は皇帝陛下を待っていますのよ。 テロの首謀者: (嘲笑って)我々も彼を待っているのさ。 アンジェル: あなた方、写真が撮れますの? テロの首謀者: 我々のやり方でね。我々が準備するのを見てるんですな。特別なやり方だが、結果は確実だ。 偽アンジェル: (カメラの後ろを見据え)ここは自由に開くの?(立ち上がって)武器をこちらへ。 (偽アシスタントが紙箱からピストルを取り出す、小さな足が付けられボタン付きのゴムチューブが付けられている。) テロの首謀者: それをこちらのマダムにお見せして。 アンジェル: それは何ですの? テロの首謀者: フィルムの代わりに、ピストルを写真の乾板のように寸分の狂いもなくセットする。カメラのファインダー越しの方が、うまく狙いを定められるからね。でもなきゃ、犠牲者を銃口の真ん前で、こんなにじっとさせておけますか? アンジェル: あなた方は私のスタジオで皇帝を暗殺しようと言うの? テロの首謀者: 御名答です、マダム。我々はあなたに敬意を表しましたよ。我々はあなたを選び出しました。我々は詳細にスパイし、我々のメンバーも選りすぐりました。背格好やら髪型やら細々したことまで見落としませんでした。あなたの知らない手紙も書きましたよ。式部庁宛にね。巷で噂されている、あなたの素晴らしい魅力についても、我々は忘れずに手紙の中で言及していますよ。ただ、厚かましくも、自画自賛になっていますがね。慎ましく付け加えさせていただきますと。 アンジェル: 何てひどい! テロの首謀者: パリで遊びほうけている皇帝を、どうやったら誘き出せるか?犯罪ノ陰ニ女アリ?電話では、あやうくあなた方に裏切られるところでした。だから我々は電話回線を妨害しました。私たちは見張っていました。すっかり用意していました。何週間も前からこの猟は始まっていたのですよ。ここで野獣はカメラマンのカメラに打ち倒され、断末魔の声をあげるのです。 偽アンジェル: (偽使い走りに)肘掛け椅子の所にお座り。狙いを定めるわ。 (偽使い走りは肘掛け椅子にかける。) アンジェル: 助けて!助けて! テロの首謀者: 彼を? アンジェル: 私を、私を!そんなことされたら、私はおしまいだわ。 テロの首謀者/五人の共謀者: やらなければならない。やらなければならないんだ。 テロの首謀者: 心臓のど真ん中を射当てるんだ。 五人の共謀者: あいつはくたばるんだ。 (偽アンジェルはカメラを黒い布で覆う。) テロの首謀者: みんな集まれ。この黒い布の上に、その下で待っているものの上に手を重ねるんだ。(皆言われたとおりにする)この、狙いの定められた一発の銃弾が、全ての者への合図となって、解放への叫びを上げるに違いないか? 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/五人の共謀者: 違いない! テロの首謀者: この、照準を合わせて発射される一撃が、全ての自由への門を開くことになると信じるか? 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/五人の共謀者: 信じる! テロの首謀者: この、必ず相手を仕留めることになる弾丸が、我々の同胞の最後の枷を弛めることになると言えるか? 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/五人の共謀者: 言える! 偽アンジェル: 私は暴君を撃ち殺すのよ。今日は、あいつの首が飛ぶの!我々は誓う!我々は誓う!我々は誓う、あいつはくたばる。 偽使い走り/偽アシスタント/テロの首謀者/五人の共謀者: 全ての者への合図だ、自由への門を開くのだ、我々の同胞の最後の枷を弛めるのだ。我々は誓う!我々は誓う!我々は誓う、あいつはくたばる。 男声合唱: 違いない!信じる!言える!我々は誓う!我々は誓う。我々は誓う、あいつはくたばる。 使い走り/アシスタント: カメラを壊さないで!私達を助けて!助けて下さい!私達を助けて下さい! アンジェル: カメラを壊さないで!私を助けて!助けて下さい!助けて下さい!カメラを壊さないで、私を傷付けないで、助けて下さい! テロの首謀者: (下がって)奴等を黙らせろ。 アンジェル: 助けて! (彼らはハンカチでアンジェル、使い走り、アシスタントに猿ぐつわを噛ませる。) テロの首謀者: (偽アンジェル、偽使い走り、アシスタントを指して)来い!こいつらだけにするんだ! (アンジェル、アシスタント、使い走り右手に連れ去られる。) テロの首謀者: (偽アンジェルに)待ってるぞ。手は震えていないか? 偽アンジェル: 大丈夫よ! テロの首謀者: 暴君の心臓を打ち抜くんだ。(他の者の後を追い―退場) 偽アンジェル: 窓のカーテンを下ろして。(皮肉っぽく)私には明かりはいらないわ。私の弾丸は暗やみでも自分の道を見つけられるから。(偽アシスタントはカーテンを下ろす)これが、人の入れ換えを完璧にする、正しい明かりよ。 (外で呼び鈴が鳴る。) 偽アシスタント: あいつが来た。 偽アンジェル: 下がってなさい。私はここにいるわ。 偽使い走り: 僕は行ってきます。(左手に退場) 偽アンジェル: 皇帝をお迎えして頂戴! (初めに、偽使い走りに案内されて、二人の警官が現れる。) 男声合唱: 布の下に。黒い布の下に。発射を待ち構えているのは、発射を待ち構えているのは、解放への合図となるもの、自由への門を開くもの、我々の同胞の最後の枷を弛めるもの、暴君の心臓を打ち抜くもの。 警官1: マダム―警視総監の命により、皇帝陛下の安全の確認に参りました。あのお方の御来場の前に、スタジオと人の捜査を行わなければなりません。この命令には進んで従って頂けるよう、お願い致します。(警官2に)部屋を捜索しろ、俺はこの人達の尋問を行う。(偽アンジェルの前で)お許し下さい、マダム!(彼は彼女のボディチェックを行う―下がって)どうも!(偽アシスタントに)お前は何者だね? 偽アシスタント: マダム・アンジェルのアシスタントです。 警官1: (ボディチェックを行う)どうも!(偽使い走りに)お前は? 偽使い走り: マダム・アンジェルの使い走りです。 警官1: (ボディチェックを行う)どうも。(警官2に)何か見つけたか? 警官2: 何もありません。 警官1: (アンジェルに)武器を隠したりしていませんか?(偽アンジェルは首を横に振る) 警官2: (黒い布を持ち上げようとして)この布の下は? 警官1: (布を下げて)写真用のカメラだ。(アンジェルに)これで充分です。 男声合唱: 布の下に。黒い布の下に。 (二人の警官は左手のドアの所定の位地に付き、外に向かって深々と頭を下げる。) 4 (皇帝―明るい色の平服を着た、慎ましやかな様子の紳士―と、その付き人―フロックコートを着て、シルクハットを被り、白いちょび髭を生やした高官―が入ってくる。皇帝は少し離れた所からアンジェルのことをじろじろと見る。偽アンジェルは彼を正面から見据える。皇帝は彼女に近寄る。偽アンジェルは彼の手に接吻しようとする。) 皇帝: 僕はただのムッシュー。敬意を表されるべきなのはあなたの方ですよ、マダム。(彼は彼女の手に接吻する) 偽アンジェル: (秘かに嘲りを込めて)何て寛大な! 皇帝: がっかりなされたのでは? 偽アンジェル: なぜ、がっかりしなくてはいけませんの? 皇帝: あなたは皇帝の写真を撮るおつもりだったのでしょう? 偽アンジェル: (驚いて)写真をお撮りにならないおつもりですか? 皇帝: 皇帝としては撮られたくないのです。普通の人間として、他の人たちと一緒に通りを歩いているような、他の誰彼と同じような者として撮られたいのです。 偽アンジェル: (笑って)他の誰彼と同じように、わたくしのカメラの前でじっとしていて下されば、きっと最高の写真になりますわよ。 皇帝: そういう風に私に好意を寄せてくれるとありがたい。(周りを見回し)ここはどこですか? 偽アンジェル: ブールバールの遙か上です。 皇帝: (窓に歩み寄り)パリはどこですか? 偽アンジェル: (移動しながら)下に沈み込んでいます。 皇帝: (窓のカーテンを傍らに押しやり)このパリの眺めは、なんて素敵なんだ。巨大なアスパラガスのように聳え立つ、エッフェル塔。モンマルトル!ムーランルージュ!夜になればもっと面白くなるんだ。パリ!パリ!下に沈み込んでいる。あそこに見えるのは廃兵院の丸屋根。あそこにはナポレオンが葬られている。彼はもう死んだ。死んでしまったのだ。(アンジェルの所に戻り、彼女にぐっと迫り)私はナポレオンの様な目には遭いたくない。お解りかなマダム? 偽アンジェル: わたくしに理解をお望みなのですか、ムッシュー? 皇帝: ムッシューは切に望んでおります。(彼と彼女が目と目を合わせている間に、彼は後ろで彼の付き人に身振りで合図を送ってみせる。付き人は気付くが、ためらっている。語気を強めて)ムッシューは切に、切に望んでおります。(付き人は二人の警官に指図して、遠くへ行かせる。二人は左手に出て行く。皇帝は振り返り、まだそこにいる付き人を見る。彼は足を踏みならす。それからアンジェルに)私達は見られている。 偽アンジェル: どこから見られていると言うのですか? 皇帝: 壁中の紳士淑女の写真ですよ。これは誰なのですか?ここに並べられ、固定された者達の真実の姿を説明して下さい。(右手の壁の一枚の写真に歩み寄り)この線の細い顔の持ち主は誰ですか? 偽アンジェル: (彼の横で、不確かに)誰か男の人ですわ。 皇帝: おそらく女性でしょう。今となっては、区別できる人がいるでしょうか?(次の写真を眺め)この写真には迷い無く言うことができる。胸が服から飛び出そうになってるのがその証拠だ。この美しい御婦人の名は? 偽アンジェル: 名前は失念いたしましたわ。 皇帝: (他の肖像写真の前で)これは素っ裸だ。何とも大胆だが、これができるのも肉体の均整がすっかり整えられているからでしょう。魅力的な姿です。この美神は何者ですか? 偽アンジェル: さる上流階級の御夫人ですわ。 皇帝: 失敬!訊ねないでおきましょう。(次のものの前で)ワンちゃんだ!ちっちゃな、かわいい動物、見ていると子供に返ったような気分になる。あなたは動物はお好きですか? 偽アンジェル: (熱狂的に)動物には夢中ですわ。 皇帝: 優しい心をお持ちなんですね。なんて素敵なんだ。(それから、とても急いで左手へ向かいながら)こちらの壁は何を見せてくれるのかな?(抑えた声で付き人に)君、席を外してくれたまえ! 付き人: それはできかねますが…… 皇帝: それを余は命じるのじゃ!(付き人左手へ退場。さらにいそいそと、写真を見ていきながら)人物写真はどれも賞賛に値します。あなたは人のタイプの選りすぐりを揃えている。私はこの調和を乱すのではないでしょうか? 偽アンジェル: (躍起になって)何をするにしても混乱は避けられませんわ! 皇帝: 私は壁の顔との競争には敗れることでしょう。私は恐れています、マダム。私は恥を恐れているのです。 偽アンジェル: おやめになるのですか? 皇帝: 私は臆病過ぎるんです。(皇帝は彼女をひざまずかせずしっかりと抱き締める。切実な様子で)だから、見る者はなしで。二人きりにして下さい。(彼女を放して)誰かに顔を見ていられていると、僕がこうしていたいというようにはできないですから。マダムがお決めになって下さい。(彼は窓から顔を背ける) 男声合唱: 布の下に。黒い布の下に。 偽アンジェル: (偽アンジェルは偽アシスタントから偽使い走りに視線を走らす。二人は頷いて右手に去っていく。退場)私達、二人きりですわ。 (皇帝は振り返る。) 5 偽アンジェル: あそこの肘掛け椅子の所でお撮りになるよう、お願いいたします。 皇帝: (そこへ向かう途中、彼女の前で立ち止まって)僕の責任は大きい? 偽アンジェル: それはもう、大き過ぎるくらいですわ。 皇帝: あなたに気付くのが遅かったから? 偽アンジェル: 遅かったですわ。でも、遅過ぎはしませんわ! 皇帝: もっと早く来るべきだった。でも、あなたがこんなにも美しいとは、あなたの言葉からは知ることができなかったのです。 偽アンジェル: 今から一枚の写真で、これまでの怠慢の償いをして頂きますわ。 皇帝: それで勘定は合うだろうか? 偽アンジェル: ちょうど余さずに。 皇帝: でも、僕への報酬はどうなる? 偽アンジェル: 何のための? 皇帝: 僕が皇帝をあなたに紹介したことに対して。これは安くはないですよ。諸候への支払いはいかに致しましょう、マダム? 偽アンジェル: 撮影の後で、ムッシュー。まだ、時間がおありなら。 皇帝: 時間はあるでしょう、マダム。肘掛け椅子で? 偽アンジェル: 肘掛け椅子で。 皇帝: (歩き回り―肘掛け椅子の背もたれに腰掛けて)クッションには座らない。また、パレードみたいになってしまうから。こんな風に座ってみよう。 偽アンジェル: ピントを合わせ直しますわ。(彼女はカメラを合わせ始める) 皇帝: 僕は僕のための写真が欲しいんだ。一人の人間を、僕と言う人間を、思い出させてくれる写真を。僕は、戦争と平和の間で決断を迫られ自問する時に、この写真を見るだろう。どうして、こんなことを国民が望むはずがあるだろうか?国民はきっと、緑の野原や歩き回る家畜達、でなければ渦を巻く小川にほの見える魚を釣ろうと釣り糸を垂らすことの方を好むはずだ。僕には、人は殺せない。 偽アンジェル: (布の陰から姿を現し)こちらの準備はよろしいですわ。では…… 皇帝: 座り心地が悪い。背もたれが当たるんだ。やっぱり下に座る。でも、それでは写真が撮れないかな? 偽アンジェル: ちょっと時間を頂ければ、充分ですよ…… 皇帝: (既に肘掛け椅子に腰を下ろし)もう、我慢しきれないのでは? 偽アンジェル: ずっと、この時を待っていたのですから。それはこの数秒間よりも、ずっと長くかかっておりますもの。(皇帝は煙草入れを胸ポケットから取り出し煙草を抜き取る。彼女はカメラをセットし直す) 皇帝: 一本の煙草は、とてもいい気晴らしになる。あなたはどう思います? 偽アンジェル: (はっと見上げて)それのケースはどこから出しました? 皇帝: (ポケットにケースをしまい)この心臓の上のところ。どうして、そんなことを聞くんです? 偽アンジェル: (彼の側に来て)私が聞いたのは、服が皺になっていましたからですわ。上着を幅広に折り返させて頂きたいのですが。(彼女はジャケットの左側を折り返す) 皇帝: この方がよく見える? 偽アンジェル: 写真にはよろしいですわ。 皇帝: 明かりは充分ですか?もう、黄昏時だ。僕はどれぐらい、棒みたいにかちこちになって、じっと座っていなきゃならないのかな? 偽アンジェル: このカメラにはフラッシュがありますわ。 皇帝: びっくりさせられるのでは? 偽アンジェル: すぐにお解りになりますわ! 皇帝: ピントを外さないと、確信していますか? 偽アンジェル: 射撃手が的に命中させるように、狙いは外しませんわ。 皇帝: ブラヴォー! 偽アンジェル: 三つ数えます。 男声合唱: 皇帝陛下は写真を撮らせる! 皇帝: ブラヴォー! 偽アンジェル: それから私はシャッターを切ります! 男声合唱: 皇帝陛下は写真を撮らせる! 皇帝: 私は落ち着いているよ。(彼はすっかりくつろいだ様子になっている) 偽アンジェル: (偽アンジェルはバルブをしっかり握り数え始める)……一……二…… 皇帝: (それを遮って)待って、マダム!(立ち上がる) 偽アンジェル: 立ち上がらないで! 皇帝: 役の交代を、お許し願いたい。僕がカメラマンになって、マダムが座る。 偽アンジェル: 何をしたいのですか? 皇帝: 僕はあなたの写真を撮りたい。 偽アンジェル: どうして? 皇帝: そんな気分だからだ。 偽アンジェル: でも、そんなの子供じみていますわ! 皇帝: 僕は自分の気分には従うことにしています。それ以外、僕に命令できるものがありますか?我々にはひざまずかねばならないものがあります。神とか気分とか、人が呼ぶものに。それが馬鹿げたことでしょうか? 偽アンジェル: そんなこと不可能ですわ! 皇帝: そんなに難しい? 偽アンジェル: そんなこと不可能ですわ。あなたは私のカメラを壊してしまいますもの。そんなこと不可能ですわ。そんなこと不可能ですわ。 皇帝: 僕は薄のろじゃないんだ!僕はとても飲み込みが早いんだ。あなたが教えてくれればいい。あなたがピントを合わせたんだ。このバルブは僕が持とう! 偽アンジェル: バルブには触らないで。 皇帝: あなたは肘掛け椅子に座って、最初に僕が押す。いけませんか、マダム? 偽アンジェル: 私、座れませんわ。眩暈がしてしまいますもの、考えるだけで……皇帝陛下が…… 皇帝: 皇帝は忘れなさい、僕が彼を忘れたように。ムッシューがマダムの撮影を行うのです。それも、今すぐに! 偽アンジェル: 決断に固執してはいけませんわ。 皇帝: 不可避ですよ、マダム。肘掛け椅子があなたを待っています。 偽アンジェル: 私は用意ができていません。私は疲れきっていますもの。 皇帝: 今のあなたは、とても混乱しているとは思えないほど、美しい。あなたの写真を私は大切にとっておこう、パリの一つだけのみやげとして。 偽アンジェル: まあ、私のカメラを乱暴にしないで。まあ、壊さないで。私をそっとしておいて。私は落ち着かなくてはいけないわ。まだうまくいきませんの。その間に、あなたが座っていて下さい。 皇帝: レディーファーストですよ。 偽アンジェル: 馬鹿馬鹿しいわ、エチケットなんて! 皇帝: 用意はいいですか? 偽アンジェル: あなたの後でなら。 皇帝: (バルブを指さして)じゃあ、感光板は無駄にしてしまおう。あなたが僕の言うことに従わないというのなら、このままバルブを押しますよ。 偽アンジェル: (彼を引き止めようとしながら)従いますわ。でも、私の鼓動が落ち着くまで待って下さい。 皇帝: 待ちましょう。 偽アンジェル: (気まずそうな笑いを浮かべ)驚いただけで、心臓がこんなにどきどきするなんて。捕まって、篭の格子の向こう側で羽をばたつかせている小鳥みたいですわ。心臓にこんな、人を狼狽させるような、途方もない力があるだなんて。私は右左をはっきりさせなくてはならないのに、まだふらふらしていますわ。(彼女は途方にくれ、黙り込む) 皇帝: 興奮して喋れないのですか?では、黙っていましょう。僕が三つ数えるのから始めて、写真を撮って、いつまで? 偽アンジェル: (囁く)いつまで…… 皇帝: ほら、いつまで? 偽アンジェル: 私が止めるまで。 皇帝: 用意!(彼はバルブを持つ)はい一、はい二……はい…… 偽アンジェル: (さっと立ち上がり―彼に駆け寄る)私の心臓、私の心臓が!私の心臓の音を聞いて!人の心臓がこんなにも恐ろしく鳴るものなのかしら?触ってみなきゃ駄目ですわ。手を貸して。心臓がこんなに強烈に暴れ回っているのを感じます? 皇帝: (彼女を見て―しばらく沈黙の後)今は僕の心臓の方が、もっとどきどきしてきているよ。 偽アンジェル: 私と同じくらい速く? 皇帝: そうだと思う。 偽アンジェル: どこで鳴っているの?(彼女は彼の胸に手を置く) 皇帝: ここ。(彼は彼女の手に自分の手をぎゅっと押しつける) 偽アンジェル: 感じないわ、固いケースがあるだけ。 皇帝: (彼は煙草のケースをポケットから取り出し床に投げ捨てる)まだ心臓までの道は遮られているかい? 偽アンジェル: 今は自由になっていますわ! 皇帝: アンジェル、アンジェル。(彼は彼女にキスしようとする) 偽アンジェル: (彼の脇をすり抜け)まずは写真! 皇帝: 何のための写真? 偽アンジェル: 私が欲しいの、これ以上のことを私が提供しなければならないのなら。肘掛け椅子はそこにありますわ。ムッシューは決定しなければなりません。 皇帝: (頷いて)あなたは私の移り気の神の不意を突く。もう、彼等は逃げてしまった。アデュー、天の神々よ。ここにはこの世の喜びがあるのだ。マダム、僕は座ります。 偽アンジェル: やっと座って頂けるのですね、私が望んだように。 皇帝: 今からはあなたがいいと言うまで、死人みたいにじっとしてるよ。 偽アンジェル: 今度は神にもうまくはいかせないでしょう。 皇帝: でも女神だったら! 偽アンジェル: (バルブを持って)気を付けて下さい、ムッシュー!数えますよ、一……数えますよ、二……数えま…… (左手のドアがさっと開かれる。付き人が急いで入ってくる。) 6 男声合唱: (ハミング) 付き人: 県警からの報告であります。陰謀が発覚致しました。家宅捜索で証拠品が押収されております。近辺に潜んでいると思われる不審人物の追跡が行われております。県警長官からの緊急の要請です。適切な処置が施されるまでは、スタジオを離れないように。この街区一体は既に包囲されております。全住民に対する、最高に厳重な監視が予定されております。十分後には警察が到着致します。 (皇帝は肘掛け椅子から立ち上がり、ぞんざいな身振りで合図する。付き人、退場。偽アンジェルは硬直したようになって立っている。) 皇帝: 驚いたのですか?僕は慣れてますよ。これはとても人気のあるスポーツです。人間狩り。時には爆弾が破裂することもある。とうの昔に廃れてしまった、月並みなやり方のね。暗殺の分野で何か新しく発明されたものがあるなら、その気晴らしに僕は感謝したいくらいですよ。(偽アンジェルはみじろぎもしない。彼女の前で)あなたはチョークみたいに真っ白だ。ここで爆弾が破裂して、ビロードのような肌を損ねるのが怖いのですか、マダム?怖がらないで下さい。スタジオに危険はありませんよ、僕が保証します。ですが、僕達には後、十分しか残されていません。これでは撮影にも恋にも時間が足りないのでは? 偽アンジェル: (やっとの思いで)時間は充分ですわ。 皇帝: (彼女を引っ張って)恋に? 偽アンジェル: (彼から逃れて)撮影に。 皇帝: それじゃあ時間は充分とは言えない。 偽アンジェル: どちらにも充分ですわ。まず、あなたがお座りになって。 皇帝: それを聞いて僕はがっかりですよ。 偽アンジェル: 私の言うことを聞いて頂ければ、もっと時間はできますわ。 皇帝: あなたがそう言ってくれると、僕は大変嬉しいです。 偽アンジェル: 肘掛け椅子へどうぞ。(彼をそこへ導く) 皇帝: (座って)これが永遠に続くんだ。 偽アンジェル: (カメラの後ろで)またピントを合わせなくてはいけませんわ。(彼女は黒い布の陰に入って見えなくなる) 皇帝: もっと早くできませんか? 偽アンジェル: もうカウントしませんわ…… 皇帝: うっとうしい一二三はなし。 偽アンジェル: (姿を見せ)……それからバルブを押します。(彼女はバルブをつかむ) 皇帝: (立ち上がり、彼女に駆け寄って、その手をつかみ)なんてきれいなんだ、アンジェル!あなたの瞳は頬を染める波打つ血の海の中を、漂う二つの黒い月だ。こんな混乱の中にある婦人を、僕は見たことがなかった。写真を!魔法のようなあなたの写真を!(彼は彼女を肘掛け椅子に導き抑え込む)すぐに僕のモデルになって。 偽アンジェル: あなたは言いましたわ、あなたが最初に……? 皇帝: (彼女に覆いかぶさり)あなたの唇の微笑むのを見ていると、そんな約束はとても守れません。最初に、あなたの写真を、永遠の想い出に。(カメラに駆け寄る)ピントは合っている? 偽アンジェル: (行きつ戻りつしながら)私には合っていませんわ。 皇帝: 僕の方を見て! 偽アンジェル: 私を助けて。私、とてもふらふらしているの。 皇帝: (彼女に歩み寄り、彼女の頭を両手で抱え込む)じゃあ頭を背もたれに載せて。 偽アンジェル: (彼に抱きついて)あなたを愛しているのに、落ち着いて座ってなんかいられる? 皇帝: (膝を折りアンジェルにキスをする)愛し合おうよ、アンジェル。愛し合おうよ、アンジェル。愛し合おうよ、アンジェル。 偽アンジェル: 一千回のキスで愛し合うことを誓いましょう。(皇帝を先程の写真撮影と同じ姿勢になるように立たせる)写真の後でなら、私はあなたに全てを許しますわ。 皇帝: (彼女をじっと見て)あなたは嘘をついている。(立ち上がる) 偽アンジェル: (バルブを取ろうとして)私たちは愛し合って、幸福の内に死んでいくのよ。 皇帝: これは喜劇だ。あなたはただの眩暈のするカメラマン。 偽アンジェル: (口ごもりながら)一枚の写真を、あなたの想い出に。 皇帝: どこの店でも、あなたは買うことができるじゃないですか。正面でも横顔でも。平服、制服、帽子、王冠。僕は市場に出回っているけれど、あなたはそうじゃない。だから僕は是が非でも、あなたをこの肘掛け椅子に押さえつける。僕が写真を撮る。(彼女を肘掛け椅子の所に連れ戻す)喋らないで、動かないで。僕がこれを押す。(カメラに歩み寄る)もうやけだ……(偽アンジェルは肘掛け椅子から離れる)……あっ。 偽アンジェル: (彼のそばで)もう一度キスして!(肘掛け椅子に向かい)それからよ!(彼を肘掛け椅子に押しやりカメラの後ろへ行こうとする)それからよ! 皇帝: (彼女を引き止め)どこへ行く? 偽アンジェル: 写真撮影。 皇帝: ここで写真を撮るのは、僕だ。(彼女を肘掛け椅子に押しやり、カメラに向かう) 偽アンジェル: (彼にしがみつき)私がやるのよ、撮影は。(再び彼を肘掛け椅子に押しやり、カメラに向かう) 皇帝: 僕がやるんだ、撮影は。 偽アンジェル: 私がやるの。私がやるの。私が!私が!私が!私が!私が!私が!私が写真を撮るのよ。私が写真を撮るのよ。愛する人の写真を。愛する人の写真を。ああ!ああ!ああ! 皇帝: 僕がやる。僕がやる。僕が!僕が!僕が!僕が!僕が!僕が写真を撮るんだ。僕が写真を撮るんだ。パリの想い出に。パリの想い出に。想い出に。アンジェル!アンジェル!アンジェル!アンジェル! 7 付き人: (左手から、急いで入って来て)県警長官からの新たな報告であります。陰謀の痕跡はここ、アトリエ・アンジェルまで続いております。ただちにマダム・アンジェルの部屋の全てについて、家宅捜索に取りかからねばなりません。外では二人の警察官に命令が出されています。同時に、警察の総力部隊が召集されております。 男声合唱: (ハミング) 皇帝: (落ち着いて)待つとしよう。(付き人、退場。アンジェルに)こちらは待てない。人がここに入ってくる。最初は二人、それから二十人、それから浜の真砂のごとくね。(偽アンジェルは肘掛け椅子から立ち上がる)これを妨げられるだろうか?皇帝でも自分の人生だけは支配できない。これが僕の主張です。 偽アンジェル: 警察が来るの? 皇帝: 今やパリの夢は消え行こうとしている。僕が抗議している前で、鉄の門が閉ざされていく。ブールバールからモンマルトルへそぞろ歩きすることもないままに。今やパリの夢は消え行こうとしている。 男声合唱: (ハミング) 皇帝: (とても落ち着いて)僕はナポレオンのように死ぬんだ。これは哀れではないかね? (偽アンジェルはしばらくためらってから、蓄音機の所へ行き、レコードを載せてかける。) 8 (今や偽アンジェルは、ただひたすら気付かれずに逃げ去る方法を、考え出そうとしている。) 皇帝: こんな時に音楽なんて。 偽アンジェル: (誘いかけるように)これはアンジェルのタンゴよ。(彼女は右手のドアと左手のドアに目をやる。それから左手のドアに駆け寄って閉める。) 皇帝: 何をしてるの? 偽アンジェル: ドアを閉めたの。 皇帝: なぜ? 偽アンジェル: 私達が愛し合っている時に警察が入ってきて、驚かされないようによ。 皇帝: (熱狂的に)最後の最後の時になって、やっと許してくれるのかい? 偽アンジェル: 幸福に酔いしれましょうよ! 皇帝: (笑って)写真撮影はなしの無条件降伏? 偽アンジェル: (身を投げ出し、抱きついて)愛し合うだけよ。愛し合うだけよ。 皇帝: 最後の最後の時になって、やっと許してくれるのかい!アンジェル! 偽アンジェル: (彼女は彼を寝椅子に押しやり)愛してるわ! 皇帝: (彼は倒されて)おいで! 偽アンジェル: (彼の腕から逃れて)待って。 皇帝: 君は今、どこにいるの? 偽アンジェル: 覗こうとするものじゃないわ、服を脱いでいるのよ! (彼女は彼を押さえつけ、その上にクッションを積み上げ、彼をすっかり覆ってしまう。皇帝はじっとしている。彼女は右手のドアに駆け寄り、さっと開ける。すぐにテロの首謀者、偽アシスタント、偽使い走り、共謀者達が中に入ってくる。) テロの首謀者: (ほとんど囁くように)皇帝はどこだ? 偽アンジェル: あのクッションの下よ。 テロの首謀者: 死んでるのか? 偽アンジェル: 失敗よ!我々は見つかったのよ。我々は屋根から逃げなければならないわ。 五人の共謀者: 我々は負けたんだ。我々は逃げなければならない。警察は我々を追跡している。我々は逃げ去らなければならない。 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/テロの首謀者: 警察が来る。警察が全ての通りを遮断している。我々は負けたんだ。奴等は我々を追跡している。 偽アンジェル: 変装を解きましょう。 (偽アシスタントと偽使い走りが変装を解く。彼女はカラフルなベールを投げ捨てる。左手からノックの音。) 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/テロの首謀者/五人の共謀者: 戸を叩いているぞ!あれは何だ? 偽アンジェル: もう警察が? 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/テロの首謀者: さあ逃げるんだ!(皆右手へ退場) 9 (すぐに、右手から本物のアンジェル、本物のアシスタント、本物の使い走りが入ってくる―猿ぐつわのハンカチを取り去って、ノックする。) アンジェル: (一目、皇帝を見やって)まだクッションの下にいるわ!あなたは上っ張りを着て!スカーフを付けなくちゃ。(彼女はいそいそと身繕いする)スタジオが変わったように見えてはいけないわ。私やあなた達が疑われるかもしれないもの。(アシスタントに)あなたは後ろに下がっていて!(使い走りに)あなたは戸を開けて。(ノックの音が高くなる)待って!誰かがバルブに触るかもしれないわ。私が弾を発射しておくわ。この喧噪の中じゃあ、爆音も聞こえないもの! (ドアを叩くノックの音は、ハンマーで叩いているような大きな音にまで、高まっている。彼女はバルブを押すと、煌めく閃光が箱から噴出する。) (アンジェルは使い走りに合図する。使い走りは左手のドアを開ける。付き人が―壮麗な礼服を着た士官達の先頭になって―入って来る。警官がそれに続く。) 皇帝: (クッションの中から出てきて、座ったまま朦朧として)今のは何だ?(息を吸い込み)火薬か? アンジェル: (愛らしく)マグネシウムですわ。露光を調べましたの。明かりが微弱なようですわ。(アシスタントに)もっと感度のいいカメラを!(使い走りに)カーテンを開けて! (バックで軍隊の大行進が始まり、これが終わりまで続く。) (アシスタントはカメラを脇に寄せ、衝立てから別のカメラを出し、中央に据える。使い走りは窓を開く。) 皇帝: (不思議そうに、アンジェルをじっと見て)あなたはアンジェル? アンジェル: 陽光の中では違って見えまして? 皇帝: 何て変わって見えるんだろう!(士官達に)じゃあ、私は皇帝? 士官達: (サーベルを振り回し)我々は我らの命を賭けて暗殺者から守った。我々は我らの命を賭けて暗殺者から守った。 皇帝: (立ち上がり)では皆で写真を撮るとしよう!(彼はゆっくりと肘掛け椅子の所まで行き、腰を下ろす) 男声合唱: 皇帝陛下は写真を撮らせる。皇帝陛下は写真を撮らせる。皇帝陛下は。皇帝陛下は。皇帝陛下は…… (士官達はバックで行進を続けパレードを繰り広げる。) 皇帝: 用意はいいか?(アンジェルは同意の意味で頭を下げる)私もだ。(座ったままじっとしている) アンジェル: (バルブをつかみ、叫ぶ)一……二……(士官達は撮影の間敬礼をする。警官は直立不動の姿勢を取る。彼女はバルブを押す)……三! 男声合唱: 皇帝陛下は写真を撮らせる。 (速やかに幕が降りる。) 1 Männerchor Der Zar läßt sich photographieren. Der Zar läßt sich photographieren. Der Zar läßt sich photographieren. Der Zar! Der Zar! (Summen) (Vorhang auf.) 2 (Das Atelier Angéle für Photographie. Spitzwinklig zieht sich der Raum zur Tiefe, hat links das mächtige Fenster, rechts einen breiten Diwan. Auf beiden Seiten vorn weichen die zurück, so entstehen schmale, kurze mit Türen an den Enden. Auf einem halbhohen Lacktisch klingelt das Telefon.) (Von links kommt der livrierte Boy und hebt den Hörer auf.) Der Boy Hier Atelier Angéle. Wer dort? (in Verwirrung geratend) Wer? Wer? Wer? (fassungslos) Ich werde rufen. (er läßt den Hörer fallen und läuft nach der Tür rechts, die er aufreißt) Romain! Romain! (Der Gehilfe, in schwarzem Leinenkittel, tritt rechts heraus.) Der Gehilfe Hältst du mich für taub? Der Boy (stammelnd) Am Telefon… Sie müssen sprechen. Der Gehilfe Wer fragt nach mir? Der Boy Sie ruft man nicht. Der Gehilfe Warum muß ich denn kommen? Der Boy Weil dort, weil dort… beeilen Sie sich doch zum Telefon! Der Gehilfe (geht hin, nimmt den Hörer) Hier Atelier. Wer ist denn dort? (sofort verliert er seine Ruhe) Wer ist? Wer ist? Wer ist? Ich werde rufen. (er legt den Hörer schleunigst hin, stürmt nach rechts, rufend) Madame! Madame! Madame! (Angéle kommt von rechts schlank, shön, mit einiger Phantastik gekleidet. Der Gehilfe folgt ihr.) Angéle Man schreit nicht so bei mir, Romain. Sie haben peinliche Manieren. Sie bewegen sich in keiner Kaserne. Was haben Sie mir zu sagen? (der Gehilfe holt tief Atem) Leise, leise. Ich habe die besten Ohren der Welt, ich höre Fliegen wispern. Was fällt denn vor? Der Gehilfe (ausbrechend) Sie müssen selbst zum Telefon. Angéle Das Amt des Boy. (sie will sich umwenden) Der Gehilfe Der Boy rief mich. Mir fiel der Hörer weg. Angéle (aufmerksam) Ihr zittert beide! Der Gehilfe (auf den Boy weisend) Der Boy… Der Boy (auf den Gehilfen weisend) Romain… Der Boy/Der Gehilfe Wir beben doch. (Angéle entschließt sich — tritt an den Lacktisch — nimmt den Hörer auf.) Angéle Hier Atelier Angéle. Wer dort? (sofort lebhaft) Wer? Nein, ich verstehe. Das Hofmarschallamt. Nun bin ich selbst am Telefon… Die Erregung der Angestellten. Diese Ehre verwirrt auch meine Fassung. Wie? Ich hätte eine Bitte ? Nie hätte ich gewagt. Sprechen Sie nicht mehr? Da ist doch wer in der Leitung. Viele Stimmen! Wer redet immer hinein? Wer ist den dort? Wer ist den dort? Halloh! Hier Atelier Angéle. Jetzt sind wir wieder verbunden. Wir waren getrennt. Der Gehilfe/Der Boy Das Hofmarschallamt? Das Hofmarschallamt? Was soll das bedeuten? Was soll das bedeuten? Angéle Zu mir? Der Gehilfe/Der Boy Zu uns? Angéle In zwölf Minuten! Ich werde bereit sein. Der Gehilfe/Der Boy Minuten. Was soll das, was soll das bedeuten? Angéle (sie senkt langsam den Hörer, Gehilfen und Boy ansehend — überwältigt) Der Zar läßt sich photographieren. Männerchor (Summen) (Stille.) Angéle (sich aufraffend) Den Apparat, Beleuchtung! Halt Romain! Wann hatte ich den Zaren zur Aufnahme eingeladen? Mit einem Brief und noch einem Brief, einer Flut von Briefen? Nicht eine Zeile habe ich geschickt! Was heißt denn das? Der Gehilfe Er wünscht ein Bild von Ihnen. Sie sind in Paris und er verwandelt seinen Wunsch in Ihren Wunsch. Ein Zar läßt immer sich bitten auch wo er begehrt, denn er ist Herrscher von Gottes Gnaden. Angéle Er kommt zu mir, der Zar ins Atelier. Das wird die schönste Stunde meines Lebens sein einen Zaren vor der Linse. Und morgen wird mein Atelier gestürmt. Ich werde gefeiert wie eine. Ich werde berühmt, berühmt! (zum Gehilfen) Den Apparat in die Mitte. (zum Boy) Den Sessel dorthin. (vor dem Spiegel) Wie seh ich aus? (einen Schal vom Diwan nehmend und sich umtuend) Das ist nicht gut. (sie wirft ihn weg, faßt einen anderen, der über einem Wandschirm hängt) So müßte ich gefallen. (zum Gehilfen) Hol die Kassette. Wir müssen alles vorbereiten. (Gehilfe rechts ab. Zum Boy) Nimm in dem Sessel Platz. Ich stelle vorher ein. (der Boy setzt sich in dem Sessel. Zum Gehilfen, der mit der Kassette kommt) Mehr Licht! (Gehilfe zieht Fenstervorhänge hoch) So kann es bleiben. (zum Boy) Jetzt warst du Zar, mein Boy. Nun bist du wieder Boy, mein Zar. Und wehe dir, wenn du die Tür nicht weit genug vor dem Zaren öffnest. (zum Gehilfen) Sie bleiben noch da hinten. Wenn ich winke, bringen Sie mir dir die Kassette und ziehn sich zurück. Wir wollen es probieren. Wenn es in Minuten klingelt. (Draußen heftige Klingel.) Der Boy Es hat geklingelt. Der Gehilfe Ja, ganz laut. (Erneutes, noch stärkeres Klingeln.) Angéle Schon jetzt! Der Boy Schon wieder! Der Gehilfe Und noch lauter! Angéle Das ist der Zar! Ich stehe hier. (zum Gehilfen) Sie bleiben dort! (zum Boy) Du gehst hinaus! Empfange den Zaren. (Boy links ab.) 3 (Dann entsteht draußen kurzer Lärm von Stimmen und Schritten, der sich rasch nähert, ein Rudel Menschen in Mänteln — fünf Männer, eine Frau, ein halbwüchsiger Junge und der — dringt ein, den Boy mit sich schleppend.) Der Anführer (mit vorgehaltenem Revolver gegen Angéle und den Gehilfen) Wer schreit? (von einem zum anderen zielend, die Waffe senkend) Man soll nicht schreien! (zu seinen Leuten) Fangt an. Die Zeit ist kostbar. Sie wird mit eines Zaren Blut bezahlt. Fünf Verschwörer Mit eines Zaren Blut! Der Anführer Fangt an! Männerchor (im Orch.) Mit eines Zaren Blut! (Ein Mann springt hinter Angéle und hält ihre Arme auf dem Rücken fest, ein zweiter sich des Gehilfen, ein dritter faßt der Boy auf gleiche Weise.) Der Gehilfe/Der Boy Wie? Angéle Warum? Der Anführer (den Revolver auf sie richtend) Leiser Madame! Der Gehilfe/Der Boy/Angéle Was wollen Sie? Der Anführer Von Ihnen die Erlaubnis, Sie in der nächsten Viertelstunde vertreten zu dürfen. Bewilligen Sie? (er zielt. Angéle verstummt. Die Frau steht in einem losen Gewande, dem Angéles ähnlich, da. Ein Mann und der Halbwüchsige sind. Die Frau stellt sich vor Angéle hin, der Mann vor den Gehilfen, der vor den Boy) Madame erlaubt. (zu seinen Leuten) Vollendet die Verkleidung. Die falsche Angéle (zu Angéle) Ich brauche deinen Schal. Der falsche Boy (zum Boy) Ich trage deinen Jacke. Der falsche Gehilfe (zum Gehilfen) Ich nehme deinen Kittel. Die falsche Angéle Gib her den Schal. Der falsche Boy Gib her die Jacke. Der falsche Gehilfe Gib her den Kittel. Der Anführer (Revolver hebend) Schal! Kittel! Jacke! (Die Männer, die die drei halten, nehmen ihnen die Sachen weg und reichen sie den anderen.) Die falsche Angéle Du bist gescheitelt. (sie frisiert sich) Der falsche Boy Du hast ein Käppi. (er setzt des Boys Käppi auf) Der falsche Gehilfe Und du hast Locken. (er lockert seine Mähne) Die falsche Angéle Geschminkte Lippen. Der falsche Boy Das Haar gescheitelt. Der falsche Gehilfe Gewölbte Brauen. Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe Vollendet die Maske. Der Anführer Vorzügliche Kopien. (zu den anderen) Bemerkt ihr einen Unterschied? Fünf Verschwörer Wir finden keinen. Es ist gelungen. Männerchor Gelungen! (Falsche Angéle und falscher Gehilfe treten zum Apparat.) Der Anführer Und jetzt den Apparat. Die Linse weg! Angéle Ach schonen Sie meinen Apparat. Der Anführer (Revolver hoch) Piano Madame. Angéle Sie dürfen ihn nicht berühren. Er ist zur Aufnahme eingestellt. Ich erwarte den Zaren. Der Anführer (mit Hohngelächter) Auch wir erwarten ihn. Angéle Können Sie photographieren? Der Anführer Auf uns’re Art. Sehn Sie unsere Vorkehrungen. Von besonderer Art, doch vollen Erfolg versprechend. Die falsche Angéle (hinterm Apparat visierend) Ist die Öffnung frei? (sich aufrichtend) Gib her die Waffe. (Der falsche Gehilfe nimmt aus einem Pappkarton eine Pistol, die auf einem kleinen Gestell montiert ist und am Drücker einen Gummischlauch.) Der Anführer Zeig das Madame. Angéle Was ist das? Der Anführer Statt der Kassette ein Pistol und genau so empfindlich wie eine photographische Platte. Kann man besser zielen, als durch das Rohr des Apparates. Hält ein Opfer jemals so still, wie vor dieser Öffnung? Angéle Sie wollen in meinem Atelier den Zaren ermorden? Der Anführer Erraten Madame. Wir gaben Ihnen die Ehre. Wir haben uns für Sie entschieden. Wir haben spioniert und uns’re Leute gesiebt. Passend nach Größe, Haaren, Details. Wir haben auch die Briefe geschrieben, von denen Sie nichts wissen. Ans Hofmarschallamt. Wir vergaßen nicht zu erwähnen, daß Ihnen große Liebenswürdigkeit nachgesagt wird, obwohl es unbescheiden war, sich selbst zu rühmen. Das wir galant hinzu. Angéle Schändlich! Der Anführer Wie lockt man einen Zar, der sich in Paris ? Cherchez la femme? Am Telefon sie uns fast verraten. Drum haben die Verbindung wir gestört. Wir passen auf. sind wir. Seit Wochen schon geht die Jagd. Hier verröchelt das Wild im Schulß aus dem Photographenkasten. Die falsche Angéle (zum falschen Boy) Nimm Platz im Sessel. Ich stelle ein. (Der falsche Boy setzt sich in den Sessel.) Angéle Erbarmen! Erbarmen! Der Anführer Mit ihm? Angéle Mit mir, mit mir! Ich bin ruiniert, wenn das geschieht. Der Anführer/Fünf Verschwörer Es muß geschehen. Es muß geschehen. Der Anführer Es trifft ihn mitten ins Herz. Fünf Verschwörer Er stirbt. (Die falsche Angéle bedeckt den Apparat mit dem schwarzen Tuch.) Der Anführer Tretet heran. Vereinigt die Hände auf diesem schwarzen Tuch (man tut es) und dem was darunter lauert. Soll dieser wohlgezielte Schluß Signal für alle werden, die nach Befreiung lechzen? Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Fünf Verschwörer Er soll! Der Anführer Muß dieser scharfgezielte Schuß hier fallen, um allen das Tor der Freiheit zu öffnen? Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Fünf Verschwörer Er muß! Der Anführer Kann dieser unausweichlich gezielte Schuß die letzten Fesseln unsrer Brüder lösen? Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Fünf Verschwörer Er kann! Die falsche Angéle Ich töte den Tyrannen. Noch heute fällt sein Haupt! Wir schwören! Wir schwören! Wir schwören, er stirbt. Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Fünf Verschwörer Signal für alle werden, das Tor der Freiheit , die letzten Fesseln unsrer Brüder lösen. Wir schwören! Wir schwören! Wir schwören, er stirbt. Männerchor Er soll! Er muß! Er kann! Wir schwören! Wir schwören. Wir schwören, er stirbt. Der Boy/Der Gehilfe O schonet unsern Apparat! Erbarmen für uns! O habt Erbarmen! O habt Erbarmen für uns! Angéle O schonet meinen Apparat! Erbarmen für mich! O habt Erbarmen! O habt Erbarmen! O schonet meinen Apparat, so schonet mich, o habt Erbarmen! Der Anführer (zurücktretend) Macht jene stumm. Angéle Erbarmen! (Man verbindet mit Taschentüchern Angéle, dem Boy und dem Gehilfen den Mund.) Der Anführer (auf die falsche Angéle, den falschen Boy und Gehilfen weisend) Kommt! Laßt sie allein! (Angéle, Gehilfen und Boy werden rechts.) Der Anführer (zur falschen Angéle) Wir warten. Deine Hand? Die falsche Angéle Ruhig! Der Anführer Triff den Tyrannen ins Herz. (er folgt den andern — ab) Die falsche Angéle Verhängt die Fenster. (ironisch) Ich brauche kein Licht. Meine Kugel findet auch im Dunkel ihren Weg. (der falsche Gehilfe hat die herabgelassen) Das ist die richtige Beleuchtung, um die Vertauschung der Personen gründlich zu vollenden. (Es klingelt draußen.) Der falsche Gehilfe Er kommt. Die falsche Angéle Bleib im Hintergrund. Ich stehe hier. Der falsche Boy Ich gehe. (links ab) Die falsche Angéle Empfang den Zaren! (Zuerst erscheinen zwei Kriminalbeamte, den falschen Boy mit sich führend.) Männerchor Dort unter dem Tuch. Dort unter dem schwarzen Tuch. Lauert der Schuß, lauert der Schuß, der das Signal zur Befreiung gibt, der das Tor zur Freiheit öffnen soll, der die letzten Fesseln unsrer Brüder löst, der den Tyrannen ins Herz trifft. 1. Beamter Madame — auf Anordnung des haben wir für die Sicherheit des Zaren zu bürgen. Vor seinem Eintritt wir eine Durchsuchung des Ateliers und der Personen vornehmen. Wir bitten Sie, sich diesem Zwange bereitwillig zu fügen. (zum 2. Beamten) Kontrollieren Sie den Raum, ich vollziehe die Leibesvisitation. (vor der falschen Angéle) Gestatten Sie, Madame! (er betastet sie — zurücktretend) Danke! (zum falschen Gehilfen) Wer sind Sie hier? Der falsche Gehilfe Gehilfe bei Madame Angéle. 1. Beamter (betastet ihn) Danke! (zum falschen Boy) Du? Der falsche Boy Boy bei Madame Angéle. 1. Beamter (betastet ihn) Danke. (zum 2. Beamten) Nichts gefunden? 2. Beamter Nichts. 1. Beamter (zu Angéle) Sind Waffen versteckt? (die falsche Angéle schüttelt den Kopf) 2. Beamter (will das schwarze Tuch lüften) Unter diesem Tuch? 1. Beamter (schlägt es nieder) Der photographische Apparat. (zu Angéle) Wir sind zufrieden. Männerchor Dort unter dem Tuch. Dort unter dem schwarzen Tuch. (Die beiden Beamten postieren sich bei der Tür links und verbeugen sich tief nach draußen.) 4 (Der Zar, unauffälliger Gentleman in hellem und sein Begleiter Respektsperson mit weißem Zipfelbart, in Gehrock und Zylinder — kommen. Der Zar mustert in einiger Entfernung Angéle. Die falsche Angéle will ihm entgegen. Der Zar kommt ihr zuvor. Die falsche Angéle will ihm die Hand küssen.) Der Zar Ich bin Monsieur, die Ehre meinerseits, Madame. (er küßt ihr die Hand) Die falsche Angéle (mit verstecktem Hohn) Wie gnädig! Der Zar Sind Sie enttäuscht? Die falsche Angéle Warum soll ich enttäuscht sein? Der Zar Sie wollten ja den Zaren photographieren? Die falsche Angéle (erschrickt) Wollen Sie mir nicht zur Aufnahme sitzen? Der Zar Nicht als Zar. Als Mensch, der auf den Straßen geht mit anderen Menschen, die alle seinesgleichen sind. Die falsche Angéle (lächelnd) Das wird das beste Bild, wenn Sie sich still wie jedermann vor meiner Kamera verhalten. Der Zar Sie sollen Ihre Freude an mir haben. (sich umblickend) Wo sind wir hier? Die falsche Angéle Hoch überm Boulevard. Der Zar (zum Fenster tretend) Wo ist Paris? Die falsche Angéle (überleitend) Versunken in der Tiefe. Der Zar (schiebt einen Fenstervorhang beiseite) Wie ist diese Aussicht auf Paris. Der Eiffelturm, der wie ein Riesenspargel. Montmartre! Moulin rouge! Bei Nacht noch interessanter. Paris! Paris! Versunken in der Tiefe. Und dort das Ei der Kuppel vom Invalidendom. Da ruht Napoleon. Der ist nun tot, ganz tod. (zu Angéle , dicht vor ihr) Ich möchte nicht in diesem Augenblick Napoleon sein. Verstehen Sie das Madame? Die falsche Angéle Wünschen Sie, daß ich begreife, Monsieur? Der Zar Monsieur wünscht dringend. (während er seine Augen in ihre Augen versenkt, vollführt er hinterrücks winkende Gesten nach seinem Begleiter. Der Begleiter bemerkt, zögert. Nachdrücklich) Monsieur wünscht dringender. (der Begleiter bedeutet die beiden Kriminalbeamten, sich zu entfernen. Die beiden links ab. Der Zar blickt sich um und sieht den noch anwesenden Begleiter. Er stampft mit dem Fuß auf. Dann zu Angéle) Wir haben Zuschauer. Die falsche Angéle Wo sehen Sie? Der Zar An allen Wänden die Bilder von Herren und Damen. Wer sind sie? Erklären Sie mir die Galerie der Wirklichkeit, die sie hier fixierten. (er tritt vor eine Photographie an der rechten Wand) Wer ist der Träger dieses linienzarten Kopfes? Die falsche Angéle (nehben ihm, unsicher) Das ist ein Mann. Der Zar Vielleicht ein Weib. Wer kann das heute unterschieden? (das nächste Bild betrachtend) Vor diesem Bild hab’ ich keine Zweifel. Der Ansatz eines Busen überrennt das Kleid. Wie heißt die schöne Dame? Die falsche Angéle Mir entfiel der Name. Der Zar (vor einem anderen Bildnis) Und diese hier ist splitterfasernackt. Wahrhaftig kühn, doch , weil der Körper vollendet ebenmäßig aufgebaut. Bezaubernde Figur. Wer ist die Venus? Die falsche Angéle Eine Dame der Gesellschaft. Der Zar Pardon! Ich fragte nicht. (vor dem nächsten) Ein Hund! Ein kleines, liebes Tier, das wie ein Kind mich anblickt. Lieben Sie die Tiere? Die falsche Angéle (fanatisch) Mit Inbrunst auch die Tiere. Der Zar Sie haben Gemüt. Wie reizend. (dann sehr eilig nach links hinübergehend) Was zeigt die andre Wand? (halblaut zum Begleiter) Verschwinden Sie! Der Begleiter Ich bitte… Der Zar und ich befehle! (der Begleiter links ab. Die Bilderreiche rascher abschreitend) Jedes Portrait ist bewunderungswürdig. Sie haben die Elite menschlicher Charaktere versammelt. Werde ich nicht das Ensemble stören? Die falsche Angéle (heftig) Reif zur Zerstörung ist alles! Der Zar Ich werde unterliegen in diesem Wettstreit mit den Köpfen an der Wand. Ich fürchte mich, Madame. Ich fürchte die Blamage. Die falsche Angéle Sie wollen nicht? Der Zar Ich bin zu feige. (der Zar verhindert sie am Kniefall und hält sie fest. Eindringlich) Dann ohne Zeugen. Wir werden allein sein. (sie loslassend) Wenn man mir aufs Gesicht sieht, kann ich mich nicht halten wie ich will. Madame entscheidet (er steht abgewandt gegen das Fenster) Männerchor Dort unter dem Tuch. Dort unter dem schwarzen Tuch. Die falsche Angéle (die falsche Angéle sieht vom falschen Gehilfen zum falschen Boy. Diese nicken und entfernen sich nach rechts. Ab) Wir sind allein. (Zar dreht sich um.) 5 Die falsche Angéle Ich bitte dort im Sessel Platz zu nehmen. Der Zar (Zar auf dem Wege dahin vor ihr stehenbleibend) Wie groß wird meine Schuld? Die falsche Angéle Zu groß ist schon die Schuld. Der Zar Weil ich so spät zu Ihnen finde? Die falsche Angéle Spät, doch nie zu spät! Der Zar Ich hätte früher kommen sollen, doch konnt’ ich nicht aus Ihren Worten lesen, daß Sie so sind. Die falsche Angéle Jetzt büßen Sie mit einem Bild für das. Der Zar Geht dann die Rechnung auf? Die falsche Angéle Glatt und ohne Rest. Der Zar Doch wie wird mir vergütet? Die falsche Angéle Wofür? Der Zar Daß ich den Zaren Ihnen präsentierte. Das ist nicht billig. Wie bezahlt man Fürsten, Madame? Die falsche Angéle Nach der Aufnahme, Monsieur, wenn Ihnen noch Zeit bleibt. Der Zar Wir haben Zeit, Madame. Im Sessel? Die falsche Angéle Im Sessel. Der Zar (schlendert hin — setzt sich auf die Sessellehne) Doch nicht auf dem Polster. Das wieder nur Parade. Ich sitze so. Die falsche Angéle Ich stelle anders ein. (sie beginnt den Apparat zu richten) Der Zar Ich will ein Bild von mir, das mich erinnert an einen Menschen, der ich bin. Ich werde es ansehn, wenn ich über Krieg und Frieden bestimmen soll und werde fragen Warum wollen das die Völker? Wäre ich Volk, mir grüne Felder und wimmelnde Herden lieber, oder am strudelnden Bach die Angel werfen nach schimmernden Fischen. Ich könnte keinen Menschen töten. Die falsche Angéle (unterm Tuch hervortauchend) So ich bin fertig. Jetzt… Der Zar Ich sitze nicht bequem. Die Lehne drückt mich. Ich will doch unten sitzen. Sonst ist das Bild gefährdet. Die falsche Angéle Ein Augenblick genügt mir… Der Zar (sitzt schon im Sessel) Verlieren Sie schon die Geduld? Die falsche Angéle Ich habe lang auf diesen Augenblick gewartet. Es geht um mehr als um Sekunden. (er zieht ein Zigarettenetui aus der Brusttasche und entnimmt eine Zigarette. Sie stellt den Apparat von neuem ein) Der Zar Mit einer Zigarette bekommt es mehr Bewegung. Wie denken Sie? Die falsche Angéle (rasch aufblickend) Wo tragen Sie denn das Etui? Der Zar (er steckt das Etui wieder ein) Hier auf dem Herzen. Warum fragen Sie? Die falsche Angéle (tritt zu ihm) Ich fragte, weil es Falten gibt. Ich möchte den Rock breit aufgeschlagen. (sie klappt die linke die Jacketseite zurück) Der Zar Sieht das denn schön aus? Die falsche Angéle Es ist schön für Photographie. Der Zar Genügt des Licht? Es ist ja Dämmerung. Wie lang muß ich sitzen stock–steif–still? Die falsche Angéle Ich habe Blitzlicht in der Kamera. Der Zar Werd’ ich erschrecken? Die falsche Angéle Das wird sich finden! Der Zar Sie glauben fest, ich werde gut getroffen? Die falsche Angéle Ich treffe wie der Schütze seine Scheibe. Der Zar Bravo! Die falsche Angéle Ich zähle bis drei. Männerchor Der Zar läßt sich photographieren! Der Zar Bravo! Die falsche Angéle und dann drück ich los! Männerchor Der Zar läßt sich photographieren! Der Zar Ich sammle mich. (er verhält sich ganz ruhig) Die falsche Angéle (die falsche Angéle faßt den Ball und biginnt zu zählen) … eins… zwei… Der Zar (vollführt eine abwehrende Bewegung) Halt, Madame! (erhebt sich) Die falsche Angéle Steh’n Sie doch nicht auf! Der Zar Erlauben Sie, daß wir die Rollen tauschen Ich bin der Photograph, und Madame sitzt. Die falsche Angéle Was wollen Sie? Der Zar Ich wünsche Sie zu photographieren. Die falsche Angéle Warum? Der Zar Weils eine Laune ist. Die falsche Angéle Das ist doch kindlich! Der Zar Ich pflege meinen Launen zu gehorchen, denn wer befiehlt mir sonst? In jedem von uns will etwas niederknien. Vor Gott, vor Launen, wie man’s nennen will. Ist das so närrisch? Die falsche Angéle Es ist unmöglich! Der Zar Ist es denn gar so schwer? Die falsche Angéle Es ist unmöglich. Sie würden meinen Apparat zerstören. Es ist unmöglich. Es ist unmöglich. Der Zar Ich bin kein Tölpel! Ich bin sehr gelehrig, wenn Sie mich unterweisen. Sie haben eingestellt. Ich nehme diesen Ball! Die falsche Angéle Den Ball nicht berühren. Der Zar Ich drücke erst, wenn Sie im Sessel sitzen. Darf ich bitten, Madame? Die falsche Angéle Ich kann nicht sitzen. Mir würde schwindeln, wenn ich bedenke… daß der Zar… Der Zar Vergessen Sie den Zaren, wie ich ihn vergaß. Monsieur macht eine Aufnahme von Madame und das im Augenblick! Die falsche Angéle Sie dürfen nicht bei dem Entschluß beharren. Der Zar Unweigerlich, Madame. Der Sessel erwartet Sie. Die falsche Angéle Ich bin nicht vorbereitet. Ich bin müde und abgespannt. Der Zar Jetzt sind Sie schön wie nie in der Verwirrung. Ihr Bild will ich bewahren, einziges Souvenir de Paris. Die falsche Angéle Ach schonen Sie meinen Apparat. Ach schonen, ach schonen Sie mich. Ich muß mich sammeln. Es gelingt noch. Sitzen Sie mir inzwischen. Der Zar Erst die Dame. Die falsche Angéle Lächerlich Etiquette! Der Zar Sind Sie bereit? Die falsche Angéle Nach Ihnen. Der Zar (mit Bewegung zum Ball) Dann bleibt die Platte leer. Ich drücke den Ball, wenn Sie mir nicht gehorchen. Die falsche Angéle (inh zurückhaltend) Ich tut es. Doch warten Sie, bis sich mein Blut beruhigt. Der Zar Ich warte. Die falsche Angéle (mit gequältem Lächeln) Wie ein Herz doch klopfen kann, wenn es überrascht ist. Wie ein gefangener Vogel hinter Käfigstäben die Flügel schlägt. Hat denn ein Herz so ungeheure Macht, den Menschen umzuwerfen. Ich muß mich stützen rechts und links und taumle doch. (sie verstummt hilflos) Der Zar Erregt Sie nicht die Sprache? Wir wollen schweigen. Bei drei beginne ich und zähle bei der Aufnahme bis? Die falsche Angéle (gehaucht) Bis… Der Zar Nun, wie lang? Die falsche Angéle bis ich verbiete. Der Zar Fertig! (er hält den Ball) Nun eins, nun zwei… Nun… Die falsche Angéle (springt auf — läuft zu ihm) Mein Herz, mein Herz! Hören Sie doch mein Herz! Hat je ein Herz so fürchterlich geschlagen? Sie müssen. Geben Sie die Hand. Spürten Sie schon ein Herz so übermächtig toben? Der Zar (sieht sie an — nach einer Pause) Jetzt klopft auch mein Herz stärker. Die falsche Angéle Rasch wie meins? Der Zar Ich glaube ja. Die falsche Angéle Wo pocht es? (sie legt die Hand auf seine Brust) Der Zar Hier. (er preßt die Hände mit seiner fest) Die falsche Angéle Ich fühle nichts, nur die harte Dose. Der Zar (er zieht die Zigarettendose aus der Tasche und schleudert sie auf den Boden) Versperrt sie noch den Weg zum Herzen? Die falsche Angéle Jetzt liegt es frei! Der Zar Angéle, Angéle. (er will sie küssen) Die falsche Angéle (sie entschlüpft ihm) Erst das Bild! Der Zar Was für ein Bild? Die falsche Angéle Das ich verlange, wenn ich mehr gewähren soll. Da ist der Sessel. Monsieur soll entscheiden. Der Zar (nickt) Sie überrumpeln meine launenhaften. Schon fliehen sie. Adieu, ihr Himmlischen. Es bleibt das irdische. Madame, ich sitze. Die falsche Angéle Endlich sitzen Sie, so wie ich wünschte. Der Zar Und halte nun still bis sie mich wecken wie einen Toten. Die falsche Angéle Das wird einem Gott nicht gelingen. Der Zar Doch einer Göttin! Die falsche Angéle (den Ball nehmend) Achtung Monsieur! Ich wieder eins… Ich zähle wieder zwei… Ich zähle wie–… (Die Tür links wird aufgerissen. Der Begleiter tritt rasch ein.) 6 Männerchor (Summen) Der Begleiter Nachricht von der Polizeipräfektur. Komplott ist aufgedeckt. Haussuchung hat Material geliefert. Man ist auf der Spur verdächtiger Personen, die sich hier verbergen. Dringende Bitte des Polizeipräfekten, das Atelier nicht zu verlassen, bis entsprechende Maßnahmen durchgeführt sind. Man umzingelt den. Schärfste Kontrolle sämtlicher Bewohner wird hier vorgenommen. In zehn Minuten kommt Polizei. (Der Zar hat sich aus dem Sessel erhoben, winkt mit lässiger Geste. Begleiter ab. Die falsche steht wie versteinert.) Der Zar Erschraken Sie? Ich bin’s gewohnt. Ein Sport, der sehr beliebt ist. Menschenjägerei. Mal kracht eine Bombe. Die übliche Methode, langweilig längst. Erfindet Neues auf dem Gebiet des Attentats, ich wäre dankbar für die Abwechslung. (die falsche Angéle rührt sich nicht. Vor ihr) Sie sind ja weiß wie Kreide. Angst, Madame, daß hier die Bombe platzt und diesen sammetreichen Teint verdirbt? Keine Furcht, hier bin ich sicher, das Atelier ist , doch bleiben uns nur zehn Minuten. Ist das nicht zu wenig für Photographie und Liebe? Die falsche Angéle (sich aufraffend) Die Zeit genügt. Der Zar (will sie an sich ziehen) Für Liebe? Die falsche Angéle (entwindet sich ihm) Für Photographie. Der Zar Die Zeit ist knapp. Die falsche Angéle Sie genügt für beides. Sitzen Sie mir erst. Der Zar Das wäre Diebstahl an dem schönsten Glück. Die falsche Angéle Es wird noch größer, wenn Sie sich vorher meinem Willen fügen. Der Zar Was Sie verheißen, klingt so wunderbar. Die falsche Angéle Zum Sessel. (sie führt ihn hin) Der Zar (setzt sich) Es dauert ewig. Die falsche Angéle (hinterm Apparat) Ich muß doch zielen. (sie verschwindet unter dem schwarzen Tuch) Der Zar Geht es nicht rascher? Die falsche Angéle Ich zähle nicht mehr… Der Zar Lästiges Eins-zwei-drei. Die falsche Angéle (auftauchend) … und drücke den Ball. (sie nimmt ihn) Der Zar (steht auf, eilt zu ihr, faßt ihre Hände) Wie sind Sie, Angéle! Zwei schwarze Monde schwimmen Ihre Augen in Wogen Bluts, das diese Wangen färbt. Ich sah noch keine Frau in solchem Aufruhr. Ein Bild! Ein Bild, das diesen Zauber bannt! (er führt sie zum Sessel und drückt sie nieder) Sitzen Sie mir schnell. Die falsche Angéle Gilt nicht Ihr Wort, daß Sie zuerst…? Der Zar (sich über sie beugend) Nichts hat Bestand, wo diese Lippen lachen. Erst ihr Bild zum ewigen Gedenken. (er läuft zum Apparat) Ist eingestellt? Die falsche Angéle (sich hin und her bewegend) Es trifft mich nicht. Der Zar Zu mir den Blick! Die falsche Angéle Helfen Sie mir. Ich bin so ungeschickt. Der Zar (tritt vor sie, hält ihren Kopf zwischen seinen) So drücken Sie den Kopf auf die Lehne. Die falsche Angéle (umschlingt ihn) Wie kann ich ruhig sitzen, wenn ich liebe? Der Zar (sinkt in die Knie und küßt Angéle) Wir wollen uns lieben, Angéle. Wir wollen uns lieben,. Wir wollen uns lieben, Angéle. Die falsche Angéle Mit tausend Küssen versprechen wir uns Liebe. (sie richtet den Zaren in derselben Stellung wie vorher zum Photographieren auf) Ich will dir alles gewähren nach dem Bilde. Der Zar (starrt ihr nach) Sie betrügen. (springt auf) Die falsche Angéle (will den Ball nehmen) Wer liebt, stirbt. Der Zar Das ist Komödie. Sie bleiben Photograph im Taumel noch. Die falsche Angéle (stammelnd) Ein Bild, das mich erinnert. Der Zar Das könnten Sie in jedem Laden kaufen. En face und im Profil. Zivil, in Uniform. In Hut, mit Krone. Ich bin im Handel, doch Sie sind rar. Und müßt ich Sie an diesen Sessel. Ich will das Bild, (er hat sie in den Sessel zurückgeführt) kein Wort, keine Regung. Ich drücke (er tritt an den Apparat) blindlings… (die falsche Angéle verläßt den Sessel) … ab. Die falsche Angéle (bei ihm) Noch einen Kuß! (zum Sessel strebend) Und dann! (Sie drängt ihn in den Sessel und will zum Apparat zurück) Und dann! Der Zar (hält sie fest) Wohin? Die falsche Angéle Photographieren. Der Zar Wenn einer hier photographiert, bin ichs. (er sie in den Sessel, will zum Apparat) Die falsche Angéle (umschlingt ihn) Ich bins, der photographiert. (wieder drückt sie ihn in den Sessel und will zum Apparat) Der Zar Ich bins, der photographiert. Die falsche Angéle Ich bins. Ich bins. Ich! Ich! Ich! Ich! Ich! Ich! Ich will das Bild. Ich will das Bild. Lieber, das Bild. Lieber, das Bild. O Gott! O Gott! O Gott! Der Zar Ich bins. Ich bins. Ich! Ich! Ich! Ich! Ich! Ich will das Bild. Ich will das Bild. Das will Souvenir de Paris. Das will Souvenir de Paris. Das Souvenir. Angéle! Angéle! Angéle! Angéle! 7 Der Begleiter (tritt rasch von links ein) Vom Polizeipräfekten neue Nachricht. Die Spuren der Verschwörung führen hier ins Atelier Angéle. Es soll sofort zur Durchsuchung aller Räume bei Madame Angéle geschritten werden. Die beiden Polizeibeamten draußen haben den Befehl. Indessen ist die gesamte Polizeimacht alarmiert. Männerchor (Summen) Der Zar (ruhig) Man wartet. (Begleiter ab. Zu Angéle) Man wird nicht warten. Man wird hier eindringen. Erst sind es zwei, dann zwanzig, dann wie Sand am Meer. (die falsche Angéle erhebt sich aus dem Sessel) Kann ich’s verhindern? Über alles soll ein Zar gebieten, nur nicht über sein Leben. Denn ich bin ein Prinzip. Die falsche Angéle Kommt Polizei? Der Zar Nun stirbt der Traum Paris. Eiserne Tore fallen zu, die mich verwahren. Kein Bummel mehr in Boulevards nach Montmartre. Nun stirbt der Traum Paris. Männerchor (Summen) Der Zar (sehr ruhig) Tot bin ich wie Napoleon. Ist das nicht jämmerlich? (Die falsche Angéle, nach einigem Zögern, geht zum Grammophon, legt eine Platte auf, setzt an.) 8 (Die falsche Angéle hat es jetzt nur noch darauf abgesehen, sich unbemerkt aus dem Staube zu machen.) Der Zar Musik in diesem Augenblick. Die falsche Angéle (verführerisch) Der Tango Angéle. (sie blickt nach der Tür rechts, nach der Tür links. Dann sie nach der Tür links und schließt ab.) Der Zar Was tuen Sie? Die falsche Angéle Ich schloß die Tür. Der Zar Warum? Die falsche Angéle Die Polizei soll uns nicht überraschen, wenn wir uns lieben. Der Zar (leidenschaftlich) Gewährung noch im letzten Augenblick? Die falsche Angéle Wir werden selig sein! Der Zar (lachend) Bedingungslos und ohne Photographie? Die falsche Angéle (sie wirft sich an ihn und umschlingt ihn) Nur Liebe. Nur Liebe. Der Zar Gewährung noch im letzten Augenblick! ! Die falsche Angéle (sie drängt ihn gegen den Diwan) Geliebter! Der Zar (er läßt sich fallen) Komm! Die falsche Angéle (befreit sich aus seinen Armen) Erwarte mich. Der Zar Wo bleibst du? Die falsche Angéle Du sollst nicht sehen, wenn ich mich entkleide! (Sie drückt ihn nieder und häuft Kissen auf ihn, die ihn fast verdecken. Der Zar liegt still. Sie nach der Tür rechts, reißt sie auf Sofort treten der Anführer, der falsche Gehilfe, der falsche Boy und die Verschwörer heraus.) Der Anführer (fast geflüstert) Wo ist der Zar? Die falsche Angéle Dort unter Kissen. Der Anführer Getötet? Die falsche Angéle Mißlungen! Wie sind entdeckt. Wir müssen fliehen über die Dächer. Fünf Verschwörer Wir sind verloren. Wir müssen fliehen. Die Polizei ist uns auf der Spur. Wir müssen entfliehen. Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Der Anführer Polizei kommt. Polizei sperrt alle Straßen. Wir sind verloren. Sie sind uns auf der Spur. Die falsche Angéle Legt die Verkleidung ab. (Der falsche Gehilfe und der falsche Boy tun es, sie selbst wirft den bunten Schleier ab links wird geklopft.) Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Der Anführer/Fünf Es klopft! Was ist das? Die falsche Angéle Schon die Polizei? Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Der Anführer Schnell fort! (alle ab rechts) 9 (Sofort kommen von rechts die echte Angéle, der echte Gehilfe und der echte Boy — sich die umgebundenen Taschentücher abstreifend, klopfen.) Angéle (mit kurzem Blick nach dem Zaren) Noch unter Kissen! Zieht eure Kittel an! Hier ist der Schal. (sie kostümiert sich hastig) Es darf nichts in meinem Atelier verändert sein. Man würde mich und euch verdächtigen. (zum Gehilfen) Du bist im Hintergrund! (zum Boy) Du machst die Tür auf. (Klopfen immer lauter) Halt! Es wer an den Ball rühren. Ich löse noch den Schuß. In diesem Lärm verschwindet der Knall! (Hier hat sich das Klopfen gegen die Tür zu donnerndem Hämmern gesteigert. Sie drückt auf den Ball, ein feuriger Strahl fährt aus dem Kasten.) (Angéle winkt dem Boy. Der Boy öffnet links. Der Begleiter — an der Spitze prächtig uniformierter Offiziere — dringt ein. Polizisten folgen.) Der Zar (hat sich aus den Kissen herausgewühlt, sitzend, benommen) Was war das? (er zieht die Luft ein) Pulver? Angéle (liebenswürdig) Magnesium. Ich prüfte die Belichtung. Zu schwach. (zum Gehilfen) Den schärferen Apparat! (zum Boy) Die Vorhänge auf! (Im Hintergrund großer Truppenaufmarsch bis zum Schluß.) (Der Gehilfe rollt den Apparat beiseite und schiebt aus einem Wandschirm einen anderen in die Mitte. Der Boy macht das Fenster frei.) Der Zar (betrachtet verwundert Angéle) Sind Sie denn Angéle? Angéle Jetzt bei Tageslicht! Der Zar Wie das verändert! (zu den Offizieren) Bin denn ich der Zar? Offiziere (die Säbel schwingend) Den wir mit unserm Leben vor den Meuchelmördern schützen, den wir mit unserm Leben vor den schützen. Der Zar (sich erhebend) Dann machen wir das Bild! (er geht langsam nach dem Sessel und läßt sich nieder) Männerchor Der Zar läßt sich photographieren. Der Zar läßt sich photographieren. Der Zar. Der Zar. Der Zar… (Offiziere marschieren in den Hintergrund und stellen sich in Parade auf.) Der Zar Sind Sie bereit? (Angéle verneigt sich zustimmend) Ich auch. (er sitzt still) Angéle (faßt den Ball, ruft) Eins… Zwei… (die Offiziere salutieren während der Aufnahme. Die Polizisten stehen stramm. Sie drückt den Ball) … Drei! Männerchor Der Zar läßt sich photographieren. (Vorhang rasch.) この日本語テキストは、 クリエイティブ・コモンズ・ライセンス の下でライセンスされています。@ hanmyo Weill,Kurt/Der Zar lässt sich photographieren
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ZWEITER AKT Wien. Cottage. Grosse Halle in der Villa des Fürsten Lippert-Weylersheim. Anschliessend Tanzsaal, aus welchem zu Beginn des Aktes Musik ertönt. Man sieht die jungen Paare tanzen. Im Vordergrund, und teils sitzend, teils stehend, in ungezwungenen Gruppen eine vornehme Gesellschaft. Man nimmt Erfrischungen ein, Eis, Liköre usw. ▼ERSTE SZENE▲ ▼ALLE▲ Erstrahlen die Lichter im hellen Glanz, dann fliegen wir Mädchen zum Tanz! Im Wogen des Balles vergisst man auf alles, da lebt man das Leben erst ganz! Für jeden hab’ übrig ich eine Tour und denke an einen doch nur! An den, mit dem einst ich durch’s Leben tanze, denke ich, denke ich nur! Nach dem Tanz alle ab, bis auf Fürst und Fürstin ▼ZWEITE SZENE▲ ▼FÜRST▲ aufgeräumt Nun, Anhilte, was sagst du? Es geht wie am Schnürchen. In den Tanzsaal zeigend Schau dir das an wie die Kinder tanzen. ▼FÜRSTIN▲ Und wie zärtlich er sie umschlungen hält! Er hat sich schnell getröstet, Leopold Maria. ▼FÜRST▲ Ich hab’s ja gewusst, Anhilte. Ein echter Lippert-Weylersheim tröstet sich immer. ▼FÜRSTIN▲ Sie kommen hierher. ▼FÜRST▲ Lassen wir sie allein. Du kannst ja ein bisschen lauschen, Anhilte. ▼FÜRSTIN▲ Ich lausche immer, Leopold Maria. Fürst in den Tanzsaal, Fürstin links ab. ▼DRITTE SZENE▲ Edwin und Stasi im Tanz. Sie wirbelt ihn herum und lässt sich dann erschöpft in einen Stuhl fallen. ▼EDWIN▲ Sei nicht so wild, Stasi! ▼STASI▲ Zeigt auf den Stuhl gegenüber Da setz Dich her! ▼EDWIN▲ Sei nicht so streng! Setzt sich. ▼EDWIN▲ stützt den Kopf auf beide Hände und sieht ihr fest in die Augen, amüsiert Na? Fester kann ich nicht. ▼STASI▲ mit Überzeugung Du bist ein ganz falscher Kerl! ▼EDWIN▲ Wie bitte? ▼STASI▲ Du hast Geheimnisse vor mir! ▼EDWIN▲ Aber schau ▼STASI▲ Du behandelst mich wie ein Kind, wie einen Fratzen. Du weisst, was die Eltern vorhaben. Wir sollen uns heiraten. ▼EDWIN▲ Ja. ▼STASI ▲ ihn kopierend Ja, Du sagst ja das, wie wenn man dich abstechen möcht’! Da Edwin erwidern will Sei aufrichtig! Schau, wir waren doch immer gut miteinander. Wie zwei Kameraden. Du hast mir doch immer alles gesagt, im Gymnasium und später - so oft du verliebt warst - und das war hübsch oft. Also, warum willst du mir jetzt nicht alles sagen? Kleines Pause. Hast du Sylva noch gern? ▼EDWIN▲ Wen? ▼STASI▲ Verstell’ dich nicht, die … Sylva! ▼EDWIN▲ aufspringend Wer hat dir …? ▼STASI▲ Der Rohnsdorff. Er hat’s nur gut gemeint. Mit uns kann nichts werden, bis das nicht aus ist. ▼EDWIN▲ Es ist aus. ▼STASI▲ Ganz? ▼EDWIN▲ schweigt ▼STASI▲ Also nur drei Viertel ! Kleine Pause. Sie hat dich sitzen lassen? ▼EDWIN▲ unsicher Nein, nein! ▼STASI▲ trocken Aber ja. Am selben Abend, wie du nach Wien bist, ist sie nach Amerika. ▼EDWIN▲ Du bist gut informiert. ▼STASI▲ O ja. Ich weiss auch, dass du ihr hundertmal telegraphiert hast - aber Antwort hast du keine bekommen. ▼EDWIN▲ Ich bitte dich, Stasi, lass’ das! Genug von ihr! ▼STASI▲ Gut, keine Silbe mehr. Legt ihm den Arm um die Schultern. War sie schön? ▼EDWIN▲ bittend Stasi … ! ▼STASI▲ Nur noch das eine! War sie schön? ▼EDWIN▲ dumpf vor sich hin - Ja. ▼STASI▲ Schöner wie ich? ▼EDWIN▲ Anders. ▼STASI▲ Also schöner! Schmeichelnd, beide Hände auf seine Schultern legend Hast du sie sehr lieb gehabt? ▼EDWIN▲ Ich bitt’ dich, Stasi, nichts mehr davon! Es ist aus. Aus für immer! ▼STASI▲ Na, na! ▼EDWIN▲ wie um sich selbst zu betäuben Mit Sylva ist es aus’ aus! aus! Es war nur ein Rausch! Mehr zu sich Wie hab’ ich auch nur einen Augenblick glauben können, dass eine Chansonette - lächerlich! Alles an ihr war Mache, Schminke! ▼STASI▲ Wirklich? Um so besser. Der Onkel will nämlich heute unsere Verlobung bekannt geben. ▼EDWIN▲ bestürzt Schon heute? Nein! Das ist unmöglich! ▼STASI▲ Warum? Seit Wochen liegen die Verlobungskarten da und du schiebst es immer wieder hinaus. ▼EDWIN▲ Ich kann nicht. Ich darf nicht. Es wäre unehrenhaft von mir … auch dir gegenüber. Ich muss erst eine Nachricht abwarten. ▼STASI▲ Was denn? ▼EDWIN▲ Ein Geheimnis!! ▼STASI▲ lachend Aber, aber, entschuldig’ dich doch nicht! ob ich dich 14 Tage früher oder später bekomm’- treuherzig ich schwör’ dir’s - ich kann’s aushalten. ▼EDWIN▲ sichtlich befreit Ich danke dir. Fasst sie bei der Hand Stasi, Staserl, - du hast mich überhaupt kehren. ▼STASI▲ drollig Na - zum Heiraten wird’s reichen! Nr. 8 Duett ▼STASI▲ Ich warte auf das grosse Wunder, trallala Von dem man so viel spricht! ▼EDWIN▲ in Wirklichkeit ist alles anders, trallala Die Wunder kommen nicht ▼STASI▲ Ich denke mir die Ehe himmlisch, trallala So immerfort zu zwein! ▼EDWIN▲ Das ist gewöhnlich nur im Anfang, trallala Das ist man gern allein! ▼STASI▲ Ich lasse mir nicht bange machen, trallala- Ich richte mir das ein schon, wie ich’s brauch’! ▼EDWIN▲ Ei! – Ich finde die Idee famos, trallala – Genau so mach’ ich’s auch! ▼STASI▲ Machen wir’s den Schwalben nach, Bau’n wir uns ein Nest! Bist du lieb und bist du brav, Halt’ ich zu dir fest. Bist du falsch, o Schwalberich. Fliegt die Schwälbin fort, Sie zieht nach dem Süden hin Und du bleibst im Nord! ▼EDWIN▲ Es kann der Mann nicht immer girren, trallala – Bei seinem Weibchen bloss ▼STASI▲ Ja, wenn es nach uns Mädchen ginge, trallala Gäb’s lauter Romeos! ▼EDWIN▲ Die Gattin soll dem Gatten folgen, trallala - Als guter Kamerad. ▼STASI▲ Das wär’ ein bisschen gar zu wenig, trallala Und auf die Dauer- fad’. ▼EDWIN▲ Du hast im Köpfchen noch Rosinen, trallala Du siehst die Welt mit Rosenbrillen an. ▼STASI▲ Ei! - Zum Trübsalblasen, lieber Freund, trallala Nimmt man sich keinen Mann! ▼BEIDE▲ Machen wir’s den Schwalben nach - usw. Tanz. - Beide ab. ▼VIERTE SZENE▲ Fürst und Fürstin kommen von verschiedenen Seiten ▼FÜRST▲ neugierig ▼FÜRSTIN▲ traurig, Tränen schluckend Es ist nichts mit der Verlobung, Leopold Maria ▼FÜRST▲ Was? Das wollen wir seh’n! ▼FÜRSTIN▲ Ich kann nicht, sagte er, ich darf nicht – ich muss eine Nachricht abwarten … ein Geheimnis! Stockt - Pause ▼FÜRST▲ Er kann nicht? ▼FÜRSTIN▲ traurig den Kopf schüttelnd Er darf nicht! ▼FÜRST▲ Ein Geheimnis? ▼FÜRSTIN▲ Leopold Maria, ich ahne Fürchterliches ▼FÜRST▲ Am Ende gar …? ▼FÜRSTIN▲ Jawohl! ▼FÜRST▲ Er kriegt … ein Kind! Einen Seitenspross. ▼FÜRSTIN▲ Es braucht’s ja niemand zu erfahren. Wir wollen es aufs Land schicken, zu einer Amme. ▼FÜRST▲ Was Amme. Bei der Flasche lass’ ich es aufzieh’n. Das soll seine Strafe sein. ▼FÜRSTIN▲ vorwurfsvoll Bedenk’, es ist ein Lippert-Weylersheim! ▼FÜRST▲ gebrochen Gemischt mit Sylva Varescu. ▼FÜRSTIN▲ Wir müssen zur Gesellschaft. ▼FÜRST▲ Man darf uns nichts anmerken. Reicht ihr den Arm. Komm Anhilte! ▼FÜRSTIN▲ Komm, Grosspapa! Beide rechts ab. ▼FÜNFTE SZENE▲ Sylva im Hermelinmantel, prachtvoller Gesellschaftstoilette mit Schmuck, Boni Mantel über dem Arm, im Frack. ▼LAKAI▲ Wen darf ich melden? Nimmt Sylva den Pelz, Boni den Mantel und Claque ab. ▼BONI▲ Graf Boni Kancsianu, bitte - will seine Visitkarte suchen. ▼SYLVA▲ rasch und Frau! bestimmt Graf und Gräfin Kancsianu! ▼BONI▲ zum Diener Darf ich aufwarten Kugler-Bonbon? ▼SYLVA▲ gibt dem Lakai einen Wink, dieser verbeugt sich und geht rechts ab. Zu Boni, sehr rasch mit unterdrückter Stimme Nimm dich doch zusammen, du wirst noch alles verpatzen! Wirst sehen, wir kommen in Schlamastik herein. Du hast mir dein Wort gegeben. Für heute Abend bin ich deine Frau. ▼BONI▲ Das is falscher Meldzettel. Dafür wird man in Wien eingesperrt - zwei Jahr Fasttag. ▼SYLVA▲ bestimmt Ich bin für heute Abend deine Frau. Spiel’ deine Rolle gut. Der Lohn wird nicht ausbleiben. aufhorchend Man kommt! Sie wankt vor Erregung. ▼BONI▲ sie stützend Aha, jetzt hat’s dich! Offeriert ihr eine Tüte Nimm was zur Stärkung, Kugler-Bonbons mit Gansleber gefüllt. ▼SECHSTE SZENE▲ ▼FÜRST▲ lebhaft auftretend Was hör’ ich? Der Boni? Ah, da schau her! Servus! Schüttelt ihm die Hand. Und eine Frau hast du auch mitgebracht? Sylva, die sich tief verneigt, bewundernd Ah! Allerhand Hochachtung! Zur Türe eilend Fürstin, Komtesse! Meine Herrschaften, kommen sie doch! Alle treten auf ▼FÜRST▲ fortfahrend Eine doppelte Überraschung Vorstellend Der junge Graf Kancsianu, der Sohn meines besten Freundes und seine Frau. ▼BONI▲ Ich muss tausendmal um Verzeihung bitten … Wir platzen da hinein wie Kuh in Haustor. ▼FÜRST▲ So ein Tunichtgut! Heirat, ohne uns zu verständigen! – ▼BONI▲ Wir sind nämlich auf Hochzeitsreise! Wir sind also auf Hochzeitreise - sozusagen in Flitterstunden. Es ist so schnell gekommen - ich hab’ selber nicht gewusst…. ▼SYLVA▲ Bonifazius! ▼BONI▲ Der Bonifazius war auch dabei! ▼SYLVA▲ mit tiefer Verbeugung Durchlaucht! ▼STASI▲ verbeugt sich ▼SYLVA▲ verbeugt sich, sieht Stasi dabei durchdringend an, dann beiseite Sie! ▼BONI▲ beiseite, Stasi bewundernd Blitzpotz! Die gefällt mir! ▼FÜRST▲ Na, der Edwin, der wird Augen machen! Wo steckt er denn? ▼STASI▲ Er ist auf sein Zimmer gegangen - einen dringenden Brief schreiben. ▼FÜRST▲ zu Stasi Hol’ ihn! ▼BONI▲ ihr den Weg verstellend, ängstlich Nein, bitt’ schön nicht holen ! Wenn er von selber kommt, da kann man nix machen’, aber … spricht angelegentlich mit Stasi weiter, ihr den Hof machend. ▼MAC GRAVE▲ sein Monokel einklemmend, steht vor Sylva, sie mit grösstem Erstaunen anstarrend Nein, das ist kolossal, das ist einfach fabelhaft! ▼MEHRERE▲ sich um beide gruppierend Was denn? ▼MAC GRAVE▲ Frau Gräfin haben eine Ähnlichkeit! ▼SYLVA▲ lächelnd, sich ganz unbefangen stellend Ich? Mit wem? ▼MAC GRAVE▲ Mit einer Künstlerin, die ich vor kurzem in New York spielen sah … Nachdenkend Wie heisst sie nur … Sucht Sylva … Sylva … ▼SYLVA▲ ohne mit einer Wimper zu zucken Ah, Sylva Varescu? ▼MAC GRAVE▲ lebhaft Ja, ja, die! Kennen Sie sie? ▼SYLVA▲ Nein, aber mein Mann, Du Bonifaz’ … ▼BONI▲ Der sich mit Stasi unterhält, dreht sich um. ▼SYLVA▲ Denke dir, man bewundert wieder einmal meine Ähnlichkeit mit dieser Sylva Varescu. ▼BONI▲ beiseite Oh je! ▼SYLVA▲ Ist das nicht komisch? ▼BONI▲ hölzern lachend Hahaha! sehr komisch! ▼SYLVA▲ Ich hätt’ sie gern einmal geseh’n. ▼MAC GRAVE▲ Man erzählt förmliche Romane von ihr. Sie sei in Ungarn die Braut eines Fürsten gewesen, der sie aber sitzen liess. Seither nennt man sie nur noch die - Csardasfürstin. ▼ALLE▲ lachend Die Csardasfürstin! ▼SYLVA▲ Csardasfürstin! Wie komisch! ▼FÜRST▲ dem das Gespräch peinlich geworden, unterbrechend Lassen wir diese Person. Kränken. wir unsere liebe Gräfin nicht. Eine Brettldiva kann nicht ausseh’n wie eine Aristokratin! Ich wenigstens würde sie sofort auseinanderkennen. ▼SIEBTE SZENE▲ ▼EDWIN▲ von links Ja, ist’s möglich? Boni ist da? ▼BONI▲ rasch mit seinem Rücken Sylva deckend. Sehr verlegen, lachend Ja, nicht wahr, da schaust mit Augen? ▼FÜRST▲ Sieh’ welch lieben Gast er uns gebracht hat! vorstellend Mein Sohn Edwin - Gräfin Kancsianu. wendet sich ihm zu, verneigt sich förmlich. ▼BONI▲ für sich Jetzt platzt die Bombe! ▼EDWIN▲ starrt sie an, mit unterdrücktem Aufschrei Sylva! ▼ALLE▲ lachend Hahaha! Er auch! ▼SYLVA▲ tritt rasch zu Edwin heran, lächelnd, die Situation beherrschend Durchlaucht verwechseln mich. Aber trösten Sie sich, Sie sind nicht der Erste. Eben erst ist mir dasselbe passiert. Diese Varescu muss faktisch eine Doppelgängerin von mir sein! ▼BONI▲ Das macht der Typus. Alle Mädel in Kis-Küküllö sehen sich ähnlich. ▼EDWIN▲ nicht ohne Ironie, sie fixierend Ah, Frau Gräfin sind aus Kis-Küküllö ? ▼BONI▲ Jawohl - aus Kis-Küküllö, wo die Schweinderln auf Promenade spazieren geh’n! ▼EDWIN▲ geht auf Boni zu und drückt ihm fest die Hand Boni, ich gratuliere dir! ▼BONI▲ schmerzliche Grimasse Danke. ▼SYLVA▲ Wir sind furchtbar glücklich miteinander. Nicht wahr, Bonifaz? Fährt ihm zärtlich durch’s Haar. ▼BONI▲ trocken Furchtbar. ▼SYLVA▲ zur Gesellschaft Sie dürfen uns nicht zürnen, dass wir so … so Absichtlich zärtlich Wir sind so jung verheiratet! ▼BONI▲ Furchtbar jung. ▼SYLVA▲ Wenn ich jemand lieb hab’, dann kann ich mich nicht verstellen. ▼FÜRST▲ Darf ich die Herrschaften in den Tanzsaal bitten? zu Sylva, ihr den Arm reichend Schöne Gräfin … ▼SYLVA▲ sich in ihn einhängend Durchlaucht. Beide ab. Die anderen folgen in den Tanzsaal. ▼STASI▲ zu Boni Sie tanzen nicht, Graf ? ▼BONI▲ will ihr den Arm reichen Oh, mit Wonne! ▼EDWIN▲ erwischt ihn beim Frack Du bleibst! ▼BONI▲ zu Stasi, in grösster Verlegenheit Pardon … er lässt mich nicht. ▼STASI▲ Dann muss ich mir einen anderen Tänzer suchen. Eilt lachend ab. ▼ACHTE SZENE▲ ▼EDWIN▲ Jetzt red’! Was soll das heissen? ▼BONI▲ übertrieben freundlich, sanft Sag’, bin ich Dein Freind? ▼EDWIN▲ fasst ihn vorne an der Rockklappe und schüttelt ihn Ich will wissen, was diese Komödie heissen soll? ▼BONI▲ Wann du schüttelst, kann ich nicht reden. ▼EDWIN▲ lässt ihn los, zwingt sich zur Ruhe Was ist gescheh’n? Ich schreibe und telegraphier’ mir die Finger wund ... Keine Spur … kein Lebenszeichen ... Und du bist mit ihr nach Amerika. Warum? Nähert sich ihm Ich frag’ warum? ▼BONI▲ retiriert Reg’ dich nicht auf! ▼EDWIN▲ Ihr habt mich betrogen. Und ich Narr sitze da und warte. Wo habt Ihr geheiratet? Drüben? ▼BONI▲ Hüben. ▼EDWIN▲ Was heisst das ? ▼BONI▲ Hüben. In Kis-Küküllo. Bei Sylvas Mamuska und Papuska. ▼EDWIN▲ Und du wagst es, mir noch unter die Augen zu kommen? Ein Mensch, dem ich so blind vertraut hab’! Soll man da nicht verrückt werden? ▼BONI▲ Lass’ dich nicht stören. Ich komme später. Will ab. ▼EDWIN▲ Erwischt ihn, hält ihn zurück Boni, ich begehe einen Mord! Wirst du mir erklären oder nicht? ▼BONI▲ Nicht schütteln! ▼EDWIN▲ Lässt ihn los Also sprich … ▼BONI▲ Wir haben sich geheiratet … ▼EDWIN▲ Warum! Weshalb? ▼BONI▲ Aus Liebe. ▼EDWIN▲ auf ihn zu Waas ? ▼BONI▲ retiriert und verschanzt sich hinter einen Tisch Nein, nein - aus Vernunft! Kleine Pause. Edwin geht heftig auf und ab. Boni verfolgt ihn ängstlich und fährt zusammen, so oft ihm Edwin in die Nähe kommt. ▼EDWIN▲ Du bist also ihr Mann? Also wirklich ihr Mann? ▼BONI▲ Bis auf eine Kleinigkeit. Unsere Ehe ist noch - rein. Die Augen verschämt niederschlagend Sie hat mich noch nicht konsumiert. ▼EDWIN▲ schüttelt ihn über den Tisch hinüber Schau mir in die Augen! Ist das wahr ? ▼BONI▲ sucht sich frei zu machen Ja, ja, lass’ aus! Bist ja reines Beuteltier! ▼NEUNTE SZENE▲ ▼SYLVA▲ die schon einen Augenblick früher eingetreten ist, rasch Boni zu Hilfe kommend Bonifazius, der Fürst verlangt nach Dir! ▼BONI▲ den Edwin sogleich losliess Er hat mir das Leben gerettet. ▼SYLVA▲ Du bist ja ganz derangiert. Was hast du denn? ▼BONI▲ Schüttelfrost! ▼SYLVA▲ richtet ihm die Krawatte, flüstert ihm dabei zu Hat er was gemerkt ? ▼BONI▲ flüsternd Nein - aber gib acht. Er schüttelt wahnsinnig. ▼SYLVA▲ laut Pah, Mandi! ▼BONI▲ ebenso Pah, Weibi! Steckt die Hände in die Hosentaschen, geht pfeifend herausfordernd an Edwin vorbei, dieser macht eine Bewegung, als ob er auf ihn los wollte. Boni rasch ab. ▼ZEHNTE SZENE▲ Kleine Pause. Sylva kämpft mit ihrer Aufregung. Sie sucht sich ein gefasstes lächelndes Aussehen zu geben, was ihr auch bis auf einige Momente, wo ihr Temperament losgeht, gelingt. ▼EDWIN▲ Sylva! ▼SYLVA▲ wendet sich im lächelnd zu. ▼EDWIN▲ in plötzlicher heisser Aufwallung auf sie zu, will sie an sich reissen Sylva! ▼SYLVA▲ ihn abwehrend Nein - Nein! ▼EDWIN▲ Du bist gekommen - ▼SYLVA▲ ihn unterbrechend, lächelnd Ich bin gekommen, Durchlaucht, Ihnen Glück zu wünschen und ihre Braut zu seh’n - das Mädel, das Sie von Jugend auf lieben, mit der Sie sich verlobt haben bevor Sie diese Juxheirat mit mir eingegangen sind. ▼EDWIN▲ tritt einen Schritt zurück Jux-Heirat? ▼SYLVA▲ Aber! Aber! Durchlauchtigster Freund werden doch nicht glauben, dass ich diese fidele Hochzeit ernst genommen hab’? Eine Hetz war’s, fertig! Hochzeit im Varieté! Ein neuer Trick! Wir haben uns, als Sie fort waren - noch grossartig darüber amüsiert. Wir haben noch herzlich darüber gelacht. ▼EDWIN▲ Sylva, seh’n Sie mir in die Augen! ▼SYLVA▲ tut es lächelnd, unbefangen. ▼EDWIN▲ Jenen Pakt, den wir geschlossen, Sie haben ihn wirklich nur für einen Jux gehalten? Wirklich und wahrhaftig? ▼SYLVA▲ Aber ja! Für was denn sonst? ▼EDWIN▲ Und Sie haben Boni aus freien Stücken geheiratet? ▼SYLVA▲ Natürlich! Boni vergöttert mich ja. Er ist der zärtlichste Ehemann! ▼EDWIN▲ Und Sie - lieben ihn? ▼SYLVA▲ Sylva Varescu hätte nie einen Mann geheiratet, den sie nicht liebt! ▼EDWIN▲ Sylva! Warum hast du Boni geheiratet? ▼SYLVA▲ Boni hat mich immer geliebt. ▼EDWIN▲ Du liebst ihm? ▼SYLVA▲ Glaubst du wirklich dass ich heirat’ ein Mann den ich nicht liebe! ▼EDWIN▲ Dann - dann hab’ ich nichts mehr zu sagen. ▼SYLVA▲ lauernd Na, und wann gedenken Durchlaucht meinem Beispiel zu folgen? Wann machen Sie Hochzeit? ▼EDWIN▲ gibt sich einen Ruck, man sieht, er wird Herr seiner selbst Sobald als möglich. Wenn man ein Mädel liebt und wiedergeliebt wird, kann man’s nicht erwarten, mit ihr für ewig verbunden zu werden. ▼SYLVA▲ kann kaum ihre Fassung bewahren Ge - wiss! Atem schöpfend Gewiss! ▼EDWIN▲ Heute noch findet meine offizielle Verlobung statt, und ich danke Ihnen für die Ehre, die Sie mir erwiesen haben, persönlich zu erscheinen. Küsst ihr förmlich die Hand. Wir zwei wollen doch gute Freunde bleiben - nicht wahr? ▼SYLVA▲ kämpfend Wir wollen … Schliesst die Augen. ▼EDWIN▲ Und jener Abend - im Variete - jener letzte - das war nur - ein - Traum? Nicht wahr? ▼SYLVA▲ wie oben Nur - ein - Traum! ▼EDWIN▲ wärmer, ihr ins Ohr flüsternd Aber ein schöner ... der schönste meines Lebens! Denkst du noch manchmal dran? ▼SYLVA▲ nickt Ich denke dran. Nr. 9 Duett ▼SYLVA▲ Heller Jubel, Händedrücke, Frohes Lachen, heisse Blicke Und Zigeuner - Sang und Klang! ▼EDWIN▲ Lorbeerkränze, Rote Rosen, Wilde Tänze, leises Kosen, Csardasweisen - süss und bang! ▼SYLVA▲ Unvergesslich schöne Feier! Wie stand ich da voll Seligkeit! Im Haare einen weissen Schleier! Ach, die Freude! Ach, die Freud! ▼BEIDE▲ Ja, das waren traute Zeiten! Sie sind für immer nun vorbei! Wie liegen diese Seligkeiten, Ach, so weit! Ach, gar so weit! ▼EDWIN▲ Weisst Du es noch? Denkst Du auch manchmal der Stunden? Süss war der Rausch, Der uns im Taumel umfing! Weisst Du es noch, Was wir beseligt empfunden? Weisst Du es noch? Weisst Du es noch? War auch nur flüchtig der Traum, Schön war er doch! ▼EDWIN▲ Kaum gefunden, kaum erkoren, Schon vergessen, schon verloren, Und ein Gatte nennt dich sein! ▼SYLVA▲ Andre Menschen, andre Städtchen, Andre Liebe, andre Mädchen, Und ein Bräutchen wunderfein. ▼EDWIN▲ Alles Glück, das wir besessen, Du setztest leichthin es aufs Spiel, Ich liebte dich so unermessen! Ach, zu viel! Ach, so viel zu viel! ▼BEIDE▲ Von dem Glück, das wir erstrebten, Verbleibt uns die Erinnerung kaum, Und alles, was wir einst erlebten, War ein Traum, war nur ein Traum! ▼SYLVA▲ Weisst Du es noch? Denkst du auch manchmal der Stunden? Süss war der Rausch, Der uns im Taumel umfing! Weisst du es noch, Was wir beseligt empfunden? Weisst du es noch? Weisst du es noch? War auch nur flüchtig der Traum, Schön war er doch. So ein lustiger Roman geht vorüber! Und man stirbt nicht gleich daran, Nein, mein Lieber! So ein lustiger Roman Ist zum Lachen! Ja, da kann man Nichts mehr machen! Lalalalalala ‘s ist zum Lachen! Lalalalalala Nichts zu machen! ▼BEIDE▲ So ein lustiger Roman Geht vorüber! Ja, mein Lieber, Denk’ daran! kurzer, leidenschaftlicher Tanz. Weisst du es noch? Weisst du es noch? War auch nur flüchtig der Traum - Schön war er doch! zu verschiedenen Seiten ab. ▼ELFTE SZENE▲ ▼STASI▲ gefolgt von Boni Ach, gehen Sie! Sie sind ein Schmeichler! ▼BONI▲ Nein, wirklich bitte! Auf ersten Blick haben Sie auf mir eingedruckt. ▼STASI▲ Sagen Sie, sind alle verheirateten Männer so schlecht? ▼BONI▲ Nein, bitte, nur ich! Aber kann ich dafür? Wann Sie einem so anschau’n mit Augen wasserblaue, dreht sich einem da drinnen alles herum. ▼STASI▲ komisch entsetzt die Hände zusammenschlagend Gott, wenn Ihre Frau Sie hörte! ▼BONI▲ Was für Frau? Ah so - meine Frau! Kann sie, bitte! Geniert mich gar nicht. ▼STASI▲ So, schön! In den Honigwochen! ▼BONI▲ Also was Honig anbelangt, da reden wir lieber nix davon. ▼STASI▲ Wie meinen Sie? ▼BONI▲ Mein’ ich - mit Honig, sieht’s bei mir sehr bitter aus. ▼STASI▲ Geschieht Ihnen schon recht. Wenn Sie mein Mann wären - ▼BONI▲ lebhaft Wann ich wär, bitte? ▼STASI▲ Mit diesen meinen Fingern würd’ ich Ihnen die Augen auskratzen! ▼BONI▲ ihre Hände ergreifend Bitte, kratzen Sie! Mit solchen Handerl is mir nur angenehm. ▼ZWÖLFTE SZENE▲ ▼SYLVA▲ gefolgt von Edwin, sieht, wie Boni Stasi die Hände küsst ▼STASI▲ erschrocken Ihre Frau! Will die Hände zurückziehen. ▼BONI▲ ruhig Das macht nix. Küsst weiter. ▼SYLVA▲ ungemein lieb Bonifazius, mein Schuhbandl ist mir aufgegangen. Stellt den Fuss auf ein kleines Taburett, löst das Schuhband rasch verstohlen auf, hebt ein wenig den Rock. ▼EDWIN▲ beflissen O, darf ich -? ▼SYLVA▲ lächelnd, kokett Danke, dazu ist ja mein Mann da. ▼BONI▲ im Hinübergehen, mürrisch Ja, dazu bin ich da! Zieh’ Bergsteiger an! ▼EDWIN▲ beiseite Na warte! Geht übertrieben freundlich auf Stasi zu Na, mein Staserl, wie amüsierst du dich denn? ▼STASI▲ mit einem Blick auf Boni Oh, ganz gut. ▼EDWIN▲ Du siehst aus - zum Küssen! ▼SYLVA▲ zu Boni, leise, drängend Sag’ mir auch was Zärtliches. ▼BONI▲ der immer zu Stasi hinüber möchte Was denn? ▼SYLVA▲ wie oben Irgend etwas. ▼BONI▲ Spiel wie oben Ich weiss nicht. ▼SYLVA▲ unwillig Du Aff’! ▼EDWIN▲ zu Stasi, deren Hand er nicht losgelassen Jetzt lass ich dich nicht mehr los. Alle Tänze müssen mein sein! ▼BONI▲ der noch immer am Schuhband herumbastelt, will jetzt aufspringen Pardon, den nächsten Walzer - ▼SYLVA▲ gibt ihm einen kleinen Rippenstoss Tanzst du mit mir. ▼BONI▲ kläglich Tanz’ ich mit dir! ▼SYLVA▲ ihm das Haar ganz aufwühlend Ich kann dich mit keiner andern seh’n. ▼EDWIN▲ zu Stasi Wenn ich so bei dir steh’ - prickelt’s mir in den Füssen. Es tanzt ja doch keine wie du! Stasilein, darf ich bitten? ▼SYLVA▲ Bonikam, darf ich bitten? Nr. 10 Quartett ▼EDWIN▲ zu Stasi Liebchen, mich reisst es, Liebchen, du weisst es, Glühend, sprühend zu dir! Herrlich ist’s, mein süsses Leben, Toll mit dir dahinzuschweben! Schätzelein, gib einen Walzer zu, Keine kann tanzen wie du! ▼BONI▲ zu Sylva, mit übertriebener Zärtlichkeit Mutzi, mich reisst es, Putzi, mich schmeisst es Juckend, zuckend zu dir! Hupf’ mit mir, du süsses Mopsi, Mach’ mit mir ein klaines Hopsi! Zuckerweib, gib einen Walzer zu, Keine tanzt Polka wie du! ▼STASI▲ zu Edwin Ach, wie bist du heut’ so galant, Nie sah ich dich so heiss entbrannt! Ach, wie reizend und nett so ein Mann Doch mit uns Mädchen sein kann! ▼SYLVA▲ zu Boni Ach, fühlst du, wie wonnig das ist, Wenn’s Manderl so beim Weiberl ist? Ja, den Walzer durchs Leben zu zwei’n Den tanz’ ich mit dir nur allein! ▼ALLE VIER▲ Hurra! Hurra! Man lebt ja nur einmal! Und einmal ist keinmal! Nur einmal lebt man ja! Hurra! Hurra! Zum lachen und scherzen, Zum küssen und herzen, Hurra! - sind wir ja da! Nur du! Nur du! Schwört jeder immerzu! Man girrt und schnäbelt, Süss benebelt, Nutzt die flüchtige Zeit, die goldene! Drum tanz’, mein Lieber, Eh’s vorüber! Heut’ ist heut’ ▼STASI▲ Liebster, du girrst ja! Liebster, du schwirrst ja! Rassig, spassig, wie nie! ▼SYLVA▲ Hui! Wie dir die Augen blitzen! Stolz bin ich, dich zu besitzen! Mandulein, gib mir noch einen Kuss! Leise Tritt mir doch nicht auf den Fuss! ▼EDWIN▲ Ach, wie hast du heut’ mich berückt! Nie, hast du mich so süss entzückt! Ach, wie selig und reich ist der Mann, Der dich besitzen einst kann! ▼BONI▲ Ach, bist du heut’ zärtlich zu mir! Ach, wonnig zerfliess’ ich ja schier! Wenn der Himmel kein Wunder bald tut, Geh’ ganz und gar ich kaput! ▼ALLE VIER▲ Hurra! Hurra! Man lebt ja nur einmal! Und einmal ist keinmal! Nur einmal lebt man je! Hurra! Hurra! Zum lachen und scherzen, Zum küssen und herzen, Hurra! - sind wir ja da! Nur du! Nur du! Schwört jeder immerzu! Man girrt und schnäbelt, Man girrt und schnäbelt, Süss benebelt, Nützt die flüchtige Zeit, die goldene! Drum tanz’ , mein Lieber, Eh’s, vorüber! Heut’ ist heut’! Tanz. - Beide Paare tanzen ab. ▼DREIZEHNTE SZENE▲ ▼FÜRST▲ von rechts, begeistert Diese Gräfin - ein himmlisches Weib! Wie sie tanzt - wie sie schwebt! Kopiert sie, gerät ins Tanzen. ▼SYLVA▲ auftretend, lachend Durchlaucht! ▼FÜRST▲ Lachen Sie mich nur aus. Sie sind an allem schuld. Wie kann man nur immer mit dem eigenen Gatten tanzen? Als ob’s hier keine Auswahl an feschen Tänzern gäbe! ▼SYLVA▲ mit tiefer Verbeugung Durchlaucht, darf ich bitten? ▼FÜRST▲ lachend Haha - so war’s ja gar nicht gemeint. Sie sind wirklich bezaubernd, Gräfin. Fast fange ich an, meinen Sohn zu begreifen. ▼SYLVA▲ Ihren Sohn? Wieso? ▼FÜRST▲ Wenn diese Sylva Varescu Ihnen faktisch ähnlich sieht’, musste er sich in sie verlieben. ▼SYLVA▲ forschend Nun, das ist doch vorüber - nicht wahr? ▼FÜRST▲ Gottseidank, ja! Er liebt die kleine Stasi und sie liebt ihn. ▼SYLVA▲ Und wenn es doch ernster gewesen wäre? Wenn er zu Ihnen gekommen wäre und gesagt hätt’ - Vater, ich hab’ dieses Chantant- mädel wirklich gern - ich will sie zur Frau - ▼FÜRST▲ Hahaha! Ausgeschlossen! Da kennen Sie die Lippert-Weylersheim schlecht! Mein Sohn ist nicht gekommen, hat nicht gesagt Ich will sie zur Frau, und heiratet ebenbürtig. ▼SYLVA▲ mehr für sich, aber laut indem sie sich an den Tisch anhält, um nicht umzusinken Und die Tingl-Tangl-Prinzessin ist vergessen! ▼FÜRST▲ Gottseidank! Und ich wünsche ihm nur, dass er mit Stasi so glücklich wird, wie Sie es mit Boni sind! ▼SYLVA▲ Die Augen schliessend, vor sich hin Ja, das wünsch’ ich ihm auch! Mit anderem Ton, sehr lebhaft Kommen Sie, Durchlaucht - tanzen wir! Tanzt mit dem Fürsten ab. ▼VIERZEHNTE SZENE▲ ▼STASI▲ erhitzt aus dem Tanzsaal, sie fächelt sich mit ihrem Taschentuch, wirft sich in einen Fauteuil Sie sind ja ein Wildling, Ah - ah - ah - ich bin schon matsch! ▼BONI▲ galant, nimmt eine kleine Dose aus der Tasche Darf ich vielleicht Zuckerl anbieten? Kugler-Bonbons aus Budapest. Mit Paprikaspeck gefüllt. ▼STASI▲ Oh, danke! ▼BONI▲ Möcht’ ich Ihnen gern noch was anderes anbieten. ▼STASI▲ Was denn? ▼BONI▲ zeigt aufs Herz Das da. ▼STASI▲ Pfui, wie können Sie so reden! Das werd’ ich Ihrer Frau erzählen. ▼BONI▲ Bitte, is mir nur angenehm, ▼STASI▲ die Hände zusammenschlagend Na hören Sie - Sie sind ja ein ganz verworfener Mensch! ▼BONI▲ Ich bin ein glücklicher Mensch! Bin ich verliebt - verliebt zum ersten Mal. ▼STASI▲ Und Ihre Frau? ▼BONI▲ Meine Frau – Liebe ist starker wie alles – will ich Ihnen Geständnis machen. ▼STASI▲ O, mein Gott! ▼BONI▲ sehr geheimnisvoll Also meine Frau - sucht nach Worten is keine Frau. ▼STASI▲ erschrocken Was denn? ▼BONI▲ Das kann ich erst morgen sagen! verzweifelt Meine Zunge - das is was Schreckliches … is durch Schwur gebunden … Aber sagen Sie ergreift ihre Hand aufrichtig Wann ich wär’ frei, ganz frei, wie Fisch in der Luft - könnten Sie mir bissel gut sein? ▼STASI▲ Darauf geb’ ich keine Antwort. ▼BONI▲ Warum? Wegen Frau? Sehr zärtlich Schau’n Sie, Frau kann ich ja beseitigen. ▼STASI▲ entsetzt Was? ▼BONI▲ Ganz schmerzlos, bitte. Bleibt leben, bitte. ▼STASI▲ die Hände zusammenschlagend Ja, lieben Sie denn Ihre Frau nicht? ▼BONI▲ Nein, bitte! ▼STASI▲ Warum haben Sie sie denn dann geheiratet? ▼BONI▲ Das kann ich erst morgen sagen. Comtesse Stasi, könnten Sie mir bissel gut sein? ▼STASI▲ Das versteh’ich nicht! Eine so schöne Frau zu haben und trotzdem nach anderen zu schauen - Das ist … ▼BONI▲ Das ist die Liebe! Nr. 11 Duett ▼BONI▲ Mädel, guck Männer gibt’s ja genug! Manche jung, manche alt, Manche heiss, manche kalt, Mädel, schau Männer gibt’s, dumm und schlau, Und es sucht jeder eine Frau. Dieser findet ein holdes Kätzchen, Jener kriegt eine süsse Maus, Mancher Gimpel nimmt einen Drachen sich zum Schätzchen Und hat die Höll’ im Haus! Das ist die Liebe, Die dumme Liebe, Die macht das Männchen wie den Auerhahn so blind! Erst in der Ehe, So in der Nähe, Da merkt man, dass die andern Weibchen hübscher sind! ▼STASI▲ Männchen, guck Weibchen gibt’s ja genug! Manche dick, manche schlank, So wie ich - Gottseidank! Manche herb, manche süss Und es sucht - überdies Jede einen Mann’ Diese findet ein braves Lämmchen, Jene kriegt einen feinen Hecht, Hat das Mäderl nur recht viel Krönchen oder Emmchen, Dann ist dem Mann sie recht. ▼BEIDE▲ Das ist die Liebe, Die dumme Liebe, Die macht das Männchen wie den Auerhahn so blind! Erst in der Ehe, So in der Nähe, Da merkt man, dass die Männchen alle Schwindler sind! Beide ab. ▼FÜNFZEHNTE SZENE▲ ▼EDWIN▲ Sylva, Sie belügen sich selbst! - Sie sind nicht glücklich! ▼SYLVA▲ [will erwidern.] ▼EDWIN▲ [sie bei der Hand fassend ] Sie können es nicht sein! ▼SYLVA▲ Nicht glücklich? Warum? Ich hab’ einen Mann, der mich vergöttert! Ich bin Gräfin! ▼EDWIN▲ Sie täuschen mich nicht. Boni ist Ihnen gleichgültig. Sie haben ihn nur geheiratet, um sich an mir zu rächen. ▼SYLVA▲ [will erwidern.] ▼EDWIN▲ Ich will Ihnen keinen Vorwurf machen - der Schein war gegen mich. Aber - Sie können sich wehren, so viel Sie wollen - Sie lieben mich noch! ▼SYLVA▲ [springt auf] ▼EDWIN▲ [presst sie leidenschaftlich an sich ] Sylva, du liebst mich? ▼SYLVA▲ [sich erhebend ] Lassen Sie mich! [Will sich befreien.] ▼EDWIN▲ [Hält sie fest und küsst sie.] ▼SECHZEHNTE SZENE▲ ▼BONI▲ [ist schon früher aufgetreten, hat die Situation überblickt, schreit tragisch auf ] Ha! ▼SYLVA▲ [hat sich los gemacht, läuft ab. Kleine Pause.] ▼EDWIN▲ [steht unbeweglich) ▼BONI▲ [geht mit grossen Schritten auf und ab, misst Edwin mit herausfordernden Blicken.] ▼EDWIN▲ Herr Graf Kancsianu - ▼BONI▲ Herr Fürst Lippert-Weylersheim? ▼EDWIN▲ [mit einer leichten Kopfbewegung ] Ich steh’ Ihnen zur Verfügung. ▼BONI▲ [etwas ängstlich ] Das ist nicht notwendig. Sprechen wir uns lieber aus. ▼EDWIN▲ Gut. Mein Herr - Boni - [sucht nach Worten.] ▼BONI▲ Druck Dich nur aus. ▼EDWIN▲ [mit einem Anlauf, warm ] Sag, bin ich dein Freund? ▼BONI▲ [komisch, verzweifelt ] Jetzt nimmt er mir auch noch meine Sprichwörter weg! ▼EDWIN▲ [ausbrechend ] Boni, ich kann ohne deine Frau nicht leben! Gib sie frei! [ihn schüttelnd ] Gib sie frei! ▼BONI▲ Halt! Auslassen! Alles kannst von mir haben, aber schütteln darfst du mich nicht! ▼EDWIN▲ [innig] Lass’ dich von ihr scheiden! [kleine Pause.] ▼BONI▲ [sieht ihn erstaunt an, lächelt dann, geht auf Edwin zu, nimmt seinen Kopf zwischen beide Hände, küsst ihn auf beide Wangen, mit gespielter Rührung.] Meine Ehe ist so keine Ehe - nimm sie! ▼EDWIN▲ [freudig] Boni! [umarmt ihn] Edwin Sag’, bin ich dein Frajnd? ▼SIEBZEHNTE SZENE▲ ▼EDWIN▲ [auf die Eintretende losstürzend ] Sylva, alles wird wieder gut! der Welt! Dein Mann willigt in die Scheidung! ▼SYLVA▲ [nicht verstehend ] Wie? Was? ▼EDWIN▲ [auf Boni zeigend ] Er gibt dich frei! ▼SYLVA▲ [zu Boni ] Boni, du hast doch nicht … ? ▼BONI▲ [frech ] Madam! Unsere Ehe ist beendet. Verheiratet sein und nix davon haben - das is keine Ehe nach meinem Geschmack. Eine Frau, die mir noch nicht treu war und mir schon untreu is - passt mir nicht. Und nach dem, was ich mit eigene zwei Augen geseh’n hab’, dreht sich einem das Herz im Leibe um, is um, is weitere Zusammenlebung ausgeschlossen … Wir sind geschieden von Tisch und - das andere war ja nicht! [Markiert Rührung ] Werdet glücklich, wie ich es verdien’… [Mit übertriebener Tragik]. Az Est, Pesti hirlap, Budapesti Hirlap, Vendeglö! [stürzt ab.] ▼ACHTZEHNTE SZENE▲ ▼EDWIN▲ Sylva stürmisch an sich ziehend Sylva! Boni gibt dich frei. - Jetzt bist du mein! ▼SYLVA▲ Dein. ▼EDWIN▲ Ich wusst’ es ja! Aus Liebe zu mir bist du gekommen! ▼SYLVA▲ Aus Liebe zu dir. ▼EDWIN▲ Zwei Monate lang hab’ ich dich nicht gesehen. Du musst mir alles erzählen. ▼SYLVA▲ Du willst alles wissen, aber jetzt nicht, heute nicht, heute wollen wir uns nur freuen und glücklich sein! ▼EDWIN▲ Sylva, ich könnte - ich bin ja ganz närrisch vor Glück! Nr. 12 Duett ▼EDWIN▲ Tanzen möcht ich, Jauchzen möcht’ ich, In die Welt es schrei’n Mein ist die schönste der Frauen, Mein allein! ▼SYLVA▲ Lass’ dich fassen, Lass’ dich halten, Küssen dich aufs neu’ Wer ist wohl seliger heute, Als wir zwei! ▼BEIDE▲ Tausend kleine Engel singen Habt euch lieb! Süss im Herzen hörst du’s klingen Habt euch lieb! Komm, mein Wildfang, schling’ die Arm Fest um mich! - Ach! Mag die ganze Welt versinken, Hab’ ich dich! ▼SYLVA▲ Süss erbeb’ ich! Sag’ mir, leb ich Oder ist’s ein Traum ? Dass so viel Glück es kann geben, Wusst ich kaum! ▼EDWIN▲ Lass uns loben Den dort oben, Der’s so gut gemacht! Sicher das Herz ihm vor Freude Selber lacht! ▼BEIDE▲ Tausend kleine Engel singen Habt euch lieb! Süss im Herzen hörst du’s klingen Habt euch lieb! Komm, mein Wildfang, schling die Arme Fest um mich! - Ach! Mag die ganze Welt versinken, Hab ich dich! Tanz, beide ab. ▼NEUNZEHNTE SZENE▲ Sylva und Edwin zurückkommend. ▼EDWIN▲ Sylva zärtlich führend Jetzt komm, Liebste, geh’n wir zum Vater. ▼SYLVA▲ erschrickt Zu deinem Vater? Mein Gott, wie willst du’s ihm sagen? Mein Gott, was wollen deine Eltern dazu sagen? ▼EDWIN▲ Wozu? Ganz ehrlich und offen. Ich habe mich in die Gräfin Kancsianu verliebt. - ich kann ohne sie nicht leben. ▼SYLVA▲ Aber wenn er erfährt, dass ich Sylva Varescu bin … ▼EDWIN▲ Das brauchen sie noch nicht zu erfahren. rasch Das soll er nicht! Das darf er nicht. Du trägst ja jetzt Bonis Namen - und Gottseidank, dass du ihn trägst! Dadurch steht zwischen uns kein Hindernis mehr! ▼SYLVA▲ sieht ihn fragend an Wie? ▼EDWIN▲ Für sie bleibst du die Gräfin Kanscianu. Du bist Gräfin Kancsianu und eine geschiedene Gräfin Kancsianu darf ein Fürst Lippert-Weylersheim zu seiner Frau machen! ▼SYLVA▲ gepresst, halblaut, für sich Das ist keine Schande mehr! ▼EDWIN▲ Deine Heirat mit Boni war ein Glück für uns! ▼SYLVA▲ Wenn ich also noch Sylva Varescu wäre - die Chansonette--? ▼EDWIN▲ Aber so ist es viel einfacher. jubelnd Du bist es aber nicht! Du bist es nicht! ▼SYLVA▲ Deine Eltern werden mich nie akzeptieren. bebend Ja, ja - aber wenn ich’s noch wäre?! ▼EDWIN▲ ein wenig verlegen Ja, Kind - jetzt kann ich dir’s ja sagen, du siehst wie mein Vater ist - meine Familie – nie hätten sie eine Heirat zwischen uns zugegeben. ▼SYLVA▲ mühsam Fassung bewahrend Und du? Du hättest dich gefügt? ▼EDWIN▲ schweigt. ▼SYLVA▲ … du hättest dich gefügt? ▼EDWIN▲ Nein - versteh’ mich recht - ich - ich hätte ja gewiss mein Wort gehalten - aber, glaub’ mir Sylva, wir wären beide nicht - glücklich geworden! ▼SYLVA▲ regungslos, mechanisch die Worte wiederholend Nicht glücklich geworden … ▼EDWIN▲ Aber gegen die Gräfin Kancsianu wird niemand etwas einzuwenden haben. Sylva droht umzusinken. Aber was ist dir? ▼SYLVA▲ mühsam nach Fassung ringend Nichts … Erinnerung ▼EDWIN▲ Ach was Erinnerung! Es gibt keine Vergangenheit - es gibt nur eine lachende Gegenwart! Finale II Ein Walzer erklingt aus dem Ballsaal. ▼STASI▲ kommt fröhlich aus dem Ballsaal Ja, Edwin - du lässt mich ja sitzen! Da muss ich mir schon selbst einen Tänzer holen. Fasst ihn unter, zu Sylva Sie erlauben, Gräfin? ▼SYLVA▲ nickt mechanisch. ▼STASI▲ im Abgehen, auf Sylva deutend, zu Edwin Du! Du! mir scheint, mir scheint! Tanzt mit ihm ab. ▼SYLVA▲ allein, klingelt. Meinen Mantel! ▼LAKAI▲ verbeugt sich, ab. ▼SYLVA▲ bleibt unbeweglich stehen Er schämt sich meiner! ▼LAKAI▲ bringt ihren Hermelinpelz, will ihr hineinhelfen. Sylva wehrt ab. Lakai mit stummer Verbeugung ab. ▼SYLVA▲ wendet sich zum Gehen, langsam mit gebeugtem Kopf, den Mantel, den sie umgeworfen, nachschleppend Er schämt sich meiner! ▼FÜRST▲ erstaunt Was ist denn, Gräfin? Sie wollen gehen? ▼SYLVA▲ Ich - fühle mich müde. ▼FÜRST▲ launig Ah, das gibt ’es nicht. Sie müssen bleiben! Einige Herren versuchen Sylva den Mantel abzunehmen, den sie jedoch krampfhaft festhält. ▼FÜRST▲ Zu Anhilte Die Gelegenheit ist günstig, ich proklamiere die Verlobung Glückstrahlend Ich bitte Sie alle, Zeugen zu sein eine bedeutsamen Ereignisses im Hause Lippert-Weylersheim. Zu Sylva Nun, Gräfin? ▼SYLVA▲ zögert einen Augenblick, dann entschlossen den Manten abwerfend Ich bleibe! ▼FÜRST▲ Bravo! Bravo! Edwin, Stasi und Boni treten auf. ▼FÜRST▲ Verehrte, liebe Gäste! Ich habe Ihnen eine freudige Mitteilung zu machen. Räuspert sich. Zwei Herzen, die von Jugend auf in Liebe sich gefunden - auf Edwin deutend Mein teurer Sohn Edwin und meine liebe Nichte Anastasia … ▼EDWIN▲ unterbrechend Verzeih’, ein Wort - energisch Verzeih’, Papa ... Aber ich bin nicht mehr frei ! Mein Glück” das wohnt ganz anderwärts, Für eine andere schlägt mein Herz. All, was ich schon entschwunden wähnte In der flüchtigen Zeiten Lauf, Entflammt mich heut’ mit neuen Gluten, Lebt im Herzen neu mir auf! Ja, tausend kleine Engel singen Habt euch lieb! Süss im Herzen hör’ ich’s klingen Habt euch lieb! ▼CHOR▲ Lieben sich zwei Menschenkinder Treu und wahr, Führt der Himmel sie zusammen Immerdar! ▼STASI▲ tritt zu Edwin, zart, innig Befolge deines Herzens Stimme ungesäumt, Bleib’ dir nur selber treu ! - Und findest du das Glück, das du dir einst erträumt, Geb’ gerne ich dich frei! ! Stasi wendet sich zu Boni, der seiner Freude überschwenglich Audruck gibt. ▼FÜRST▲ Und diese andere? Wer ist sie, sprich?! ▼SYLVA▲ Diese andere ist - bin ich! Allgemeine Sensation. ▼FÜRST▲ Sie Gräfin? ▼EDWIN▲ Jawohl die Gräfin Kancsianu ! ▼FÜRST▲ Gräfin, Sie! ▼SYLVA▲ Ich bin keine Gräfin und war es nie! Ich bin sich zu seinem Ohr neigend. Plötzlich ganz laut, zur ganzen Gesellschaft Ich bin eine Fürstin Weylersheim! FÜRST und FÜRSTIN Eine Fürstin! ▼ALLE▲ Weylersheim? Die Gesellschaft ist völlig verblüfft und starrt Sylva verständnislos an. ▼SYLVA▲ Hier steht es schwarz -auf weiss, Von ihrem Sohne unterschrieben. überreicht dem Fürst den Ehekontrakt. ▼EDWIN▲ Sylva, was soll das? ▼FÜRST▲ liest Ich, Edwin Ronald Karl Maria Fürst Lippert Weylersheim erkläre hiemit feierlich, Fräulein Sylva Varescu zu meiner rechtmässigen Gattin zu machen und binnen acht Wochen den Bund vor Gott, Gesetz und Welt zu schliessen. Das ist ja nicht möglich! Sylva nimmt ihm das Blatt aus der Hand. ▼FÜRST▲ Sie sind also doch Sylva Varescu, die Csardasfürstin? ▼EDWIN▲ Sylva, du bist nicht Bonis Frau, du bist nicht - ▼SYLVA▲ Gräfin? Nein? Ich bin nur Sylva Varescu. Aber wenn ich wollte - die acht Wochen sind erst heute Abend um! Hält ihm das Dokument vor. ▼EDWIN▲ Noch ist die letzte Frist nicht verflossen, den Pakt drum zu halten, bin ich entschlossen, Ich bin bereit, mein Wort bleibt besteh’n, Mag was immer will gescheh’n! Ich bin bereit ! ▼SYLVA▲ Ich will Sie, Fürst, beim Wort nicht nehmen, Sie fesseln nimmermehr! Sie wollen meiner sich nicht schämen - Drum, Edwin, da schau’ her! So zerreiss’ ich deine Kette - Bin und bleib’ die Chansonette! Du bist frei! Sie hat den Pakt zerrissen und lässt die Fetzen langsam, schmerzlich bewegt, zu Boden fallen. ▼CHOR▲ Sie gibt ihn frei, gibt ihm sein Wort zurück! Sie opfert ihm gerne ihres Lebens Glück! ▼EDWIN▲ Sylva, bleib’! ▼SYLVA▲ Nein, ich gehe! Mit Beziehung, schmerzlich bitter Wir wären ja doch nicht glücklich geworden! Sylva winkt Boni um ihren Mantel; er hängt ihn ihr um, blickt dabei von Sylva zu Edwin, von Edwin zu Sylva, schüttelt den Kopf und singt dann mit diskretem Humor ▼BONI▲ Das ist die Liebe, Die dumme Liebe, Die macht uns alle wie den Auerhahn so blind! ▼CHOR▲ Das ist die Liebe, Das ist die Liebe, Die selig oder elend macht das Menschenkind! Der Fürst hat, während Boni der Sylva den Mantel umhängt, diskret einem Lakai gewinkt; dieser bringt Boni Mantel und Hut. Während der Chor die letzte Phrase “Das ist die Liebe” singt, nimmt Boni seine Sachen und folgt Sylva, die sich schon früher langsam zum Abgehen gewendet hat. Er wirft Stasi noch einen letzten Blick zu, grüsst nach allen Seiten und wankt dann - sehr diskret komisch - Sylva nach. Edwin will auf Sylva zu, der Fürst stellt sich ihm in den Weg. Beim Fallen des Vorhanges sind Sylva und Boni noch - eben abgehend - rückwärts zu sehen. V o r h a n g Intermezzo ZWEITER AKTWien. Cottage. Grosse Halle in der Villa des Fürsten Lippert-Weylersheim. Anschliessend Tanzsaal, aus welchem zu Beginn des Aktes Musik ertönt. Man sieht die jungen Paare tanzen. Im Vordergrund, und teils sitzend, teils stehend, in ungezwungenen Gruppen eine vornehme Gesellschaft. Man nimmt Erfrischungen ein, Eis, Liköre usw.ERSTE SZENEALLE Erstrahlen die Lichter im hellen Glanz, dann fliegen wir Mädchen zum Tanz! Im Wogen des Balles vergisst man auf alles, da lebt man das Leben erst ganz! Für jeden hab’ übrig ich eine Tour und denke an einen doch nur! An den, mit dem einst ich durch’s Leben tanze, denke ich, denke ich nur!Nach dem Tanz alle ab, bis auf Fürst und Fürstin ZWEITE SZENEFÜRST aufgeräumt Nun, Anhilte, was sagst du? Es geht wie am Schnürchen. In den Tanzsaal zeigend Schau dir das an wie die Kinder tanzen.FÜRSTIN Und wie zärtlich er sie umschlungen hält! Er hat sich schnell getröstet, Leopold Maria.FÜRST Ich hab’s ja gewusst, Anhilte. Ein echter Lippert-Weylersheim tröstet sich immer.FÜRSTIN Sie kommen hierher.FÜRST Lassen wir sie allein. Du kannst ja ein bisschen lauschen, Anhilte.FÜRSTIN Ich lausche immer, Leopold Maria.Fürst in den Tanzsaal, Fürstin links ab. DRITTE SZENEEdwin und Stasi im Tanz. Sie wirbelt ihn herum und lässt sich dann erschöpft in einen Stuhl fallen.EDWIN Sei nicht so wild, Stasi!STASI Zeigt auf den Stuhl gegenüber Da setz Dich her!EDWIN Sei nicht so streng! Setzt sich.EDWIN stützt den Kopf auf beide Hände und sieht ihr fest in die Augen, amüsiert Na? Fester kann ich nicht.STASI mit Überzeugung Du bist ein ganz falscher Kerl!EDWIN Wie bitte?STASI Du hast Geheimnisse vor mir!EDWIN Aber schauSTASI Du behandelst mich wie ein Kind, wie einen Fratzen. Du weisst, was die Eltern vorhaben. Wir sollen uns heiraten.EDWIN Ja.STASI ihn kopierend Ja, Du sagst ja das, wie wenn man dich abstechen möcht’! Da Edwin erwidern will Sei aufrichtig! Schau, wir waren doch immer gut miteinander. Wie zwei Kameraden. Du hast mir doch immer alles gesagt, im Gymnasium und später - so oft du verliebt warst - und das war hübsch oft. Also, warum willst du mir jetzt nicht alles sagen? Kleines Pause. Hast du Sylva noch gern?EDWIN Wen?STASI Verstell’ dich nicht, die … Sylva!EDWIN aufspringend Wer hat dir …?STASI Der Rohnsdorff. Er hat’s nur gut gemeint. Mit uns kann nichts werden, bis das nicht aus ist.EDWIN Es ist aus.STASI Ganz?EDWIN schweigtSTASI Also nur drei Viertel ! Kleine Pause. Sie hat dich sitzen lassen?EDWIN unsicher Nein, nein!STASI trocken Aber ja. Am selben Abend, wie du nach Wien bist, ist sie nach Amerika.EDWIN Du bist gut informiert.STASI O ja. Ich weiss auch, dass du ihr hundertmal telegraphiert hast - aber Antwort hast du keine bekommen.EDWIN Ich bitte dich, Stasi, lass’ das! Genug von ihr!STASI Gut, keine Silbe mehr. Legt ihm den Arm um die Schultern. War sie schön?EDWIN bittend Stasi … !STASI Nur noch das eine! War sie schön?EDWIN dumpf vor sich hin - Ja.STASI Schöner wie ich?EDWIN Anders.STASI Also schöner! Schmeichelnd, beide Hände auf seine Schultern legend Hast du sie sehr lieb gehabt?EDWIN Ich bitt’ dich, Stasi, nichts mehr davon! Es ist aus. Aus für immer!STASI Na, na!EDWIN wie um sich selbst zu betäuben Mit Sylva ist es aus’ aus! aus! Es war nur ein Rausch! Mehr zu sich Wie hab’ ich auch nur einen Augenblick glauben können, dass eine Chansonette - lächerlich! Alles an ihr war Mache, Schminke!STASI Wirklich? Um so besser. Der Onkel will nämlich heute unsere Verlobung bekannt geben.EDWIN bestürzt Schon heute? Nein! Das ist unmöglich!STASI Warum? Seit Wochen liegen die Verlobungskarten da und du schiebst es immer wieder hinaus.EDWIN Ich kann nicht. Ich darf nicht. Es wäre unehrenhaft von mir … auch dir gegenüber. Ich muss erst eine Nachricht abwarten.STASI Was denn?EDWIN Ein Geheimnis!!STASI lachend Aber, aber, entschuldig’ dich doch nicht! ob ich dich 14 Tage früher oder später bekomm’- treuherzig ich schwör’ dir’s - ich kann’s aushalten.EDWIN sichtlich befreit Ich danke dir. Fasst sie bei der Hand Stasi, Staserl, - du hast mich überhaupt kehren. STASI drollig Na - zum Heiraten wird’s reichen! Nr. 8 DuettSTASI Ich warte auf das grosse Wunder, trallala Von dem man so viel spricht!EDWIN in Wirklichkeit ist alles anders, trallala Die Wunder kommen nichtSTASI Ich denke mir die Ehe himmlisch, trallala So immerfort zu zwein! EDWIN Das ist gewöhnlich nur im Anfang, trallala Das ist man gern allein!STASI Ich lasse mir nicht bange machen, trallala- Ich richte mir das ein schon, wie ich’s brauch’!EDWIN Ei! – Ich finde die Idee famos, trallala – Genau so mach’ ich’s auch!STASI Machen wir’s den Schwalben nach, Bau’n wir uns ein Nest! Bist du lieb und bist du brav, Halt’ ich zu dir fest. Bist du falsch, o Schwalberich. Fliegt die Schwälbin fort, Sie zieht nach dem Süden hin Und du bleibst im Nord!EDWIN Es kann der Mann nicht immer girren, trallala – Bei seinem Weibchen blossSTASI Ja, wenn es nach uns Mädchen ginge, trallala Gäb’s lauter Romeos!EDWIN Die Gattin soll dem Gatten folgen, trallala - Als guter Kamerad.STASI Das wär’ ein bisschen gar zu wenig, trallala Und auf die Dauer- fad’.EDWIN Du hast im Köpfchen noch Rosinen, trallala Du siehst die Welt mit Rosenbrillen an.STASI Ei! - Zum Trübsalblasen, lieber Freund, trallala Nimmt man sich keinen Mann! BEIDE Machen wir’s den Schwalben nach - usw.Tanz. - Beide ab. VIERTE SZENE Fürst und Fürstin kommen von verschiedenen SeitenFÜRST neugierig FÜRSTIN traurig, Tränen schluckend Es ist nichts mit der Verlobung, Leopold MariaFÜRST Was? Das wollen wir seh’n!FÜRSTIN Ich kann nicht, sagte er, ich darf nicht – ich muss eine Nachricht abwarten … ein Geheimnis! Stockt - PauseFÜRST Er kann nicht?FÜRSTIN traurig den Kopf schüttelnd Er darf nicht!FÜRST Ein Geheimnis?FÜRSTIN Leopold Maria, ich ahne FürchterlichesFÜRST Am Ende gar …?FÜRSTIN Jawohl!FÜRST Er kriegt … ein Kind! Einen Seitenspross.FÜRSTIN Es braucht’s ja niemand zu erfahren. Wir wollen es aufs Land schicken, zu einer Amme.FÜRST Was Amme. Bei der Flasche lass’ ich es aufzieh’n. Das soll seine Strafe sein.FÜRSTIN vorwurfsvoll Bedenk’, es ist ein Lippert-Weylersheim!FÜRST gebrochen Gemischt mit Sylva Varescu.FÜRSTIN Wir müssen zur Gesellschaft.FÜRST Man darf uns nichts anmerken. Reicht ihr den Arm. Komm Anhilte!FÜRSTIN Komm, Grosspapa! Beide rechts ab. FÜNFTE SZENE Sylva im Hermelinmantel, prachtvoller Gesellschaftstoilette mit Schmuck, Boni Mantel über dem Arm, im Frack.LAKAI Wen darf ich melden? Nimmt Sylva den Pelz, Boni den Mantel und Claque ab.BONI Graf Boni Kancsianu, bitte - will seine Visitkarte suchen.SYLVA rasch und Frau! bestimmt Graf und Gräfin Kancsianu!BONI zum Diener Darf ich aufwarten Kugler-Bonbon?SYLVA gibt dem Lakai einen Wink, dieser verbeugt sich und geht rechts ab. Zu Boni, sehr rasch mit unterdrückter Stimme Nimm dich doch zusammen, du wirst noch alles verpatzen! Wirst sehen, wir kommen in Schlamastik herein. Du hast mir dein Wort gegeben. Für heute Abend bin ich deine Frau.BONI Das is falscher Meldzettel. Dafür wird man in Wien eingesperrt - zwei Jahr Fasttag.SYLVA bestimmt Ich bin für heute Abend deine Frau. Spiel’ deine Rolle gut. Der Lohn wird nicht ausbleiben. aufhorchend Man kommt! Sie wankt vor Erregung.BONI sie stützend Aha, jetzt hat’s dich! Offeriert ihr eine Tüte Nimm was zur Stärkung, Kugler-Bonbons mit Gansleber gefüllt.SECHSTE SZENEFÜRST lebhaft auftretend Was hör’ ich? Der Boni? Ah, da schau her! Servus! Schüttelt ihm die Hand. Und eine Frau hast du auch mitgebracht? Sylva, die sich tief verneigt, bewundernd Ah! Allerhand Hochachtung! Zur Türe eilend Fürstin, Komtesse! Meine Herrschaften, kommen sie doch! Alle treten aufFÜRST fortfahrend Eine doppelte Überraschung Vorstellend Der junge Graf Kancsianu, der Sohn meines besten Freundes und seine Frau.BONI Ich muss tausendmal um Verzeihung bitten … Wir platzen da hinein wie Kuh in Haustor.FÜRST So ein Tunichtgut! Heirat, ohne uns zu verständigen! –BONI Wir sind nämlich auf Hochzeitsreise! Wir sind also auf Hochzeitreise - sozusagen in Flitterstunden. Es ist so schnell gekommen - ich hab’ selber nicht gewusst….SYLVA Bonifazius!BONI Der Bonifazius war auch dabei!SYLVA mit tiefer Verbeugung Durchlaucht!STASI verbeugt sichSYLVA verbeugt sich, sieht Stasi dabei durchdringend an, dann beiseite Sie!BONI beiseite, Stasi bewundernd Blitzpotz! Die gefällt mir!FÜRST Na, der Edwin, der wird Augen machen! Wo steckt er denn?STASI Er ist auf sein Zimmer gegangen - einen dringenden Brief schreiben.FÜRST zu Stasi Hol’ ihn!BONI ihr den Weg verstellend, ängstlich Nein, bitt’ schön nicht holen ! Wenn er von selber kommt, da kann man nix machen’, aber … spricht angelegentlich mit Stasi weiter, ihr den Hof machend. MAC GRAVE sein Monokel einklemmend, steht vor Sylva, sie mit grösstem Erstaunen anstarrend Nein, das ist kolossal, das ist einfach fabelhaft!MEHRERE sich um beide gruppierend Was denn?MAC GRAVE Frau Gräfin haben eine Ähnlichkeit!SYLVA lächelnd, sich ganz unbefangen stellend Ich? Mit wem?MAC GRAVE Mit einer Künstlerin, die ich vor kurzem in New York spielen sah … Nachdenkend Wie heisst sie nur … Sucht Sylva … Sylva …SYLVA ohne mit einer Wimper zu zucken Ah, Sylva Varescu?MAC GRAVE lebhaft Ja, ja, die! Kennen Sie sie?SYLVA Nein, aber mein Mann, Du Bonifaz’ …BONI Der sich mit Stasi unterhält, dreht sich um.SYLVA Denke dir, man bewundert wieder einmal meine Ähnlichkeit mit dieser Sylva Varescu.BONI beiseite Oh je!SYLVA Ist das nicht komisch?BONI hölzern lachend Hahaha! sehr komisch!SYLVA Ich hätt’ sie gern einmal geseh’n.MAC GRAVE Man erzählt förmliche Romane von ihr. Sie sei in Ungarn die Braut eines Fürsten gewesen, der sie aber sitzen liess. Seither nennt man sie nur noch die - Csardasfürstin.ALLE lachend Die Csardasfürstin!SYLVA Csardasfürstin! Wie komisch!FÜRST dem das Gespräch peinlich geworden, unterbrechend Lassen wir diese Person. Kränken. wir unsere liebe Gräfin nicht. Eine Brettldiva kann nicht ausseh’n wie eine Aristokratin! Ich wenigstens würde sie sofort auseinanderkennen. SIEBTE SZENEEDWIN von links Ja, ist’s möglich? Boni ist da?BONI rasch mit seinem Rücken Sylva deckend. Sehr verlegen, lachend Ja, nicht wahr, da schaust mit Augen?FÜRST Sieh’ welch lieben Gast er uns gebracht hat! vorstellend Mein Sohn Edwin - Gräfin Kancsianu. wendet sich ihm zu, verneigt sich förmlich.BONI für sich Jetzt platzt die Bombe!EDWIN starrt sie an, mit unterdrücktem Aufschrei Sylva!ALLE lachend Hahaha! Er auch!SYLVA tritt rasch zu Edwin heran, lächelnd, die Situation beherrschend Durchlaucht verwechseln mich. Aber trösten Sie sich, Sie sind nicht der Erste. Eben erst ist mir dasselbe passiert. Diese Varescu muss faktisch eine Doppelgängerin von mir sein!BONI Das macht der Typus. Alle Mädel in Kis-Küküllö sehen sich ähnlich.EDWIN nicht ohne Ironie, sie fixierend Ah, Frau Gräfin sind aus Kis-Küküllö ?BONI Jawohl - aus Kis-Küküllö, wo die Schweinderln auf Promenade spazieren geh’n!EDWIN geht auf Boni zu und drückt ihm fest die Hand Boni, ich gratuliere dir!BONI schmerzliche Grimasse Danke.SYLVA Wir sind furchtbar glücklich miteinander. Nicht wahr, Bonifaz? Fährt ihm zärtlich durch’s Haar.BONI trocken Furchtbar.SYLVA zur Gesellschaft Sie dürfen uns nicht zürnen, dass wir so … so Absichtlich zärtlich Wir sind so jung verheiratet!BONI Furchtbar jung.SYLVA Wenn ich jemand lieb hab’, dann kann ich mich nicht verstellen.FÜRST Darf ich die Herrschaften in den Tanzsaal bitten? zu Sylva, ihr den Arm reichend Schöne Gräfin …SYLVA sich in ihn einhängend Durchlaucht. Beide ab. Die anderen folgen in den Tanzsaal.STASI zu Boni Sie tanzen nicht, Graf ?BONI will ihr den Arm reichen Oh, mit Wonne!EDWIN erwischt ihn beim Frack Du bleibst!BONI zu Stasi, in grösster Verlegenheit Pardon … er lässt mich nicht.STASI Dann muss ich mir einen anderen Tänzer suchen. Eilt lachend ab. ACHTE SZENEEDWIN Jetzt red’! Was soll das heissen?BONI übertrieben freundlich, sanft Sag’, bin ich Dein Freind?EDWIN fasst ihn vorne an der Rockklappe und schüttelt ihn Ich will wissen, was diese Komödie heissen soll?BONI Wann du schüttelst, kann ich nicht reden.EDWIN lässt ihn los, zwingt sich zur Ruhe Was ist gescheh’n? Ich schreibe und telegraphier’ mir die Finger wund ... Keine Spur … kein Lebenszeichen ... Und du bist mit ihr nach Amerika. Warum? Nähert sich ihm Ich frag’ warum? BONI retiriert Reg’ dich nicht auf!EDWIN Ihr habt mich betrogen. Und ich Narr sitze da und warte. Wo habt Ihr geheiratet? Drüben?BONI Hüben.EDWIN Was heisst das ?BONI Hüben. In Kis-Küküllo. Bei Sylvas Mamuska und Papuska.EDWIN Und du wagst es, mir noch unter die Augen zu kommen? Ein Mensch, dem ich so blind vertraut hab’! Soll man da nicht verrückt werden?BONI Lass’ dich nicht stören. Ich komme später. Will ab.EDWIN Erwischt ihn, hält ihn zurück Boni, ich begehe einen Mord! Wirst du mir erklären oder nicht?BONI Nicht schütteln!EDWIN Lässt ihn los Also sprich …BONI Wir haben sich geheiratet …EDWIN Warum! Weshalb?BONI Aus Liebe.EDWIN auf ihn zu Waas ?BONI retiriert und verschanzt sich hinter einen Tisch Nein, nein - aus Vernunft!Kleine Pause. Edwin geht heftig auf und ab. Boni verfolgt ihn ängstlich und fährt zusammen, so oft ihm Edwin in die Nähe kommt.EDWIN Du bist also ihr Mann? Also wirklich ihr Mann?BONI Bis auf eine Kleinigkeit. Unsere Ehe ist noch - rein. Die Augen verschämt niederschlagend Sie hat mich noch nicht konsumiert. EDWIN schüttelt ihn über den Tisch hinüber Schau mir in die Augen! Ist das wahr ?BONI sucht sich frei zu machen Ja, ja, lass’ aus! Bist ja reines Beuteltier! NEUNTE SZENESYLVA die schon einen Augenblick früher eingetreten ist, rasch Boni zu Hilfe kommend Bonifazius, der Fürst verlangt nach Dir!BONI den Edwin sogleich losliess Er hat mir das Leben gerettet.SYLVA Du bist ja ganz derangiert. Was hast du denn? BONI Schüttelfrost!SYLVA richtet ihm die Krawatte, flüstert ihm dabei zu Hat er was gemerkt ?BONI flüsternd Nein - aber gib acht. Er schüttelt wahnsinnig.SYLVA laut Pah, Mandi!BONI ebenso Pah, Weibi!Steckt die Hände in die Hosentaschen, geht pfeifend herausfordernd an Edwin vorbei, dieser macht eine Bewegung, als ob er auf ihn los wollte. Boni rasch ab. ZEHNTE SZENEKleine Pause. Sylva kämpft mit ihrer Aufregung. Sie sucht sich ein gefasstes lächelndes Aussehen zu geben, was ihr auch bis auf einige Momente, wo ihr Temperament losgeht, gelingt.EDWIN Sylva!SYLVA wendet sich im lächelnd zu.EDWIN in plötzlicher heisser Aufwallung auf sie zu, will sie an sich reissen Sylva!SYLVA ihn abwehrend Nein - Nein!EDWIN Du bist gekommen -SYLVA ihn unterbrechend, lächelnd Ich bin gekommen, Durchlaucht, Ihnen Glück zu wünschen und ihre Braut zu seh’n - das Mädel, das Sie von Jugend auf lieben, mit der Sie sich verlobt haben bevor Sie diese Juxheirat mit mir eingegangen sind.EDWIN tritt einen Schritt zurück Jux-Heirat?SYLVA Aber! Aber! Durchlauchtigster Freund werden doch nicht glauben, dass ich diese fidele Hochzeit ernst genommen hab’? Eine Hetz war’s, fertig! Hochzeit im Varieté! Ein neuer Trick! Wir haben uns, als Sie fort waren - noch grossartig darüber amüsiert. Wir haben noch herzlich darüber gelacht.EDWIN Sylva, seh’n Sie mir in die Augen!SYLVA tut es lächelnd, unbefangen.EDWIN Jenen Pakt, den wir geschlossen, Sie haben ihn wirklich nur für einen Jux gehalten? Wirklich und wahrhaftig? SYLVA Aber ja! Für was denn sonst?EDWIN Und Sie haben Boni aus freien Stücken geheiratet?SYLVA Natürlich! Boni vergöttert mich ja. Er ist der zärtlichste Ehemann!EDWIN Und Sie - lieben ihn?SYLVA Sylva Varescu hätte nie einen Mann geheiratet, den sie nicht liebt!EDWIN Sylva! Warum hast du Boni geheiratet? SYLVA Boni hat mich immer geliebt.EDWIN Du liebst ihm?SYLVA Glaubst du wirklich dass ich heirat’ ein Mann den ich nicht liebe!EDWIN Dann - dann hab’ ich nichts mehr zu sagen.SYLVA lauernd Na, und wann gedenken Durchlaucht meinem Beispiel zu folgen? Wann machen Sie Hochzeit?EDWIN gibt sich einen Ruck, man sieht, er wird Herr seiner selbst Sobald als möglich. Wenn man ein Mädel liebt und wiedergeliebt wird, kann man’s nicht erwarten, mit ihr für ewig verbunden zu werden.SYLVA kann kaum ihre Fassung bewahren Ge - wiss! Atem schöpfend Gewiss!EDWIN Heute noch findet meine offizielle Verlobung statt, und ich danke Ihnen für die Ehre, die Sie mir erwiesen haben, persönlich zu erscheinen. Küsst ihr förmlich die Hand. Wir zwei wollen doch gute Freunde bleiben - nicht wahr?SYLVA kämpfend Wir wollen … Schliesst die Augen.EDWIN Und jener Abend - im Variete - jener letzte - das war nur - ein - Traum? Nicht wahr?SYLVA wie oben Nur - ein - Traum!EDWIN wärmer, ihr ins Ohr flüsternd Aber ein schöner ... der schönste meines Lebens! Denkst du noch manchmal dran? SYLVA nickt Ich denke dran. Nr. 9 DuettSYLVA Heller Jubel, Händedrücke, Frohes Lachen, heisse Blicke Und Zigeuner - Sang und Klang!EDWIN Lorbeerkränze, Rote Rosen, Wilde Tänze, leises Kosen, Csardasweisen - süss und bang!SYLVA Unvergesslich schöne Feier! Wie stand ich da voll Seligkeit! Im Haare einen weissen Schleier! Ach, die Freude! Ach, die Freud!BEIDE Ja, das waren traute Zeiten! Sie sind für immer nun vorbei! Wie liegen diese Seligkeiten, Ach, so weit! Ach, gar so weit!EDWIN Weisst Du es noch? Denkst Du auch manchmal der Stunden? Süss war der Rausch, Der uns im Taumel umfing! Weisst Du es noch, Was wir beseligt empfunden? Weisst Du es noch? Weisst Du es noch? War auch nur flüchtig der Traum, Schön war er doch!EDWIN Kaum gefunden, kaum erkoren, Schon vergessen, schon verloren, Und ein Gatte nennt dich sein!SYLVA Andre Menschen, andre Städtchen, Andre Liebe, andre Mädchen, Und ein Bräutchen wunderfein.EDWIN Alles Glück, das wir besessen, Du setztest leichthin es aufs Spiel, Ich liebte dich so unermessen! Ach, zu viel! Ach, so viel zu viel!BEIDE Von dem Glück, das wir erstrebten, Verbleibt uns die Erinnerung kaum, Und alles, was wir einst erlebten, War ein Traum, war nur ein Traum!SYLVA Weisst Du es noch? Denkst du auch manchmal der Stunden? Süss war der Rausch, Der uns im Taumel umfing! Weisst du es noch, Was wir beseligt empfunden? Weisst du es noch? Weisst du es noch? War auch nur flüchtig der Traum, Schön war er doch. So ein lustiger Roman geht vorüber! Und man stirbt nicht gleich daran, Nein, mein Lieber! So ein lustiger Roman Ist zum Lachen! Ja, da kann man Nichts mehr machen! Lalalalalala ‘s ist zum Lachen! Lalalalalala Nichts zu machen!BEIDE So ein lustiger Roman Geht vorüber! Ja, mein Lieber, Denk’ daran! kurzer, leidenschaftlicher Tanz. Weisst du es noch? Weisst du es noch? War auch nur flüchtig der Traum - Schön war er doch!zu verschiedenen Seiten ab.ELFTE SZENESTASI gefolgt von Boni Ach, gehen Sie! Sie sind ein Schmeichler!BONI Nein, wirklich bitte! Auf ersten Blick haben Sie auf mir eingedruckt.STASI Sagen Sie, sind alle verheirateten Männer so schlecht?BONI Nein, bitte, nur ich! Aber kann ich dafür? Wann Sie einem so anschau’n mit Augen wasserblaue, dreht sich einem da drinnen alles herum.STASI komisch entsetzt die Hände zusammenschlagend Gott, wenn Ihre Frau Sie hörte! BONI Was für Frau? Ah so - meine Frau! Kann sie, bitte! Geniert mich gar nicht.STASI So, schön! In den Honigwochen!BONI Also was Honig anbelangt, da reden wir lieber nix davon.STASI Wie meinen Sie?BONI Mein’ ich - mit Honig, sieht’s bei mir sehr bitter aus.STASI Geschieht Ihnen schon recht. Wenn Sie mein Mann wären -BONI lebhaft Wann ich wär, bitte?STASI Mit diesen meinen Fingern würd’ ich Ihnen die Augen auskratzen!BONI ihre Hände ergreifend Bitte, kratzen Sie! Mit solchen Handerl is mir nur angenehm. ZWÖLFTE SZENESYLVA gefolgt von Edwin, sieht, wie Boni Stasi die Hände küsstSTASI erschrocken Ihre Frau! Will die Hände zurückziehen.BONI ruhig Das macht nix. Küsst weiter.SYLVA ungemein lieb Bonifazius, mein Schuhbandl ist mir aufgegangen. Stellt den Fuss auf ein kleines Taburett, löst das Schuhband rasch verstohlen auf, hebt ein wenig den Rock.EDWIN beflissen O, darf ich -?SYLVA lächelnd, kokett Danke, dazu ist ja mein Mann da.BONI im Hinübergehen, mürrisch Ja, dazu bin ich da! Zieh’ Bergsteiger an!EDWIN beiseite Na warte! Geht übertrieben freundlich auf Stasi zu Na, mein Staserl, wie amüsierst du dich denn?STASI mit einem Blick auf Boni Oh, ganz gut.EDWIN Du siehst aus - zum Küssen!SYLVA zu Boni, leise, drängend Sag’ mir auch was Zärtliches.BONI der immer zu Stasi hinüber möchte Was denn?SYLVA wie oben Irgend etwas.BONI Spiel wie oben Ich weiss nicht.SYLVA unwillig Du Aff’!EDWIN zu Stasi, deren Hand er nicht losgelassen Jetzt lass ich dich nicht mehr los. Alle Tänze müssen mein sein!BONI der noch immer am Schuhband herumbastelt, will jetzt aufspringen Pardon, den nächsten Walzer -SYLVA gibt ihm einen kleinen Rippenstoss Tanzst du mit mir.BONI kläglich Tanz’ ich mit dir!SYLVA ihm das Haar ganz aufwühlend Ich kann dich mit keiner andern seh’n.EDWIN zu Stasi Wenn ich so bei dir steh’ - prickelt’s mir in den Füssen. Es tanzt ja doch keine wie du! Stasilein, darf ich bitten?SYLVA Bonikam, darf ich bitten? Nr. 10 QuartettEDWIN zu Stasi Liebchen, mich reisst es, Liebchen, du weisst es, Glühend, sprühend zu dir! Herrlich ist’s, mein süsses Leben, Toll mit dir dahinzuschweben! Schätzelein, gib einen Walzer zu, Keine kann tanzen wie du!BONI zu Sylva, mit übertriebener Zärtlichkeit Mutzi, mich reisst es, Putzi, mich schmeisst es Juckend, zuckend zu dir! Hupf’ mit mir, du süsses Mopsi, Mach’ mit mir ein klaines Hopsi! Zuckerweib, gib einen Walzer zu, Keine tanzt Polka wie du!STASI zu Edwin Ach, wie bist du heut’ so galant, Nie sah ich dich so heiss entbrannt! Ach, wie reizend und nett so ein Mann Doch mit uns Mädchen sein kann!SYLVA zu Boni Ach, fühlst du, wie wonnig das ist, Wenn’s Manderl so beim Weiberl ist? Ja, den Walzer durchs Leben zu zwei’n Den tanz’ ich mit dir nur allein!ALLE VIER Hurra! Hurra! Man lebt ja nur einmal! Und einmal ist keinmal! Nur einmal lebt man ja! Hurra! Hurra! Zum lachen und scherzen, Zum küssen und herzen, Hurra! - sind wir ja da! Nur du! Nur du! Schwört jeder immerzu! Man girrt und schnäbelt, Süss benebelt, Nutzt die flüchtige Zeit, die goldene! Drum tanz’, mein Lieber, Eh’s vorüber! Heut’ ist heut’STASI Liebster, du girrst ja! Liebster, du schwirrst ja! Rassig, spassig, wie nie!SYLVA Hui! Wie dir die Augen blitzen! Stolz bin ich, dich zu besitzen! Mandulein, gib mir noch einen Kuss! Leise Tritt mir doch nicht auf den Fuss!EDWIN Ach, wie hast du heut’ mich berückt! Nie, hast du mich so süss entzückt! Ach, wie selig und reich ist der Mann, Der dich besitzen einst kann!BONI Ach, bist du heut’ zärtlich zu mir! Ach, wonnig zerfliess’ ich ja schier! Wenn der Himmel kein Wunder bald tut, Geh’ ganz und gar ich kaput!ALLE VIER Hurra! Hurra! Man lebt ja nur einmal! Und einmal ist keinmal! Nur einmal lebt man je! Hurra! Hurra! Zum lachen und scherzen, Zum küssen und herzen, Hurra! - sind wir ja da! Nur du! Nur du! Schwört jeder immerzu! Man girrt und schnäbelt, Man girrt und schnäbelt, Süss benebelt, Nützt die flüchtige Zeit, die goldene! Drum tanz’ , mein Lieber, Eh’s, vorüber! Heut’ ist heut’!Tanz. - Beide Paare tanzen ab. DREIZEHNTE SZENEFÜRST von rechts, begeistert Diese Gräfin - ein himmlisches Weib! Wie sie tanzt - wie sie schwebt! Kopiert sie, gerät ins Tanzen.SYLVA auftretend, lachend Durchlaucht!FÜRST Lachen Sie mich nur aus. Sie sind an allem schuld. Wie kann man nur immer mit dem eigenen Gatten tanzen? Als ob’s hier keine Auswahl an feschen Tänzern gäbe!SYLVA mit tiefer Verbeugung Durchlaucht, darf ich bitten?FÜRST lachend Haha - so war’s ja gar nicht gemeint. Sie sind wirklich bezaubernd, Gräfin. Fast fange ich an, meinen Sohn zu begreifen.SYLVA Ihren Sohn? Wieso?FÜRST Wenn diese Sylva Varescu Ihnen faktisch ähnlich sieht’, musste er sich in sie verlieben.SYLVA forschend Nun, das ist doch vorüber - nicht wahr?FÜRST Gottseidank, ja! Er liebt die kleine Stasi und sie liebt ihn.SYLVA Und wenn es doch ernster gewesen wäre? Wenn er zu Ihnen gekommen wäre und gesagt hätt’ - Vater, ich hab’ dieses Chantant- mädel wirklich gern - ich will sie zur Frau -FÜRST Hahaha! Ausgeschlossen! Da kennen Sie die Lippert-Weylersheim schlecht! Mein Sohn ist nicht gekommen, hat nicht gesagt Ich will sie zur Frau, und heiratet ebenbürtig.SYLVA mehr für sich, aber laut indem sie sich an den Tisch anhält, um nicht umzusinken Und die Tingl-Tangl-Prinzessin ist vergessen!FÜRST Gottseidank! Und ich wünsche ihm nur, dass er mit Stasi so glücklich wird, wie Sie es mit Boni sind!SYLVA Die Augen schliessend, vor sich hin Ja, das wünsch’ ich ihm auch! Mit anderem Ton, sehr lebhaft Kommen Sie, Durchlaucht - tanzen wir!Tanzt mit dem Fürsten ab. VIERZEHNTE SZENESTASI erhitzt aus dem Tanzsaal, sie fächelt sich mit ihrem Taschentuch, wirft sich in einen Fauteuil Sie sind ja ein Wildling, Ah - ah - ah - ich bin schon matsch!BONI galant, nimmt eine kleine Dose aus der Tasche Darf ich vielleicht Zuckerl anbieten? Kugler-Bonbons aus Budapest. Mit Paprikaspeck gefüllt.STASI Oh, danke!BONI Möcht’ ich Ihnen gern noch was anderes anbieten.STASI Was denn?BONI zeigt aufs Herz Das da.STASI Pfui, wie können Sie so reden! Das werd’ ich Ihrer Frau erzählen.BONI Bitte, is mir nur angenehm,STASI die Hände zusammenschlagend Na hören Sie - Sie sind ja ein ganz verworfener Mensch!BONI Ich bin ein glücklicher Mensch! Bin ich verliebt - verliebt zum ersten Mal.STASI Und Ihre Frau?BONI Meine Frau – Liebe ist starker wie alles – will ich Ihnen Geständnis machen.STASI O, mein Gott!BONI sehr geheimnisvoll Also meine Frau - sucht nach Worten is keine Frau.STASI erschrocken Was denn?BONI Das kann ich erst morgen sagen! verzweifelt Meine Zunge - das is was Schreckliches … is durch Schwur gebunden … Aber sagen Sie ergreift ihre Hand aufrichtig Wann ich wär’ frei, ganz frei, wie Fisch in der Luft - könnten Sie mir bissel gut sein?STASI Darauf geb’ ich keine Antwort.BONI Warum? Wegen Frau? Sehr zärtlich Schau’n Sie, Frau kann ich ja beseitigen.STASI entsetzt Was?BONI Ganz schmerzlos, bitte. Bleibt leben, bitte.STASI die Hände zusammenschlagend Ja, lieben Sie denn Ihre Frau nicht?BONI Nein, bitte!STASI Warum haben Sie sie denn dann geheiratet?BONI Das kann ich erst morgen sagen. Comtesse Stasi, könnten Sie mir bissel gut sein?STASI Das versteh’ich nicht! Eine so schöne Frau zu haben und trotzdem nach anderen zu schauen - Das ist …BONI Das ist die Liebe! Nr. 11 DuettBONI Mädel, guck Männer gibt’s ja genug! Manche jung, manche alt, Manche heiss, manche kalt, Mädel, schau Männer gibt’s, dumm und schlau, Und es sucht jeder eine Frau. Dieser findet ein holdes Kätzchen, Jener kriegt eine süsse Maus, Mancher Gimpel nimmt einen Drachen sich zum Schätzchen Und hat die Höll’ im Haus! Das ist die Liebe, Die dumme Liebe, Die macht das Männchen wie den Auerhahn so blind! Erst in der Ehe, So in der Nähe, Da merkt man, dass die andern Weibchen hübscher sind!STASI Männchen, guck Weibchen gibt’s ja genug! Manche dick, manche schlank, So wie ich - Gottseidank! Manche herb, manche süss Und es sucht - überdies Jede einen Mann’ Diese findet ein braves Lämmchen, Jene kriegt einen feinen Hecht, Hat das Mäderl nur recht viel Krönchen oder Emmchen, Dann ist dem Mann sie recht.BEIDE Das ist die Liebe, Die dumme Liebe, Die macht das Männchen wie den Auerhahn so blind! Erst in der Ehe, So in der Nähe, Da merkt man, dass die Männchen alle Schwindler sind!Beide ab.FÜNFZEHNTE SZENEEDWIN Sylva, Sie belügen sich selbst! - Sie sind nicht glücklich!SYLVA [will erwidern.]EDWIN [sie bei der Hand fassend ] Sie können es nicht sein!SYLVA Nicht glücklich? Warum? Ich hab’ einen Mann, der mich vergöttert! Ich bin Gräfin!EDWIN Sie täuschen mich nicht. Boni ist Ihnen gleichgültig. Sie haben ihn nur geheiratet, um sich an mir zu rächen.SYLVA [will erwidern.]EDWIN Ich will Ihnen keinen Vorwurf machen - der Schein war gegen mich. Aber - Sie können sich wehren, so viel Sie wollen - Sie lieben mich noch!SYLVA [springt auf]EDWIN [presst sie leidenschaftlich an sich ] Sylva, du liebst mich?SYLVA [sich erhebend ] Lassen Sie mich! [Will sich befreien.]EDWIN [Hält sie fest und küsst sie.] SECHZEHNTE SZENEBONI [ist schon früher aufgetreten, hat die Situation überblickt, schreit tragisch auf ] Ha!SYLVA [hat sich los gemacht, läuft ab. Kleine Pause.]EDWIN [steht unbeweglich)BONI [geht mit grossen Schritten auf und ab, misst Edwin mit herausfordernden Blicken.]EDWIN Herr Graf Kancsianu -BONI Herr Fürst Lippert-Weylersheim?EDWIN [mit einer leichten Kopfbewegung ] Ich steh’ Ihnen zur Verfügung.BONI [etwas ängstlich ] Das ist nicht notwendig. Sprechen wir uns lieber aus.EDWIN Gut. Mein Herr - Boni - [sucht nach Worten.]BONI Druck Dich nur aus.EDWIN [mit einem Anlauf, warm ] Sag, bin ich dein Freund?BONI [komisch, verzweifelt ] Jetzt nimmt er mir auch noch meine Sprichwörter weg!EDWIN [ausbrechend ] Boni, ich kann ohne deine Frau nicht leben! Gib sie frei! [ihn schüttelnd ] Gib sie frei!BONI Halt! Auslassen! Alles kannst von mir haben, aber schütteln darfst du mich nicht!EDWIN [innig] Lass’ dich von ihr scheiden! [kleine Pause.]BONI [sieht ihn erstaunt an, lächelt dann, geht auf Edwin zu, nimmt seinen Kopf zwischen beide Hände, küsst ihn auf beide Wangen, mit gespielter Rührung.] Meine Ehe ist so keine Ehe - nimm sie!EDWIN [freudig] Boni! [umarmt ihn]Edwin Sag’, bin ich dein Frajnd? SIEBZEHNTE SZENEEDWIN [auf die Eintretende losstürzend ] Sylva, alles wird wieder gut! der Welt! Dein Mann willigt in die Scheidung!SYLVA [nicht verstehend ] Wie? Was?EDWIN [auf Boni zeigend ] Er gibt dich frei!SYLVA [zu Boni ] Boni, du hast doch nicht … ?BONI [frech ] Madam! Unsere Ehe ist beendet. Verheiratet sein und nix davon haben - das is keine Ehe nach meinem Geschmack. Eine Frau, die mir noch nicht treu war und mir schon untreu is - passt mir nicht. Und nach dem, was ich mit eigene zwei Augen geseh’n hab’, dreht sich einem das Herz im Leibe um, is um, is weitere Zusammenlebung ausgeschlossen … Wir sind geschieden von Tisch und - das andere war ja nicht! [Markiert Rührung ] Werdet glücklich, wie ich es verdien’… [Mit übertriebener Tragik]. Az Est, Pesti hirlap, Budapesti Hirlap, Vendeglö! [stürzt ab.] ACHTZEHNTE SZENEEDWIN Sylva stürmisch an sich ziehend Sylva! Boni gibt dich frei. - Jetzt bist du mein!SYLVA Dein.EDWIN Ich wusst’ es ja! Aus Liebe zu mir bist du gekommen!SYLVA Aus Liebe zu dir.EDWIN Zwei Monate lang hab’ ich dich nicht gesehen. Du musst mir alles erzählen.SYLVA Du willst alles wissen, aber jetzt nicht, heute nicht, heute wollen wir uns nur freuen und glücklich sein!EDWIN Sylva, ich könnte - ich bin ja ganz närrisch vor Glück! Nr. 12 DuettEDWIN Tanzen möcht ich, Jauchzen möcht’ ich, In die Welt es schrei’n Mein ist die schönste der Frauen, Mein allein!SYLVA Lass’ dich fassen, Lass’ dich halten, Küssen dich aufs neu’ Wer ist wohl seliger heute, Als wir zwei!BEIDE Tausend kleine Engel singen Habt euch lieb! Süss im Herzen hörst du’s klingen Habt euch lieb! Komm, mein Wildfang, schling’ die Arm Fest um mich! - Ach! Mag die ganze Welt versinken, Hab’ ich dich!SYLVA Süss erbeb’ ich! Sag’ mir, leb ich Oder ist’s ein Traum ? Dass so viel Glück es kann geben, Wusst ich kaum!EDWIN Lass uns loben Den dort oben, Der’s so gut gemacht! Sicher das Herz ihm vor Freude Selber lacht!BEIDE Tausend kleine Engel singen Habt euch lieb! Süss im Herzen hörst du’s klingen Habt euch lieb! Komm, mein Wildfang, schling die Arme Fest um mich! - Ach! Mag die ganze Welt versinken, Hab ich dich!Tanz, beide ab.NEUNZEHNTE SZENE Sylva und Edwin zurückkommend.EDWIN Sylva zärtlich führend Jetzt komm, Liebste, geh’n wir zum Vater.SYLVA erschrickt Zu deinem Vater? Mein Gott, wie willst du’s ihm sagen? Mein Gott, was wollen deine Eltern dazu sagen?EDWIN Wozu? Ganz ehrlich und offen. Ich habe mich in die Gräfin Kancsianu verliebt. - ich kann ohne sie nicht leben.SYLVA Aber wenn er erfährt, dass ich Sylva Varescu bin …EDWIN Das brauchen sie noch nicht zu erfahren. rasch Das soll er nicht! Das darf er nicht. Du trägst ja jetzt Bonis Namen - und Gottseidank, dass du ihn trägst! Dadurch steht zwischen uns kein Hindernis mehr!SYLVA sieht ihn fragend an Wie?EDWIN Für sie bleibst du die Gräfin Kanscianu. Du bist Gräfin Kancsianu und eine geschiedene Gräfin Kancsianu darf ein Fürst Lippert-Weylersheim zu seiner Frau machen!SYLVA gepresst, halblaut, für sich Das ist keine Schande mehr!EDWIN Deine Heirat mit Boni war ein Glück für uns!SYLVA Wenn ich also noch Sylva Varescu wäre - die Chansonette--?EDWIN Aber so ist es viel einfacher. jubelnd Du bist es aber nicht! Du bist es nicht!SYLVA Deine Eltern werden mich nie akzeptieren. bebend Ja, ja - aber wenn ich’s noch wäre?!EDWIN ein wenig verlegen Ja, Kind - jetzt kann ich dir’s ja sagen, du siehst wie mein Vater ist - meine Familie – nie hätten sie eine Heirat zwischen uns zugegeben.SYLVA mühsam Fassung bewahrend Und du? Du hättest dich gefügt?EDWIN schweigt.SYLVA … du hättest dich gefügt?EDWIN Nein - versteh’ mich recht - ich - ich hätte ja gewiss mein Wort gehalten - aber, glaub’ mir Sylva, wir wären beide nicht - glücklich geworden!SYLVA regungslos, mechanisch die Worte wiederholend Nicht glücklich geworden …EDWIN Aber gegen die Gräfin Kancsianu wird niemand etwas einzuwenden haben. Sylva droht umzusinken. Aber was ist dir?SYLVA mühsam nach Fassung ringend Nichts … ErinnerungEDWIN Ach was Erinnerung! Es gibt keine Vergangenheit - es gibt nur eine lachende Gegenwart! Finale IIEin Walzer erklingt aus dem Ballsaal.STASI kommt fröhlich aus dem Ballsaal Ja, Edwin - du lässt mich ja sitzen! Da muss ich mir schon selbst einen Tänzer holen. Fasst ihn unter, zu Sylva Sie erlauben, Gräfin?SYLVA nickt mechanisch.STASI im Abgehen, auf Sylva deutend, zu Edwin Du! Du! mir scheint, mir scheint! Tanzt mit ihm ab.SYLVA allein, klingelt. Meinen Mantel!LAKAI verbeugt sich, ab.SYLVA bleibt unbeweglich stehen Er schämt sich meiner!LAKAI bringt ihren Hermelinpelz, will ihr hineinhelfen. Sylva wehrt ab. Lakai mit stummer Verbeugung ab.SYLVA wendet sich zum Gehen, langsam mit gebeugtem Kopf, den Mantel, den sie umgeworfen, nachschleppend Er schämt sich meiner!FÜRST erstaunt Was ist denn, Gräfin? Sie wollen gehen?SYLVA Ich - fühle mich müde. FÜRST launig Ah, das gibt ’es nicht. Sie müssen bleiben! Einige Herren versuchen Sylva den Mantel abzunehmen, den sie jedoch krampfhaft festhält.FÜRST Zu Anhilte Die Gelegenheit ist günstig, ich proklamiere die Verlobung Glückstrahlend Ich bitte Sie alle, Zeugen zu sein eine bedeutsamen Ereignisses im Hause Lippert-Weylersheim. Zu Sylva Nun, Gräfin?SYLVA zögert einen Augenblick, dann entschlossen den Manten abwerfend Ich bleibe!FÜRST Bravo! Bravo!Edwin, Stasi und Boni treten auf.FÜRST Verehrte, liebe Gäste! Ich habe Ihnen eine freudige Mitteilung zu machen. Räuspert sich. Zwei Herzen, die von Jugend auf in Liebe sich gefunden - auf Edwin deutend Mein teurer Sohn Edwin und meine liebe Nichte Anastasia …EDWIN unterbrechend Verzeih’, ein Wort - energisch Verzeih’, Papa ... Aber ich bin nicht mehr frei ! Mein Glück” das wohnt ganz anderwärts, Für eine andere schlägt mein Herz. All, was ich schon entschwunden wähnte In der flüchtigen Zeiten Lauf, Entflammt mich heut’ mit neuen Gluten, Lebt im Herzen neu mir auf! Ja, tausend kleine Engel singen Habt euch lieb! Süss im Herzen hör’ ich’s klingen Habt euch lieb!CHOR Lieben sich zwei Menschenkinder Treu und wahr, Führt der Himmel sie zusammen Immerdar!STASI tritt zu Edwin, zart, innig Befolge deines Herzens Stimme ungesäumt, Bleib’ dir nur selber treu ! - Und findest du das Glück, das du dir einst erträumt, Geb’ gerne ich dich frei! !Stasi wendet sich zu Boni, der seiner Freude überschwenglich Audruck gibt.FÜRST Und diese andere? Wer ist sie, sprich?!SYLVA Diese andere ist - bin ich!Allgemeine Sensation.FÜRST Sie Gräfin?EDWIN Jawohl die Gräfin Kancsianu !FÜRST Gräfin, Sie!SYLVA Ich bin keine Gräfin und war es nie! Ich bin sich zu seinem Ohr neigend. Plötzlich ganz laut, zur ganzen Gesellschaft Ich bin eine Fürstin Weylersheim!FÜRST und FÜRSTIN Eine Fürstin!ALLE Weylersheim?Die Gesellschaft ist völlig verblüfft und starrt Sylva verständnislos an.SYLVA Hier steht es schwarz -auf weiss, Von ihrem Sohne unterschrieben.überreicht dem Fürst den Ehekontrakt.EDWIN Sylva, was soll das?FÜRST liest Ich, Edwin Ronald Karl Maria Fürst Lippert Weylersheim erkläre hiemit feierlich, Fräulein Sylva Varescu zu meiner rechtmässigen Gattin zu machen und binnen acht Wochen den Bund vor Gott, Gesetz und Welt zu schliessen. Das ist ja nicht möglich!Sylva nimmt ihm das Blatt aus der Hand.FÜRST Sie sind also doch Sylva Varescu, die Csardasfürstin?EDWIN Sylva, du bist nicht Bonis Frau, du bist nicht -SYLVA Gräfin? Nein? Ich bin nur Sylva Varescu. Aber wenn ich wollte - die acht Wochen sind erst heute Abend um! Hält ihm das Dokument vor.EDWIN Noch ist die letzte Frist nicht verflossen, den Pakt drum zu halten, bin ich entschlossen, Ich bin bereit, mein Wort bleibt besteh’n, Mag was immer will gescheh’n! Ich bin bereit !SYLVA Ich will Sie, Fürst, beim Wort nicht nehmen, Sie fesseln nimmermehr! Sie wollen meiner sich nicht schämen - Drum, Edwin, da schau’ her! So zerreiss’ ich deine Kette - Bin und bleib’ die Chansonette! Du bist frei!Sie hat den Pakt zerrissen und lässt die Fetzen langsam, schmerzlich bewegt, zu Boden fallen.CHOR Sie gibt ihn frei, gibt ihm sein Wort zurück! Sie opfert ihm gerne ihres Lebens Glück!EDWIN Sylva, bleib’!SYLVA Nein, ich gehe! Mit Beziehung, schmerzlich bitter Wir wären ja doch nicht glücklich geworden!Sylva winkt Boni um ihren Mantel; er hängt ihn ihr um, blickt dabei von Sylva zu Edwin, von Edwin zu Sylva, schüttelt den Kopf und singt dann mit diskretem Humor BONI Das ist die Liebe, Die dumme Liebe, Die macht uns alle wie den Auerhahn so blind!CHOR Das ist die Liebe, Das ist die Liebe, Die selig oder elend macht das Menschenkind!Der Fürst hat, während Boni der Sylva den Mantel umhängt, diskret einem Lakai gewinkt; dieser bringt Boni Mantel und Hut. Während der Chor die letzte Phrase “Das ist die Liebe” singt, nimmt Boni seine Sachen und folgt Sylva, die sich schon früher langsam zum Abgehen gewendet hat. Er wirft Stasi noch einen letzten Blick zu, grüsst nach allen Seiten und wankt dann - sehr diskret komisch - Sylva nach. Edwin will auf Sylva zu, der Fürst stellt sich ihm in den Weg. Beim Fallen des Vorhanges sind Sylva und Boni noch - eben abgehend - rückwärts zu sehen. V o r h a n g Intermezzo Kalman,Emmerich/Die Csárdásfürstin/III
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Philippe Meunier avait avancé trois arguments qui rendaient nécessaire la mise en place de [http //www.jammer-shop.com/fr/brouilleur-gps.html] brouilleur GSM Elle permettrait de réduire le racket, de favoriser l’écoute et le bon déroulement des cours et enfin, un tel dispositif réduirait la fraude aux examens. Sans s’attarder sur la question du coût exorbitant que constituerait sa mise en place, le premier argument est non avenu. En effet, le portable même inutilisable en classe, sera utilisé, dès la sortie de l’adolescent de l’enceinte scolaire ou encore dans la cours de récréation. L’autre controverse que soulève la mise en place de brouilleurs GSM est celle des effets sur la santé des ondes électromagnétiques. De nombreuses études tendent à démontrer que ces ondes, lors de l’utilisation d’un portable, seraient nocives pour la santé. Elles seraient donc dangereuses le temps de la transmission d’un message. Or le [http //www.jammer-shop.com/fr/] brouilleur, pour être efficace, émet des ondes électromagnétiques en continu ce qui permet de canaliser à tout moment l’onde électromagnétique porteuse du message. Il serait donc plus nocif que le portable lui-même et serait contraire au principe de précaution. L’Union européenne s’est d’ailleurs prononcée en matière de protection du grand public aux champs électromagnétiques. Le Conseil propose des valeurs limites dans sa recommandation en date du 12 juillet 1999. Enfin, il est forcé de constater que les portables sont en constante augmentation chez les jeunes ces dernières années. De plus en plus, ils constituent une pollution pour tout enseignant mais ils sont avant tout, des instruments perfectionnés et faciles à dissimuler pour permettre la fraude aux examens. Le rapport de l’éducation nationale d’avril 2011 contenant les prémices de la circulaire du 3 mai 2011, restreint d’autant plus l’utilisation des [http //www.jammer-shop.com/fr/brouilleur-telephone.html] brouilleur d onde en les interdisant lors d’examens tels que l’épreuve du baccalauréat. Le brouilleur GSM serait alors une solution. Or actuellement, les ondes GSM ne sont plus les seules utilisées dans les communications électroniques. En effet, il existe aussi la EDGE, la 3G ou encore la 4G. Ces ondes utilisent des fréquences tout à fait différentes de celles des ondes GSM. Ainsi, un brouilleur Haute puissance ne pourra pas éviter l’utilisation des portables à l’aide de ces autres fréquences. Défense et de la justice le ministre du Botswana a l intention d acheter des brouilleurs de téléphone portable pour retrouver les combinés de contrebande dans les prisons . Brouilleurs de cellulaires sont utilisés pour empêcher les téléphones mobiles de recevoir des signaux provenant des stations de base . Ministre Ramadeluka Seretse a dit l équipement permettrait de suivre les appels mobiles effectués par les combinés de contrebande dans les prisons , habituellement utilisés par les détenus dans les activités intrigantes de la criminalité et de harcèlement des témoins en dehors des brouilleur de prison . Le développement , mais est contre l Autorité de régulation des communications ( BOCRA ) la position de Botswana sur l utilisation des [http //www.jammer-shop.com/fr/brouilleur-haute-puissance.html] brouilleurs de téléphone . " Nous ne pouvons pas simplement s asseoir et ne rien faire quand les prisonniers eux-mêmes la contrebande de téléphones dans les prisons et on nous dit les brouilleurs de téléphone sont illégales , a déclaré Seretse . " Ce n est pas le premier incident il ya des cas où les téléphones sont interceptés , mais il est nulle part dans la loi qui explique clairement que les téléphones ne doivent pas être interceptées, at-il ajouté . Seretse a proposé un budget de P20 millions qui sera utilisé pour les prisons informatisation . Le commissaire du Botswana des prisons colonel Silas Setlalekgosi a également défendu l achat de brouilleur de radar . http //my.mmosite.com/6617782/blog/item/brouilleur_de_telephone.html https //croudia.com/voices/show/6529590
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The Black Ship2001-2200 1801-2000 1601-1800 1401-1600 1201-1400 1001-1200 801-1000 601-800 401-600 201-400 1-200 関連ページ The Black Ship http //www.theblackship.com/ ドメイン逆引き情報より Domain Name THEBLACKSHIP.COM Created on 07-MAR-07 Expires on 08-MAR-13 Last Updated on 10-MAR-08 Administrative, Technical Contact Sousa, Brian echigo30@hotmail.com STI Shuppan 166-1-104 Yamate-cho Naka-ku Yokohama, Kanagawa 231-0862 JP 2001-2200 More than meets the eye as sumo stablemaster not turning Japanese http //www.theblackship.com/forum/japan-tabloid-news/2110-more-than-meets-eye-sumo-stablemaster-not-turning-japanese.html Shaved heads, liquor and ... sutras? 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OPERATION GERICHT -ゲリヒト作戦- 目次 ブリーフィング 全体マップ チケット設定 陣地 登場兵器 解説 史実 コメント ブリーフィング Am 21. Februar 1916 bricht am Frontabschnitt Verdun die Hölle los Aus tausenden Geschützen eröffnen die Deutschen das Feuer auf französische Positionen nördlich Verdun. Nach dem bisher heftigsten Trommelfeuer des Krieges stämmen die Deutschen aus ihren Stellungen heraus dem Feind entgegen. Die Franzosen versuchen die strategisch wichtigen Hügel um jeden Preis zu halten Hier kommt es zu besonders schweren Kämpfen. 1916年2月21日、ヴェルダンの最前線の『死の堤防』が決壊した。ドイツ軍はヴェルダン北部のフランス軍への攻撃を開始。これまでにない凄まじい砲撃後にドイツ軍はフランス軍陣地へ向かって前進した。フランス軍は戦略的に重要な丘を何としても守り切るべく防衛線を形成している。激しい戦いが今、ここで起きようとしている。 全体マップ チケット設定 陣営 比率(COOP) 減少速度(COOP) 100% (-%) 10 (-) 120% (-%) 10 (-) 陣地 コンクエストモード 陣地名 初期陣営 価値 白旗時間 確保時間 補足 Axis_Home_Base 0 - - フランス軍確保不可。 Allied_Home_Base 0 - - ドイツ軍確保不可。 Hill_West 34 10 10 German_Trench 34 10 10 French_Trench 34 10 10 Hill_East 34 10 10 French_Bunker 34 10 10 登場兵器 コンクエストモード 固定兵器 Mle1897 75mm野砲Mle1917 155mmカノン砲3インチ ストークス迫撃砲9.45インチ重塹壕迫撃砲 フライング・ピッグオチキス Mle1914 FK96 n.A. 7.7cm野砲sFH13 15cm榴弾砲42cm榴弾砲 ディッケ・ベルタグラナートヴェルファー16MG02MG08 ピックアップキット 将校キット砲兵将校キット(双眼鏡)迫撃砲兵キット 将校キット砲兵将校キット(双眼鏡)迫撃砲兵キット擲弾兵キット火炎放射器兵キット 解説 未編集 史実 未編集 コメント コメントは最新20件が表示されます。 (過去のコメントを参照) 名前 コメント すべてのコメントを見る
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1 男声合唱: 皇帝陛下は写真を撮らせる。皇帝陛下は写真を撮らせる。皇帝陛下は写真を撮らせる。皇帝陛下は!皇帝陛下は!(ハミング) (幕が開く。) 2 (アンジェルの写真スタジオ。部屋は奥に行くに従って狭くなっていて、左手にはがっしりした造りの窓、右手には幅広の寝椅子がある。部屋の側面は壁で、狭く短い通路を形成し、その端はドアになっている。中途半端な高さのニス塗りのテーブルの上に載せられた、電話が鳴る。) (左手から、お仕着せを着た使い走りの子供が現れ、受話器を取る。) 使い走り: ハイ、アトリエ・アンジェルです。どちら様でしょうか?(取り乱して)ど?ど?どちら様?(度を失って)呼んで参ります。(受話器を取り落とし、右手のドアの所まで走って、さっとドアを開け)ロメインさん!ロメインさん! (黒いリネンの上っ張りを着たアシスタントが、右手から現れる。) アシスタント: 俺をツンボだとでも思ってるのか? 使い走り: (吃りながら)電話に……出て下さい。 アシスタント: 俺に誰が用があるんだ? 使い走り: あなた宛じゃないです。 アシスタント: じゃあ、何で俺が出なきゃならないんだ? 使い走り: だって、だって……急いで電話に出て下さい! アシスタント: (近付いて、受話器を取り)こちらはアトリエ・アンジェルです。そちらはどなた様でしょうか?(すぐに落ち着きを失って)ど?ど?どなた様? 呼んで参ります。(大慌てで受話器を置き、右手に走り、大声で呼ぶ)マダム!マダム!マダム! (アンジェルが右手から現れる。スリムで、美しく、夢のような衣装で着飾っている。アシスタントは彼女に付き従う。) アンジェル: 私を呼ぶのには、そんな大きな声を上げなくてもいいのよ、ロメイン。お行儀が悪いこと。ここは兵舎じゃなくてよ。何か言いたいことがあるの?(アシスタントは深呼吸する)落ち着いて、落ち着いて。私の耳は世界一よ。ハエの囁きだって聞こえますからね。それで、一体どうしたの? アシスタント: (喘ぎながら)御自分で電話に出て下さい。 アンジェル: そのためにこの子を雇っているんでしょう? (彼女は戻ろうとする) アシスタント: こいつが私を呼んだんです。それで、私は、受話器を置いて。 アンジェル: (気付いて)二人とも震えているじゃないの! アシスタント: (使い走りを指さし)こいつも…… 使い走り: (アシスタントを指さし)ロメインさんも…… 使い走り/アシスタント: 二人とも震えている。 (アンジェルは意を決し―ニス塗りのテーブルの所まで歩いて―受話器を取り上げる。) アンジェル: こちらはアトリエ・アンジェルです。どちら様でしょう?(たちまち、はきはきとして)どちら様?はい、了解いたしましたわ。式部庁からの御用達。今は、わたくし本人が電話に出ておりますが……使用人達がのぼせ上がってしまったものですから。このような栄誉を受けて、わたくしの頭まで混乱しておりますわ。どのようにですって?わたくしがお願いしたと言うのですか?そのようなことをした憶えは御座いませんが。もう少し詳しく、お話願えませんでしょうか?誰かに盗聴されているようですわ。たくさんの声が!そこで話しているのはどなた?一体どなた?一体どなたなの?もしもし!こちらはアトリエ・アンジェル。あら、また繋がったようですわね。混線していたようですわ。 アシスタント/使い走り: 式部庁からの御用達?式部庁からの御用達?一体どういうことなんだろう?一体どういうことなんだろう? アンジェル: わたくしに? アシスタント/使い走り: 私達に? アンジェル: 十二分で!用意しておりますわ。 アシスタント/使い走り: ……分で!一体、一体どういうことなんだろう? アンジェル: (彼女はゆっくりと受話器を下ろす。アシスタントと使い走りは彼女のことを見守っている―気圧されたように)皇帝陛下が写真を撮りにみえられるのよ。 男声合唱: (ハミング) (間。) アンジェル: (気を取り直し)カメラ、照明!ちょっと待って、ロメイン!いつ私が、皇帝陛下のお写真を撮らせて頂けるように、お願いしたのかしら?一枚目の手紙に、二枚目の手紙、手紙の洪水ですって?私は一行だって書いてはいないのに!これは一体どういうことなのかしら? アシスタント: 皇帝陛下はあなたの撮った写真が欲しいんですよ。あなたはパリで有名になり、彼は彼の望みをあなたの望みに変える。皇帝と言うものは、自分が望むことを人から請願させるものです。皇帝は神の庇護を受けた専制君主なのですから。 アンジェル: 皇帝が私の所にやって来られる。皇帝陛下がこのスタジオに。これはきっと私の生涯で最良の時になるのよ。レンズの前の皇帝陛下。明日になれば、私のスタジオは大繁盛。私は女王様みたいに崇められる。私は有名になれる、有名によ!(アシスタントに)カメラは中央。(使い走りに)肘掛け椅子はそこ。(鏡の前で)私はどう見えるかしら?(スカーフを寝椅子から取り上げ、身に纏う)これではいけないわ。(彼女はそれを投げ捨て、別のを取り衝立に掛ける)こちらの方がいいわ。(アシスタントに)フィルムを取ってきて頂戴。すっかり準備しておかなくてはいけないわ。(アシスタント、右手に退場。使い走りに)肘掛け椅子の所に座って頂戴。ピントを合わせるのよ。(使い走りは肘掛け椅子に座る。フィルムを持って戻って来たアシスタントに)明かりが足りないわ!(アシスタントは窓のカーテンを高く挙げる)そのままで、よくてよ。(使い走りに)今まで、あなたは皇帝だったけど、坊や。今度は、また坊やに戻って、皇帝陛下。飛んで行って、皇帝が入られるのに、ドアがきちんと開いてるかどうか見てくるのよ。(アシスタントに)あなたは後ろに控えていて頂戴。私が合図したら、フィルムを持って来て、また戻って頂戴。リハーサルしてみましょう。呼び鈴が鳴るまで後、五分あるわ。 (遠くで、けたたましく呼び鈴の音。) 使い走り: 呼び鈴が鳴りました。 アシスタント: ああ、とても大きな音で。 (再びより大きな音で呼び鈴の音。) アンジェル: もう! 使い走り: またです! アシスタント: さっきより大きな音で! アンジェル: あれはきっと皇帝ですわ!私はここに立っていましょう。(アシスタントに)あなたはそこにいて!(使い走りに)お前は向こうにお行き!皇帝をお迎えするのよ。 (使い走りは左に退場。) 3 (外で、人声と足音の短いざわめきが起こり、急速に近づいてくる。外套を羽織った人の一群―五人の男、一人の女、一人の青年、テロの首謀者―が使い走りを引っ張って入ってくる。) テロの首謀者: (アンジェルとアシスタントにピストルを突き付け)誰が喚いているんだ?(一人また一人と、武器の狙いを定めながら)がたがた喚くんじゃない!(自分の同胞たちに)始めろ。時間は貴重だ。これは皇帝の血で贖われるんだ。 五人の共謀者: 皇帝の血で! テロの首謀者: 始めろ! 男声合唱(オーケストラボックスから): 皇帝の血で! (男の一人が後ろからアンジェルに飛びついて、彼女の手を背中に回して押さえつける、第二の男はアシスタントを取り押さえ、三番目は使い走りを同じように捕まえる。) アシスタント/使い走り: どうして? アンジェル: なぜ? テロの首謀者: (ピストルを彼女に向けて)お静かにマダム! アシスタント/使い走り/アンジェル: どうしようって言うの? テロの首謀者: あなた方にお許し願って、これから十五分ばかりあなた方の代役を務めさせていただきたいんですが、よろしいですかな?(彼は狙いを定める。アンジェルは黙り込む。アンジェルのと同じ様な、ゆったりとした衣装を着た女が立っている。男の一人と青年も上着を脱ぐ。女はアンジェルの前に立ち、男はアシスタントの前、青年は使い走りの前に立つ)マダムの許可が下りたぞ。(彼の同胞に)変装を仕上げろ。 偽アンジェル: (アンジェルに)あなたのスカーフがいるわ。 偽使い走り: (使い走りに)お前のジャケットをよこせ。 偽アシスタント: (アシスタントに)お前の上っ張りをもらうぞ。 偽アンジェル: スカーフを頂戴。 偽使い走り: ジャケットを頂戴。 偽アシスタント: 上っ張りを頂戴。 テロの首謀者: (ピストルを振り上げ)スカーフ!上っ張り!ジャケット! (三人を押さえている男たちは、それらを彼らから奪い、偽者たちに渡す。) 偽アンジェル: あなたの髪は分かれているわ。(彼女は髪を整える) 偽使い走り: お前は小帽子を被っている。(彼は使い走りの帽子を被る) 偽アシスタント: お前は巻き毛だ。(彼は髪をカールする) 偽アンジェル: 紅を差した唇。 偽使い走り: 髪が分けてある。 偽アシスタント: 弓なりの眉毛。 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント: 変装完了です。 テロの首謀者: 素晴らしい似せ方だ。(他の者に)違いが分かるか? 五人の共謀者: 全然、分かりません。ばっちりです。 男声合唱: ばっちりだ! (偽アンジェルと偽アシスタントがカメラの方へ行く。) テロの首謀者: 次はカメラだ。レンズを外せ! アンジェル: まあ、私のカメラを壊さないで。 テロの首謀者: (ピストルを持ち上げ)口を挟まないで、マダム。 アンジェル: それには触らないで。撮影のためにセットしてあるんですから。私は皇帝陛下を待っていますのよ。 テロの首謀者: (嘲笑って)我々も彼を待っているのさ。 アンジェル: あなた方、写真が撮れますの? テロの首謀者: 我々のやり方でね。我々が準備するのを見てるんですな。特別なやり方だが、結果は確実だ。 偽アンジェル: (カメラの後ろを見据え)ここは自由に開くの?(立ち上がって)武器をこちらへ。 (偽アシスタントが紙箱からピストルを取り出す、小さな足が付けられボタン付きのゴムチューブが付けられている。) テロの首謀者: それをこちらのマダムにお見せして。 アンジェル: それは何ですの? テロの首謀者: フィルムの代わりに、ピストルを写真の乾板のように寸分の狂いもなくセットする。カメラのファインダー越しの方が、うまく狙いを定められるからね。でもなきゃ、犠牲者を銃口の真ん前で、こんなにじっとさせておけますか? アンジェル: あなた方は私のスタジオで皇帝を暗殺しようと言うの? テロの首謀者: 御名答です、マダム。我々はあなたに敬意を表しましたよ。我々はあなたを選び出しました。我々は詳細にスパイし、我々のメンバーも選りすぐりました。背格好やら髪型やら細々したことまで見落としませんでした。あなたの知らない手紙も書きましたよ。式部庁宛にね。巷で噂されている、あなたの素晴らしい魅力についても、我々は忘れずに手紙の中で言及していますよ。ただ、厚かましくも、自画自賛になっていますがね。慎ましく付け加えさせていただきますと。 アンジェル: 何てひどい! テロの首謀者: パリで遊びほうけている皇帝を、どうやったら誘き出せるか?犯罪ノ陰ニ女アリ?電話では、あやうくあなた方に裏切られるところでした。だから我々は電話回線を妨害しました。私たちは見張っていました。すっかり用意していました。何週間も前からこの猟は始まっていたのですよ。ここで野獣はカメラマンのカメラに打ち倒され、断末魔の声をあげるのです。 偽アンジェル: (偽使い走りに)肘掛け椅子の所にお座り。狙いを定めるわ。 (偽使い走りは肘掛け椅子にかける。) アンジェル: 助けて!助けて! テロの首謀者: 彼を? アンジェル: 私を、私を!そんなことされたら、私はおしまいだわ。 テロの首謀者/五人の共謀者: やらなければならない。やらなければならないんだ。 テロの首謀者: 心臓のど真ん中を射当てるんだ。 五人の共謀者: あいつはくたばるんだ。 (偽アンジェルはカメラを黒い布で覆う。) テロの首謀者: みんな集まれ。この黒い布の上に、その下で待っているものの上に手を重ねるんだ。(皆言われたとおりにする)この、狙いの定められた一発の銃弾が、全ての者への合図となって、解放への叫びを上げるに違いないか? 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/五人の共謀者: 違いない! テロの首謀者: この、照準を合わせて発射される一撃が、全ての自由への門を開くことになると信じるか? 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/五人の共謀者: 信じる! テロの首謀者: この、必ず相手を仕留めることになる弾丸が、我々の同胞の最後の枷を弛めることになると言えるか? 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/五人の共謀者: 言える! 偽アンジェル: 私は暴君を撃ち殺すのよ。今日は、あいつの首が飛ぶの!我々は誓う!我々は誓う!我々は誓う、あいつはくたばる。 偽使い走り/偽アシスタント/テロの首謀者/五人の共謀者: 全ての者への合図だ、自由への門を開くのだ、我々の同胞の最後の枷を弛めるのだ。我々は誓う!我々は誓う!我々は誓う、あいつはくたばる。 男声合唱: 違いない!信じる!言える!我々は誓う!我々は誓う。我々は誓う、あいつはくたばる。 使い走り/アシスタント: カメラを壊さないで!私達を助けて!助けて下さい!私達を助けて下さい! アンジェル: カメラを壊さないで!私を助けて!助けて下さい!助けて下さい!カメラを壊さないで、私を傷付けないで、助けて下さい! テロの首謀者: (下がって)奴等を黙らせろ。 アンジェル: 助けて! (彼らはハンカチでアンジェル、使い走り、アシスタントに猿ぐつわを噛ませる。) テロの首謀者: (偽アンジェル、偽使い走り、アシスタントを指して)来い!こいつらだけにするんだ! (アンジェル、アシスタント、使い走り右手に連れ去られる。) テロの首謀者: (偽アンジェルに)待ってるぞ。手は震えていないか? 偽アンジェル: 大丈夫よ! テロの首謀者: 暴君の心臓を打ち抜くんだ。(他の者の後を追い―退場) 偽アンジェル: 窓のカーテンを下ろして。(皮肉っぽく)私には明かりはいらないわ。私の弾丸は暗やみでも自分の道を見つけられるから。(偽アシスタントはカーテンを下ろす)これが、人の入れ換えを完璧にする、正しい明かりよ。 (外で呼び鈴が鳴る。) 偽アシスタント: あいつが来た。 偽アンジェル: 下がってなさい。私はここにいるわ。 偽使い走り: 僕は行ってきます。(左手に退場) 偽アンジェル: 皇帝をお迎えして頂戴! (初めに、偽使い走りに案内されて、二人の警官が現れる。) 男声合唱: 布の下に。黒い布の下に。発射を待ち構えているのは、発射を待ち構えているのは、解放への合図となるもの、自由への門を開くもの、我々の同胞の最後の枷を弛めるもの、暴君の心臓を打ち抜くもの。 警官1: マダム―警視総監の命により、皇帝陛下の安全の確認に参りました。あのお方の御来場の前に、スタジオと人の捜査を行わなければなりません。この命令には進んで従って頂けるよう、お願い致します。(警官2に)部屋を捜索しろ、俺はこの人達の尋問を行う。(偽アンジェルの前で)お許し下さい、マダム!(彼は彼女のボディチェックを行う―下がって)どうも!(偽アシスタントに) お前は何者だね? 偽アシスタント: マダム・アンジェルのアシスタントです。 警官1: (ボディチェックを行う)どうも!(偽使い走りに)お前は? 偽使い走り: マダム・アンジェルの使い走りです。 警官1: (ボディチェックを行う)どうも。(警官2に)何か見つけたか? 警官2: 何もありません。 警官1: (アンジェルに)武器を隠したりしていませんか? (偽アンジェルは首を横に振る) 警官2: (黒い布を持ち上げようとして)この布の下は? 警官1: (布を下げて)写真用のカメラだ。(アンジェルに)これで充分です。 男声合唱: 布の下に。黒い布の下に。 (二人の警官は左手のドアの所定の位地に付き、外に向かって深々と頭を下げる。) 4 (皇帝―明るい色の平服を着た、慎ましやかな様子の紳士―と、その付き人―フロックコートを着て、シルクハットを被り、白いちょび髭を生やした高官―が入ってくる。皇帝は少し離れた所からアンジェルのことをじろじろと見る。偽アンジェルは彼を正面から見据える。皇帝は彼女に近寄る。偽アンジェルは彼の手に接吻しようとする。) 皇帝: 僕はただのムッシュー。敬意を表されるべきなのはあなたの方ですよ、マダム。(彼は彼女の手に接吻する) 偽アンジェル: (秘かに嘲りを込めて)何て寛大な! 皇帝: がっかりなされたのでは? 偽アンジェル: なぜ、がっかりしなくてはいけませんの? 皇帝: あなたは皇帝の写真を撮るおつもりだったのでしょう? 偽アンジェル: (驚いて)写真をお撮りにならないおつもりですか? 皇帝: 皇帝としては撮られたくないのです。普通の人間として、他の人たちと一緒に通りを歩いているような、他の誰彼と同じような者として撮られたいのです。 偽アンジェル: (笑って)他の誰彼と同じように、わたくしのカメラの前でじっとしていて下されば、きっと最高の写真になりますわよ。 皇帝: そういう風に私に好意を寄せてくれるとありがたい。(周りを見回し)ここはどこですか? 偽アンジェル: ブールバールの遙か上です。 皇帝: (窓に歩み寄り)パリはどこですか? 偽アンジェル: (移動しながら)下に沈み込んでいます。 皇帝: (窓のカーテンを傍らに押しやり)このパリの眺めは、なんて素敵なんだ。巨大なアスパラガスのように聳え立つ、エッフェル塔。モンマルトル!ムーランルージュ!夜になればもっと面白くなるんだ。パリ!パリ!下に沈み込んでいる。あそこに見えるのは廃兵院の丸屋根。あそこにはナポレオンが葬られている。彼はもう死んだ。死んでしまったのだ。(アンジェルの所に戻り、彼女にぐっと迫り)私はナポレオンの様な目には遭いたくない。お解りかなマダム? 偽アンジェル: わたくしに理解をお望みなのですか、ムッシュー? 皇帝: ムッシューは切に望んでおります。(彼と彼女が目と目を合わせている間に、彼は後ろで彼の付き人に身振りで合図を送ってみせる。付き人は気付くが、ためらっている。語気を強めて)ムッシューは切に、切に望んでおります。(付き人は二人の警官に指図して、遠くへ行かせる。二人は左手に出て行く。皇帝は振り返り、まだそこにいる付き人を見る。彼は足を踏みならす。それからアンジェルに)私達は見られている。 偽アンジェル: どこから見られていると言うのですか? 皇帝: 壁中の紳士淑女の写真ですよ。これは誰なのですか?ここに並べられ、固定された者達の真実の姿を説明して下さい。(右手の壁の一枚の写真に歩み寄り)この線の細い顔の持ち主は誰ですか? 偽アンジェル: (彼の横で、不確かに)誰か男の人ですわ。 皇帝: おそらく女性でしょう。今となっては、区別できる人がいるでしょうか?(次の写真を眺め)この写真には迷い無く言うことができる。胸が服から飛び出そうになってるのがその証拠だ。この美しい御婦人の名は? 偽アンジェル: 名前は失念いたしましたわ。 皇帝: (他の肖像写真の前で)これは素っ裸だ。何とも大胆だが、これができるのも肉体の均整がすっかり整えられているからでしょう。魅力的な姿です。この美神は何者ですか? 偽アンジェル: さる上流階級の御夫人ですわ。 皇帝: 失敬!訊ねないでおきましょう。(次のものの前で)ワンちゃんだ!ちっちゃな、かわいい動物、見ていると子供に返ったような気分になる。あなたは動物はお好きですか? 偽アンジェル: (熱狂的に)動物には夢中ですわ。 皇帝: 優しい心をお持ちなんですね。なんて素敵なんだ。(それから、とても急いで左手へ向かいながら)こちらの壁は何を見せてくれるのかな?(抑えた声で付き人に)君、席を外してくれたまえ! 付き人: それはできかねますが…… 皇帝: それを余は命じるのじゃ!(付き人左手へ退場。さらにいそいそと、写真を見ていきながら)人物写真はどれも賞賛に値します。あなたは人のタイプの選りすぐりを揃えている。私はこの調和を乱すのではないでしょうか? 偽アンジェル: (躍起になって)何をするにしても混乱は避けられませんわ! 皇帝: 私は壁の顔との競争には敗れることでしょう。私は恐れています、マダム。私は恥を恐れているのです。 偽アンジェル: おやめになるのですか? 皇帝: 私は臆病過ぎるんです。(皇帝は彼女をひざまずかせずしっかりと抱き締める。切実な様子で)だから、見る者はなしで。二人きりにして下さい。(彼女を放して)誰かに顔を見ていられていると、僕がこうしていたいというようにはできないですから。マダムがお決めになって下さい。(彼は窓から顔を背ける) 男声合唱: 布の下に。黒い布の下に。 偽アンジェル: (偽アンジェルは偽アシスタントから偽使い走りに視線を走らす。二人は頷いて右手に去っていく。退場)私達、二人きりですわ。 (皇帝は振り返る。) 5 偽アンジェル: あそこの肘掛け椅子の所でお撮りになるよう、お願いいたします。 皇帝: (そこへ向かう途中、彼女の前で立ち止まって)僕の責任は大きい? 偽アンジェル: それはもう、大き過ぎるくらいですわ。 皇帝: あなたに気付くのが遅かったから? 偽アンジェル: 遅かったですわ。でも、遅過ぎはしませんわ! 皇帝: もっと早く来るべきだった。でも、あなたがこんなにも美しいとは、あなたの言葉からは知ることができなかったのです。 偽アンジェル: 今から一枚の写真で、これまでの怠慢の償いをして頂きますわ。 皇帝: それで勘定は合うだろうか? 偽アンジェル: ちょうど余さずに。 皇帝: でも、僕への報酬はどうなる? 偽アンジェル: 何のための? 皇帝: 僕が皇帝をあなたに紹介したことに対して。これは安くはないですよ。諸候への支払いはいかに致しましょう、マダム? 偽アンジェル: 撮影の後で、ムッシュー。まだ、時間がおありなら。 皇帝: 時間はあるでしょう、マダム。肘掛け椅子で? 偽アンジェル: 肘掛け椅子で。 皇帝: (歩き回り―肘掛け椅子の背もたれに腰掛けて)クッションには座らない。また、パレードみたいになってしまうから。こんな風に座ってみよう。 偽アンジェル: ピントを合わせ直しますわ。(彼女はカメラを合わせ始める) 皇帝: 僕は僕のための写真が欲しいんだ。一人の人間を、僕と言う人間を、思い出させてくれる写真を。僕は、戦争と平和の間で決断を迫られ自問する時に、この写真を見るだろう。どうして、こんなことを国民が望むはずがあるだろうか?国民はきっと、緑の野原や歩き回る家畜達、でなければ渦を巻く小川にほの見える魚を釣ろうと釣り糸を垂らすことの方を好むはずだ。僕には、人は殺せない。 偽アンジェル: (布の陰から姿を現し) こちらの準備はよろしいですわ。では…… 皇帝: 座り心地が悪い。背もたれが当たるんだ。やっぱり下に座る。でも、それでは写真が撮れないかな? 偽アンジェル: ちょっと時間を頂ければ、充分ですよ…… 皇帝: (既に肘掛け椅子に腰を下ろし)もう、我慢しきれないのでは? 偽アンジェル: ずっと、この時を待っていたのですから。それはこの数秒間よりも、ずっと長くかかっておりますもの。 (皇帝は煙草入れを胸ポケットから取り出し煙草を抜き取る。彼女はカメラをセットし直す) 皇帝: 一本の煙草は、とてもいい気晴らしになる。あなたはどう思います? 偽アンジェル: (はっと見上げて)それのケースはどこから出しました? 皇帝: (ポケットにケースをしまい)この心臓の上のところ。どうして、そんなことを聞くんです? 偽アンジェル: (彼の側に来て)私が聞いたのは、服が皺になっていましたからですわ。上着を幅広に折り返させて頂きたいのですが。(彼女はジャケットの左側を折り返す) 皇帝: この方がよく見える? 偽アンジェル: 写真にはよろしいですわ。 皇帝: 明かりは充分ですか?もう、黄昏時だ。僕はどれぐらい、棒みたいにかちこちになって、じっと座っていなきゃならないのかな? 偽アンジェル: このカメラにはフラッシュがありますわ。 皇帝: びっくりさせられるのでは? 偽アンジェル: すぐにお解りになりますわ! 皇帝: ピントを外さないと、確信していますか? 偽アンジェル: 射撃手が的に命中させるように、狙いは外しませんわ。 皇帝: ブラヴォー! 偽アンジェル: 三つ数えます。 男声合唱: 皇帝陛下は写真を撮らせる! 皇帝: ブラヴォー! 偽アンジェル: それから私はシャッターを切ります! 男声合唱: 皇帝陛下は写真を撮らせる! 皇帝: 私は落ち着いているよ。(彼はすっかりくつろいだ様子になっている) 偽アンジェル: (偽アンジェルはバルブをしっかり握り数え始める)……一……二…… 皇帝: (それを遮って)待って、マダム!(立ち上がる) 偽アンジェル: 立ち上がらないで! 皇帝: 役の交代を、お許し願いたい。僕がカメラマンになって、マダムが座る。 偽アンジェル: 何をしたいのですか? 皇帝: 僕はあなたの写真を撮りたい。 偽アンジェル: どうして? 皇帝: そんな気分だからだ。 偽アンジェル: でも、そんなの子供じみていますわ! 皇帝: 僕は自分の気分には従うことにしています。それ以外、僕に命令できるものがありますか?我々にはひざまずかねばならないものがあります。神とか気分とか、人が呼ぶものに。それが馬鹿げたことでしょうか? 偽アンジェル: そんなこと不可能ですわ! 皇帝: そんなに難しい? 偽アンジェル: そんなこと不可能ですわ。あなたは私のカメラを壊してしまいますもの。そんなこと不可能ですわ。そんなこと不可能ですわ。 皇帝: 僕は薄のろじゃないんだ!僕はとても飲み込みが早いんだ。あなたが教えてくれればいい。あなたがピントを合わせたんだ。このバルブは僕が持とう! 偽アンジェル: バルブには触らないで。 皇帝: あなたは肘掛け椅子に座って、最初に僕が押す。いけませんか、マダム? 偽アンジェル: 私、座れませんわ。眩暈がしてしまいますもの、考えるだけで……皇帝陛下が…… 皇帝: 皇帝は忘れなさい、僕が彼を忘れたように。ムッシューがマダムの撮影を行うのです。それも、今すぐに! 偽アンジェル: 決断に固執してはいけませんわ。 皇帝: 不可避ですよ、マダム。肘掛け椅子があなたを待っています。 偽アンジェル: 私は用意ができていません。私は疲れきっていますもの。 皇帝: 今のあなたは、とても混乱しているとは思えないほど、美しい。あなたの写真を私は大切にとっておこう、パリの一つだけのみやげとして。 偽アンジェル: まあ、私のカメラを乱暴にしないで。まあ、壊さないで。私をそっとしておいて。私は落ち着かなくてはいけないわ。まだうまくいきませんの。その間に、あなたが座っていて下さい。 皇帝: レディーファーストですよ。 偽アンジェル: 馬鹿馬鹿しいわ、エチケットなんて! 皇帝: 用意はいいですか? 偽アンジェル: あなたの後でなら。 皇帝: (バルブを指さして)じゃあ、感光板は無駄にしてしまおう。あなたが僕の言うことに従わないというのなら、このままバルブを押しますよ。 偽アンジェル: (彼を引き止めようとしながら)従いますわ。でも、私の鼓動が落ち着くまで待って下さい。 皇帝: 待ちましょう。 偽アンジェル: (気まずそうな笑いを浮かべ)驚いただけで、心臓がこんなにどきどきするなんて。捕まって、篭の格子の向こう側で羽をばたつかせている小鳥みたいですわ。心臓にこんな、人を狼狽させるような、途方もない力があるだなんて。私は右左をはっきりさせなくてはならないのに、まだふらふらしていますわ。(彼女は途方にくれ、黙り込む) 皇帝: 興奮して喋れないのですか?では、黙っていましょう。僕が三つ数えるのから始めて、写真を撮って、いつまで? 偽アンジェル: (囁く)いつまで…… 皇帝: ほら、いつまで? 偽アンジェル: 私が止めるまで。 皇帝: 用意!(彼はバルブを持つ)はい一、はい二……はい…… 偽アンジェル: (さっと立ち上がり―彼に駆け寄る)私の心臓、私の心臓が!私の心臓の音を聞いて!人の心臓がこんなにも恐ろしく鳴るものなのかしら?触ってみなきゃ駄目ですわ。手を貸して。心臓がこんなに強烈に暴れ回っているのを感じます? 皇帝: (彼女を見て―しばらく沈黙の後)今は僕の心臓の方が、もっとどきどきしてきているよ。 偽アンジェル: 私と同じくらい速く? 皇帝: そうだと思う。 偽アンジェル: どこで鳴っているの?(彼女は彼の胸に手を置く) 皇帝: ここ。(彼は彼女の手に自分の手をぎゅっと押しつける) 偽アンジェル: 感じないわ、固いケースがあるだけ。 皇帝: (彼は煙草のケースをポケットから取り出し床に投げ捨てる)まだ心臓までの道は遮られているかい? 偽アンジェル: 今は自由になっていますわ! 皇帝: アンジェル、アンジェル。(彼は彼女にキスしようとする) 偽アンジェル: (彼の脇をすり抜け)まずは写真! 皇帝: 何のための写真? 偽アンジェル: 私が欲しいの、これ以上のことを私が提供しなければならないのなら。肘掛け椅子はそこにありますわ。ムッシューは決定しなければなりません。 皇帝: (頷いて)あなたは私の移り気の神の不意を突く。もう、彼等は逃げてしまった。アデュー、天の神々よ。ここにはこの世の喜びがあるのだ。マダム、僕は座ります。 偽アンジェル: やっと座って頂けるのですね、私が望んだように。 皇帝: 今からはあなたがいいと言うまで、死人みたいにじっとしてるよ。 偽アンジェル: 今度は神にもうまくはいかせないでしょう。 皇帝: でも女神だったら! 偽アンジェル: (バルブを持って)気を付けて下さい、ムッシュー!数えますよ、一……数えますよ、二……数えま…… (左手のドアがさっと開かれる。付き人が急いで入ってくる。) 6 男声合唱: (ハミング) 付き人: 県警からの報告であります。陰謀が発覚致しました。家宅捜索で証拠品が押収されております。近辺に潜んでいると思われる不審人物の追跡が行われております。県警長官からの緊急の要請です。適切な処置が施されるまでは、スタジオを離れないように。この街区一体は既に包囲されております。全住民に対する、最高に厳重な監視が予定されております。十分後には警察が到着致します。 (皇帝は肘掛け椅子から立ち上がり、ぞんざいな身振りで合図する。付き人、退場。偽アンジェルは硬直したようになって立っている。) 皇帝: 驚いたのですか?僕は慣れてますよ。これはとても人気のあるスポーツです。人間狩り。時には爆弾が破裂することもある。とうの昔に廃れてしまった、月並みなやり方のね。暗殺の分野で何か新しく発明されたものがあるなら、その気晴らしに僕は感謝したいくらいですよ。(偽アンジェルはみじろぎもしない。彼女の前で)あなたはチョークみたいに真っ白だ。ここで爆弾が破裂して、ビロードのような肌を損ねるのが怖いのですか、マダム?怖がらないで下さい。スタジオに危険はありませんよ、僕が保証します。ですが、僕達には後、十分しか残されていません。これでは撮影にも恋にも時間が足りないのでは? 偽アンジェル: (やっとの思いで)時間は充分ですわ。 皇帝: (彼女を引っ張って)恋に? 偽アンジェル: (彼から逃れて)撮影に。 皇帝: それじゃあ時間は充分とは言えない。 偽アンジェル: どちらにも充分ですわ。まず、あなたがお座りになって。 皇帝: それを聞いて僕はがっかりですよ。 偽アンジェル: 私の言うことを聞いて頂ければ、もっと時間はできますわ。 皇帝: あなたがそう言ってくれると、僕は大変嬉しいです。 偽アンジェル: 肘掛け椅子へどうぞ。(彼をそこへ導く) 皇帝: (座って)これが永遠に続くんだ。 偽アンジェル: (カメラの後ろで)またピントを合わせなくてはいけませんわ。(彼女は黒い布の陰に入って見えなくなる) 皇帝: もっと早くできませんか? 偽アンジェル: もうカウントしませんわ…… 皇帝: うっとうしい一二三はなし。 偽アンジェル: (姿を見せ)……それからバルブを押します。(彼女はバルブをつかむ) 皇帝: (立ち上がり、彼女に駆け寄って、その手をつかみ)なんてきれいなんだ、アンジェル!あなたの瞳は頬を染める波打つ血の海の中を、漂う二つの黒い月だ。こんな混乱の中にある婦人を、僕は見たことがなかった。写真を!魔法のようなあなたの写真を!(彼は彼女を肘掛け椅子に導き抑え込む)すぐに僕のモデルになって。 偽アンジェル: あなたは言いましたわ、あなたが最初に……? 皇帝: (彼女に覆いかぶさり)あなたの唇の微笑むのを見ていると、そんな約束はとても守れません。最初に、あなたの写真を、永遠の想い出に。(カメラに駆け寄る)ピントは合っている? 偽アンジェル: (行きつ戻りつしながら)私には合っていませんわ。 皇帝: 僕の方を見て! 偽アンジェル: 私を助けて。私、とてもふらふらしているの。 皇帝: (彼女に歩み寄り、彼女の頭を両手で抱え込む)じゃあ頭を背もたれに載せて。 偽アンジェル: (彼に抱きついて)あなたを愛しているのに、落ち着いて座ってなんかいられる? 皇帝: (膝を折りアンジェルにキスをする)愛し合おうよ、アンジェル。愛し合おうよ、アンジェル。愛し合おうよ、アンジェル。 偽アンジェル: 一千回のキスで愛し合うことを誓いましょう。(皇帝を先程の写真撮影と同じ姿勢になるように立たせる)写真の後でなら、私はあなたに全てを許しますわ。 皇帝: (彼女をじっと見て)あなたは嘘をついている。(立ち上がる) 偽アンジェル: (バルブを取ろうとして)私たちは愛し合って、幸福の内に死んでいくのよ。 皇帝: これは喜劇だ。あなたはただの眩暈のするカメラマン。 偽アンジェル: (口ごもりながら)一枚の写真を、あなたの想い出に。 皇帝: どこの店でも、あなたは買うことができるじゃないですか。正面でも横顔でも。平服、制服、帽子、王冠。僕は市場に出回っているけれど、あなたはそうじゃない。だから僕は是が非でも、あなたをこの肘掛け椅子に押さえつける。僕が写真を撮る。(彼女を肘掛け椅子の所に連れ戻す)喋らないで、動かないで。僕がこれを押す。(カメラに歩み寄る)もうやけだ……(偽アンジェルは肘掛け椅子から離れる)……あっ。 偽アンジェル: (彼のそばで)もう一度キスして!(肘掛け椅子に向かい)それからよ!(彼を肘掛け椅子に押しやりカメラの後ろへ行こうとする)それからよ! 皇帝: (彼女を引き止め)どこへ行く? 偽アンジェル: 写真撮影。 皇帝: ここで写真を撮るのは、僕だ。(彼女を肘掛け椅子に押しやり、カメラに向かう) 偽アンジェル: (彼にしがみつき)私がやるのよ、撮影は。(再び彼を肘掛け椅子に押しやり、カメラに向かう) 皇帝: 僕がやるんだ、撮影は。 偽アンジェル: 私がやるの。私がやるの。私が!私が!私が!私が!私が!私が!私が写真を撮るのよ。私が写真を撮るのよ。愛する人の写真を。愛する人の写真を。ああ!ああ!ああ! 皇帝: 僕がやる。僕がやる。僕が!僕が!僕が!僕が!僕が!僕が写真を撮るんだ。僕が写真を撮るんだ。パリの想い出に。パリの想い出に。想い出に。アンジェル!アンジェル!アンジェル!アンジェル! 7 付き人: (左手から、急いで入って来て)県警長官からの新たな報告であります。陰謀の痕跡はここ、アトリエ・アンジェルまで続いております。ただちにマダム・アンジェルの部屋の全てについて、家宅捜索に取りかからねばなりません。外では二人の警察官に命令が出されています。同時に、警察の総力部隊が召集されております。 男声合唱: (ハミング) 皇帝: (落ち着いて)待つとしよう。(付き人、退場。アンジェルに)こちらは待てない。人がここに入ってくる。最初は二人、それから二十人、それから浜の真砂のごとくね。(偽アンジェルは肘掛け椅子から立ち上がる)これを妨げられるだろうか?皇帝でも自分の人生だけは支配できない。これが僕の主張です。 偽アンジェル: 警察が来るの? 皇帝: 今やパリの夢は消え行こうとしている。僕が抗議している前で、鉄の門が閉ざされていく。ブールバールからモンマルトルへそぞろ歩きすることもないままに。今やパリの夢は消え行こうとしている。 男声合唱: (ハミング) 皇帝: (とても落ち着いて)僕はナポレオンのように死ぬんだ。これは哀れではないかね? (偽アンジェルはしばらくためらってから、蓄音機の所へ行き、レコードを載せてかける。) 8 (今や偽アンジェルは、ただひたすら気付かれずに逃げ去る方法を、考え出そうとしている。) 皇帝: こんな時に音楽なんて。 偽アンジェル: (誘いかけるように)これはアンジェルのタンゴよ。(彼女は右手のドアと左手のドアに目をやる。それから左手のドアに駆け寄って閉める。) 皇帝: 何をしてるの? 偽アンジェル: ドアを閉めたの。 皇帝: なぜ? 偽アンジェル: 私達が愛し合っている時に警察が入ってきて、驚かされないようによ。 皇帝: (熱狂的に)最後の最後の時になって、やっと許してくれるのかい? 偽アンジェル: 幸福に酔いしれましょうよ! 皇帝: (笑って)写真撮影はなしの無条件降伏? 偽アンジェル: (身を投げ出し、抱きついて)愛し合うだけよ。愛し合うだけよ。 皇帝: 最後の最後の時になって、やっと許してくれるのかい!アンジェル! 偽アンジェル: (彼女は彼を寝椅子に押しやり)愛してるわ! 皇帝: (彼は倒されて)おいで! 偽アンジェル: (彼の腕から逃れて)待って。 皇帝: 君は今、どこにいるの? 偽アンジェル: 覗こうとするものじゃないわ、服を脱いでいるのよ! (彼女は彼を押さえつけ、その上にクッションを積み上げ、彼をすっかり覆ってしまう。皇帝はじっとしている。彼女は右手のドアに駆け寄り、さっと開ける。すぐにテロの首謀者、偽アシスタント、偽使い走り、共謀者達が中に入ってくる。) テロの首謀者: (ほとんど囁くように)皇帝はどこだ? 偽アンジェル: あのクッションの下よ。 テロの首謀者: 死んでるのか? 偽アンジェル: 失敗よ!我々は見つかったのよ。我々は屋根から逃げなければならないわ。 五人の共謀者: 我々は負けたんだ。我々は逃げなければならない。警察は我々を追跡している。我々は逃げ去らなければならない。 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/テロの首謀者: 警察が来る。警察が全ての通りを遮断している。我々は負けたんだ。奴等は我々を追跡している。 偽アンジェル: 変装を解きましょう。 (偽アシスタントと偽使い走りが変装を解く。彼女はカラフルなベールを投げ捨てる。左手からノックの音。) 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/テロの首謀者/五人の共謀者: 戸を叩いているぞ!あれは何だ? 偽アンジェル: もう警察が? 偽アンジェル/偽使い走り/偽アシスタント/テロの首謀者: さあ逃げるんだ! (皆右手へ退場) 9 (すぐに、右手から本物のアンジェル、本物のアシスタント、本物の使い走りが入ってくる―猿ぐつわのハンカチを取り去って、ノックする。) アンジェル: (一目、皇帝を見やって)まだクッションの下にいるわ!あなたは上っ張りを着て!スカーフを付けなくちゃ。(彼女はいそいそと身繕いする)スタジオが変わったように見えてはいけないわ。私やあなた達が疑われるかもしれないもの。(アシスタントに)あなたは後ろに下がっていて!(使い走りに)あなたは戸を開けて。(ノックの音が高くなる)待って!誰かがバルブに触るかもしれないわ。私が弾を発射しておくわ。この喧噪の中じゃあ、爆音も聞こえないもの! (ドアを叩くノックの音は、ハンマーで叩いているような大きな音にまで、高まっている。彼女はバルブを押すと、煌めく閃光が箱から噴出する。) (アンジェルは使い走りに合図する。使い走りは左手のドアを開ける。付き人が―壮麗な礼服を着た士官達の先頭になって―入って来る。警官がそれに続く。) 皇帝: (クッションの中から出てきて、座ったまま朦朧として)今のは何だ?(息を吸い込み)火薬か? アンジェル: (愛らしく)マグネシウムですわ。露光を調べましたの。明かりが微弱なようですわ。(アシスタントに)もっと感度のいいカメラを!(使い走りに)カーテンを開けて!(バックで軍隊の大行進が始まり、これが終わりまで続く。) (アシスタントはカメラを脇に寄せ、衝立てから別のカメラを出し、中央に据える。使い走りは窓を開く。) 皇帝: (不思議そうに、アンジェルをじっと見て)あなたはアンジェル? アンジェル: 陽光の中では違って見えまして? 皇帝: 何て変わって見えるんだろう!(士官達に)じゃあ、私は皇帝? 士官達: (サーベルを振り回し)我々は我らの命を賭けて暗殺者から守った。我々は我らの命を賭けて暗殺者から守った。 皇帝: (立ち上がり)では皆で写真を撮るとしよう!(彼はゆっくりと肘掛け椅子の所まで行き、腰を下ろす) 男声合唱: 皇帝陛下は写真を撮らせる。皇帝陛下は写真を撮らせる。皇帝陛下は。皇帝陛下は。皇帝陛下は…… (士官達はバックで行進を続けパレードを繰り広げる。) 皇帝: 用意はいいか?(アンジェルは同意の意味で頭を下げる)私もだ。(座ったままじっとしている) アンジェル: (バルブをつかみ、叫ぶ)一……二……(士官達は撮影の間敬礼をする。警官は直立不動の姿勢を取る。彼女はバルブを押す)……三! 男声合唱: 皇帝陛下は写真を撮らせる。 (速やかに幕が降りる。) 1 Männerchor Der Zar läßt sich photographieren. Der Zar läßt sich photographieren. Der Zar läßt sich photographieren. Der Zar! Der Zar! (Summen) (Vorhang auf.) 2 (Das Atelier Angéle für Photographie. Spitzwinklig zieht sich der Raum zur Tiefe, hat links das mächtige Fenster, rechts einen breiten Diwan.Auf beiden Seiten vorn weichen die zurück, so entstehen schmale, kurze mit Türen an den Enden. Auf einem halbhohen Lacktisch klingelt das Telefon.) (Von links kommt der livrierte Boy und hebt den Hörer auf.) Der Boy Hier Atelier Angéle. Wer dort? (in Verwirrung geratend) Wer? Wer? Wer? (fassungslos) Ich werde rufen. (er läßt den Hörer fallen und läuft nach der Tür rechts, die er aufreißt) Romain! Romain! (Der Gehilfe, in schwarzem Leinenkittel, tritt rechts heraus.) Der Gehilfe Hältst du mich für taub? Der Boy (stammelnd) Am Telefon… Sie müssen sprechen. Der Gehilfe Wer fragt nach mir? Der Boy Sie ruft man nicht. Der Gehilfe Warum muß ich denn kommen? Der Boy Weil dort, weil dort… beeilen Sie sich doch zum Telefon! Der Gehilfe (geht hin, nimmt den Hörer) Hier Atelier. Wer ist denn dort? (sofort verliert er seine Ruhe) Wer ist? Wer ist? Wer ist? Ich werde rufen. (er legt den Hörer schleunigst hin, stürmt nach rechts, rufend) Madame! Madame! Madame! (Angéle kommt von rechts schlank, shön, mit einiger Phantastik gekleidet. Der Gehilfe folgt ihr.) Angéle Man schreit nicht so bei mir, Romain. Sie haben peinliche Manieren. Sie bewegen sich in keiner Kaserne. Was haben Sie mir zu sagen? (der Gehilfe holt tief Atem) Leise, leise. Ich habe die besten Ohren der Welt, ich höre Fliegen wispern. Was fällt denn vor? Der Gehilfe (ausbrechend) Sie müssen selbst zum Telefon. Angéle Das Amt des Boy. (sie will sich umwenden) Der Gehilfe Der Boy rief mich. Mir fiel der Hörer weg. Angéle (aufmerksam) Ihr zittert beide! Der Gehilfe (auf den Boy weisend) Der Boy… Der Boy (auf den Gehilfen weisend) Romain… Der Boy/Der Gehilfe Wir beben doch. (Angéle entschließt sich — tritt an den Lacktisch — nimmt den Hörer auf.) Angéle Hier Atelier Angéle. Wer dort? (sofort lebhaft) Wer? Nein, ich verstehe. Das Hofmarschallamt. Nun bin ich selbst am Telefon… Die Erregung der Angestellten. Diese Ehre verwirrt auch meine Fassung. Wie? Ich hätte eine Bitte ? Nie hätte ich gewagt. Sprechen Sie nicht mehr? Da ist doch wer in der Leitung. Viele Stimmen! Wer redet immer hinein? Wer ist den dort? Wer ist den dort? Halloh! Hier Atelier Angéle. Jetzt sind wir wieder verbunden. Wir waren getrennt. Der Gehilfe/Der Boy Das Hofmarschallamt? Das Hofmarschallamt? Was soll das bedeuten? Was soll das bedeuten? Angéle Zu mir? Der Gehilfe/Der Boy Zu uns? Angéle In zwölf Minuten! Ich werde bereit sein. Der Gehilfe/Der Boy Minuten. Was soll das, was soll das bedeuten? Angéle (sie senkt langsam den Hörer, Gehilfen und Boy ansehend — überwältigt) Der Zar läßt sich photographieren. Männerchor (Summen) (Stille.) Angéle (sich aufraffend) Den Apparat, Beleuchtung! Halt Romain! Wann hatte ich den Zaren zur Aufnahme eingeladen? Mit einem Brief und noch einem Brief, einer Flut von Briefen? Nicht eine Zeile habe ich geschickt! Was heißt denn das? Der Gehilfe Er wünscht ein Bild von Ihnen. Sie sind in Paris und er verwandelt seinen Wunsch in Ihren Wunsch. Ein Zar läßt immer sich bitten auch wo er begehrt, denn er ist Herrscher von Gottes Gnaden. Angéle Er kommt zu mir, der Zar ins Atelier. Das wird die schönste Stunde meines Lebens sein einen Zaren vor der Linse. Und morgen wird mein Atelier gestürmt. Ich werde gefeiert wie eine. Ich werde berühmt, berühmt! (zum Gehilfen) Den Apparat in die Mitte. (zum Boy) Den Sessel dorthin. (vor dem Spiegel) Wie seh ich aus? (einen Schal vom Diwan nehmend und sich umtuend) Das ist nicht gut. (sie wirft ihn weg, faßt einen anderen, der über einem Wandschirm hängt) So müßte ich gefallen. (zum Gehilfen) Hol die Kassette. Wir müssen alles vorbereiten. (Gehilfe rechts ab. Zum Boy) Nimm in dem Sessel Platz. Ich stelle vorher ein. (der Boy setzt sich in dem Sessel. Zum Gehilfen, der mit der Kassette kommt) Mehr Licht! (Gehilfe zieht Fenstervorhänge hoch) So kann es bleiben. (zum Boy) Jetzt warst du Zar, mein Boy. Nun bist du wieder Boy, mein Zar. Und wehe dir, wenn du die Tür nicht weit genug vor dem Zaren öffnest. (zum Gehilfen) Sie bleiben noch da hinten. Wenn ich winke, bringen Sie mir dir die Kassette und ziehn sich zurück. Wir wollen es probieren. Wenn es in Minuten klingelt. (Draußen heftige Klingel.) Der Boy Es hat geklingelt. Der Gehilfe Ja, ganz laut. (Erneutes, noch stärkeres Klingeln.) Angéle Schon jetzt! Der Boy Schon wieder! Der Gehilfe Und noch lauter! Angéle Das ist der Zar! Ich stehe hier. (zum Gehilfen) Sie bleiben dort! (zum Boy) Du gehst hinaus! Empfange den Zaren. (Boy links ab.) 3 (Dann entsteht draußen kurzer Lärm von Stimmen und Schritten, der sich rasch nähert, ein Rudel Menschen in Mänteln — fünf Männer, eine Frau, ein halbwüchsiger Junge und der — dringt ein, den Boy mit sich schleppend.) Der Anführer (mit vorgehaltenem Revolver gegen Angéle und den Gehilfen) Wer schreit? (von einem zum anderen zielend, die Waffe senkend) Man soll nicht schreien! (zu seinen Leuten) Fangt an. Die Zeit ist kostbar. Sie wird mit eines Zaren Blut bezahlt. Fünf Verschwörer Mit eines Zaren Blut! Der Anführer Fangt an! Männerchor (im Orch.) Mit eines Zaren Blut! (Ein Mann springt hinter Angéle und hält ihre Arme auf dem Rücken fest, ein zweiter sich des Gehilfen, ein dritter faßt der Boy auf gleiche Weise.) Der Gehilfe/Der Boy Wie? Angéle Warum? Der Anführer (den Revolver auf sie richtend) Leiser Madame! Der Gehilfe/Der Boy/Angéle Was wollen Sie? Der Anführer Von Ihnen die Erlaubnis, Sie in der nächsten Viertelstunde vertreten zu dürfen. Bewilligen Sie? (er zielt. Angéle verstummt. Die Frau steht in einem losen Gewande, dem Angéles ähnlich, da. Ein Mann und der Halbwüchsige sind. Die Frau stellt sich vor Angéle hin, der Mann vor den Gehilfen, der vor den Boy) Madame erlaubt. (zu seinen Leuten) Vollendet die Verkleidung. Die falsche Angéle (zu Angéle) Ich brauche deinen Schal. Der falsche Boy (zum Boy) Ich trage deinen Jacke. Der falsche Gehilfe (zum Gehilfen) Ich nehme deinen Kittel. Die falsche Angéle Gib her den Schal. Der falsche Boy Gib her die Jacke. Der falsche Gehilfe Gib her den Kittel. Der Anführer (Revolver hebend) Schal! Kittel! Jacke! (Die Männer, die die drei halten, nehmen ihnen die Sachen weg und reichen sie den anderen.) Die falsche Angéle Du bist gescheitelt. (sie frisiert sich) Der falsche Boy Du hast ein Käppi. (er setzt des Boys Käppi auf) Der falsche Gehilfe Und du hast Locken. (er lockert seine Mähne) Die falsche Angéle Geschminkte Lippen. Der falsche Boy Das Haar gescheitelt. Der falsche Gehilfe Gewölbte Brauen. Die falsche Angéle / Der falsche Boy /Der falsche Gehilfe Vollendet die Maske. Der Anführer Vorzügliche Kopien. (zu den anderen) Bemerkt ihr einen Unterschied? Fünf Verschwörer Wir finden keinen. Es ist gelungen. Männerchor Gelungen! (Falsche Angéle und falscher Gehilfe treten zum Apparat.) Der Anführer Und jetzt den Apparat. Die Linse weg! Angéle Ach schonen Sie meinen Apparat. Der Anführer (Revolver hoch) Piano Madame. Angéle Sie dürfen ihn nicht berühren. Er ist zur Aufnahme eingestellt. Ich erwarte den Zaren. Der Anführer (mit Hohngelächter) Auch wir erwarten ihn. Angéle Können Sie photographieren? Der Anführer Auf uns’re Art. Sehn Sie unsere Vorkehrungen. Von besonderer Art, doch vollen Erfolg versprechend. Die falsche Angéle (hinterm Apparat visierend) Ist die Öffnung frei? (sich aufrichtend) Gib her die Waffe. (Der falsche Gehilfe nimmt aus einem Pappkarton eine Pistol, die auf einem kleinen Gestell montiert ist und am Drücker einen Gummischlauch.) Der Anführer Zeig das Madame. Angéle Was ist das? Der Anführer Statt der Kassette ein Pistol und genau so empfindlich wie eine photographische Platte. Kann man besser zielen, als durch das Rohr des Apparates. Hält ein Opfer jemals so still, wie vor dieser Öffnung? Angéle Sie wollen in meinem Atelier den Zaren ermorden? Der Anführer Erraten Madame. Wir gaben Ihnen die Ehre. Wir haben uns für Sie entschieden. Wir haben spioniert und uns’re Leute gesiebt. Passend nach Größe, Haaren, Details. Wir haben auch die Briefe geschrieben, von denen Sie nichts wissen. Ans Hofmarschallamt. Wir vergaßen nicht zu erwähnen, daß Ihnen große Liebenswürdigkeit nachgesagt wird, obwohl es unbescheiden war, sich selbst zu rühmen. Das wir galant hinzu. Angéle Schändlich! Der Anführer Wie lockt man einen Zar, der sich in Paris ? Cherchez la femme? Am Telefon sie uns fast verraten. Drum haben die Verbindung wir gestört. Wir passen auf. sind wir. Seit Wochen schon geht die Jagd. Hier verröchelt das Wild im Schulß aus dem Photographenkasten. Die falsche Angéle (zum falschen Boy) Nimm Platz im Sessel. Ich stelle ein. (Der falsche Boy setzt sich in den Sessel.) Angéle Erbarmen! Erbarmen! Der Anführer Mit ihm? Angéle Mit mir, mit mir! Ich bin ruiniert, wenn das geschieht. Der Anführer/Fünf Verschwörer Es muß geschehen. Es muß geschehen. Der Anführer Es trifft ihn mitten ins Herz. Fünf Verschwörer Er stirbt. (Die falsche Angéle bedeckt den Apparat mit dem schwarzen Tuch.) Der Anführer Tretet heran. Vereinigt die Hände auf diesem schwarzen Tuch (man tut es) und dem was darunter lauert. Soll dieser wohlgezielte Schluß Signal für alle werden, die nach Befreiung lechzen? Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Fünf Verschwörer Er soll! Der Anführer Muß dieser scharfgezielte Schuß hier fallen, um allen das Tor der Freiheit zu öffnen? Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Fünf Verschwörer Er muß! Der Anführer Kann dieser unausweichlich gezielte Schuß die letzten Fesseln unsrer Brüder lösen? Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Fünf Verschwörer Er kann! Die falsche Angéle Ich töte den Tyrannen. Noch heute fällt sein Haupt! Wir schwören! Wir schwören! Wir schwören, er stirbt. Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Fünf Verschwörer Signal für alle werden, das Tor der Freiheit , die letzten Fesseln unsrer Brüder lösen. Wir schwören! Wir schwören! Wir schwören, er stirbt. Männerchor Er soll! Er muß! Er kann! Wir schwören! Wir schwören. Wir schwören, er stirbt. Der Boy/Der Gehilfe O schonet unsern Apparat! Erbarmen für uns! O habt Erbarmen! O habt Erbarmen für uns! Angéle O schonet meinen Apparat! Erbarmen für mich! O habt Erbarmen! O habt Erbarmen! O schonet meinen Apparat, so schonet mich, o habt Erbarmen! Der Anführer (zurücktretend) Macht jene stumm. Angéle Erbarmen! (Man verbindet mit Taschentüchern Angéle, dem Boy und dem Gehilfen den Mund.) Der Anführer (auf die falsche Angéle, den falschen Boy und Gehilfen weisend) Kommt! Laßt sie allein! (Angéle, Gehilfen und Boy werden rechts.) Der Anführer (zur falschen Angéle) Wir warten. Deine Hand? Die falsche Angéle Ruhig! Der Anführer Triff den Tyrannen ins Herz. (er folgt den andern — ab) Die falsche Angéle Verhängt die Fenster. (ironisch) Ich brauche kein Licht. Meine Kugel findet auch im Dunkel ihren Weg. (der falsche Gehilfe hat die herabgelassen) Das ist die richtige Beleuchtung, um die Vertauschung der Personen gründlich zu vollenden. (Es klingelt draußen.) Der falsche Gehilfe Er kommt. Die falsche Angéle Bleib im Hintergrund. Ich stehe hier. Der falsche Boy Ich gehe. (links ab) Die falsche Angéle Empfang den Zaren! (Zuerst erscheinen zwei Kriminalbeamte, den falschen Boy mit sich führend.) Männerchor Dort unter dem Tuch. Dort unter dem schwarzen Tuch. Lauert der Schuß, lauert der Schuß, der das Signal zur Befreiung gibt, der das Tor zur Freiheit öffnen soll, der die letzten Fesseln unsrer Brüder löst, der den Tyrannen ins Herz trifft. 1. Beamter Madame — auf Anordnung des haben wir für die Sicherheit des Zaren zu bürgen. Vor seinem Eintritt wir eine Durchsuchung des Ateliers und der Personen vornehmen. Wir bitten Sie, sich diesem Zwange bereitwillig zu fügen. (zum 2. Beamten) Kontrollieren Sie den Raum, ich vollziehe die Leibesvisitation. (vor der falschen Angéle) Gestatten Sie, Madame! (er betastet sie — zurücktretend) Danke! (zum falschen Gehilfen) Wer sind Sie hier? Der falsche Gehilfe Gehilfe bei Madame Angéle. 1. Beamter (betastet ihn) Danke! (zum falschen Boy) Du? Der falsche Boy Boy bei Madame Angéle. 1. Beamter (betastet ihn) Danke. (zum 2. Beamten) Nichts gefunden? 2. Beamter Nichts. 1. Beamter (zu Angéle) Sind Waffen versteckt? (die falsche Angéle schüttelt den Kopf) 2. Beamter (will das schwarze Tuch lüften) Unter diesem Tuch? 1. Beamter (schlägt es nieder) Der photographische Apparat. (zu Angéle) Wir sind zufrieden. Männerchor Dort unter dem Tuch. Dort unter dem schwarzen Tuch. (Die beiden Beamten postieren sich bei der Tür links und verbeugen sich tief nach draußen.) 4 (Der Zar, unauffälliger Gentleman in hellem und sein Begleiter Respektsperson mit weißem Zipfelbart, in Gehrock und Zylinder — kommen. Der Zar mustert in einiger Entfernung Angéle. Die falsche Angéle will ihm entgegen. Der Zar kommt ihr zuvor. Die falsche Angéle will ihm die Hand küssen.) Der Zar Ich bin Monsieur, die Ehre meinerseits, Madame. (er küßt ihr die Hand) Die falsche Angéle (mit verstecktem Hohn) Wie gnädig! Der Zar Sind Sie enttäuscht? Die falsche Angéle Warum soll ich enttäuscht sein? Der Zar Sie wollten ja den Zaren photographieren? Die falsche Angéle (erschrickt) Wollen Sie mir nicht zur Aufnahme sitzen? Der Zar Nicht als Zar. Als Mensch, der auf den Straßen geht mit anderen Menschen, die alle seinesgleichen sind. Die falsche Angéle (lächelnd) Das wird das beste Bild, wenn Sie sich still wie jedermann vor meiner Kamera verhalten. Der Zar Sie sollen Ihre Freude an mir haben. (sich umblickend) Wo sind wir hier? Die falsche Angéle Hoch überm Boulevard. Der Zar (zum Fenster tretend) Wo ist Paris? Die falsche Angéle (überleitend) Versunken in der Tiefe. Der Zar (schiebt einen Fenstervorhang beiseite) Wie ist diese Aussicht auf Paris. Der Eiffelturm, der wie ein Riesenspargel. Montmartre! Moulin rouge! Bei Nacht noch interessanter. Paris! Paris! Versunken in der Tiefe. Und dort das Ei der Kuppel vom Invalidendom. Da ruht Napoleon. Der ist nun tot, ganz tod. (zu Angéle , dicht vor ihr) Ich möchte nicht in diesem Augenblick Napoleon sein. Verstehen Sie das Madame? Die falsche Angéle Wünschen Sie, daß ich begreife, Monsieur? Der Zar Monsieur wünscht dringend. (während er seine Augen in ihre Augen versenkt, vollführt er hinterrücks winkende Gesten nach seinem Begleiter. Der Begleiter bemerkt, zögert. Nachdrücklich) Monsieur wünscht dringender. (der Begleiter bedeutet die beiden Kriminalbeamten, sich zu entfernen. Die beiden links ab. Der Zar blickt sich um und sieht den noch anwesenden Begleiter. Er stampft mit dem Fuß auf. Dann zu Angéle) Wir haben Zuschauer. Die falsche Angéle Wo sehen Sie? Der Zar An allen Wänden die Bilder von Herren und Damen. Wer sind sie? Erklären Sie mir die Galerie der Wirklichkeit, die sie hier fixierten. (er tritt vor eine Photographie an der rechten Wand) Wer ist der Träger dieses linienzarten Kopfes? Die falsche Angéle (nehben ihm, unsicher) Das ist ein Mann. Der Zar Vielleicht ein Weib. Wer kann das heute unterschieden? (das nächste Bild betrachtend) Vor diesem Bild hab’ ich keine Zweifel. Der Ansatz eines Busen überrennt das Kleid. Wie heißt die schöne Dame? Die falsche Angéle Mir entfiel der Name. Der Zar (vor einem anderen Bildnis) Und diese hier ist splitterfasernackt. Wahrhaftig kühn, doch , weil der Körper vollendet ebenmäßig aufgebaut. Bezaubernde Figur. Wer ist die Venus? Die falsche Angéle Eine Dame der Gesellschaft. Der Zar Pardon! Ich fragte nicht. (vor dem nächsten) Ein Hund! Ein kleines, liebes Tier, das wie ein Kind mich anblickt. Lieben Sie die Tiere? Die falsche Angéle (fanatisch) Mit Inbrunst auch die Tiere. Der Zar Sie haben Gemüt. Wie reizend. (dann sehr eilig nach links hinübergehend) Was zeigt die andre Wand? (halblaut zum Begleiter) Verschwinden Sie! Der Begleiter Ich bitte… Der Zar und ich befehle! (der Begleiter links ab. Die Bilderreiche rascher abschreitend) Jedes Portrait ist bewunderungswürdig. Sie haben die Elite menschlicher Charaktere versammelt. Werde ich nicht das Ensemble stören? Die falsche Angéle (heftig) Reif zur Zerstörung ist alles! Der Zar Ich werde unterliegen in diesem Wettstreit mit den Köpfen an der Wand. Ich fürchte mich, Madame. Ich fürchte die Blamage. Die falsche Angéle Sie wollen nicht? Der Zar Ich bin zu feige. (der Zar verhindert sie am Kniefall und hält sie fest. Eindringlich) Dann ohne Zeugen. Wir werden allein sein. (sie loslassend) Wenn man mir aufs Gesicht sieht, kann ich mich nicht halten wie ich will. Madame entscheidet (er steht abgewandt gegen das Fenster) Männerchor Dort unter dem Tuch. Dort unter dem schwarzen Tuch. Die falsche Angéle (die falsche Angéle sieht vom falschen Gehilfen zum falschen Boy. Diese nicken und entfernen sich nach rechts. Ab) Wir sind allein. (Zar dreht sich um.) 5 Die falsche Angéle Ich bitte dort im Sessel Platz zu nehmen. Der Zar (Zar auf dem Wege dahin vor ihr stehenbleibend) Wie groß wird meine Schuld? Die falsche Angéle Zu groß ist schon die Schuld. Der Zar Weil ich so spät zu Ihnen finde? Die falsche Angéle Spät, doch nie zu spät! Der Zar Ich hätte früher kommen sollen, doch konnt’ ich nicht aus Ihren Worten lesen, daß Sie so sind. Die falsche Angéle Jetzt büßen Sie mit einem Bild für das. Der Zar Geht dann die Rechnung auf? Die falsche Angéle Glatt und ohne Rest. Der Zar Doch wie wird mir vergütet? Die falsche Angéle Wofür? Der Zar Daß ich den Zaren Ihnen präsentierte. Das ist nicht billig. Wie bezahlt man Fürsten, Madame? Die falsche Angéle Nach der Aufnahme, Monsieur, wenn Ihnen noch Zeit bleibt. Der Zar Wir haben Zeit, Madame. Im Sessel? Die falsche Angéle Im Sessel. Der Zar (schlendert hin — setzt sich auf die Sessellehne) Doch nicht auf dem Polster. Das wieder nur Parade. Ich sitze so. Die falsche Angéle Ich stelle anders ein. (sie beginnt den Apparat zu richten) Der Zar Ich will ein Bild von mir, das mich erinnert an einen Menschen, der ich bin. Ich werde es ansehn, wenn ich über Krieg und Frieden bestimmen soll und werde fragen Warum wollen das die Völker? Wäre ich Volk, mir grüne Felder und wimmelnde Herden lieber, oder am strudelnden Bach die Angel werfen nach schimmernden Fischen. Ich könnte keinen Menschen töten. Die falsche Angéle (unterm Tuch hervortauchend) So ich bin fertig. Jetzt… Der Zar Ich sitze nicht bequem. Die Lehne drückt mich. Ich will doch unten sitzen. Sonst ist das Bild gefährdet. Die falsche Angéle Ein Augenblick genügt mir… Der Zar (sitzt schon im Sessel) Verlieren Sie schon die Geduld? Die falsche Angéle Ich habe lang auf diesen Augenblick gewartet. Es geht um mehr als um Sekunden. (er zieht ein Zigarettenetui aus der Brusttasche und entnimmt eine Zigarette. Sie stellt den Apparat von neuem ein) Der Zar Mit einer Zigarette bekommt es mehr Bewegung. Wie denken Sie? Die falsche Angéle (rasch aufblickend) Wo tragen Sie denn das Etui? Der Zar (er steckt das Etui wieder ein) Hier auf dem Herzen. Warum fragen Sie? Die falsche Angéle (tritt zu ihm) Ich fragte, weil es Falten gibt. Ich möchte den Rock breit aufgeschlagen. (sie klappt die linke die Jacketseite zurück) Der Zar Sieht das denn schön aus? Die falsche Angéle Es ist schön für Photographie. Der Zar Genügt des Licht? Es ist ja Dämmerung. Wie lang muß ich sitzen stock–steif–still? Die falsche Angéle Ich habe Blitzlicht in der Kamera. Der Zar Werd’ ich erschrecken? Die falsche Angéle Das wird sich finden! Der Zar Sie glauben fest, ich werde gut getroffen? Die falsche Angéle Ich treffe wie der Schütze seine Scheibe. Der Zar Bravo! Die falsche Angéle Ich zähle bis drei. Männerchor Der Zar läßt sich photographieren! Der Zar Bravo! Die falsche Angéle und dann drück ich los! Männerchor Der Zar läßt sich photographieren! Der Zar Ich sammle mich. (er verhält sich ganz ruhig) Die falsche Angéle (die falsche Angéle faßt den Ball und biginnt zu zählen) … eins… zwei… Der Zar (vollführt eine abwehrende Bewegung) Halt, Madame! (erhebt sich) Die falsche Angéle Steh’n Sie doch nicht auf! Der Zar Erlauben Sie, daß wir die Rollen tauschen Ich bin der Photograph, und Madame sitzt. Die falsche Angéle Was wollen Sie? Der Zar Ich wünsche Sie zu photographieren. Die falsche Angéle Warum? Der Zar Weils eine Laune ist. Die falsche Angéle Das ist doch kindlich! Der Zar Ich pflege meinen Launen zu gehorchen, denn wer befiehlt mir sonst? In jedem von uns will etwas niederknien. Vor Gott, vor Launen, wie man’s nennen will. Ist das so närrisch? Die falsche Angéle Es ist unmöglich! Der Zar Ist es denn gar so schwer? Die falsche Angéle Es ist unmöglich. Sie würden meinen Apparat zerstören. Es ist unmöglich. Es ist unmöglich. Der Zar Ich bin kein Tölpel! Ich bin sehr gelehrig, wenn Sie mich unterweisen. Sie haben eingestellt. Ich nehme diesen Ball! Die falsche Angéle Den Ball nicht berühren. Der Zar Ich drücke erst, wenn Sie im Sessel sitzen. Darf ich bitten, Madame? Die falsche Angéle Ich kann nicht sitzen. Mir würde schwindeln, wenn ich bedenke… daß der Zar… Der Zar Vergessen Sie den Zaren, wie ich ihn vergaß. Monsieur macht eine Aufnahme von Madame und das im Augenblick! Die falsche Angéle Sie dürfen nicht bei dem Entschluß beharren. Der Zar Unweigerlich, Madame. Der Sessel erwartet Sie. Die falsche Angéle Ich bin nicht vorbereitet. Ich bin müde und abgespannt. Der Zar Jetzt sind Sie schön wie nie in der Verwirrung. Ihr Bild will ich bewahren, einziges Souvenir de Paris. Die falsche Angéle Ach schonen Sie meinen Apparat. Ach schonen, ach schonen Sie mich. Ich muß mich sammeln. Es gelingt noch. Sitzen Sie mir inzwischen. Der Zar Erst die Dame. Die falsche Angéle Lächerlich Etiquette! Der Zar Sind Sie bereit? Die falsche Angéle Nach Ihnen. Der Zar (mit Bewegung zum Ball) Dann bleibt die Platte leer. Ich drücke den Ball, wenn Sie mir nicht gehorchen. Die falsche Angéle (inh zurückhaltend) Ich tut es. Doch warten Sie, bis sich mein Blut beruhigt. Der Zar Ich warte. Die falsche Angéle (mit gequältem Lächeln) Wie ein Herz doch klopfen kann, wenn es überrascht ist. Wie ein gefangener Vogel hinter Käfigstäben die Flügel schlägt. Hat denn ein Herz so ungeheure Macht, den Menschen umzuwerfen. Ich muß mich stützen rechts und links und taumle doch. (sie verstummt hilflos) Der Zar Erregt Sie nicht die Sprache? Wir wollen schweigen. Bei drei beginne ich und zähle bei der Aufnahme bis? Die falsche Angéle (gehaucht) Bis… Der Zar Nun, wie lang? Die falsche Angéle bis ich verbiete. Der Zar Fertig! (er hält den Ball) Nun eins, nun zwei… Nun… Die falsche Angéle (springt auf — läuft zu ihm) Mein Herz, mein Herz! Hören Sie doch mein Herz! Hat je ein Herz so fürchterlich geschlagen? Sie müssen. Geben Sie die Hand. Spürten Sie schon ein Herz so übermächtig toben? Der Zar (sieht sie an — nach einer Pause) Jetzt klopft auch mein Herz stärker. Die falsche Angéle Rasch wie meins? Der Zar Ich glaube ja. Die falsche Angéle Wo pocht es? (sie legt die Hand auf seine Brust) Der Zar Hier. (er preßt die Hände mit seiner fest) Die falsche Angéle Ich fühle nichts, nur die harte Dose. Der Zar (er zieht die Zigarettendose aus der Tasche und schleudert sie auf den Boden) Versperrt sie noch den Weg zum Herzen? Die falsche Angéle Jetzt liegt es frei! Der Zar Angéle, Angéle. (er will sie küssen) Die falsche Angéle (sie entschlüpft ihm) Erst das Bild! Der Zar Was für ein Bild? Die falsche Angéle Das ich verlange, wenn ich mehr gewähren soll. Da ist der Sessel. Monsieur soll entscheiden. Der Zar (nickt) Sie überrumpeln meine launenhaften. Schon fliehen sie. Adieu, ihr Himmlischen. Es bleibt das irdische. Madame, ich sitze. Die falsche Angéle Endlich sitzen Sie, so wie ich wünschte. Der Zar Und halte nun still bis sie mich wecken wie einen Toten. Die falsche Angéle Das wird einem Gott nicht gelingen. Der Zar Doch einer Göttin! Die falsche Angéle (den Ball nehmend) Achtung Monsieur! Ich wieder eins… Ich zähle wieder zwei… Ich zähle wie–… (Die Tür links wird aufgerissen. Der Begleiter tritt rasch ein.) 6 Männerchor (Summen) Der Begleiter Nachricht von der Polizeipräfektur. Komplott ist aufgedeckt. Haussuchung hat Material geliefert. Man ist auf der Spur verdächtiger Personen, die sich hier verbergen. Dringende Bitte des Polizeipräfekten, das Atelier nicht zu verlassen, bis entsprechende Maßnahmen durchgeführt sind. Man umzingelt den. Schärfste Kontrolle sämtlicher Bewohner wird hier vorgenommen. In zehn Minuten kommt Polizei. (Der Zar hat sich aus dem Sessel erhoben, winkt mit lässiger Geste. Begleiter ab. Die falsche steht wie versteinert.) Der Zar Erschraken Sie? Ich bin’s gewohnt. Ein Sport, der sehr beliebt ist. Menschenjägerei. Mal kracht eine Bombe. Die übliche Methode, langweilig längst. Erfindet Neues auf dem Gebiet des Attentats, ich wäre dankbar für die Abwechslung. (die falsche Angéle rührt sich nicht. Vor ihr) Sie sind ja weiß wie Kreide. Angst, Madame, daß hier die Bombe platzt und diesen sammetreichen Teint verdirbt? Keine Furcht, hier bin ich sicher, das Atelier ist , doch bleiben uns nur zehn Minuten. Ist das nicht zu wenig für Photographie und Liebe? Die falsche Angéle (sich aufraffend) Die Zeit genügt. Der Zar (will sie an sich ziehen) Für Liebe? Die falsche Angéle (entwindet sich ihm) Für Photographie. Der Zar Die Zeit ist knapp. Die falsche Angéle Sie genügt für beides. Sitzen Sie mir erst. Der Zar Das wäre Diebstahl an dem schönsten Glück. Die falsche Angéle Es wird noch größer, wenn Sie sich vorher meinem Willen fügen. Der Zar Was Sie verheißen, klingt so wunderbar. Die falsche Angéle Zum Sessel. (sie führt ihn hin) Der Zar (setzt sich) Es dauert ewig. Die falsche Angéle (hinterm Apparat) Ich muß doch zielen. (sie verschwindet unter dem schwarzen Tuch) Der Zar Geht es nicht rascher? Die falsche Angéle Ich zähle nicht mehr… Der Zar Lästiges Eins-zwei-drei. Die falsche Angéle (auftauchend) … und drücke den Ball. (sie nimmt ihn) Der Zar (steht auf, eilt zu ihr, faßt ihre Hände) Wie sind Sie, Angéle! Zwei schwarze Monde schwimmen Ihre Augen in Wogen Bluts, das diese Wangen färbt. Ich sah noch keine Frau in solchem Aufruhr. Ein Bild! Ein Bild, das diesen Zauber bannt! (er führt sie zum Sessel und drückt sie nieder) Sitzen Sie mir schnell. Die falsche Angéle Gilt nicht Ihr Wort, daß Sie zuerst…? Der Zar (sich über sie beugend) Nichts hat Bestand, wo diese Lippen lachen. Erst ihr Bild zum ewigen Gedenken. (er läuft zum Apparat) Ist eingestellt? Die falsche Angéle (sich hin und her bewegend) Es trifft mich nicht. Der Zar Zu mir den Blick! Die falsche Angéle Helfen Sie mir. Ich bin so ungeschickt. Der Zar (tritt vor sie, hält ihren Kopf zwischen seinen ) So drücken Sie den Kopf auf die Lehne. Die falsche Angéle (umschlingt ihn) Wie kann ich ruhig sitzen, wenn ich liebe? Der Zar (sinkt in die Knie und küßt Angéle) Wir wollen uns lieben, Angéle. Wir wollen uns lieben,. Wir wollen uns lieben, Angéle. Die falsche Angéle Mit tausend Küssen versprechen wir uns Liebe. (sie richtet den Zaren in derselben Stellung wie vorher zum Photographieren auf) Ich will dir alles gewähren nach dem Bilde. Der Zar (starrt ihr nach) Sie betrügen. (springt auf) Die falsche Angéle (will den Ball nehmen) Wer liebt, stirbt. Der Zar Das ist Komödie. Sie bleiben Photograph im Taumel noch. Die falsche Angéle (stammelnd) Ein Bild, das mich erinnert. Der Zar Das könnten Sie in jedem Laden kaufen. En face und im Profil. Zivil, in Uniform. In Hut, mit Krone. Ich bin im Handel, doch Sie sind rar. Und müßt ich Sie an diesen Sessel. Ich will das Bild, (er hat sie in den Sessel zurückgeführt) kein Wort, keine Regung. Ich drücke (er tritt an den Apparat) blindlings… (die falsche Angéle verläßt den Sessel) … ab. Die falsche Angéle (bei ihm) Noch einen Kuß! (zum Sessel strebend) Und dann! (Sie drängt ihn in den Sessel und will zum Apparat zurück) Und dann! Der Zar (hält sie fest) Wohin? Die falsche Angéle Photographieren. Der Zar Wenn einer hier photographiert, bin ichs. (er sie in den Sessel, will zum Apparat) Die falsche Angéle (umschlingt ihn) Ich bins, der photographiert. (wieder drückt sie ihn in den Sessel und will zum Apparat) Der Zar Ich bins, der photographiert. Die falsche Angéle Ich bins. Ich bins. Ich! Ich! Ich! Ich! Ich! Ich! Ich will das Bild. Ich will das Bild. Lieber, das Bild. Lieber, das Bild. O Gott! O Gott! O Gott! Der Zar Ich bins. Ich bins. Ich! Ich! Ich! Ich! Ich! Ich will das Bild. Ich will das Bild. Das will Souvenir de Paris. Das will Souvenir de Paris. Das Souvenir. Angéle! Angéle! Angéle! Angéle! 7 Der Begleiter (tritt rasch von links ein) Vom Polizeipräfekten neue Nachricht. Die Spuren der Verschwörung führen hier ins Atelier Angéle. Es soll sofort zur Durchsuchung aller Räume bei Madame Angéle geschritten werden. Die beiden Polizeibeamten draußen haben den Befehl. Indessen ist die gesamte Polizeimacht alarmiert. Männerchor (Summen) Der Zar (ruhig) Man wartet. (Begleiter ab. Zu Angéle) Man wird nicht warten. Man wird hier eindringen. Erst sind es zwei, dann zwanzig, dann wie Sand am Meer. (die falsche Angéle erhebt sich aus dem Sessel) Kann ich’s verhindern? Über alles soll ein Zar gebieten, nur nicht über sein Leben. Denn ich bin ein Prinzip. Die falsche Angéle Kommt Polizei? Der Zar Nun stirbt der Traum Paris. Eiserne Tore fallen zu, die mich verwahren. Kein Bummel mehr in Boulevards nach Montmartre. Nun stirbt der Traum Paris. Männerchor (Summen) Der Zar (sehr ruhig) Tot bin ich wie Napoleon. Ist das nicht jämmerlich? (Die falsche Angéle, nach einigem Zögern, geht zum Grammophon, legt eine Platte auf, setzt an.) 8 (Die falsche Angéle hat es jetzt nur noch darauf abgesehen, sich unbemerkt aus dem Staube zu machen.) Der Zar Musik in diesem Augenblick. Die falsche Angéle (verführerisch) Der Tango Angéle. (sie blickt nach der Tür rechts, nach der Tür links. Dann sie nach der Tür links und schließt ab.) Der Zar Was tuen Sie? Die falsche Angéle Ich schloß die Tür. Der Zar Warum? Die falsche Angéle Die Polizei soll uns nicht überraschen, wenn wir uns lieben. Der Zar (leidenschaftlich) Gewährung noch im letzten Augenblick? Die falsche Angéle Wir werden selig sein! Der Zar (lachend) Bedingungslos und ohne Photographie? Die falsche Angéle (sie wirft sich an ihn und umschlingt ihn) Nur Liebe. Nur Liebe. Der Zar Gewährung noch im letzten Augenblick! ! Die falsche Angéle (sie drängt ihn gegen den Diwan) Geliebter! Der Zar (er läßt sich fallen) Komm! Die falsche Angéle (befreit sich aus seinen Armen) Erwarte mich. Der Zar Wo bleibst du? Die falsche Angéle Du sollst nicht sehen, wenn ich mich entkleide! (Sie drückt ihn nieder und häuft Kissen auf ihn, die ihn fast verdecken. Der Zar liegt still. Sie nach der Tür rechts, reißt sie auf Sofort treten der Anführer, der falsche Gehilfe, der falsche Boy und die Verschwörer heraus.) Der Anführer (fast geflüstert) Wo ist der Zar? Die falsche Angéle Dort unter Kissen. Der Anführer Getötet? Die falsche Angéle Mißlungen! Wie sind entdeckt. Wir müssen fliehen über die Dächer. Fünf Verschwörer Wir sind verloren. Wir müssen fliehen. Die Polizei ist uns auf der Spur. Wir müssen entfliehen. Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Der Anführer Polizei kommt. Polizei sperrt alle Straßen. Wir sind verloren. Sie sind uns auf der Spur. Die falsche Angéle Legt die Verkleidung ab. (Der falsche Gehilfe und der falsche Boy tun es, sie selbst wirft den bunten Schleier ab links wird geklopft.) Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Der Anführer/Fünf Es klopft! Was ist das? Die falsche Angéle Schon die Polizei? Die falsche Angéle/Der falsche Boy/Der falsche Gehilfe/Der Anführer Schnell fort! (alle ab rechts) 9 (Sofort kommen von rechts die echte Angéle, der echte Gehilfe und der echte Boy — sich die umgebundenen Taschentücher abstreifend, klopfen.) Angéle (mit kurzem Blick nach dem Zaren) Noch unter Kissen! Zieht eure Kittel an! Hier ist der Schal. (sie kostümiert sich hastig) Es darf nichts in meinem Atelier verändert sein. Man würde mich und euch verdächtigen. (zum Gehilfen) Du bist im Hintergrund! (zum Boy) Du machst die Tür auf. (Klopfen immer lauter) Halt! Es wer an den Ball rühren. Ich löse noch den Schuß. In diesem Lärm verschwindet der Knall! (Hier hat sich das Klopfen gegen die Tür zu donnerndem Hämmern gesteigert. Sie drückt auf den Ball, ein feuriger Strahl fährt aus dem Kasten.) (Angéle winkt dem Boy. Der Boy öffnet links. Der Begleiter — an der Spitze prächtig uniformierter Offiziere — dringt ein. Polizisten folgen.) Der Zar (hat sich aus den Kissen herausgewühlt, sitzend, benommen) Was war das? (er zieht die Luft ein) Pulver? Angéle (liebenswürdig) Magnesium. Ich prüfte die Belichtung. Zu schwach. (zum Gehilfen) Den schärferen Apparat! (zum Boy) Die Vorhänge auf! (Im Hintergrund großer Truppenaufmarsch bis zum Schluß.) (Der Gehilfe rollt den Apparat beiseite und schiebt aus einem Wandschirm einen anderen in die Mitte. Der Boy macht das Fenster frei.) Der Zar (betrachtet verwundert Angéle) Sind Sie denn Angéle? Angéle Jetzt bei Tageslicht! Der Zar Wie das verändert! (zu den Offizieren) Bin denn ich der Zar? Offiziere (die Säbel schwingend) Den wir mit unserm Leben vor den Meuchelmördern schützen, den wir mit unserm Leben vor den schützen. Der Zar (sich erhebend) Dann machen wir das Bild! (er geht langsam nach dem Sessel und läßt sich nieder) Männerchor Der Zar läßt sich photographieren. Der Zar läßt sich photographieren. Der Zar. Der Zar. Der Zar… (Offiziere marschieren in den Hintergrund und stellen sich in Parade auf.) Der Zar Sind Sie bereit? (Angéle verneigt sich zustimmend) Ich auch. (er sitzt still) Angéle (faßt den Ball, ruft) Eins… Zwei… (die Offiziere salutieren während der Aufnahme. Die Polizisten stehen stramm. Sie drückt den Ball) … Drei! Männerchor Der Zar läßt sich photographieren. (Vorhang rasch.) この日本語テキストは、 クリエイティブ・コモンズ・ライセンス の下でライセンスされています。@ hanmyo Weill,Kurt/Der Zar lässt sich photographieren
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HTML 読み:えいちてぃーえむえる 英語:HyperText Markup Language 別名: 意味: HTMLとはwebページを記述するためのマークアップ言語?のこと。 元々はハイパーテキスト?を解釈するためのものであったが現在ではページの見栄えなど人間にとって見やすくするための言語として発展している。 webブラウザはHTMLを解釈させwebページを整形された姿で閲覧することが出来る。 SGMLから派生したマークアップ言語だがインターネットの爆発的な広がりによりHTMLは独自の発展をとげる。 人間にとって優しく発展したためかwebブラウザによるHTMLの解釈はかなり柔軟で、いい加減な文書もなんとか表示してしまったためとその簡単な記述方法からインターネットの爆発的な広がりを後押しした。 現在のバージョンは4.01だがW3Cはweb標準に立ち返って厳密な記述を要求するXML準拠のXHTMLに移行させていくつもりのようだ。 HTML 4.0/4.01の文書型は 「Strict?」「Transitional?」「Frameset?」の3つがある。 2018年07月14日 Webブラウザ マークアップ マークアップ言語? ハイパーリンク 【link】 ハイパーテキスト? 文書型宣言 DTD 内容モデル 要素【element】? 属性【attribute】? 文字参照 SGML HTML 4.01 HTML5 XHTML XML SVG SMIL HTML WG? CSS Microformats クリッカブルマップ パラグラフ ダイナミックドキュメントクライアントプル サーバープッシュ? BBコード? テキストエディタ HTMLパーサ 文書型?Strict? Transitional? Frameset? ■ タグ script要素 htmlhead?meta title? body?h(1~6)? p? 空要素?br? a【アンカー要素】?フラグメント リスト要素ul?li? ol? dl?dt? dd? ブロックレベル要素 インライン要素 form【フォーム】input?text? radio? checkbox? submit? button? textarea? select?option? enctype?application/x-www-form-urlencoded? multipart/form-data htmlプラグインエラー このプラグインを使うにはこのページの編集権限を「管理者のみ」に設定してください。
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Jorinde und Joringel Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Die goldene Gans Herold-Spectrum, Muenchen?Jacob GrimmWilhelm GrimmMontserrat Ginesta? Die sieben Raben Neugebauer Michael Vlg.?Jacob GrimmWilhelm GrimmLisbeth Zwerger? Rumpelstilzchen Delphin-Vlg., Koeln?Agusti Asensio Sauri?Jacob GrimmWilhelm. Grimm? Das tapfere Schneiderlein Delphin-Vlg., Koeln?Jacob GrimmWilhelm GrimmFrancesc Rovira? Rotkaeppchen. CD- ROM fuer Windows Koch Media GmbH Deutschla?Jacob GrimmWilhelm Grimm Kinder- und Haus- Maerchen. Die 'Kleine Ausgabe' von 1825 Haffmanns Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Rotkaeppchen Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmMonika Laimgruber? Die schoensten Maerchen. Krisenbibliothek der Weltliteratur Diogenes Verlag AG?Charles Perrault?Jacob GrimmWilhelm GrimmChristian Strich? Koenig Drosselbart. Ein Nord- Sued Maerchenbuch der Brueder Grimm Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Die Wichtelmanner Elves and the Shoemaker North South Books?Jacob GrimmBernadette?Wilhelm Grimm Die Gaensemagd Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmSabine Bruntjen? Schneewittchen Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Brueder Grimm Gedenken VIIII Hirzel S. Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Denecke? Brueder Grimm Gedenken II Hirzel S. Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Brueder Grimm Gedenken X Hirzel S. Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Denecke? Die Wichtelmaenner Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Maerchen aus alter Zeit K. Mueller Vlg., Erlangen?Hans-Christian Andersen?Jacob GrimmWilhelm GrimmMaryse Lamigeon?Marc Pouyet? Die schoensten Maerchen in Farbe K. Mueller Vlg., Erlangen?Jacob GrimmWilhelm Grimm Grimms Maerchen II Esslinger Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmArnica. Esterl?Anastassija Archipowa? Das Wunderbare ist das Wahre. Herder Verlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm GrimmMonika Christians? Brueder Grimm Gedenken III Hirzel S. Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Denecke? Deutsche Maerchen. 265 Maerchen und Sagen. Droemer Knaur?Ludwig Bechstein?Jacob GrimmWilhelm Grimm Kinder- und Hausmaerchen. DTV Deutscher Taschenbuch?Jacob GrimmWilhelm Grimm Rapunzel Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Aschenputtel Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Der Eisenhans. DTV Deutscher Taschenbuch?Jacob GrimmWilhelm GrimmLilo Fromm? Maerchen der Brueder Grimm W. Fischer, Remseck?Jacob GrimmWilhelm Grimm Meine schoensten Maerchen W. Fischer, Remseck?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Bechstein? Die schoensten Maerchen der Brueder Grimm W. Fischer, Remseck?Jacob GrimmGrimm Wilhelm? Es war einmal. Aus dem Leben der Maerchenbrueder Jacob und Wilhelm Grimm Herder Verlag GmbH?Inge Maria Grimm? Das kleine Maerchenbuch. Sieben Maerchen der Gebrueder Grimm Diogenes Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmTatjana Hauptmann? Rapunzel. Miniausgabe Esslinger Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmAnastassija Archipowa? Grimm Maerchen. ( Ab 8 J.) Betz Annette?Jacob GrimmWilhelm GrimmMarlene. Reidel? Maerchenbilderbuch Betz Annette?Jacob GrimmWilhelm GrimmMarlene Reidel? Sieben Maerchen Betz Annette?Jacob GrimmWilhelm GrimmMarlene Reidel? Die drei hungrigen Ziegen. Mit lustigen Aufklapp- Tricks Betz Annette?Jacob GrimmWilhelm GrimmDavid Pace? Die drei kleinen Schweinchen. Mit lustigen Aufklapp- Tricks Betz Annette?Jacob GrimmWilhelm GrimmDavid Pace? Von Hexen, Feen und allerlei Zauberei Betz Annette?Jacob GrimmWilhelm GrimmFriedl. Hofbauer?Christa Unzner? Von Schelmen und Glueckskindern Betz Annette?Jacob GrimmWilhelm GrimmFriedl. Hofbauer?Christa. Unzner? Dornroeschen. Mit lustigen Aufklapptricks Betz Annette?Jacob GrimmWilhelm GrimmDavid Pace? Rotkaeppchen. Mit lustigen Aufklapp- Tricks Betz Annette?Jacob GrimmWilhelm GrimmDavid Pace? Aschenputtel. Mit lustigen Aufklapp- Tricks Betz Annette?Jacob GrimmWilhelm GrimmDavid Pace? Tiermaerchen Betz Annette?Jacob GrimmWilhelm GrimmFriedl Hofbauer?Christa. Unzner? Grimm - Maerchen. Die Sterntaler. Der Fuchs und die Gaense. Der suesse B rei Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Rotkaeppchen Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Maerchen GLB Parkland Vlgsges.Mbh?Jacob GrimmWilhelm Grimm Rumpelstilzchen Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmNanni Luchting? Kinder- und Hausmaerchen Reclam Philipp Jun.?Jacob GrimmWilhelm GrimmHeinz Roelleke? Maerchen der Brueder Grimm Diogenes Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmLore Segal?Maurice. Sendak? Bruederchen und Schwesterchen Mellinger J.Ch. Verlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmBrigitte Junghans? Rotkaeppchen Diogenes Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmEdward Gorey? Koenig Drosselbart Diogenes Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmMaurice Sendak? Deutsche Sagen. Goldmann Wilhelm GmbH?Jacob GrimmWilhelm Grimm Aschenputtel Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Dornroeschen Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Der suesse Brei Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmUrsula Verburg? Sechse kommen durch die ganze Welt Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmLilo Fromm? Brueder Grimm Gedenken VII Hirzel S. Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Denecke? Der goldene Vogel. Vierzehn Maerchen der Gebrueder Grimm Urachhaus/Geistesleben?Jacob GrimmWilhelm GrimmLidia. Postma? Brueder Grimm Gedenken VIII Hirzel S. Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Denecke? Die Kinder- und Hausmaerchen Beck C. H.?Jacob GrimmWilhelm Grimm Meine wunderbare Maerchenwelt. Die 20 schoensten Maerchen der Brueder Grimm Kerle Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmBarbara Bedrischka-Boes? Schneewittchen Kerle Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmAnnegret Ebert? Maerchen der Brueder Grimm Beltz GmbH, Julius?Jacob GrimmWilhelm GrimmNikolaus Heidelbach? Die zertanzten Schuhe Kerle Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmJane Ray? Kinder- und Hausmaerchen. DTV Deutscher Taschenbuch?Jacob GrimmWilhelm GrimmRene. Rilz?Alfred. Zacharias? Maerchen der Brueder Grimm. Numerierte, signierte Ausgabe mit einem zusaetzlichen Bild als Extradruck Beltz GmbH, Julius?Jacob GrimmWilhelm GrimmNikolaus Heidelbach? Kinder- und Hausmaerchen. Heyne Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmMax. Slevogt? Deutsche Sagen. Heyne Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Die Brueder Grimm in ihren Selbstbiographien. Heyne Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Maerchen der Brueder Grimm Beltz GmbH, Julius?Jacob GrimmWilhelm GrimmNikolaus Heidelbach? Grimms Maerchen. Heyne Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Der Frieder und das Katherlieschen Insel Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmErna de Vries? Die Gaensehirtin am Brunnen. Ein Maerchen Urachhaus/Geistesleben?Jacob GrimmWilhelm GrimmErika Baarmann? Es war einmal Boje-Vlg., Erlangen?Jacob GrimmWilhelm Grimm Die goldene Gans Boje-Vlg., Erlangen?Jacob GrimmWilhelm GrimmMartin Ursell? Der Wolf und die sieben Geisslein Boje-Vlg., Erlangen?Jacob GrimmWilhelm GrimmMartin Ursell? Maerchen aus dem Nachlass der Brueder Grimm Bouvier Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmHeinz Roelleke? Der gestiefelte Kater Insel Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmNicola Bayley? Kinder malen fuer Kinder. Insel- Bilderbuch zu Gunsten der Aktion Sorgenkind Insel Verlag?Wilhelm GrimmJacob Grimm Hans im Glueck. Ein Maerchen. Insel Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmJens Witt?Maria Anna Witt? Grimms Kinder- und Hausmaerchen Rheingauer VG., Rems.?Jacob GrimmWilhelm GrimmPaul Hey? Brueder Grimm Gedenken XI Hirzel S. Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmRuth Reiher?Berthold Friemel? Grimms Maerchen. Harenberg Kalender?Jacob GrimmWilhelm Grimm Kinder- und Hausmaerchen. Gesammelt durch die Brueder Grimm. Vollstaendige Ausgabe Insel Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Kinder- und Hausmaerchen. (IT 112/113/114). Insel Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Kinder- und Hausmaerchen I. Insel Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Kinder- und Hausmaerchen II. Insel Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Kinder- und Hausmaerchen III. Insel Verlag?Jacob GrimmGrimm. Wilhelm? Deutsche Sagen. Insel Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Irland. Mit irischen Elfenmaerchen. DBT im Bertelsm., Mchn.?Horst Zielske?Jacob GrimmWilhelm Grimm Kinder- und Hausmaerchen Magnus Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Richter? Die Bremer Stadtmusikanten Coppenrath F?Jacob GrimmWilhelm GrimmAntje Vogel? Hans im Glueck Coppenrath F?Jacob GrimmWilhelm GrimmChristian Kaempf? Rapunzel Coppenrath F?Jacob GrimmWilhelm GrimmKarin Blume? Dornroeschen Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmMonika Laimgruber? Rotkaeppchen Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmEva Scherbarth? Die Bremer Stadtmusikanten Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmRenate Moertl-Rangnick? Die schoensten Maerchen Delphin-Vlg., Koeln?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Bechstein?Ute Bogner? Der Daeumling. Ein Maerchen der Brueder Grimm Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmMartin Schlossmacher?Cris Baisch? Frau Holle. Ein Maerchen der Brueder Grimm Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmUrsula Verburg? Hans im Glueck Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmMichele Lemieux? Rumpelstilzchen Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmRenate Seelig? Die Sterntaler Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmGisela Klein? Die Wichtelmaenner Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmEva Thanet? Haensel und Gretel Die Bremer Stadtmusikanten. CD Kiddinx Entertainment Gmb?Jacob GrimmWilhelm Grimm Der Eisenhans Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmLilo Fromm? Das tapfere Schneiderlein Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmSvend Otto S.? Der gestiefelte Kater. Ein Maerchen der Brueder Grimm Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmSvend Otto S.? Der Wolf und die sieben Geisslein. Ein Maerchen der Brueder Grimm Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmSvend Otto S.? Schneewittchen Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmSvend Otto S.? Die Bremer Stadtmusikanten Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmSvend Otto S.? Mein bunter Maerchenschatz Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmHans Christian Andersen Die besten Maerchen der Gebrueder Grimm. Kinderschatz Gondrom Verlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm Grimm Der Eisenhans Ellermann Heinrich Verla?Jacob GrimmWilhelm GrimmLilo Fromm? Das Lumpengesindel Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Das blaue Licht Ellermann Heinrich Verla?Jacob GrimmWilhelm GrimmLilo Fromm? Der suesse Brei Dausien Werner?Jacob GrimmWilhelm GrimmReiner Sacher? Es war einmal ein Koenig... Drei Maerchen der Brueder Grimm Ellermann Heinrich Verla?Jacob GrimmWilhelm GrimmLilo Fromm? Maerchen. Mein zweites Buch Jugend u. Volk, Wien?Jacob GrimmWilhelm GrimmRichard. Bamberger? Das Wunderbare ist das Wahre. Maerchen zum Nachdenken Herder Verlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm GrimmMonika. Christians? Die zertanzten Schuhe Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmDorothee Duntze? Berg und Tal begegnen sich Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmDorothea Desmarowitz? Maerchen. Mein drittes Buch Jugend u. Volk, Wien?Jacob GrimmWilhelm GrimmRichard. Bamberger? Die schoensten Maerchenklassiker 1. Cassette Cine Plus Home Entertainm?Jacob GrimmWilhelm Grimm Brueder Grimm Gedenken IV Hirzel S. Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Denecke? Tischleindeckdich. Goldesel und Knueppel aus dem Sack Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmJean-Pierre Corderoch? Rapunzel Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmMaja Dusikova? Die sechs Schwaene Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmDorothee. Duntze? Haensel und Gretel Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmDorothee Duntze? Brueder Grimm Gedenken V Hirzel S. Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Denecke? Irische Elfenmaerchen Herder Verlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm. Grimm?Thomas Crofton. Croker?Rainer. Martini? Die schoensten Maerchen. CD. Argon Verlag GmbH?Jakob Grimm?Wilhelm Grimm Zwerg Nase. CD. Argon Verlag GmbH?Wilhelm Hauff? Die 7 Raben Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm Grimm Die Sterntaler Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm Grimm Der kleine Muck. CD. Argon Verlag GmbH?Wilhelm Hauff? Kinder- und Hausmaerchen Aufbau Verlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm GrimmTherese. Erler? Die Bremer Stadtmusikanten. . Und andere Maerchen Argon Verlag GmbH?Jakob Grimm?Wilhelm Grimm Die Bremer Stadtmusikanten Altberliner Vlg., Bln.?Wilhelm GrimmJacob GrimmKlaus Ensikat? Hans im Glueck Allegra Musikverlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmMarlene Reidel? Dornroeschen Kinderbuch Verlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm GrimmBrigitte Schleusing? Die schoensten Maerchenklassiker 2. Cassette Cine Plus Home Entertainm?Jacob GrimmWilhelm Grimm Die schoensten Maerchenklassiker 3. Cassette. Gebrueder Grimm Cine Plus Home Entertainm?Jacob GrimmWilhelm Grimm Aus der Maerchenwelt der Brueder Grimm I. Eine Auswahl der schoensten Maerchen. Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig. Richter? Die schoensten Maerchenklassiker 4. Cassette. Gebrueder Grimm Cine Plus Home Entertainm?Jacob GrimmWilhelm Grimm Die schoensten Maerchenklassiker 5. Cassette. Gebrueder Grimm Cine Plus Home Entertainm?Jacob GrimmWilhelm Grimm Aus der Maerchenwelt der Brueder Grimm II. Eine Auswahl der schoensten Maerchen. Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig. Richter? Die schoensten Kinder- und Hausmaerchen Pabel-Moewig Verlag Kg?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Richter?Moritz von. Schwind? Rumpelstilzchen. Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm Grimm Meine schoensten Maerchen Pabel-Moewig Verlag Kg?Jacob GrimmWilhelm Grimm Das singende springende Loeweneckerchen Ellermann Heinrich Verla?Jacob GrimmWilhelm GrimmRenate Seelig? Der Mond. ( Ab 6 J.). Ein kleines Welttheater Ellermann Heinrich Verla?Carl Orff?Annegert Fuchshuber?Jacob GrimmWilhelm. Grimm? Froschkoenig, Fundevogel, Rumpelstilzchen. Maerchen auf einen Blick Freies Geistesleben GmbH?Jacob GrimmWilhelm GrimmHelena van den Berg? Grossvaters beste Gartentipps von A-Z Pabel-Moewig Verlag Kg?Jacob GrimmWilhelm Grimm Grimms Maerchen. Plattdueuetsch vertellt Quickborn-Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmBolko Bullerdiek?Hanna Jebe?Hans Heinrich. Jebe? Es war einmal ... Die schoensten Maerchen der Brueder Grimm Pabel-Moewig Verlag Kg?Jacob GrimmWilhelm GrimmGuenther Feustel?Ingeborg Feustel?Ursula Werner-Boehnke? Die drei Brueder. Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm Grimm Schneewittchen / Das haessliche Entlein Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmElmar Gunsch? The Big Book of Grimm (Factoid Books) Dc ComicsWilhelm GrimmJonathan Vankin?Jacob Grimm Aschenputtel. Cassette. Der Mond / Der gestiefelte Kater / Der Schneider im Himmel Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmElmar Gunsch? Der suesse Brei / Dornroeschen Dausien Werner?Jacob GrimmWilhelm Grimm Bussi Baer. Grimms Maerchen neu erzaehlt Pabel-Moewig Verlag Kg?Rolf Kauka?Jacob GrimmWilhelm Grimm Grimms Maerchen. Gesamtausgabe Unipart-Vlg., Remseck?Jacob GrimmWilhelm GrimmWalt Disney?Ludwig Richter? Grimms Maerchen Unipart-Vlg., Remseck?Jacob GrimmWilhelm GrimmGisela Fischer? Grimm's Fairy Tales North Books?Jacob GrimmWilhelm Grimm Grimm's Fairy Tales North Books?Jacob GrimmWilhelm Grimm Das tapfere Schneiderlein Kinderbuch Verlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm GrimmRegine Grube-Heinecke? Die sechs Schwaene Allegra Musikverlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmAntoni Boratynski? Frau Holle Kinderbuch Verlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm GrimmGisela Roeder? Grimms Maerchen Union-Spectrum, Muenchen?Jacob GrimmWilhelm Grimm Die Wassernixe und sieben andere Maerchen Kinderbuch Verlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm Grimm Die goldene Gans Kinderbuch Verlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm Grimm Die Bremer Stadtmusikanten / The Bremen Town Musicians. 5 Expl. a DM 10.80. Zweisprachige Ausgabe Coppenrath F?Jacob GrimmWilhelm GrimmAnne Mussenbrock? Aufruhr unter den Tieren Kinderbuch Verlag GmbH?Diz Wallis?Jacob GrimmWilhelm Grimm Rumpelstilzchen. Cassette. Rapunzel / Die goldene Gans / Toelpel- Hans Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmHans Christian AndersenElmar Gunsch? Wunderbare Reise ins Maerchenland. Ein dreidimensionales Pop-up- Buch mit 4 Minimaerchenbuechern Coppenrath F?Wilhelm GrimmJacob GrimmJeanne-Marie Leprince de Beaumont?Fran Thatcher? Dornroeschen. Cassette Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmElmar Gunsch? Das Waldhaus Freies Geistesleben GmbH?Jacob GrimmWilhelm GrimmBettina Stietencron? Schneewittchen. Ein Pop-up- Buch Xenos Verlagsgesellschaft?Jacob GrimmWilhelm Grimm Hundert Illustrationen aus zwei Jahrhunderten zu Maerchen der Brueder Grimm Dausien Werner?Jacob GrimmWilhelm GrimmHeinz Wegehaupt? Das tapfere Schneiderlein Ehapa Comic Collection?Jacob GrimmWilhelm GrimmMazzan.? Rumpelstilzchen. Ein Pop- Up- Buch Xenos Verlagsgesellschaft?Jacob GrimmWilhelm Grimm Die schoensten Maerchen der Brueder Grimm Xenos Verlagsgesellschaft?Jacob GrimmWilhelm Grimm Die schoensten Maerchen zur Weihnachtszeit Xenos Verlagsgesellschaft?Jakob Grimm?Wilhelm GrimmChristian Andersen? Der Wolf und die sieben Geisslein Allegra Musikverlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmMarlene Reidel? Grimm's Fairy Tales (Wordsworth Classic Box Set) Wordsworth Editions Ltd?Jacob GrimmWilhelm Grimm The Twelve Dancing Princesses Orchard Books?Jacob GrimmWilhelm GrimmJane Ray? Schneewittchen Allegra Musikverlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmMarlene Reidel? Hans im Glueck. Cassette. Frau Holle / Das Feuerzeug / Sterntaler Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmHans Christian AndersenElmar Gunsch? Rapunzel Allegra Musikverlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmMarlene Reidel? Die Bremer Stadtmusikanten. Cassette Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmHans Christian AndersenElmar Gunsch? Mein grosses Maerchenbuch. Bekannte Maerchen der Gebrueder Grimm. ( Ab 4 J.) Favorit Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmGerda Bereit?Jordi Busquet? Haensel und Gretel. Cassette Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmElmar Gunsch? Tischlein deck dich / Die wilden Schwaene. Cassette Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmHans Christian AndersenElmar Gunsch? Die Kinder- und Hausmaerchen der Brueder Grimm Dausien Werner?Jacob GrimmWilhelm GrimmJiri Trnka-Erben? Der Trommler. Ein Maerchen der Brueder Grimm Urachhaus/Geistesleben?Jacob GrimmWilhelm GrimmWilfried Struening? Rotkaeppchen. Cassette Ravensburger Buchverlag G?Jacob GrimmWilhelm GrimmHans Christian AndersenElmar Gunsch? Jacob Grimm und sein Bruder Wilhelm. ( Abt. D. Literaturgeschichte.) Metzlersche J.B. Verlagsb?Ludwig Denecke? Der Wettlauf zwischen dem Hasen und dem Igel Coppenrath F?Jacob GrimmWilhelm GrimmChristian Kaempf? Rumpelstilzchen Esslinger Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmGennadij Spirin?Arnica Esterl? Das Lumpengesindel Urachhaus/Geistesleben?Jacob GrimmWilhelm GrimmCarla Grillis? Die Bienenkoenigin Esslinger Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmIassen Ghiuselev? Rapunzel. Miniausgabe. 5 Expl. a DM 8.80 Esslinger Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmAnastassija Archipowa?Goetz Weihmann?Robin. Kerrod?Robert J. Unstead? Jorinde und Joringel Urachhaus/Geistesleben?Jacob GrimmWilhelm GrimmKatrien van der Grient? Haensel und Gretel. Nach den aeltesten Erzaehlweisen Urachhaus/Geistesleben?Jacob GrimmWilhelm GrimmJane Ray? Grimms Maerchen. Schneewittchen. Aschenputtel Delphin-Vlg., Koeln?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Richter? Hansel and Gretel (Magna Fairy Tale Classics) Magna Books?Jacob GrimmWilhelm GrimmVan Gool? Grimms Maerchen. Rotkaeppchen. Der Wolf und die sieben jungen Geisslein. Haensel und Gretel Delphin-Vlg., Koeln?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Richter? Grimms Maerchen II Esslinger Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmArnica. Esterl?Anastassija Archipowa? Rapunzel (Fairy Tale) Michael O Mara Books?Jacob GrimmWilhelm GrimmRoma Bishop? Frog Prince (Fairy Tale) Michael O Mara Books?Jacob GrimmWilhelm GrimmRoma Bishop? Die zertanzten Schuhe. Abenteuerliche Maerchen. Hamburger Lesehefte?Jacob GrimmWilhelm Grimm Dornroeschen Esslinger Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmSilke Engel? Grimms Maerchen I Esslinger Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmArnica Esterl?Anastassija Archipowa? Haensel und Gretel Lentz, Georg?Joerg Druehl?Jacob GrimmWilhelm Grimm Little Red Riding Hood (Little Library) Kingfisher Books Ltd?Jacob GrimmWilhelm GrimmMargaret Carter?Hilda Offen? Rotkaeppchen Coppenrath F?Jacob GrimmWilhelm GrimmAntje Vogel? Die Sterntaler Coppenrath F?Jacob GrimmWilhelm GrimmKarin Blume? Die Bremer Stadtmusikanten. Mini-Maerchen Esslinger Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Rapunzel. Buch und Cassette Coppenrath F?Jacob GrimmWilhelm GrimmKarin Blume? A Treasury of Stories from the Brothers Grimm (Treasuries) Kingfisher Books Ltd?Jacob GrimmWilhelm GrimmJenny Koralek?Robin Lawrie? Aschenputtel Koenemann, Koeln?Jacob GrimmWilhelm GrimmClare Scott-Mitchell?Gordon Fitchett? Der gestiefelte Kater andere Maerchen. 2 CDs Deutsche Grammophon GmbH?Jacob GrimmWilhelm Grimm Bruederchen und Schwesterchen. Mini mit Stanzfigur Coppenrath F?Jacob GrimmWilhelm GrimmInge Sauer? Die schoensten Maerchen Honos Verlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm Grimm The Fisherman and His Wife (Funny Fables) Children s Entertainment?Jacob GrimmWilhelm Grimm The Frog Prince (Funny Fables) Children s Entertainment?Jacob GrimmWilhelm Grimm The Sad Princess (Funny Fables) Children s Entertainment?Jacob GrimmWilhelm Grimm The Twelve Dancing Princesses (Funny Fables) Children s Entertainment?Jacob GrimmWilhelm Grimm Mouse, the Bird and the Sausage (Funny Fables) Children s Entertainment?Jacob GrimmWilhelm Grimm Illustrated Tales from the Brothers Grimm Sunburst Books?Jacob GrimmWilhelm GrimmRenata Fucikova? Haensel und Gretel. CD. Baumhaus Buchverlag GmbH?Jacob GrimmWilhelm Grimm Rapunzel (Favourite Tales) CYP?Jacob GrimmWilhelm GrimmPat Wymark? Hansel and Gretel (Favourite Tales) CYP?Jacob GrimmWilhelm GrimmPat Wymark? Schneeweisschen und Rosenrot Coppenrath F?Jacob GrimmWilhelm GrimmIlse Kollmann-Guemmer? Kleine Maerchentruhe. Hamburger Lesehefte?Jacob GrimmWilhelm Grimm Brueder Grimm Gedenken VI Hirzel S. Verlag?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Denecke? Der Rattenfaenger von Hameln H. Peters, Hanau?Jacob GrimmWilhelm GrimmJohanna Sengler? Hans im Glueck Eulenspiegel Verlags GmbH?Jacob GrimmWilhelm Grimm Grimm's Fairy Tales (Brothers Grimm) Trafalgar Square Computer & Audio?Jacob GrimmWilhelm GrimmJoss Ackland? Grimms Maerchen Eurobooks, Heitersh.?Jacob GrimmWilhelm GrimmLudwig Richter? Jorinde und Joringel Nord-Sued Verlag AG?Jacob GrimmWilhelm GrimmBernadette? Fundevogel. Ausgewaehlte Maerchen Morgenbuch Verlag?Jacob GrimmWilhelm Grimm Die Sterntaler. Ein Leuchtbilderbuch. Mit Guckzylinder Coppenrath F?Jacob GrimmWilhelm GrimmAnne Blume?